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27 mars 2018

COMMUNIQUÉ du Président et du Délégué Départementaux

Nous voulons ici exprimer notre profonde peine et notre soutien aux 4 familles endeuillées ainsi qu’aux personnes blessées ce vendredi à Carcassonne et à Trèbes.


Le fanatisme ou la folie aveugle a de nouveau frappé en son sein notre Nation et cela nous ne pouvons nous y résoudre, ni même nous y habituer.


Au travers du sacrifice du Colonel Arnaud Beltrame, c’est une part de nous-même qui est atteinte. Par cet acte d’héroïsme, ce Colonel nous impose humilité, reconnaissance et engagement.


Son geste nous oblige à nous dépasser dans notre engagement pour que nous parvenions à éradiquer ce fléau et c’est l’appel que nous lançons à nos adhérents et sympathisants afin que nous redoublions dans nos efforts pour venir en appui en tant que force de proposition au travers de notre groupe parlementaire "MoDem et Apparentés". Notre Député gardois, Mr Philippe Berta, nous épaulera dans cette démarche.


Un groupe de travail sera prochainement mis en place par notre Mouvement Départemental et dont les modalités vous seront communiquées : il sera ouvert à l’ensemble des volontaires qui se manifesteront par mail à l’adresse suivante : lesdemocratesdugard@gmail.com, ou par téléphone au : 06 60 37 56 87.

Stéphane CARDÈNES, Président du MoDem GARD

Bernard BON, Délégué du  MoDem GARD

15 mars 2018

80 Km/H : L'ARNAQUE !

TRIBUNE LIBRE

80 Km/H : L'ARNAQUE !

Politique, Mouvement Démocrate, BayrouOn peut s’étonner qu’une mesure limitant, à partir du 1er Juillet prochain, la vitesse à 80 Km/H sur toutes nos routes (hormis les autoroutes) soulève un tel émoi : ne répond-elle pas pourtant aux meilleures intentions du monde, à savoir de réduire le nombre de décès dus à la circulation qui, même s’ils sont en baisse constante depuis plusieurs années, sont toujours trop élevés ? Même si l’on pouvait ne sauver qu’une seule vie, cela se justifierait déjà largement.

Hélas, une grande majorité d’usagers de la route reste très sceptique sur la portée réelle de cette mesure. Et on peut les comprendre.

Le gouvernement lui-même aide peu pour convaincre les contestataires : on nous dit que des tests ont eu lieu sur des zones « accidentogènes ». Mais on entoure aussitôt leurs résultats d’un silence total : curieux ! Mais, comme tout finit par se savoir, on découvre « sous le tapis » que ces tests sont très loin d’être probants : pire, ils sont plus que décevants pour convaincre les sceptiques par rapport aux gênes nouvelles des contraintes imposées lors de ces essais.

Mais, comme nos gouvernants actuels ne veulent pas faillir à leur réputation de vouloir « tout changer », (il y a des « images de marque » à préserver à tout prix !) on s’est dirigé vers les solutions les moins coûteuses. Mieux vers celles susceptibles qui peuvent ramener quelques recettes supplémentaires par le biais de contraventions qui, elles, ne cessent d’augmenter, contrairement au nombre de morts à déplorer sur nos routes.

En vérité, on prend le problème  à l’envers : ce n’est pas nouveau.

Le parc automobile en France :
• ce parc était, il y a 40 ans, de l’ordre de 20 millions de véhicules. En 2017, il a presque doublé : près de 40 millions, dont près de 83% de véhicules particuliers. Mais alors que la circulation automobile a augmenté de ±80 %, le nombre de tués, lui, a été divisé par 2. Il n’y a aucune relation entre, d’une part, le développement du nombre de véhicules en circulation et, d’autre part, le nombre d’accidents : le rapport est même totalement inverse.

La cause des accidents mortels :
• vu  d’un cadre général, un rapport officiel récemment publié, dit : « Les causes profondes des accidents sont dues au temps du trajet domicile<>travail et aux routes empruntées » pour s’y rendre. De la vitesse, il n’en est pas question du tout.

Mais examinons cependant quelques autres chiffres.

