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09 juin 2009

IMMATURITÉ POLITIQUE

Ceux qui extrapolent sur ce scrutin tronqué du 7 Juin pour en tirer des sentences sans appel sur l'avenir de tel ou tel, oublient l'histoire et font preuve d'une grave immaturité politique.

 

François VAN DE VILLE

(déclaration parue sur Facebook)

04 juin 2009

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

(Tribune Libre)


Les citoyens de la zone Sud-Ouest ont reçu dans leur boîte aux lettres, dans le cadre de la campagne des européennes, un tract émanant de la liste UMP “Majorité Présidentielle” ne comprenant qu’un texte signé par sa tête de liste : Dominique Baudis.

Sauf erreur, j’ai cherché dans ce tract où était le programme (ou la moindre esquisse de programme) de cette “majorité présidentielle” qui préside notre pays depuis 2 ans avec le “succès” que l’on sait.

En fait - et c’est là leur aveu - le seul programme proposé est celui-ci (je cite les termes mêmes de ce tract) : “Il faut donner au Président de la République, Nicolas Sarkozy (sic !), les moyens de continuer à améliorer l’Europe, de la rendre plus concrète, plus citoyenne, et aussi plus protectrice, pour défendre nos intérêts et nos valeurs”.

Fin de citation. Fermez le ban. Plus vide que çà en matière de propositions, on meurt !

Comparé non seulement aux 14 propositions du Mouvement Démocrate (MoDem), mais surtout au véritable contrat de législature que constitue le programme proposé par François Bayrou, il n’y a pas photo : l’un est complet et propose un détail d’engagements précis, l’autre se contente de donner carte blanche.... à Nicolas Sarkozy.  Cherchez l’erreur ! Et quand on pense que ces mêmes accusent François Bayrou de se contenter, au cours de cette campagne, de s’auto-encenser ! C’est le monde à l’envers !

On évoque bien plus loin les 6 mois de présidence de l’Europe par Mr Sarkozy. Présidence certes flamboyante et qui a bousculé bien des habitudes. Mais, au bout de ces 6 mois, qu’en reste-t-il ? Rien ! Tout est rentré dans le rang. Aucune réforme de fond n’a été bâtie sur du roc. Et l’on voit que les multiples accords arrachés ici et là à la va-vite au cours de nombreux déplacements très médiatisés n’ont été que de pitoyables leurres. Les problèmes sont restés les mêmes et sans solution durable

Plus bas encore dans ce même tract, on lit aussi (je cite) : “Votre choix est entre une Europe sous-traitante, sous influence ou une Europe indépendante et solidaire avec ses citoyens”.

Le cynisme atteint là son comble quand on sait que Mr Sarkozy s’est aligné sur la politique américaine et a fait servilement rentrer la France - qui avait conquis sa totale indépendance sous le Général De Gaulle - dans le rang “d’intégrée” à l’OTAN.

On peut se moquer de la tête des français, mais il y a des limites à tout.


François VAN DE VILLE

02 juin 2009

À PROPOS DES RAISONS D'UNE ABSTENTION

Ce prochain dimanche 7 Juin, tous les citoyens d'Europe sont appelés à désigner leurs 785 députés européens.

 

Pour nous, en Languedoc-Roussillon, ces députés ont pour nom Robert ROCHEFORT, Anne LAPERROUZE, Marc DUFOUR, voire même, un peu plus loin, notre ami Philipe BERTA. Cette élection est essentielle car ces députés sont ceux qui auront à examiner les directives qui auront force de loi, même dans la rédaction de nos propres lois intérieures.

 

Il est donc très important de voter, car ce vote aura une répercussion sur nos règles de vie, jusque dans notre quotidien.

 

Cependant, ce scrutin risque fort de voir un nombre important d'électeurs rester chez eux. Pourquoi un tel désintérêt ?

 

C'est pour tenter de répondre à cette interrogation que François VAN DE VILLE a rédigé un nouveau billet "À PROPOS DES RAISONS D'UNE ABSTENTION". Où l'on voit la profondeur du problème posé par cette élection.

30 mai 2009

TU NOUS A RENDU NOTRE FIERTÉ

"Tu nous a rendu notre fierté".

