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18 mai 2021

ÉLECTIONS RÉGIONALES des 20 et 27 Juin 2021

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Nos CANDIDATES & CANDIDATS du Gard

- Les listes définitives pour le 1er tour des élections régionales - le 20 Juin prochain - ont été déposées en Préfecture ce Lundi 17 Mai.

Notre liste comporte 13 candidats (ou candidates) membres ou adhérents de "LREM" (La République en Marche), 5 du "MoDem" (Mouvement Démocrate), et autres candidats ou remplaçants issus des mouvements "Agir", "Territoire de Progrès", du "Mouvement Radical social libéral" et des "Jeunes avec Macron", tous habitants sur l'ensemble de notre territoire gardois et appartenant majoritairement à la société civile.

La tête de liste pour le Gard est conduite par Jérôme TALON (co-référent départemental de "LREM"). La 2ème place est réservée à Barbara DE VOS (Présidente Départementale du "MoDem", attachée parlementaire du Député "MoDem" Philippe BERTA).

Suivent ensuite, à la 3éme place, Fabien CRUVEILLER (Maire de Cardet), à la 4éme Aline GONZALES (avocate nîmoise), puis, en 5ème position, Michel TOLEDO (Alès).

En 6ème position Bernadette BANDLER (Avocate à Grau du Roi), en 7ème Pierre VIVER (Comps), en 8éme Caroline GUILLERMIER-CAPIA (Nîmes), en 9éme Alexandre DELABY (Aramon, Président Mouvement Jeunes), en 10éme Agnès GUILLAUD (Aramon).

En 11éme position Bernard BON (Bellegarde, ex-Président du MoDem du Gard), en 12éme Emmanuelle LE HINGRAT (Aujargues), en 13éme Frédéric CAMACHO, en 14éme Sylvie BERTHIOT (ex-greffière de Justice à Nîmes), en 15éme Brice CANONGE (St Mamert du Gard).

En 16éme position Coraline BERENGUER, en 17éme Jean-Paul CABANIS (Vauvert). Puis, pour les suivants comme candidats ou remplaçants : Geneviève CASTELLANE, Patrick DIEZ, Alice RAPP, Jean-Paul DONNY, Catherine ROUX.

Chacun de ces candidates ou candidats vous seront présentés ultérieurement plus en détail et vous détailleront les projets et ambitions qu'ils défendront pour le développement de notre département et le bien-vivre des gardoises et gardois.

À bientôt.

03:44 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

13 mai 2021

L'APRÈS COVID 19

BILLET de  François VAN DE VILLE

mondial.jpg- Comme chacun sait, l'histoire est toujours un domaine très ouvert, ce qui rend l'histoire très imprévisible.

Pourtant, en certaines circonstances, il est plus facile de prévoir le moyen et le long terme que le court terme. Et si l'on en doutait quelque peu, le Covid 19 pourrait en être la preuve.

Il y a peu encore en effet, en matière de court terme, qui pouvait imaginer le pire sur l'évolution de cette soudaine pandémie ? Et on a vu apparaître très vite  des systèmes de santé saturés, des personnels épuisés, des morts par centaines de milliers pour les plus proches de notre continent (ou les millions par ailleurs), des contraintes sans précédent en matière de liberté d'entreprendre, de se déplacer, d'entretenir nos modes de vie, et aussi des ruptures d'approvisionnements, même en matériels de santé ou sanitaires, et aussi encore des interrogations sans réponses satisfaisantes de la part de ceux qu'on considérait souvent comme les responsables de ces manquements, et tout ce qui s'en suit pour ensuite douter de leurs explications si peu simples à formuler.

En fait, nous étions tous, sans exception aucune, emportés dans une vague déferlante et imprévisible dont personne ne voyait comment s'en échapper.

Puis, de façon toute aussi imprévisible, une timide fenêtre s'est ouverte avec l'apparition de vaccins dont nul ne pressentait la naissance en si peu de délai, fenêtre dont beaucoup n'osait même s'approcher par crainte qu'il ne s'agisse que d'un mirage trompeur. C'était toujours du court terme, mais à puissance inédite.

Mais si, s'éloignant de ce court terme, l'on regarde un peu plus loin, quelques évidences apparaissent.

Cette crise sanitaire a sonné le glas de la mondialisation et de l'idéologie progressiste dominante qui, jusque là, faisaient loi.

Certes, les grandes épidémies de l'Antiquité ou du Moyen Âge (ou encore celles plus récentes), ces épidémies n'ont eu nul besoin de connaître la mondialisation pour faire aussi des millions de morts. Cependant, aujourd'hui, il tombe sous le sens que la généralisation des transports, comme des échanges ou des communications n'a pu qu'aggraver les choses. Le Covid 19 a fait "comme tout le monde" : il a circulé au rythme de cette généralisation d'échanges.

Eh bien aujourd'hui, on ne circule plus !

Je lisais tout récemment que même le tunnel sous la Manche a vu sa circulation de trains réduite de 90%, mettant en péril l'Eurostar qui n'assure plus chaque jour qu'un seul aller-retour depuis Londres jusque Paris ou Bruxelles. Qui l'eut cru il y a quelques mois encore, comme la réduction drastique de fréquentation de nos TGV nationaux ? Autrement dit, on a rompu avec le principe de la libre circulation des hommes, des marchandises ou encore des capitaux.

Ce n'est pas la fin "du monde", mais la fin "d'un monde".

Rappelons-nous que la mondialisation reposait surtout sur l'impératif de produire, de vendre ou d'acheter, de bouger, de circuler, d'avancer et de se mélanger dans un vaste "vivre ensemble". Elle reposait aussi sur l'idéologie du progrès et l'idée que l'économie devait définitivement supplanter le "politique". Mais voilà que - Patatras ! - alors qu'on nous vantait le mouvement, le "bougisme" et le déracinement, tout est à l'arrêt et bon nombre de respirations sont désormais placées sous oxygène passager.

Qu'en sera-t-il quand celui-ce se tarira et les robinets fermeront sous le poids d'une dette in-maîtrisable ? 

Et maintenant, qu'est-ce qui s'annonce ?

Cette crise économique et sociale pourrait bien déboucher sur une nouvelle crise financière qui pourrait nous faire oublier celle de 2008 de par son ampleur. Le Covid 19 n'en sera pas le déclencheur mais il en aura été simplement le catalyseur.

Par ailleurs, il n'est pas exclu qu'on doive aussi traiter simultanément une crise sanitaire, comme celle économique évoquée plus haut, mais encore celle sociale, celle écologique ou celle autre migratoire. Une véritable conjonction de catastrophes, un autre "tsunami" à venir.

"Nous sommes en guerre" a déclaré, il y a un an déjà, Mr Macron dans une allocation très discutée. Mais une guerre exige non seulement des moyens, mais aussi des chefs, et des chefs dotés d'autres armes que les promesses de tribunes plus ou moins incompétentes ou irresponsables. Les pistolets à bouchon n'ont plus place dans cette compétition.

Et quand tout cela sera passé, car il y aura bien une fin….

Peut-être reviendrons-nous alors au désordre établi de si longue date ? Ou aurons-nous peut-être enfin trouvé le moyen de repartir sur de meilleures bases, éloignées de la marchandisation du monde, du productivisme ou encore du consumérisme à tout prix ?

Je m'efforce d'y croire.

Encore !