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27 mars 2024

ECONOMIES : LE BON CHOIX ?

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

Chacun se souvient de cette apostrophe du Président Macron lorsque, répondant à un jeune chômeur qui l'abordait alors, il lui répondit : "Je traverse la rue et je vous trouverai un travail". On se souvient combien cette réplique avait, alors, suscité d'abondantes réactions, parfois indignées.

Voici donc que maintenant, alors  que la France se trouve aujourd'hui confrontée à une situation financière plus que périlleuse pour les années à suivre et les facilités sociales qu'elle s'est accordées (peut-être un peu prématurément généreuses ?), alors qu'il convient de toute urgence de prendre des mesures pour endiguer cette menace de naufrage de notre économie, il semble à beaucoup que l'intervention du Premier Ministre semblerait stigmatiser prioritairement la question du chômage comme remède placé en exergue pour répondre à celle-ci.

Les faits semblent cependant, (en apparence peut-être :?), démentir cette situation : si un réajustement de "l'assurance chômage" était à nouveau (et déjà) en étude pour être mis en œuvre d'ici la fin de cette année, si l'on s'en remet ensuite aux travaux de l'INSEE, il s'avèrerait que notre taux de chômage en France resterait assez stable. Voire même : il serait actuellement le plus bas depuis 2008, soit à ±7,2% sur le plan national. Mieux : il se trouverait aujourd'hui que plusieurs centaines de milliers d'emplois sont offerts sur le marché du travail mais ne trouvent pas de preneurs, ce qui provoqueraient de graves problèmes à des dizaines de milliers d'entreprises dont les activités seraient même menacées par ce manque d'intérêt des chômeurs en cours qui n'accourent pas pour les saisir.

Pourtant, et c'est là  une autre réalité, c'est  méconnaître les difficultés pour les femmes ou les hommes, de retrouver un emploi lorsqu'ils s'en trouvent privés. Nous voilà donc en pleine contradiction face à ce constat surprenant.

Notre Premier Ministre propose cependant plusieurs mesures pour activer au plus tôt ces prises d'emploi aujourd'hui boudées : * faire baisser la durée d'indemnisation des chômeurs en la passant de 18 à 12 mois * faire baisser la durée du travail œuvré précédemment par le futur chômeur pour bénéficier ensuite de son assurance chômage  * réexaminer le montant payé au titre de cette assurance * etc...

Est-cela la seule, ou l'une des principales, portes ouvertes pour tendre à de sérieuses économies dont la France a grand besoin de toute urgence ? Mais est-ce là aussi le bon choix, voire celui prioritaire avant tout autre poste à examiner ? Certes, il est louable de vouloir faire baisser à bref délai le taux de chômage de ±7,5% actuellement à 5%. Mais faut-il pour autant grignoter les droits des demandeurs d'emploi comme principale source d'économies alors que le réservoir des économies possibles est vaste à fouiller dans de nombreux autres domaines ?

Les autres sources d'économies sont très nombreuses. Pourquoi choisir celle-là et la mettre en exergue, avant toutes les innombrables autres ? Mais il est vrai que celle-ci est la plus facilement abordable, alors que tant d'autres exigent une autre vertu : celle d'avoir le courage politique de les aborder. Et la situation actuelle ne s'y prête guère, il faut le reconnaître.

Vastes débats qui s'ouvrent donc devant nous, mais auxquels nous ne pourrons échapper.

L'été promet d'être chaud. Très chaud même !

25 mars 2024

POUTINE et l'art du mensonge

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

Il n’y a plus de place que pour le mensonge dans la parole de Vladimir Poutine. La réalité même des faits n’existe plus.
 
Quand les autorités américaines le préviennent, il y a quelques jours, de menaces terroristes qui pèsent sur son pays, il les réfute, devant des responsables de ses services secrets, en accusant les États-Unis de vouloir, par ces informations, « déstabiliser » la Russie. Lorsqu’il prend la parole à la télévision après le carnage perpétré dans une salle de spectacle près de Moscou, il ne cite pas l’État islamique, qui aura pourtant revendiqué deux fois cet attentat. Il n’hésite pas à suggérer, en revanche, la complicité de l’Ukraine.
 