Les rapports établissent que 50% des accidents mortels sont dus aux infrastructures, dont :
• 40% aux virages mal dessinés
• 30% aux obstacles sur accotements
• 19% aux carrefours non giratoires
• 6% aux accès des riverains ou centres commerciaux non aménagés

Pour les autres causes de mortalité, on cite encore l’alcool (28%), la distraction au volant (18%), la fatigue (9%), et autres usages de stupéfiants. De la vitesse (classée à 26% seulement de ces « autres causes » de mortalité), on constate donc qu’elle reste bien loin derrière toutes les autres citées précédemment.
Non pas que la vitesse soit négligeable pour autant, mais de-là à en faire la cause principale de mortalité, c’est vraiment se moquer du monde.

Pour sourire un peu dans ce constat très technique, je relève que le premier accident automobile a eu lieu vers  l’année 1770 : la vitesse incriminée de ce « bolide » (mis en cause par cet accident devenu « historique ») était, au moment du heurt fatal, de 4 Km/H ! Beaucoup plus tard, fin du 18° siècle, on n’hésitait pas à accuser la circulation de véhicules hippomobiles en cause des nombreux accidents croissants ou par chocs entr’eux, ou avec des passants ou autres montures cavalières. Plus tard encore, à la fin du 19° siècle, lorsque sont apparus les premiers véhicules automobiles plus « modernes » et prometteurs d’autres performances, on a salué aussitôt le « grand progrès » de ces nouveaux moyens de locomotion qui, roulant un peu plus vite que les précédents, mettaient désormais leurs passagers à l’abri des agresseurs (ou autres égorgeurs ou détrousseurs) pour qui l’absence de vitesse les exposait alors à la portée tous qui pouvaient facilement monter à bord des véhicules pour commettre leurs méfaits  quand ceux-ci cheminaient tranquillement. La « vitesse » était donc devenue soudain, pour nos grands parents, source de progrès et de sécurité pour les usagers de nos routes, en ville comme en campagne ! Les temps ont bien changé depuis. Les vitesses atteintes aussi.

Revenons-en donc aux causes réelles des décès actuels sur les routes.

Largement en tête de ceux-ci, on trouve d’abord les « infrastructures » de nos routes. Il est vrai que depuis l’époque des calèches ou autres diligences, le développement du nombre de véhicules maintenant en circulation (qui a notamment doublé depuis 40 ans) et leurs performances, les normes de conception de nos routes, que ce soit en zone rurale ou en milieu urbain, a peu changé depuis plus d’un siècle :  • la largeur des voies sont restées approximativement les mêmes qu’à la « belle époque », le croisement des véhicules (ou grands gabarits) roulant en sens opposés impose qu’ils se frôlent souvent de trop près, le doublement des véhicules plus lents (poids lourds, cars, véhicules agricoles) par ceux plus légers qui ne peuvent les suivre longuement sans devoir les doubler, relèvent de paris toujours audacieux • la conception des carrefours et autres raccordements de voies secondaires sur celles principales est restée très « classique » et sans trop se soucier de la nécessaire visibilité pour s’y glisser en toute sécurité • nombre de greffes pour l’accès aux zones d’activité se sont multipliées au long de nos routes sans trop se soucier davantage des moyens d’y accéder ou d‘en sortir. On pourrait ici multiplier les exemples.

Bref, nos nationales ou départementales sont conçues avec soin et même parfois avec un certain talent, sauf celui de pouvoir y accueillir les nouveaux moyens de circulation, faire face à leur nombre accru qui ne sont plus les mêmes que jadis. Et pourtant pas grand chose a changé depuis, sauf l’apparition d’innombrables panneaux d’interdictions les plus diverses et variées qui se multiplient à un rythme effréné et… les radars pour assurer de nouvelles et confortables recettes à l’état propriétaire.

Je passerai aussi sous silence l’entretien des routes en général : il est devenu le parent pauvre des budgets chargés de les entretenir et, le plus souvent, le moyen d’ajustement de ceux-ci quand il faut faire place à d’autres priorités. Je n’évoquerai pas pour exemple les innombrables « nids de poule », les accotements mal entretenus, les « gendarmes couchés » à des emplacements souvent inadaptés, etc… : on pourrait croire, si j’allongeais trop la liste, que je voudrais dresser ici un tableau apocalyptique de l’état de nos routes. Mais cependant on ne peut le taire tout-à-fait.

