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12 décembre 2009

L'INCULTURE de Mr SARKOZY

L’enseignement de l’Histoire est la discipline la plus cultivante qui soit, apte à former les français qui veulent figurer dans les futures élites de notre société.

Sa suppression, comme veut l’imposer Mr Sarkozy, démontre la profondeur de son inculture générale.

L'UMP S'AMUSE....

Quand les français sont confrontés, chaque jour davantage, aux dures réalités,

....quand, dès ce prochain premier jour de l’an 2010, leur pouvoir d’achat va être de nouveau durement amputé par une rafale de charges et de taxes nouvelles,

....quand le chômage augmente irrémédiablement,

....quand l’état abandonne son pouvoir régulateur et laisse le soin à des sociétés privées de fixer librement le prix de l’énergie et de votre chauffage...,

....à quoi jouent nos ministres UMP ? Ils dansent et chantent sur un clip vidéo en play-back !

Édifiant de nullité.

Pitoyable spectacle d’un gouvernement qui se moque ouvertement des français et des épreuves qu’ils traversent pour chanter le “tout va très bien....” rituel.

23 novembre 2009

LES ENSEIGNEMENTS D'UN SONDAGE....

TRIBUNE LIBRE

 

Les lecteurs de ce blog ont pu observer la présence, depuis quelques jours, d’un sondage ayant pour titre “Avec qui s’allier aux régionales ?”.

Quoique que l’on sache la grande vulnérabilité des sondages en général et qu’on considère qu’en dessous de 1.000 réponses aucun sondage n’est réellement “fiable” (et encore !), le sondage de notre site ne peut prétendre être significatif puisque, mis en ligne depuis quelques jours seulement, nous sommes très loin du compte.

Et, pourtant, les premiers résultats montrent quand même une tendance qui peut étonner les observateurs.

On ne peut éluder cependant, avant d’examiner ces premiers résultats, la question “Qui sont les lecteurs de ce blog ?”. (près de 130.000 visiteurs quand même depuis 2 ans !).

Nous n’avons jamais cherché à faire une étude sur le “profil” de nos lecteurs, mais nous sommes quand même assurés que, pour une écrasante majorité, ils sont des adhérents (ou sympathisants) de notre Fédération du GARD qui cherchent à s’informer sur la vie de notre mouvement. Même s’il y a certainement aussi, parmi eux, quelques curieux issus de partis autres qui cherchent à s’informer de ce qui se passe chez nous. On ne peut empêcher le phénomène.

Passons donc sur ces détails....

Nous parlions donc de résultats étonnants. Voici quelques chiffres (relevés ce jour) :

À la question “Avec qui s’allier aux régionales ?”, voici les réponses obtenues :

“Aucune alliance” : 57,6%.
Sur cette réponse, on peut considérer que la majorité de nos lecteurs sont en parfait accord avec les décisions prises par notre Bureau National. C’est un point très positif.

“Avec le P.S.” : 24,2%.
Ce résultat traduit bien l’influence au sein de notre mouvement d’un courant issu de ce parti et que l’on trouve particulièrement chez nos adhérents (ex-PS) rentrés dans notre mouvement depuis l’été 2007. Ce pourcentage semble assez cohérent avec nos propres observations. Aucune surprise, donc.

“Avec l’UMP” : 10,6%.
Nous retrouvons là, certainement, la frange de ceux de nos adhérents issus de l’ancienne UDF habitués, comme ils l’ont été jusque Février 2006, à être les supplétifs quasi automatiques et obligés (comme le sont actuellement les membres du “Nouveau Centre”) de l’ex-RPR, devenu ensuite l’UMP. Ce qui démontre que les anciens adhérents de l’UDF ont majoritairement bien intégré le courant entraîné par celui qui était déjà leur leader - François BAYROU - à l’époque de “Force Démocrate”, puis de la “Nouvelle UDF”, devenue depuis l’un des fondateurs du “Mouvement Démocrate (MoDem)”.

“Avec les Verts” : 7,6%.
Ce chiffre surprend beaucoup par le faible nombre de nos adhérents qui ne voient d’avenir de notre mouvement qu’au travers d’une alliance étroite avec les écologistes. Alors que l’on sait le succès que ceux-ci ont remporté lors des dernières européennes. Y a-t-il “désamour” de nos adhérents face à l’attitude assez hostile à notre mouvement de leur actuelle secrétaire nationale, Mme Duflot ? Ou la résurgence de leurs habituelles querelles byzantines au sein de leur mouvement décourage-t-il beaucoup de nos adhérents ? Nous n’avons pas de réponse à ces questions. Mais il est certain que ce faible score devrait rendre prudents celles et ceux de nos adhérents qui ne voient d’avenir à notre mouvement qu'au travers d’une alliance avec le groupe des verts. Il apparaît que nous sommes loins de l’amour supposé....

Peut-on en tirer une conclusion générale ?