Vladimir Poutine choisit d’occulter l’État islamique, ennemi réel de la Russie, pour mieux désigner à la haine de son peuple l’ennemi qu’il a fabriqué de toutes pièces, l’Ukraine. Admettre la responsabilité du terrorisme islamiste dans l’attentat serait reconnaître la vulnérabilité du pouvoir qu’il incarne et avouer que les dictatures ne protègent pas mieux leurs peuples que ne le font les démocraties. « Mouiller » l’Ukraine présente en revanche l’avantage de légitimer les efforts de guerre et le sacrifice de leurs vies demandés aux Russes. Leur président prépare ainsi les prétextes qui justifieront demain de plus durs efforts et de plus cruels sacrifices encore.
 
Le procédé fonctionnera probablement. Le pouvoir russe et son peuple sont, pour l’instant, engagés dans une même logique de guerre qui suppose le mensonge pour le premier et l’aveuglement volontaire pour le second. On estime à 350.000 les soldats russes tués ou blessés sur le front ukrainien. Il serait impossible à l’opinion russe d’accepter sans honte sa soumission à une telle boucherie si elle refusait de voir, dans l’ennemi ukrainien inventé par leur président, le diable duquel tout ce mal procède, y compris le terrorisme.

10 mars 2024

COMPOSITION & RÉGLEMENTATION

mouvement démocrate,bayrou,politique

 

Composition des Instances Territoriales (Fédération du Mouvement Démocrate-MoDem du GARD) à l'issue de la Convention Territoriale du 10 Mars 2024.

Ordre protocolaire de plein droit : Président, Vice-Présidents, Membres élus, Membres nominés de droit, Membres non élus, auxquels se joignent statutairement, au sein d'un second collège qui leur est propre, les Parlementaires ou Représentants d'EPCI Membres de la Fédération du Gard.

Le Conseil Territorial des Élus du GARD comporte statutairement 20 sièges éligibles. 11 de ces sièges ont été attribués lors de l'élection du 10 Mars 2024. 9 sièges pourront être attribués ultérieurement sur décision du Conseil Territorial en fonction de l'accueil de nouveaux membres ou nécessité de service.

 

 BUREAU TERRITORIAL :

 

PRÉSIDENT TERRITORIAL :

       Aurélien COLSON

 

VICE-PRÉSIDENT Gard Rhodanien :

                Bruno ROSTELLO

 

VICE-PRÉSIDENTE Camargue :

               Bernadette BANDLER

 

VICE-PRÉSIDENT Alès - Cévennes :

               Ludovic DUMAS

 

SECRÉTAIRE TERRITORIALE :

Nathalie BENESSIANO

 

CONSEILLÉRE NATIONALE :

Elisabeth ROSELLO

 

DÉLÉGUÉE TERRITORIALE :

Sylvie BERTHIOT

 

JEUNES DÉMOCRATES :

délégué territorial en cours de nomination par le Président National des JD

 

TRÉSORIÉRE TERRITORIALE :

                LAVILLE Emmanuelle

 

COLLÈGE DES MEMBRES DE DROIT ÉLUS NATIONAUX :

                Philippe BERTA - Député du Gard - Conseiller National

 

CONSEIL TERRITORIAL :

 

MEMBRES TERRITORIAUX ÉLUS : (ordre alphabétique)

Bernadette BANDLER - Avocate/Médiatrice

Nathalie BENESSIANO - Juriste

Philippe BERTA - Professeur d'Université - Député du Gard

Florence BERTA-NOUVEL - Médecin Généraliste

Patrice BILGORAI - Responsable National LICRA

Aurélien COLSON - Enseignant-Chercheur - Député Suppléant 6° Circonscription du Gard

Ludovic DUMAS - Manager Industrie Electrique

Christophe MARCO - Responsable Technique

Joêlle PELLISSIER - Orthophoniste

Elisabeth ROSELLO - Aide-Soignante

Bruno ROSTELLO - Ingénieur Industrie Nucléaire

 

MEMBRE TERRITORIAL SUPPLEANT :

Bruno LAVILLE - Collaborateur Parlementaire

 

ADRESSE MAIL :

modem-alternative-gard@sfr.fr

 

SITE INTERNET :

http://lemouvementdemocratedugard.hautetfort.com/

 

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RÈGLEMENT INTÉRIEUR

                          TERRITORIAL

 

en cours de réécriture suite au Congrès de Blois de Mars 2024

 

08 février 2023

, PRECISIONS SUR UNE ELECTION

Chers amies et amis.