 

Traduisant le sentiment général de nos adhérents, c'est ce qu'a déclaré François VAN DE VILLE à François BAYROU lors d'un aparté qu'ils ont eu ensemble lors du bref séjour de ce dernier à NÎMES. Il semble que notre Président national a apprécié la formule puisqu'il l'a reprise peu après en citation lors d'un entretien avec la presse.

16 mai 2009

QUAND UNE MILITANTE DU P.S.....

Une ex-militante du P.S. s'interroge.

Et interroge ses ami(e)s du P.S..

(Interview parue sur différents sites du Web)

"C’est quoi le PS aujourd’hui ?

 

"Est ce que vous pouvez me donner le plus petit dénominateur commun entre les idées de DSK présentement au FMI avec des méthodes qu'on peut considérer comme ultra-libérales (serait-il lui aussi atteint de schizophrénie avancée, du genre Dr Dominique et Mister Strauss-kahn?) et les idées de Hamon qui si j'ai bien lu sa motion propose une ligne à gauche toute, avec une "Union de la gauche" et en louchant vers l'extrême gauche..

 

"C'est quoi le PS aujourd'hui ? C'est ma question...vers quoi se dirige-t-il , c'est souvent la votre aussi, et c'est normal..

 

"Je ne trouve plus rien ... j'ai connu des socialistes qui m'ont enthousiasmée, Badinter, Delors… Ces hommes là avaient du Panache, et ce Panache, je le retrouve dans Bayrou, c'est mon avis, je me doute bien que vous ne pensez pas de même..

 

"Quand je parle d'introspection, je parle d'un travail sur soi même qui demande du courage, qui pose les bonnes questions... En particulier pourquoi tant d'électeurs du PS sont partis soit vers le Modem, soit vers Mélenchon, ou même Besancenot et ne reviendront plus… Peut- être que si vous ( le PS) trouvez la réponse, vous aurez déjà avancé...

 

"Je n'ai pas de haine ni de mépris comme vous en avez pour moi, ou le Modem... Je suis juste une citoyenne responsable et consciente, qui cherche, dans cette époque si troublée, avec un triste potentat qui nous écrase .. Nous le peuple..

 

"Je me dis que si on n'a pas un tant soit peu de volonté, de réflexion , sur ce qui nous rapproche , plutôt que de ne voir que ce qui nous sépare.. alors nous perdrons tous...

 

"Je suis proche des gens , de mes voisins, de mes concitoyens…

 

"Suis je la Bête immonde libérale , la bourgeoise ( ça les gens de gauche me le balance régulièrement, parce que je dirige une TPE artisanale, parait que c'est bourgeois capitaliste… Les préjugés pareils, ça m'a coupé toute envie de revenir vers la gauche… D'ailleurs qu'est ce qu'elle propose la gauche pour empêcher les TPE de couler en ces temps de crise? Ses combats sont toujours du côté du salarié, ce qui est juste, mais elle oublie que la force vive économique ce sont les TPE, et PME...le Modem m'apporte plus de réponses..

 

"Alors ne m'en veuillez pas, mais j'attends juste que le PS dise s'il va choisir d'aller vers la gauche extrême gauche, ou vers la social-démocratie? Et beaucoup de gens l'attendent..

 

"Pourquoi voter pour un PS qui forcément cocufierait une des 2 parties...

 

"Tout le problème est là..."

08 mai 2009

À PROPOS D'ALLIANCES

Dans un tout récent et nouveau billet "À PROPOS D'ALLIANCES", notre ami François VAN DE VILLE aborde l'avenir politique des prochaines années au regard des évolutions actuelles de son paysage.

 

Gouverner, demain, mais avec qui ? Quelles sont les chances des différents partis ou candidats potentiels ? Quelle est la place de François BAYROU dans ces bouleversements en cours ?

 

Cet article a déjà suscité, dans les cercles où il a été diffusé, d'abondantes réactions. C'est une large analyse de la situation, mais aussi un regard qui tente d'être lucide et sans complaisance.

 

(Ce billet a aussi été repris et diffusé, entr'autres supports de presse, sur Agoravox)

 

À lire....