Sans grand risque de nous tromper, surtout quand l’on voit que la grande majorité de nos adhérents préconisent “aucune alliance” avec qui que ce soit, et ce en parfait accord avec nos instances nationales, ceci impose à notre mouvement d’avoir une ligne clairement définie, y compris quand il s’agit des problèmes difficiles environnementaux ou climatiques.

Ce devrait être l’objectif, entr’autres, du prochain Congrès d’Arras. Et c’est déjà l’objectif des commissions qui l’ont préparé au travers de leurs travaux et des contributions qui ont suivi.

C’est un moment fort que nous vivons actuellement, surtout quand les problèmes s’aggravent sous la houlette d’un gouvernement qui nous conduit actuellement "droit dans le mur".

C’est donc un encouragement à “être nous-mêmes”. Prenons-en acte.


Jean BART

13 novembre 2009

LA RÉPUBLIQUE

Manen.jpgLA RÉPUBLIQUE

Tribune Libre de Michaël MANEN

 

Un court mais intéressant billet de notre ami Manen dont nous vous recommandons la lecture.

04 novembre 2009

LE MUR DE BERLIN NÎMOIS

rostropovitch.jpgNous précisons de suite : l'idée ne vient du rédacteur de cette note....


Un ami a suggéré, malicieusement, que ce prochain lundi, le jour où le monde entier célébrera, comme il convient, la chute du mur de Berlin, un musicien, violoncelliste, s'installe au pied du (nouveau) mur de Berlin nîmois, Route d'Alès, et, à l'instar de Rostropovitch en 1989, nous interprète quelques œuvres de son répertoire pour célébrer l'événement à notre manière pour réclamer la chute de cet autre mur.


Nous lui assurerons une bonne audience médiatique. Qu'il nous prévienne à temps.


À vos archers....

03 novembre 2009

À PROPOS DE L'IDENTITÉ NATIONALE

"À PROPOS DE L'IDENTITÉ NATIONALE". Ce sujet fait actuellement (faussement) débat. La ficelle est un peu grosse.... Ce n'est pas le rôle des politiques....


Sujet d'actualité abordé dans un récent billet par François VAN DE VILLE. Pour nourrir un peu ce débat tronqué.

NOTRE COMBAT POLITIQUE, NOTRE COMBAT DE DÉMOCRATES

TRIBUNE LIBRE

de Ivan GABRIÈLE

(Conseiller National des Jeunes Démocrates)


Y.Gabriele.jpgNous vous recommandons particulièrement la lecture de cet (excellent) article d'un Jeune Démocrate "Notre combat politique, notre combat de démocrates" écrit par Ivan GABRIÈLE, Conseiller National des Jeunes Démocrates, Président des JDem (42), et chef d'entreprise à AGEN.

 

Concis et percutant de vérité et de sincérité.

 

À méditer....

02 novembre 2009

L'IDENTITÉ FRANÇAISE ET SES VALEURS

L'IDENTITÉ FRANÇAISE ET SES VALEURS


par Guillaume CASTILLE

Président des Jeunes Démocrates du GARD

(Tribune Libre)


G.Castille.jpgINTRODUCTION :


Nicolas Sarkozy est un politicien très habile : chaque fois qu’il est en difficulté, et pour détourner l’attention  des français, il trouve un sujet à débattre. Hier c’était la sécurité ; puis ce fut l’immigration. Et aujourd'hui, il nous remet çà : toujours l’immigration, mais présentée sous une autre forme et incluse dans un débat élargi à "l’identité française".

C’est l’art de noyer le poisson avant une échéance électorale qui ne se présente pas au mieux pour lui et son gouvernement. Et demain, pas plus qu’hier, on n’aura pourtant de réponse à la nouvelle question posée. Mais, au moins, pendant quelques mois, on aura occupé l’esprit des français et on ne parlera plus des sujets bien plus préoccupants que celui-là, ni des difficultés à mobiliser une majorité qui devient de plus en plus rebelle face à l'entêtement de son guide suprême.

Puisque, contraints et forcés, il va donc s’ouvrir dans quelques jours le débat annoncé, disons qu’on peut commencer à se poser quelques questions. Ce qui ne veut pas dire qu’on en a les réponses, loin de là !

LES QUESTIONS QU'ON PEUT SE POSER :


  • La définition de l’identité ?

L’identité définit en principe l’origine, l’histoire et l’état de toute chose. Il existe plusieurs identités : celle culturelle, celle sociale, et encore celle historique.


  • Peut-on  vouloir définir l'identité nationale ?

L’identité nationale se construit au cours du temps. Elle  est accepté ou pas. Mais  vouloir définir son identité, c’est comme usurper sa propre identité : c’’est une forme de négationisme, ou de réécriture de l’Histoire.


  • L’identité nationale a t elle des valeurs ?

Non ! L’identité n’a pas de valeurs à proprement parler car cela reviendrait à dire que la Nation n’a pas d’avenir et que l’on fige dans le temps l’histoire et la culture d’un peuple. Le problème essentiel demeure dans le fait qu’historiquement, la France ne s’est jamais constituée autour d’un Peuple : elle s’identifie autour de concepts. Ces concepts ont évolué au cours du temps et elles sont maintenant universelles. Telle la laïcité, la fraternité, l’égalité ou la liberté...