Certains m'interrogent sur la possibilité d'une instance locale de réorganiser une Présidence Départementale élue par le suffrage de l'ensemble de ses adhérents. C'est un questionnement tout-à-fait normal.

Examinons la genèse des statuts fondateurs de notre Mouvement dit "Mouvement Démocrate". mouvement issu du suffrage universel dans le cadre de notre V° République.

Ces statuts ont créé, sitôt leur constitution et leur approbation par le Congrès Fondateur, un "RIN" (Réglement Intérieur National) pour organiser le fonctionnement  interne du Mouvement, réglementer l'ensemble de ses relations extérieures et régler les éventuels "problèmes d'intendance" qui peuvent surgir au cours de tout mandat. Ceci concernait tant le Mouvement lui-mêmee au niveau national qu'au niveau de ses Fédérations Départemental attachées.

Celui "type" édité donc par le "RIN" à l'intention de ses Fédérations Départementales a donc fait l'objet d'une rédaction publiée dans son article 5-f. Il ouvre droit de créer, dans chaque Fédération, un "RID" (Réglement Intérieur Départemental) adapté aux conditions locales.

Ce "RID" s'appliquera donc à tout membre de la Fédération à laquelle il est rattaché dès qu'elles seront ratifiées, en 1er lieu, par le Conseil Départemental élu (suivant les directives nationales du "RIN"), puis par le "BEN" (Bureau Exécutif National". Il précise même que "si une modification serait proposée éventuellement dans sa rédaction par tout nouveau Conseil Départemental récemment élu, son nouveau texte ne s'appliquerait  qu'après nouvelle ratification du même "BEN".

Notre Président élu alors de la Fédération du Gard - Mr Philippe BERTA - désigné donc selon les mêmes normes nationales que son Conseil Départemental édictées par le "RIN", a donc confié à un juriste assermenté, membre de notre Conseil de l'époque, le soin de rédiger un "RID" propre à notre Fédération et en tout point conforme aux règles nationales, mais adaptées à la direction de notre Fédération Départementale du Gard en créant des identités annexes mises au service de ses adhérents et des circonstances locales sous le contrôle de notre Conseil Départemental.

Après maintes réunions, une rédaction a été proposée à notre Conseil, par l'intermédiaire de notre Président Philippe. Ce texte, après long examen, a été largement approuvé par notre Conseil. Aussitôt, il a été envoyé au "BEN" pour ratification comme le "RIN" l'exige. Nous supposons tous que c'est après un examen attentif que le "BEN" a RATIFIE le texte qui lui a été soumis et nous l'a signifié EN DATE DU 26 AOÜT 2014.

Ce texte constitue désormais le "REGLEMENT INTERIEUR" de notre Fédération. Il s'applique à chacun de nos membres depuis AOÜT 2014 (et sans aucune interruption). Il figure sur le site WEB de notre Mouvement gardois accessible à tout public. Il a servi les 4 Présidences qui ont succédé à celle de Philippe depuis, à savoir MMrs Bernard BON, Patrick CHANAUD, Stéphane CARDENE et Mme Barbara DE VOS (actuelle Présidente élue). Aucune de ces Présidences n'a demandé au cours de son mandat la moindre modification du texte ratifié par le "BEN" en 2014. Ce Réglement Intérieur Départemental est donc le seul texte en vigueur dans notre Fédération.

Seule une décision du "BEN", ou encore du "CCC" (Comité de Conciliation et de Contrôle) pourrait en exiger.éventuellement la modification. Mais la Constitution de la V° République n'accorde pas un effet rétroactif à tout texte ou réglementation édicté par quelqu'organisme agréé que ce soit. Un nouvel édit ne pourrait donc que s'appliquer ultérieurement au mandat en cours.