04 mai 2009

LE TRANSPORT COLLECTIF À LA MODE NÎMOISE

Quelle mouche a donc piqué les nouveaux élus de Nîmes-Métropole qui ont en charge la mise en place du T.C.S.P. (Transport Collectif en Site Propre) nîmois. Du moins en ce qui concerne la ligne n°1 Nord-Sud. S’il l’on en croit les informations diffusées, c’est à n’y rien comprendre.

L’équipe précédente avait conçu, avec beaucoup de raison et de cohérence, d’aménager derrière la gare de Nîmes un espace multi-modal où se croiseraient en un seul lieu tous les différents modes de transport quels qu’en soient l’origine ou la destination (trains régionaux, TGV, bus, tramways, autos avec un parking sous-terrain). Un voyageur, quel qu’il soit, pouvait donc, dans ce projet, passer d’un mode de transport à un autre selon ses besoins, et ce à quelques mètres de distance seulement l’un de l’autre.

Jusque là, tout était clair.

tcsp.jpg Naissait parallèlement à cette réalisation déjà bien avancée (création de l’actuelle gare routière) le projet de doter la ville de Nîmes d’un nouveau mode collectif de transport ultra-rapide (T.C.S.P.) permettant de gagner le centre ville, ou d’en sortir, sans aucune contrainte de circulation pour permettre de désengorger la ville de la circulation ou du stationnement des véhicules qui occupent longuement l’espace public pendant la journée (principe des parkings relais extérieurs avec forfaits de circulation sur ces lignes nouvelles). D’où la notion de “site propre” où la voie des T.C.S.P. serait réservée à eux seuls pour leur permettre des performances de confort et de rapidité jusqu’ici inconnues.

Il était donc clair, jusque là, que ces lignes nouvelles croiseraient obligatoirement tous les autres modes de transport par un passage obligé par la gare multi-modale de Feuchères.

Mais patatras ! Rien ne va plus !

Des technocrates - dont chacun sait que le métier est surtout de réfléchir autrement - ont tout bouleversé. Adieu la cohérence ! Adieu la gare routière !

Venant donc de l’échangeur autoroutier de Nîmes-Centre, passant face au Stade Nautique, traversant le carrefour du Colisée, passant sous les ponts au bas de l’avenue Jean-Jaurès, voilà que notre futur T.C.S.P. va, selon ces technocrates, se détourner de la gare, remonter une partie du Jean-Jaurès pour s’engouffrer dans l’une des artères économiques les plus actives, mais aussi la plus étroite et encombrée, de Nîmes - la rue de la République - passer face aux arènes pour continuer ensuite tout droit vers le Boulevard de l’Amiral Courbet et faire le tour de l’Écusson, laissant totalement ignorée la gare et son complexe multi-modal plusieurs centaines de mètres plus bas.

Comprenne qui pourra !

gare.jpg Nos technocrates auraient donc abandonné à son triste sort une gare routière amputée d’un moyen de communication fort et devenu essentiel. Imaginez une personne descendant du train et lourdement chargée de bagages, voulant gagner les quartiers nord de l’Écusson, ou même rejoindre sa voiture garée sur un parking relais extérieur, elle devra remonter à pied toute l’avenue Feuchères, traverser l’Esplanade (et sa future dalle à cailloux) pour gagner on ne sait où, vers Courbet, le plus proche arrêt du T.C.S.P.. C’est cloche-merle !

Autre aspect aussi, et qui n’est pas le moindre : la circulation dans la rue de la République.

 

Véritable boyau entrecoupé de carrefours importants (Dhuoda, Montcalm), avec une largeur de chaussée limitée (plus ou moins sept mètres), voilà qu’on veut, dans cet espace restreint à forte vocation économique tertiaire, faire cohabiter ET une voie (nécessairement à sens unique) pour les véhicules, ET des aires de stationnement (ne serait-ce que pour les chargements ou déchargements de marchandises, ou des “arrêts-minutes”), ET une piste cyclable, ET des trottoirs sécurisés pour les piétons, ET, au beau-milieu de tout çà, une voie en “site propre” sécurisée elle aussi pour permettre aux rames du T.C.S.P. de remplir leur mission de transport ultra-rapide.