Voilà pour les causes les plus fréquentes d’accidents mortels : et la vitesse n’y occupe toujours, il faut honnêtement le constater, qu’une très modeste place.

Pour preuve encore de ce faux débat, si la vitesse était en cause de la plupart des accidents, nos autoroutes – où on y roule généralement à 130 Km/H – seraient de véritables hécatombes. Or celles-ci qui accueillent en France ±15% des kilomètres parcourus, le nombre de tués n’y est que de 4%. La vitesse tue ?

Autre preuve encore que j’ai recueillie récemment : chacun sait que le département du Nord, véritable carrefour européen dont la circulation est l’une des plus denses d’Europe (liaison obligée entre le Sud, l’Ouest, la péninsule ibérique, Paris avec la Grande Bretagne, le Benelux, le port d’Anvers – premier port d’Europe – les régions Nord de l’Allemagne et les pays scandinaves), ce département du Nord est celui où le maillage autoroutier est l’un des plus denses de France (et de surcroît, il est entièrement gratuit d’accès !). Ce département vient de publier la statistique suivante : on y roule presque partout sur les grands axes routiers à 110 Km/H. Il y avait, il y a 40 ans (en 1978) 316 tués de la route et, aujourd’hui (en 2017), on n’y dénombre que 64 accidents mortels, soit ±80% de baisse. La vitesse tue ?

Trop de constatations, toutes aussi convergentes les unes que les autres, prouvent que la vitesse n’est pas la principale cause du taux d’accidentologie routière. C’est un mensonge éhonté que de prétendre le contraire.

Ceci ne veut pas dire pour autant qu’il faut rester les bras croisés : diminuer un peu plus encore ce taux d’accidentologie est une nécessité, voire devenir une priorité nationale. Mais l’effort ne consiste pas de se trouver les moyens de dresser plus de contraventions mais d’adapter prioritairement notre réseau routier aux nouvelles exigences qu’exige notre siècle en plein développement. L’écologie bien pensée, c’est aussi cela.

Il est parfaitement idiot d’imposer, depuis des bureaux parisiens, une vitesse universelle pour toutes les routes de France, quelle que soit la typologie des terrains qu’elles desservent. On fait aujourd’hui la même erreur que François Mitterrand imposant pour toutes les entreprises de France les 35 heures, même là où cette mesure désorganisait les services nécessaires, hôpitaux compris. On sait la suite dont on paye encore aujourd’hui les graves conséquences.

Revenons à la raison. Oui, il existe en France nombre de routes où la vitesse souhaitable ne doit pas dépasser les 80 Km/H, certaines même encore en dessous dans certaines zones rendues difficiles par leur configuration. Mais il n’appartient pas aux ministères parisiens d’en décider uniformément : seuls les pratiquants du terrain, ceux qui parcourent journellement leur région et la connaissent parfaitement, peuvent déterminer là où les 80 Km/H s’imposent, mais surtout détecter les améliorations à apporter à nos infrastructures routières. Il faut ouvrir les yeux. Oui il faut faire de ce vaste chantier une priorité nationale pour sauver d’autres vies.

Tout le reste n’est que beaux discours (même si empreints de volonté ou de sincérité), poudre aux yeux et véritables arnaques potentielles.

Un peu plus de réalisme courageux, s'il vous plait, dans les décisions à prendre, même si celles-ci vont parfois à contre-courant des opinions populistes : voilà ce dont la France a grand besoin aujourd’hui.

                                                  François VAN DE VILLE
                                                          Nîmes

24 février 2018

ADESSIAS, Mr AUBANEL

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     Le manadier, Mr Pierre AUBANEL, le passionné de la Camargue, descendant de l'illustre famille du Marquis Folco de Baroncelli, fondateur historique de la "Nacion Gardiano", s'en est allé subitement.

    Le hasard m'a permis de côtoyer un certain temps Mr AUBANEL. Et c'est parce que j'ai gardé de lui un vif souvenir de cette période que j'ai de la peine de le voir partir aujourd'hui.

    Nous étions en 2004. Le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, présidé jusque là par Mr Jacques BLANC, devait renouveler ses instances. Je faisais alors partie du bureau de l'UDF du GARD, présidée par mon ami Yvan LACHAUD. Celui-ci était très proche aussi du Président BLANC et il ne voulait pas se présenter contre lui sur une liste concurrente UDF. Il s'est donc mis en retrait volontaire de la campagne électorale UDF qui débutait.