Ce point est clair. Il suffit donc de lire maintenant le § du Réglement Intérieur de notre Fédération qui traite d'une éventuelle vacance de la Présidence. Cette vacance a été signifiée aux membres du Conseil Départemental au cours de l'été dernier par la Présidente Barbara DE VOS qui nous a fait part elle-même de son changement d'orientation professionnelle et d'être plus souvent présente désormais sur la région parisienne.

C'est son droit le plus strict face à son âge "clef" et les compétences que nous lui connaissons et nous n'avons pas à en discuter. J'ai fait moi-même partie de celles et ceux qui ont regretté cet éloignement contraint et transmis à notre amie nos vœux de pleine réussite dans son nouveau projet.

Dans sa note, cependant, notre amie estimait qu'il lui serait "possible" un "minimum de présences" sur Nîmes pour y garder les contacts nécessaires à son mandat en cours jusqu'à renouvellement général triennal. Malheureusement, depuis cette note "estivale", Conseil comme Bureau ne l'ont guère vue que fin de l'automne seulement pour une réunion non préparée et où aucune décision n'a pu,être prise dans le brouhaha qui a surgi face à cette situation. Cette réunion s'est donc conclue sur la nécessité de reconvoquer au plus vite "avant Noël" une nouvelle réunion de notre Conseil pour faire aboutir les réponses que nous attendions. C'était un "mandat impératif".... qui n'a pas été tenu. Comment qualifier cela ? Et pendant cela nos "partis frères" ou "associés" s'organisent à grands frais, occupent l'attention de nos électeurs.... et ne manquent pas de solliciter "discrètement" (mais efficacement) nos propres adhérents, déroutés par cette inaction de notre Fédération et de son image face à eux. "Horizons" lointains (sans jeux de mots), "Renaissance" avec de nouvelles têtes "aguichantes", PS qui bat le rappel de celles et  ceux qui nous avaient "touchés "....pour voir", etc.... Passons.....

Vous trouverez donc, en pièce jointe annexée au présent message, copie de notre "RID" (celui approuvé par le "BEN" toujours en vigueur) qui traite le cas "d'indisposition définitive de la Présidence" (3° aliné du § qui traite du rôle du "Délégué Départemental"  dans lequel cas). Mais nous savons aussi que notre ami Bernard ne souhaite pas s'éloigner de son épouse qui requiert encore actuellement toute son attention pour raison médicale et ne peut satisfaire (lui non plus) les charges de son mandat pour y répondre lui-même comme il se devait. Nous respectons son souci.

Il ne nous reste donc que la solution du Bureau qui décidera de (ou des) mesure(s) à prendre. J'espère que la Présidente pourra nous donner des réponses et, par sa présence effective, répondra à l'invitation du Bureau pour y être remédier. Le scrutin en décidera et entrainera des réponses qui ne sont pas écrites d'avance contrairement à certaines suppositions que j'ai entendues.

Extrait Régl.Validé BEN.jpg

Ceci répond aux interrogations posées en introduction à ce message. A bientôt. Amicalement vôtre.

F.VDV

05 novembre 2022

IL EST TEMPS D'AGIR....

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

La toute récente polémique qui a suivi les propos d'un député RN démontre, s'il en était besoin, une nouvelle fois la violence des échanges à l’Assemblée Nationale, comme le décrit Philippe Berta dans son interview à Objectif Gard.

politiqueC’est un nouveau choc dont il faut, une nouvelle fois, rappeler que ce lieu - l'Assemblée - est l’écrin dans lequel doit battre le cœur de notre république et où doivent s'écrire et vivre les règles de la démocratie dont elle est le berceau.