  • Les valeurs françaises ne seraient-elles pas identitaires ?

En effet ! L’identité, au cours du temps a emprunter certaines voie tel la ruralité, la religion catholique, l’humanisme , le colonialisme , le berceau de mouvement culturel divers. Tout ceci a varié au fil des époques. Il serait vraiment indécent de vouloir ramener un esprit "français" à quelque chose de fixe. Ce serait dès lors oublier la diversité de la France, son histoire cosmopolite et sa complexité. De plus, pour moi, si je devais rentrer dans ce débat, on pourrait affirmer qu’on ne nait pas Français. On accepte de l’être du moment que l’on en accepte ses concepts universels et que l’on en parle la langue.


  • Est-ce que l’identité se résumerait à la langue ?

Oui, en partie ! Apprendre la langue française, c’est vouloir partager et s’imprégner de la culture française, donc c’est déjà être un peu français. C’est la seule condition identitaire invariable à mon sens, même si celle-ci peut se mêler à d’autres racines régionales.


  • Les vrais raisons de ce débat ?

Comme je le disais en introduction, ces raisons sont donc juste électoralistes. Sinon elles ouvriraient la boîte des heures les plus sombres. Le problème de l’UMP est clair : pour les régionales, s’il veut gagner des régions, il faut que le FN ne soit pas au dessus de 10 % ! Donc Mr Sarkozy chasse sur ces terres d'un électorat certes affaibli mais cependant bien vivace.


  • Ne peut-on pas débattre de ce que l’on souhaite comme valeur pour la Patrie ?

Si, bien sur ! Mais le débat ne peut se faire sur une définition du passé : le chemin politique à suivre ne peut se proposer aux Français qu'au travers des élections et il ne peut être affirmé au travers d’un vulgaire ministère politique. Je n’oublie pas que la dernière fois que l’on a emprunté cette voie-là, ces valeurs s’écrivaient "Travail, Famille, Patrie".

L’on sait ce qu’il en est advenu.

30 octobre 2009

LA DROITE FRANÇAISE EN DÉLIQUESCENCE

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

 

prison.jpgSous le règne de Nicolas SARKOZY, la droite française, aujourd’hui, se délite.

Un ancien Président de la République envoyé en justice, un ancien Premier Ministre impliqué (faussement ?) dans une affaire de délation, un ancien Ministre de l’Intérieur condamné à la prison, l’actuel Président (qui a toute autorité sur le parquet) se portant partie civile dans un procès et désignant, avant tout jugement, le “coupable”, ce même Président tentant de “pistonner” son fils pour lui faire confier les plus hautes responsabilités (comme d’ailleurs aussi ses amis et autres relations personnelles), toujours ce même Président nommant à la tête d’EDF un dirigeant de groupe privé, lequel gardera parallèlement ses anciennes fonctions dans ce groupe, l’Élysée devenu une réunion de courtisans idolâtres jusqu’au ridicule : la droite française est aujourd’hui en très mauvaise passe.

Faut-il s’étonner, que le désir d’alternance au règne de Mr SARKOZY et de son système de gouvernance, ne cesse de croître, même chez ceux qui, hier, étaient ses plus fidèles partisans ?

Toutes ces affaires, consternantes pour l’image même de la France et de ses institutions, se retournent aujourd’hui contre leur auteur. Trop, c’est trop. Le règne de Mr SARKOZY est compromis. Son avenir aussi.

François VAN DE VILLE

23 octobre 2009

"L'AFFAIRE" Jean SARKOZY

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

 

Dans cette “affaire”, il y a un gagnant et un perdant.

Le gagnant : il convient de saluer la clairvoyance de ce jeune homme qui a vite perçu l’ambiguïté de sa candidature et a eu la sagesse de la retirer afin d’éteindre le feu qui gagnait de tous bords, et risquait même d’enflammer le vaisseau familial. Après avoir moi-même combattu, comme beaucoup, cette candidature hors toutes formes établies, je reconnais là une maturité qui l’honore. Je gage que ce jeune homme, dès lors qu’il aura fait ses premières armes et gagné quelque compétence que seule l’expérience et le travail sur le terrain pourront lui donner, je gage qu’il ira loin...., si un autre chausse-trappe ne lui est de nouveau tendu par les circonstances et un entourage dont il devrait se méfier, y compris celui du clan paternel.

Le perdant : c’est le papa président. S’imaginant que, parce qu’il a été élu par le suffrage universel, il pouvait tout se permettre, tel un monarque de l’ancien régime, dans cette aventure où il avait lancé fort imprudemment son fils cadet sur le devant de la scène, il a pu mesurer les limites de son pouvoir et celle des effets de cour. Pour lui, la leçon est sévère : il n’est plus le monarque qui peut tout se permettre. Et son fils a été plus sage que lui et lui a administré une magistrale leçon de modestie. C’est un mauvais coup pour le papa qui se croyait devenu omnipotent.

On peut être orgueilleux par nature, mais on doit rester modeste par nécessité.