    Je fus donc, alors, sollicité par François BAYROU de conduire pour le GARD, à la la place d'Yvan LACHAUD, la liste UDF, en compagnie - parité oblige - de notre (autre très regrettée amie) Mme Ariane FOURNIER, décédée plus récemment aussi.

    Tous deux, Ariane et moi (et quelques amis proches de l'UDF, dont Corinne PONCE CASANOVA et Philippe BERTA), nous avions eu la charge de constituer une liste UDF pour le GARD. C'est alors qu'Ariane a proposé à Mr Pierre AUBANEL, qu'elle connaissait fort bien puisque tous deux habitaient le même territoire camarguais, de figurer sur notre liste. Mr AUBANEL a accepté spontanément notre proposition.

    Dès nos premières rencontres, Mr AUBANEL m'est apparu être une figure qu'on ne pouvait oublier de par la vivacité de son regard, le charme de sa conversation agrémentée de nombreuses images qu'il y amenait avec talent. J'ai de suite compris qu'il n'avait aucune ambition politique particulière mais souhaitait pouvoir défendre, à travers son engagement à nos côtés, la Camargue et ses traditions, et aborder aussi le problème récurrent de ses inondations ravageuses.

    Mr AUBANEL fut présent à nos côtés à de nombreuses réunions. Mais j'ai surtout gardé le souvenir d'une soirée de travail à laquelle il nous a proposé qu'elle se déroule chez lui autour d'une table. Cette soirée, agrémentée d'un généreux repas, est restée chez moi un souvenir que je n'oublierai jamais. Le charme de cette maison au milieu de ces vastes étendues, cette odeur du feu de bois dans la cheminée, la chaleur ambiante animée de nos conversations, voilà le souvenir que je garderai toujours de Mr AUBANEL.

    Hélas, nos efforts ne furent pas couronnés de succès : tant la liste du Président sortant - Mr Jacques BLANC - que nos listes départementales UDF furent toutes balayées par la tempête d'un concurrent "rose" (couleur devenue momentanément à la mode), Mr Georges FRÊCHE, lequel succéda ainsi à Mr BLANC.

    Ainsi va le destin. Adieu Mr AUBANEL. Un grand merci pour votre accueil et la luminosité de votre regard. Adessias.

    François VAN DE VILLE

28 décembre 2017

LES VŒUX de Stéphane CARDÈNES, Président du MoDem 30

Chers amis, chères amies,

Mes vœux s’adressent avant tout à chacun d’entre vous, dans votre vie personnelle, professionnelle et familiale car c’est le cadre le plus important pour chacun d’entre nous.

Vous le savez, nous avons vécu en 2017 une année politique toute particulière, avec l’arrivée d’un nouveau Président de la République qui a inscrit rapidement son style sur la scène nationale, internationale et un renouveau de la vie politique. Ce vent du changement a remis en avant le Mouvement Démocrate au sein d’une alliance politique avec le parti de la majorité.

Le Mouvement Démocrate s’est aussi renouvelé dans notre Département : une nouvelle équipe est à l’œuvre et nous devons lancer en 2018 les bases d’une reconquête en insufflant notre « ADN Démocrates » sur l’ensemble des actions que nous porterons dans nos territoires et auprès des habitants. Être au plus proche des Gardois, de leurs préoccupations, constituera le terreau de notre refondation.

Je voudrais vous formuler quelques souhaits pour l’année 2018.

Mon premier souhait, c’est que nous ne devons pas nous laisser emporter, ni par les illusions, ni par les excès, en particulier après les années difficiles de notre Mouvement. Nous devons être conscients du chemin à parcourir et du cap à tenir. Notre responsabilité c’est d’être avant tout lucides sur ce que nous sommes et ce que nous devons être. Devenons donc ce que nous devons être.