Un choc de plus, après tant d'autres venus de tous bords qui avaient aussi, récemment, secoué les députés et tous les observateurs : qu’il s’agisse du rappel à l’ordre prononcé par la Présidente de l'Assemblée à l’encontre d’une députée "Renaissance" qui avait taxé le RN de "xénophobie", ou encore de la plus discrète mais très récente polémique qui avait suivi les propos d’une élue RN estimant que la Société Nationale du Sauvetage en Mer (SNSM) n’avait pas à y aller chercher des migrants. Passons sur ce type d'échanges qui ne servent qu'à desservir…

L’interpellation, hier jeudi, d'un député RN lançant, cette fois-ci, «qu’il retourne en Afrique», alors que s’exprimait son autre collègue, lui d'extrême gauche, est bien raciste : il ne faut pas se cacher derrière d’autres mots, qu'ils soient prononcés au pluriel (s’adressant alors aux migrants qui risquent leurs vies sur des bateaux de honte), ou prononcés au singulier, ou s’adressant au député orateur de gauche, bouleversé lui-même d’être «renvoyé à sa couleur de peau» (d'origine africaine). C’est donc un nouveau choc, un de plus, un de trop.

S’il faut dénoncer les tentatives opportunistes de récupération - et ils sont légion à tout instant comme le décrit le député MoDem Philippe Berta - il ne faut pas être naïf : ces récupérations proviennent des seuls élus, tant de gauche comme ceux de droite. 

Force est d'observer que le parti d'extrême droite - le RN - est entré en force, au printemps dernier, dans cet écrin qu'est notre Assemblée Nationale. Il y est rentré avec sa propre histoire, avec ses racines "historiques" que l'on ne connait que trop, et ses convictions aussi incertaines soient-elles mais qu'il entend bien défendre ici et là. Mais le RN, au lieu de chérir cette grandeur trouvée et née de tant de batailles précédemment perdues (et aussi due à une partie de "sa" population de plus en plus reconnue à mesure qu’une certaine classe politique ne cesse de lui faire de l’œil à la moindre occasion), le RN donc, loin d'y contribuer, se livre, de nouveau et surtout à ses vieux démons habituels et ne cesse d'électriser les débats au lieu de les faire vivre, ni de faire triompher par dessus tout la démocratie et nos valeurs républicaines. Force est aussi de reconnaître que sa "grandeur", malgré des apparences vestimentaires soignées, ne parvient pas à se hisser au dessus de ses caniveaux nauséabonds qu'il affectionne et de ses insultes indignes habituelles.

Les vieux démons sont de retour malgré les circonstances.

Mais force encore est de reconnaître que le RN n'est pas seul à mériter ces reproches : ses rivaux de l'extrême-gauche - seraient-ils issus de la même école ? -  se complaisent aussi aisément aux mêmes dérives suicidaires de notre démocratie ? La tâche que ces deux extrêmes jette sur notre Assemblée mérite bien des sanctions identiques que celles prononcées aujourd'hui pour celles et ceux qui la répandent : il est  inutile de le,cacher.

Le discours, aujourd'hui 4 Novembre, prononcé du haut de la tribune de l'Assemblée Nationale par sa Présidente laisse paraître une volonté de rétablir nos valeurs républicaines. La sanction qui a frappé aujourd'hui le député RN incriminée ce jour ne peut être ignorée quand d'autres dérives semblables sont proférées par l'un ou l'autre des camps rivaux.

C'est le prix à payer pour sauver une démocratie qui se délite par la faute de quelques-uns ou unes. Il est urgent d'agir.

03:05 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

22 mars 2022

UKRAINE ASSIÉGÉE = RUSSIE ISOLÉE

TRIBUNE LIBRE

de Jean-Michel BRETONNIER

L’admirable résistance ukrainienne a largement gagné le cœur des Occidentaux. Mais c'est la Russie qui le le paiera - et cher - tant qu’elle sera poutinienne. 

politique,faits de sociétéCe n’est pas la première guerre qui s’invite tous les jours aux « 20 h ». Mais celle-ci se déroule sur notre continent, et selon des modalités « classiques » qui évoquent chez nous des réminiscences. La force brute et l’agressivité sont d’un côté, quand la résistance et la morale sont de l’autre. Quotidiennement, les opinions occidentales s’émeuvent au spectacle de ces populations de civils fuyant la mort et la souffrance. L’empathie est telle en faveur de la nation agressée que les images du conflit jouent et joueront un rôle clef dans sa résolution.

