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23 octobre 2009

"L'AFFAIRE" Jean SARKOZY

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

 

Dans cette “affaire”, il y a un gagnant et un perdant.

Le gagnant : il convient de saluer la clairvoyance de ce jeune homme qui a vite perçu l’ambiguïté de sa candidature et a eu la sagesse de la retirer afin d’éteindre le feu qui gagnait de tous bords, et risquait même d’enflammer le vaisseau familial. Après avoir moi-même combattu, comme beaucoup, cette candidature hors toutes formes établies, je reconnais là une maturité qui l’honore. Je gage que ce jeune homme, dès lors qu’il aura fait ses premières armes et gagné quelque compétence que seule l’expérience et le travail sur le terrain pourront lui donner, je gage qu’il ira loin...., si un autre chausse-trappe ne lui est de nouveau tendu par les circonstances et un entourage dont il devrait se méfier, y compris celui du clan paternel.

Le perdant : c’est le papa président. S’imaginant que, parce qu’il a été élu par le suffrage universel, il pouvait tout se permettre, tel un monarque de l’ancien régime, dans cette aventure où il avait lancé fort imprudemment son fils cadet sur le devant de la scène, il a pu mesurer les limites de son pouvoir et celle des effets de cour. Pour lui, la leçon est sévère : il n’est plus le monarque qui peut tout se permettre. Et son fils a été plus sage que lui et lui a administré une magistrale leçon de modestie. C’est un mauvais coup pour le papa qui se croyait devenu omnipotent.

On peut être orgueilleux par nature, mais on doit rester modeste par nécessité.

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