Mon second souhait, c’est celui de l’envie, du changement car nous devons oser prendre des risques pour sortir des sentiers qui semblent tous tracés pour mener à bien nos actions politiques. Je tiens à vous le redire fortement : nous devons insuffler une dynamique nouvelle à notre Mouvement et nous devons être convaincus que chacun d’entre nous doit-être à l’initiative de cette transformation. Pour changer le monde, changeons-nous nous-mêmes. Cette maxime doit résonner dans notre corps et raisonner notre esprit. Car, comme le disait Paulo Coelho, « Le futur a été créé pour être changé »

Mon troisième souhait, concerne la solidarité que nous devons développer entre nous au sein de notre Mouvement. Nous devons compter les uns sur les autres, sans projections ni arrière-pensées, ou autres attentes. J’ai dans l’idée que nous ne pouvons pas être uniquement un groupe aspirant à de hautes et nobles idées si nous n’appliquons pas nous-mêmes ces idéaux sur les personnes qui nous entourent. La solidarité apparait ainsi comme une valeur fondamentale pour notre communauté. Et je me permettrai de terminer mes souhaits par cette phrase, d’un certain François Bayrou : « Le citoyen n’est pas un consommateur. C’est un producteur d’idées, de convictions, d’engagements, de solidarité »

Tous ensemble et ainsi rassemblés, nous devrons donc être porteurs de ces valeurs.

Que 2018 soit donc, avec cette volonté, et pour vous tous, vos familles, vos proches et vos initiatives, gage de réussites, de joies et de bonheurs renouvelés. Tels sont les vœux que je forme ici, au nom de notre Mouvement, de notre équipe et de toutes celles et ceux qui nous entourent.

Stéphane CARDENES

Président du Mouvement Démocrate du GARD

04 mars 2017

ASSASSINAT ? ou SUICIDE ?

Je crois que l'affaire "Pénélope" n'est plus, peut-être en raison de ses contours incertains, d'actualité majeure dans l'opinion.

L'élément nouveau est celui de l'annonce faite, non pas par la Justice (qui ne s'est pas encore prononcée) mais par Mr Fillon lui-même, à l'issue de l'étrange dramaturgie de ce dernier mercredi matin, qu'il serait mis en examen le 15 Mars. Or chacun a en mémoire la déclaration de Mr Fillon du 26 Janvier face aux français (JT de TF1) que si "(son) honneur serait mis en cause, comme par exemple une mise en examen", il ne pourrait pas maintenir sa candidature. Cette déclaration a pris à leurs yeux, comme à ceux de ses proches ou ses soutiens, valeur d'engagement.

Or c'est la 1ère fois qu'hier, alors que Mr Fillon était de passage à Nîmes, j'ai entendu prononcer dans des conversations rencontrées au hasard de mes pas le mot "parjure" en raison de cette déclaration qui contredit en effet cet engagement de fait. Et la vague balayant toutes les espérances n'a pas tardé à suivre telle un tsunami.

Au-delà de l'usage de mots très discutables visant magistrats, policiers, enquêteurs et la Justice en général sans aucun discernement, semblable déclaration disqualifie en effet tout candidat à la magistrature suprême.

Je le regrette pour l'homme et pour son engagement courageux, mais le terme de "parjure" qui est maintenant dans la bouche des français le disqualifie sans appel de la fonction présidentielle.

Le simple réalisme oblige à tourner désormais les yeux vers d'autres solutions : c'est le meilleur soutien que l'on puisse désormais apporter à l'homme blessé par ses propres égarements, mais aussi c'est le meilleur service qu'on puisse rendre à la France et à l'alternance qu'on attend depuis 10 ans, suite à bien d'autres égarements dont nous avons tous été témoins et victimes, et qui désespèrent profondément les français.

Il est devenu urgent de rendre espoir à la France et aux français.

 François VAN DE VILLE

Secrétaire Général du MoDem du GARD

08 janvier 2015

LE CRIME CONTRE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

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23 septembre 2014

APPEL À UNE RÉACTION CIVIQUE D'URGENCE

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    Le hasard du calendrier fait que, dans les semaines qui suivent, les familles du centre se recomposent.

    Dans un mois, les familles de l'UDI auront fait le choix de désigner, en leur sein, un successeur à Jean-Louis BORLOO. Nul doute que ce choix aura un effet d'impulsions nouvelles sur les grandes orientations qu'entendent faire entendre leurs adhérents.

    Peu de semaines après (fin Novembre), toutes les fédérations départementales du MODEM sont appelées à renouveler leurs propres instances locales (Président, Conseil Départemental) pour un nouveau départ à la veille d'échéances nouvelles (cantonales, régionales) qui s'approchent et face auxquelles leurs adhérents devront s'engager et fixer aussi leurs orientations.