Vladimir Poutine ne peut se laisser impressionner par la solidarité des sociétés européennes envers l’Ukraine assiégée et sa population, l’envoi de riz et de chaussettes, et l’accueil de réfugiés chez l’habitant. En revanche, la fourniture d’armes aux combattants ukrainiens par l’Europe et les États-Unis le dérange beaucoup plus. Or, les deux élans sont liés. Dans nos démocraties libérales, l’opinion pèse lourd dans la prise de décisions. Les gouvernements occidentaux ont un intérêt géopolitique et un intérêt de politique intérieure à ne pas lâcher l’Ukraine.

Mais pour combien de temps encore nos civilisations occidentales pourront rester les bras croisés et comme impuissantes devant la montée en charge des exactions de Mr Poutine contre les civils et les destructions d'immeubles, de logements, de viles et bourgs entiers et de leurs outils de travail  ? Nos opinions commencent à s'interroger à juste titre si, sous couvert de l'OTAN, elles ne devront pas, alors, intervenir militairement dans le ciel ukrainien pour faire cesser ces crimes contre l'humanité, tout en prenant grand soin de ne jamais franchir la frontière entre Ukraine et Russie et donner alors prétexte à l'actuel locataire du Kremlin d'aller encore plus loin dans l'horreur.

Les Ukrainiens, qui voudraient certes une intervention militaire plus décisive de la part des Occidentaux, n’en sont pas moins, pour le moment, sensibles aux marques de fraternité que leur témoignent les Européens. Ils auraient résisté de toute manière, mais ils savent que l’extrême courage dont ils font preuve est regardé et suivi à travers le monde. Aujourd’hui, c’est l’Ukraine qui est assiégée, mais c’est la Russie qui est coupée du monde.

Ce rejet de l’agression russe et ce soutien à la résistance ukrainienne de la part des opinions occidentales modifient d’ores et déjà le cours de la guerre. Et même quand l’émotion se sera émoussée, ces sentiments continueront de bouleverser les relations entre le pouvoir russe et l’Occident.

Le monde est devenu impitoyablement dangereux par dessus nos volontés. Et il faut y faire face désormais avec lucidité.

 

07 mars 2022

Interruption de Notes

Le "Parti Libre" du Mouvement Démocrate du Gard (MoDem 30) repart après une interruption de quelques semaines pour raisons purement techniques.

Nous nous excusons pour ce contre-temps totalement indépendant de notre volonté.

Et n'oublions pas d'aller voter les 10 et 24 Avril prochain.

À bientôt.

10 septembre 2021

DÉCÈS de Roland GRONCHI

http://www.francois-van-de-ville.fr/archive/2021/09/10/de...

 

03:54 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

05 septembre 2021

L'ORACLE BERTA

"Objectif Gard" de cette semaine a curieusement ouvert sa rubrique hebdomadaire par un article intitulé "L'Oracle Berta" dont le contenu, particulièrement élogieux à l'égard de notre ami Député, ne manque pas de surprendre dans l'atmosphère du moment assez perturbée sur de très nombreux autres plans.

Nous nous autorisons de retranscrire ici le contenu souvent étonnant de cet article.

"Il est comme ça Philippe Berta, la lumière, les tralalas et les hypocrites, il s'en cogne royalement. Parlementaire depuis bientôt cinq ans, il n'a qu'une seule ligne de conduite : le sérieux et l'engagement pour faire avancer la France.

"Cela fait quand même bizarre en l'écrivant car on ne peut pas dire que ce soit le cas de tous. Et pas seulement les élus du Sénat ou de l'Assemblée nationale. Il suffit de regarder attentivement les exécutifs locaux et départementaux...

"Bref en tout cas, le député Modem ne chôme pas et si un classement devait être établi des parlementaires les plus assidus, il ne devrait pas être trop loin de la palme du meilleur élève. Rappelons qu'outre ses nombreuses propositions de lois et rapports parlementaires, Philippe Berta est membre de la commission permanente sur les affaires culturelles et éducation (membre), qu'il a été rapporteur de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique, il a participé à la commission d'enquête sur la stratégie de relocalisation de l'industrie et à la mission d'information sur le médicament, etc. N'en jetez plus, la cour est pleine ! Et il a été aussi particulièrement présent pendant la crise sanitaire où ses prises de parole, ses explications, ses théories ont fait sacrément de l'ombre aux nombreux scientifiques de pacotille présents du matin au soir sur les plateaux TV.