On est tenté de crier “Au fou !”. Et tout çà pour bouder la gare et son complexe multi-modal où nul passager du T.C.S.P. n’aura désormais accès !

Enfin, cerise sur le gâteau, la future ligne n°2 Est-Ouest - qui doit relier Courbessac (et notamment sa Smac) à Caremeau - croiserait la ligne n°1 (Nord-Sud) à.... Montcalm ! Va-t-on raser la Chambre de Commerce pour y créer un nouveau centre multi-modal, mais là où il n'y a aucun train ?

La presse relate un manque d’enthousiasme des futurs usagers, comme des riverains. On peut les comprendre.

Est-ce que les nouveaux élus de Nîmes-Métropole reviendront à la simple raison du bon sens ? Il est urgent de l’espérer. Et de leur dire haut et fort.

 

Jean BART

29 avril 2009

L'HOMME À ABATTRE

sarkozy.jpgbayrou.jpgFrançois Bayrou et Nicolas Sarkozy partagent une analyse en commun : en 2012, l'ex-troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 serait le seul capable de battre au second tour l'actuel détenteur du pouvoir. Du coup, leurs objectifs se rejoignent, même s'ils sont diamétralement opposés : pour l'un, il s'agit de parvenir à se hisser, cette fois, dans le duo de tête du premier tour ; pour l'autre, de l'en empêcher.


"Il faut tuer Bayrou." Depuis deux ans, la consigne n'a pas varié. Et la cellule élyséenne chargée de "flinguer" le président du Mouvement démocrate (MoDem) n'a pas désarmé. Pourtant, deux ans après, non seulement il est toujours là mais sa présence sur la scène politique n'a pas diminué. Le dernier sondage Ifop du 26 avril a mis en émoi les grenadiers de l'Elysée.

 

À la question portant sur les intentions de vote au premier tour d'une élection présidentielle opposant les mêmes candidats qu'en 2007, M. Bayrou recueille 19 % (+ 0,5 point par rapport au score qu'il avait obtenu), ce qui le place à portée du scrutin de Ségolène Rayal (20,5 %) qui, elle, perd 5 points. M. Sarkozy arrive en tête avec 28 %, enregistrant une perte de 3 points (sondage réalisé les 23 et 24 avril auprès d'un échantillon de 958 personnes).

 

Nul doute que la sortie du livre brûlot de M. Bayrou va déclencher une contre-offensive en règle. Mais force est de constater que, pour l'heure, les tentatives pour le réduire au silence se sont avérées inopérantes. Ce n'est pourtant pas faute de s'y être méthodiquement employé.

 

D'abord, en le dépouillant de ses élus. Bien avant le premier tour de l'élection de 2007, les émissaires de M. Sarkozy avaient "ferré" les proies les plus vulnérables parmi la vingtaine de députés qui avaient accompagné l'ancien président de l'UDF au cours de la précédente législature. Entre les deux tours, ils basculaient en bloc dans le camp du futur vainqueur. En contrepartie, les ralliés se voyaient accorder la protection de l'UMP pour conserver leur siège aux législatives. C'est ainsi que le Nouveau Centre a pu constituer un groupe d'une vingtaine d'élus à l'Assemblée nationale et que pas moins de quatre ministres (Hervé Morin) et secrétaires d'Etat (Valérie Létard, André Santini, Christian Blanc) issus de ses rangs ont été nommés.

 

PROCHAINE "CIBLE"

 

La promotion du Nouveau Centre avait à la fois pour objet de démontrer que, désormais, M. Bayrou était "seul" et de parasiter ses interventions en lui disputant l'apanage du centre. Deux ans après, le Nouveau Centre, inféodé à son puissant parrain, reste une coquille, sans autonomie ni perspectives, en quête de strapontins sur les listes de la majorité présidentielle aux élections européennes et d'une reconnaissance qui ne vient pas.