    Que ce soit à l'UDI, ou au MODEM, mobilisés l'un comme l'autre vers cette volonté de rassemblement marquée par la fondation, il y a près d'un an, de "l'Alternative UDI*MODEM", scellée conjointement par Jean-Louis Borloo et François Bayrou, rassemblement qu'exige aujourd'hui, plus que jamais, la situation de la France entraînée dans la spirale stérile du bipolarisme ravageur UMP/PS et nous expose désormais à tous les dangers, dont celui des dérives extrémistes, cette fondation marque d'une manière forte que tout parti unique de la droite et du centre ne serait qu'une illusion.

    Être responsable, c'est prendre ses responsabilités. Chaque adhérent, que ce soit à l'UDI ou au MODEM, est face à elles. La somme des intérêts particuliers n'a jamais fait l'intérêt général. Il faut que le centre s'assume pleinement, C'est la condition pour que notre pays retrouve enfin un cap, une espérance et des perpectives. Le temps du "chacun pour soi" n'est plus d'actualité. Il est urgent d'agir et cette urgence appelle une réaction civique

    UDI et MODEM ont décidé de prendre leurs responsabilités. UDI et MODEM doivent, ensemble, être les acteurs centraux de la reconstruction intellectuelle et politique dont la France a besoin. Tous deux partagent, historiquement, les mêmes valeurs. C'est une chance pour la France, chance qu'il faut saisir. Si le centre qu'ils incarnent tous les deux veut dire quelque chose pour tracer une autre voie libératrice de notre pays, il faut qu'ils le disent ensemble avec force. Les dirigeants, à quelque niveau de responsabilité soient-ils et auxquels nous lierons nos destinées ne peuvent pas être des dirigeants qui divisent : ils contribueraient alors à l'affaiblissement du destin de la France, de nos régions ou de nos autres collectivités territoriales.

    Chacun, que ce soit à l'UDI, ou au MODEM, dans le respect mutuel de notre liberté, nous savons que nous ne changerons pas la France seuls.

    Pour cette raison, le MODEM du GARD affirme ici sa volonté d'œuvrer à la reconstruction de notre pays et de nos collectivités. Il y prendra toute sa part de responsabilités et ce dans cet esprit de rassemblement des familles du centre.

31 janvier 2014

VERS UNE EUROPE FÉDÉRALE

(sur une idée de Laurent Couraudon)

Quel soulagement de voir que l’ALDE ("Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe") s’est finalement rangée derrière son Président, Guy Verhofstadt, ancien Premier Ministre belge, pour les Européennes !

mouvement démocrate,bayrou,politiqueOn aurait pu craindre en effet que le Modem louche un peu trop sur un candidat plus facile à vendre à son partenaire, l’UDI : heureusement il n’en a rien été. Il reste maintenant à faire corps avec les idées de Guy Verhofstadt. Ce qui n’est pas gagné tant le pusillanime “politiquement correct” reste puissant et omniprésent. Et pourtant Guy Verhofstadt se tient exactement là où il faut être pour faire gagner l’Europe.

L’Europe s’est montrée jusqu'ici incapable de gérer correctement la crise : trop peu et trop tard. L’Europe reste non démocratique et sort fragmentée d’une crise qui n’a pas su lui redonner le sens de ses valeurs pourtant les plus profondes. L’égoïsme court-termiste reste encore le premier moteur de l’Europe, et donc son pire ennemi.

Peu osent le clamer avec autant d’énergie que Guy Verhostadt. Beaucoup ont peur que de telles critiques fassent le lit des souverainetistes. Et bien non ! Si l’Europe n’a pas le courage de prendre la mesure de ses faiblesses, l’Europe restera incapable de se corriger et de se ressaisir. Si l’on reste silencieux sur les raisons des échecs, on laisse au contraire la porte ouverte à des conclusions beaucoup plus simplistes, beaucoup plus populistes, à des conclusions qui ne sentent pas très bon et nous renvoient que trop à l’Europe de l’entre-deux guerres, à une Europe qui s’oublie terriblement à chaque fois qu’elle a vraiment peur.