"On en revient à cette fichue lumière que le Gardois déteste. D'ailleurs, c'est dans le secret de l'Élysée qu'Emmanuel Macron et sa garde rapprochée compte sur lui pour poursuivre ses activités de parlementaire après 2022. Il devrait d'ailleurs se voir confier une mission présidentielle "spéciale", selon nos informations. Rare.

"Voici encore un bel exemple et une jolie distinction pour ce travailleur de l'ombre qui s'est fixé pour seul objectif de ne pas perdre cinq ans dans les allées du Palais Bourbon à papillonner. Il a réussi. Cinq années utiles. Qui pourraient se prolonger.

"Même si la Droite et la Gauche locales vont tout faire pour s'emparer de cette 6e circonscription, ni François Courdil, son ancien attaché parlementaire, pressenti pour se présenter, ni même le candidat de l'alliance PS-PCF n'ont l'assurance d'une victoire prochaine.

"Le rouleau compresseur Macron pourrait tout emporter et renouveler une bonne paire de députés. Sauf si finalement, malgré sa puissance, le Président de la République y laissait quelques plumes. Philippe Berta s'en cogne encore une fois : il n'avait pas l'intention d'aller plus loin qu'un mandat. Et même si l'appétit vient en mangeant, ses compétences seront assurément utiles ailleurs • 

01 août 2021

LE SANG-FROID de nos sociétés démocratiques

TRIBUNE LIBRE

de Jean-Michel BRETONNIER

Politique, Faits de Société- Plus notre société résiste à l’épidémie et à ses conséquences, avec sang-froid et raison, et plus les "anti-vax" manifestent bruyamment. 
 
Ce qu’on vit depuis mars 2020 devient éprouvant : depuis 18 mois, nous subissons les caprices d’un coronavirus qui décide de tout, décide de notre santé comme de notre vie quotidienne, de notre conjoncture économique, de nos aléas sociaux, et qui, de surcroit, cherche à contourner toutes les défenses que nous lui opposons. Sa ruse la plus funeste étant désormais de muter pour devenir sans cesse plus contagieux.

Plusieurs fois, on s’est cru tirés d’affaire : plusieurs fois, on a déchanté. Ce niuveau Covid impose illusions et désillusions à la société toute entière : nous vivons aujourd'hui comme sur des montagnes russes.

Et pourtant notre société résiste. Et pourtant nous tenons bon.

Les décisions politiques et les mesures administratives ont permis à la collectivité de ne pas sombrer. Les individus, dans leur écrasante majorité, ont conservé leur sang-froid et n’ont pas renoncé à la raison : masques, gestes barrières, confinement, télétravail, tests, vaccins, nous avons accepté restrictions comme sacrifices pour protéger notre propre santé, mais aussi au nom de l’intérêt général.

Une notion qu’on croyait pourtant disparue sous les assauts d’un réel individualisme triomphant. Bravo !

Ce qui se passe aujourd'hui démontre que nos démocraties libérales régissent désormais des sociétés beaucoup plus solides et solidaires qu’on ne le pensait. On croyait nos régimes condamnés à l’impuissance face à l’impérieux sujet individuel, face à une société consumériste, face aussi à une civilisation qui ne croit plus en elle-même. Non ! Nos démocraties ont, tout au contraire, su imposer des mesures collectives contraignantes, sans entrer pour autant en conflit avec la société. Sauf, inévitablement, pour une partie d’entr'elles : celles et ceux qui, en France, errent le samedi à la mode "gilets jaunes" comme dans un rituel fataliste visant essentiellement les forces de l'ordre présentes pourtant pour les protéger, mais comme dans un jeu de massacre de fête foraine.

Nos démocraties libérales sont pourtant si fortes qu’elles supportent de surcroît ces outrances et leurs délires, ceux d’une grosse minorité de citoyens prêts à tout croire, pourvu que ce ne soit ni la voix d’une autorité, fut-elle élue démocratiquement, ni celle de toute raison, même la plus prudente.

Ainsi va notre monde.