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02 juin 2011

LE CHOIX DÉSASTREUX DE L'ALLEMAGNE

TRIBUNE LIBRE

 

Le choix de l’Allemagne d’abandonner l’énergie nucléaire à très bref délai est un grave échec.

 

Un échec pour l’Europe qui est toujours dans l’incapacité chronique de définir une politique énergétique commune à l’ensemble de ses états. Mais aussi un échec pour l’écologie, l’avenir de notre planète, et les accords internationaux qui tendaient à faire réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et, dans cet objectif, les centrales nucléaires avaient cet avantage de nous préserver totalement de ces émissions-là, malgré d'autres risques, mais à la probabilité nettement moindre.

 

Si tout pouvait être résolu par le seul moyen des économies d’énergie (même s'il faut s'en soucier avec détermination), ou encore par le développement des énergies renouvelables (il faut le poursuivre sans relâche, notamment avec plus de volonté politique en France), ce serait très bien. Mais comme ces énergies ne peuvent se suffire à assurer le développement de la croissance économique, et les allemands n’ayant pas renoncé à cette dernière face à ses (ou nos) concurrents étrangers, ou ceux des pays émergents qui ne partagent pas du tout le même souci, l’Allemagne a fait le choix aberrant de redévelopper.... les centrales à énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) ! Or ce sont ces dernières qui contribuent le plus à la destruction de la couche d’ozone et au réchauffement de la planète. Et leurs émissions ont une durée de vie de ±100 ans pour s’éliminer de l’atmosphère. Donc la planète entière va devoir subir leurs effets nocifs pendant des générations entières.

 

C’est désastreux.

 

Mais comme les gouvernements allemands nous ont habitués depuis longtemps à des volte-faces spectaculaires et répétées en cette matière, espérons que la raison finira par l’emporter et qu’ils nous éviteront le redémarrage de ces usines à détruire notre planète. La décision actuelle, nous l'espérons, ne peut être que d'opportunité politique intérieure d'un moment en particulier où ils en avaient besoin.

 

Il n'y a guère que des écolos à courte vue pour se réjouir d'une telle bévue dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences.

 

Comme d'habitude.

 

François VAN DE VILLE

28 mai 2011

À PROPOS DE PAUPÉRISATION ET INÉGALITÉS

Quand la paupérisation galopante doit faire face à des inégalités qui ne cessent de se creuser, notre société se met en grave danger d'explosion.

 

Le récent billet de François VAN DE VILLE. Une vision un peu dérangeante....

11 avril 2011

LA MASCARADE BORLOO

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

 

J'ai entendu dimanche matin sur LCI Mme Rama Yade, grande "amie" désormais proche de Mr Borloo.

Femme belle et sympathique, elle a surtout une qualité que j'apprécie : elle ne parle pas systématiquement la "langue de bois...".

Évoquant la sortie très médiatique de Mr Borloo sur sa soudaine "indépendance" de l'UMP, elle a été parfaitement claire : "l'objectif de Mr Borloo", selon elle, c'est "d'amener l'UMP à revenir aux fondamentaux qui étaient les siens à sa fondation et dont elle s'est éloignée depuis" et, "bien sur", a-t-elle ajouté, "permettre à la majorité actuelle d'être reconduite en 2012".

Voilà qui est clairement dit. Bas les masques !

Je suis franchement peiné de voir certains de mes amis tomber dans le piège de cette mascarade Borloo et de ne pas s'apercevoir qu'elle n'est qu'une manœuvre politique montée de toutes pièces, avec un vraisemblable appui de qui vous savez, et financée de surcroît avec son accord.

Un véritable piège à cons !

09 avril 2011

À PROPOS DE DROITE OU DE GAUCHE

Le récent billet de François VAN DE VILLE. Le piège de la droite. Le paradoxe de la gauche. Les enjeux de 2012. Une analyse de la situation actuelle après le message des français aux cantonales.

07 avril 2011

UNE IMPORTANTE INTERVIEW de François BAYROU

François BAYROU a accordé une importante interview au journal "Le Figaro" dans laquelle il aborde tous les sujets qui font actuellement l'actualité, tant en France qu'à l'international.