Guy Verhofstadt est aussi un fédéraliste sans complexe, et il est grand temps de l’être si on veut sortir de cette gouvernance intergouvernementale qui paralyse la première puissance économique et commerciale mondiale. Quel pays, quelle entreprise, quelle organisation résisterait à une gouvernance si peu efficace ? Il n’est plus temps de faire des grands ronds dans l’eau en se gargarisant de belles histoires sur une Europe "bisounours" qui insulte tant de millions d’Européens qui ont souffert et souffrent encore des tares de cette Europe mensongère qui, depuis trop longtemps, ne cesse de faire semblant. Il est grand temps de donner du pouvoir à un gouvernement fédéral, sans doute ramassé sur la seule Eurozone, sur les seuls domaines de compétence que l’on aura choisis, mais qui sera pleinement responsable et donc aussi redevable.

Pour ce faire, ce pouvoir européen - qui reste à construire - doit être ô combien plus légitime que cet aréopage de Grands Princes Électeurs que l’on nomme le Conseil Européen, et qui n’aurait pas démériter dans le Saint Empire Romain-Germanique. Il n’y a pas de légitimité sans démocratie, sans transparence, sans de comptes à rendre devant l’agora rassemblée.

Ce sera aussi le grand test de ces européennes de voir si les politiques ont compris quels sont les vrais enjeux, si les citoyens savent se mobiliser pour leur avenir, à vrai dire pour la survie d’un continent dans un XXIème siècle qui ne lui fera aucun cadeau.

L’Europe, ce n’est pas ce discours soporifique que nous ne connaissons que trop sur la paix ou sur les miracles du couple franco-allemand. L’Europe c’est ce combat difficile d’une vielle civilisation qui ne veut pas mourir et qui veut défendre la justesse de ses valeurs pétries par 2.500 ans d’histoire.

(À lire l’ouvrage de Guy Verhofstadt “Debout l’Europe !” (2012) en faveur d’une Europe Fédérale et co-signé par.... Daniel Cohn-Bendit)

07 novembre 2013

COMMUNIQUÉ de PRESSE de François VAN DE VILLE

Un quotidien local de ce jeudi 7 Novembre laisse paraître dans ses colonnes un message sous le titre “Lachaud en pince pour l’Alternative”.

Rien n’indique qu’Yvan Lachaud en soit, de fait, l’auteur ou le signataire, alors que celui-ci était présent, mardi dernier (selon la presse), à la signature de la charte par Jean-Louis Borloo et François Bayrou et rapprochant l’UDI et le MoDem dans une même volonté réformatrice.

Il n’a pas du échapper à Mr Lachaud combien les termes de cette charte étaient pesés et mesurés afin de respecter toutes les sensibilités que les signataires ambitionnent de rassembler dans un même courant “qui dépasse les idéologies usées et les controverses systématiques”.

Or dans le message diffusé ce jour, on y trouve des termes qui ne figurent nulle part dans cette charte :

1°/ le mot “centre” n’y est associé avec aucun adjectif. Il n’y est fait mention ni de “centre droit” ni de “centre gauche”.

2°/ les mots “modérés”, “libéraux” ou “démocrates-chrétiens” n’y figurent nulle part non plus. On y parle d’une “majorité réformiste allant de la droite républicaine au centre, jusqu’aux sensibilités écologistes et social-démocrates...., et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir”. Où se trouvent les autres mots cités plus haut ? Celui qui a rédigé le message publié sur ce quotidien a-t-il la bonne charte sous les yeux et l’a-t-il lue avec l’attention souhaitable ?

3°/ enfin la charte précise plus loin : “les élections locales sont très importantes pour notre famille politique” et évoque qu’un examen sera entrepris ville par ville. L’auteur du message n’en souffle mot.

Il est regrettable qu’on entretienne ainsi pareille confusion autour d’un texte clair et simple qui mérite qu’on le respecte et dans sa forme et dans son esprit. C’est le prix à payer pour la “réaction civique urgente” qu’appelle ce rassemblement du centre pour redresser notre pays.

Nul doute que l’UDI et le MoDem, sous la conduite de leurs dirigeants respectifs, répondront à cet appel, y compris dans le GARD.

François VAN DE VILLE
Secrétaire Départemental du MoDem du GARD

28 septembre 2013

L'UDI, le MoDEM : une union nécessaire ?

Le BILLET de François VAN DE VILLE

Un document de réflexion à l'heure d'un tournant décisif.