 

Prochaine "cible" annoncée : Michel Mercier. Le sénateur et Président du Conseil Général du Rhône semble prêt à se laisser tenter par une fin de carrière ministérielle. Pour l'heure, il est vrai, il était plus utile, dans le dispositif sarkozyste, à la tête du groupe centriste du Sénat, où la majorité est fragile. M. Bayrou n'ignore pas, cependant, que, le moment venu, celui à qui le lie une longue amitié et qui a longtemps détenu les cordons de la bourse dans la formation centriste ira se poser dans les mailles du filet. Cela ne constituera ni une surprise ni une épreuve, tout ayant été réglé entre les deux hommes pour que les choses se passent sans accrocs.

 

En dépit de tous ces efforts pour marginaliser M. Bayrou, celui-ci continue de bénéficier d'une forte cote de popularité, sa voix porte et le mouvement créé dans l'élan de l'élection présidentielle s'est enraciné. Créé en décembre 2007, le MoDem a réussi à franchir les premières épreuves électorales et à faire émerger une nouvelle génération militante qui n'a plus grand-chose à voir avec l'ancien parti de notables qu'était l'UDF. Les élections européennes doivent permettre de propulser son leader vers l'objectif 2012. Pour M. Sarkozy, M. Bayrou reste "l'homme à abattre".


Patrick Roger ("Le Monde" du 29/04/2009)

18 avril 2009

SARKOZY et LA POLITIQUE INTERNATIONALE

Dessin politique Sarkozy narcisse

17 avril 2009

SARKOZY, UN CAS PATHOLOGIQUE....

 

 

sarko.jpg

Ils étaient, entr’autres invités ce jeudi à l’Élysée, 12 sénateurs et 12 députés de tous bords politiques. Ils n’en ont pas cru leurs oreilles quand ils ont entendu, “entre poire et fromage”, les propos débridés de Mr Sarkozy.

 

Jugez-en :

• à propos de Mr Barack Obama : “Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position, il n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience”.
Et vlan, pour notre nouvelle amitié franco-américaine qu’on croyait relancée sur des bases plus saines que les précédents rapports Sarkozy-Bush ! Parions qu’Obama se dispensera désormais de considérer Mr Sarkozy comme un partenaire fiable.

• à propos de Mr José Luis Rodriguez Zapatero, Premier Ministre espagnol : “Il n’est pas très intelligent”.
Et vlan dans les pattes de cette nation sœur et amie proche qu’a toujours été l’Espagne ! On s’y est fait des copains.

• à propos de Mme Angela Merkel, Chancelière allemande : “Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position”.
Et vlan pour notre partenaire privilégié allemand ! Avec çà on peut compter sur sa solidarité dans le traitement de la crise que nous traversons et la construction de l’Europe.

Par contre - ô surprise ! - Mr Sarkozy a trouvé grâce en un nouveau partenaire tout-à-fait inattendu : Mr Berlusconi, chef du gouvernement italien. Voici l’éloge qu’il lui a servi : “L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois”.
Voilà notre nouveau modèle de gouvernance de la France : Berlusconi ! Il est vrai que celui-ci a le contrôle absolu de l’information en Italie, ce dont rêve depuis toujours Mr Sarkozy qui veut avoir toute la presse à ses ordres. L’objectif : être réélu. C’est beau l’ambition politique !

Parallèlement - il faut le remarquer - Mr Sarkozy ne cesse aussi d’humilier ses propres ministres qu’il prend volontiers pour ses paillassons où il essuie ses humeurs du moment.

On pourrait en rire. Mais l’affaire est trop grave. Mr Sarkozy est manifestement atteint d’une paranoïa délirante. Un cas pathologique qui relève de la médecine psychiatrique. Il a beau faire démentir par ses commis ces propos délirants, trop de monde les a bien entendus pour qu’il soit crédible d'en faire affirmer le contraire.

Pendant la campagne des présidentielles - souvenez-vous en - on avait déjà mis en garde les français sur ce personnage qu’on pressentait comme très inquiétant. Les français ne nous ont pas entendus ou crus. Hélas, il a été élu par un peu plus de 50% d'entr'eux malgré ce grave handicap qui se révèle aujourd’hui au grand jour.

2012, c’est loin encore et il va falloir faire avec ce Président (qui se croit désormais le maître du monde) pendant 3 ans. Dur, dur.... Pauvre France !