 

Nous vous en recommandons la lecture ici.

28 mars 2011

LES MÉDIAS N'EN PARLENT PAS....

Ce Dimanche 27 Mars, après un scrutin très ouvert, mais dont le taux des abstentionistes est regrettablement "historique", ce scrutin est quand même indicateur d'une tendance qui semble s'affirmer "in vivo", à un an seulement des élections présidentielles alors que, seuls jusqu'ici, les sondages annonçaient déjà la couleur.

 

Le Parti Socialiste, empêtré dans ses nombreux et divers courants, résiste bien mais ne triomphe pas. L'UMP, elle et ses vassaux, s'effondre et sa base commence, dès ce matin, à s'interroger sur la personnalité à présenter aux présidentielles, tant le désaveu de la personnamité de Mr Sarkozy semble profond. Qui proposer à sa place ?

 

La vraie surprise de ce scrutin a surtout été le score du Front National - version "new look" - apuré des outrances de son précédent leader qui faisaient le jeu facile de ses adversaires.

 

Ceci traduit bien le malaise des français qui, soit par leur abstention, soit en se jetant dans les bras d'un parti politique qui pose nombre de vraies questions mais n'a aucune réponse plausible à leur apporter, constituent la majorité des français.

 

Et les autres partis ?

 

Si vous le remarquez bien, on n'en parle pas. Ou si peu.

 

Qui a souligné que le "MoDem" - qui n'avait présenté initialement et localement seulement que ±400 candidats - a vu ses élus passer de 12 "sortants" à 32 ? (Résultat logique de son score de ±14% au 1er tour). Ce chiffre est d'ailleurs à comparer avec le score des "Europe Écologie - Les Verts", grands "triomphateurs", on se souvient, des régionales en 2010, et qui ont, eux aussi, et plus modestement qu'il y a un an, que 32 élus. Comme le MoDem.

 

Ceci pose quand même le problème du mode de scrutin "à la française". Mode de scrutin volontairement choisi pour favoriser les 2 grands partis qui se veulent dominants et alternent entr'eux le pouvoir : le PS et l'UMP.

 

En 2007, quand François BAYROU avait fait aux présidentielles ±18%, il n'a eu que 3 députés élus, quand d'autres, plus insignifiants et au prix de combinaisons ou de trahisons coupables, en avaient plusieurs dizaines.

 

Quand, aujourd'hui, le Front National représente ±15% des français, il n'aura finalement que 2 conseillers généraux élus. Ce n'est pas prendre parti pour l'un ou l'autre que de se poser la question de la représentativité de nos  actuelles instances délibératives.

 

Mieux : dans 3 ans, quand les français auront à chosir leurs "conseillers territoriaux" - fusion entre les conseillers départementaux et ceux régionaux - la majorité actuelle a imposé un mode de scrutin - inédit en France jusqu'ici - qui laminera, dès le premier et seul tour de scrutin, tous les autres représentants de la grande majorité des français.

 

Notre actuel système électoral est inique. Et si nous approuvons sans réserves le souci de donner à nos assemblées une véritable majorité pour pouvoir gouverner, museler totalement, comme on le fait aujourd'hui, la voix d'immenses franges de la population française, est un vrai déni de démocratie.

 

Cette réforme de notre système électoral devrait être l'un des grands enjeux de 2012. C'est l'avenir de notre République et de notre Démocratie qui est en jeu.

 

François VAN DE VILLE

05 mars 2011

À PROPOS de CHRISTIANISME et LAÏCITÉ

Le long cheminement du christianisme vers la laïcité républicaine.

 

Le récent billet de François VAN DE VILLE.

18 janvier 2011

VŒUX des JEUNES DÉMOCRATES du GARD

 

 

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21 novembre 2010

Régis VEZON communique....

vezon.jpgMr Régis VEZON, Délégué Départemental du Mouvement Démocrate du GARD, devant les récents développements et prises de position de responsables de la municipalité de NÎMES, communique :

 

M. Franck PROUST, lors des élections municipales successives, s'est toujours présenté comme l'homme aux idées ultra-libérales, ancien madeliniste, qui allait garantir l'essor économique de la ville, s'engageant même à créer sur NIMES des milliers d'emplois.

 

Le bilan de son action, et celle de ses amis FOURNIER-DOUAYS, n'est pas mauvais : il est tout simplement catastrophique sur le terrain de l'entreprise, du commerce et de l'artisanat ou encore du tourisme.

 

Si, semaines après semaines, il apparaît de plus en plus qu'ALÈS se positionne comme la future capitale économique gardoise (pôle risque, Scientific Park, Institut du Risque, Centre Européen de Biothérapie...), notre tourisme à NÎMES ne correspond même pas à la moitié de celui d'ARLES !

 

Quand on sait écouter nos concitoyens, en notre bonne ville, on n'entend que les mots faillites, dépôts de bilans..., bref désespérance. Pour continuer dans le sens de son action, Mr PROUST, nouveau spécialiste de l'enseignement supérieur, défend cette semaine l'inutilité de l'acquisition à NÎMES d'une Université de Technologie.

 

Quel grand visionnaire ! En examinant cette question quelques minutes sur Internet, on  y apprend que de telles structures ont permis la création de plusieurs centaines d'entreprises sur COMPIÈGNE, ou de plus de soixante en moins de dix ans sur TROYES. Les Universités de Technologie vont de plus se regrouper sous l'égide du Ministère en Université de Technologie de France, restant sur ses différents sites, pour former une structure apte à devenir un vrai MIT (Massachussetts Institute of Technology de BOSTON, établissement phare des Etat-Unis). Mr PROUST nous parle de l'école des Mines d'ALÈS qui, effectivement, joue cette mission attendue pour une Université de Technologie, mais.... sur ALÈS !

 

Bref, Mr PROUST fait partie de cette majorité municipale qui pense sérieusement qu'après un 6e musée (celui de la tauromachie dont on aimerait connaître les chiffres de fréquentation), un 7e musée, celui de la romanité, dans une ville devenue dangereuse sans solution d'accès au centre-ville, sans système de transport digne de ce nom, sans solution de parking, avec un centre-ville martyrisé en voie de désertification, va constituer le moteur de notre développement.

 

Nous ne pourrons plus faire semblant très longtemps : un peu de bétonnage par ci, un peu de féria ou de football par là, pour tout respectables qu'ils soient, ne forment pas une politique de développement.

 

Quand on observe les développements d'ALÈS ou de MONTPELLIER, on mesure l'importance et le résultat des mauvais choix politiques. Refuser une Université de Technologie sur NÎMES est encore plus grave que d'y refuser hier l'implantation du géant de l'informatique IBM.

 

Nîmoises, Nîmois, réveillons-nous !


Régis VEZON

24 octobre 2010

Le DÉCÈS de Mr Georges FRÊCHE

georges-frêche.jpgNous avons appris aujourd'hui, en fin de journée, le décés brutal, à l'âge de 72 ans, de Mr Georges FRÊCHE, Président de la Région Languedoc-Roussillon, ancien Maire de MONTPELLIER, Président de l'Agglomération de MONTPELLIER.

 

Au-delà de toutes divergences, comme il est normal d’en rencontrer dans toute démocratie, la dimension de Mr Georges FRÊCHE dépasse celle du commun des mortels et fait de lui un élu d’exception.

 

Il était un visionnaire imprégné d’une profonde connaissance de l’Histoire des peuples, un bâtisseur d’avenir d’une taille transcendant les frontières et doué d’une vision qui, trop souvent, manque à beaucoup de responsables, un tribun capable d’entraîner toutes les énergies, empreint d’une conviction profonde qui le rendait humain, même au-delà de certains mots qui pouvaient parfois dépasser sa pensée.

 

Notre Région, nos villes, nos populations, et surtout les générations à suivre, lui doivent et lui devront beaucoup

 

Longtemps encore.