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09 avril 2009

À PROPOS DE LA FRANCE ET L'OTAN

L'OTAN vient de célèbrer (douloureusement) à Strasbourg - et en grandes pompes - le 60° anniversaire de sa création.

L'OTAN en 2009, çà sert à quoi ? Pourquoi  ce revirement de la France qui a décidé d'en réintégrer solennellement le commandement alors que De Gaulle, en 1969, en avait claqué la porte.

François VAN DE VILLE essaie de répondre à ces questions dans son dernier billet.

(Billet publié aussi sur AGORAVOX)

05 mars 2009

BESOIN DE VACANCES

Dessin politique sarkozy fatigué bayrou

25 février 2009

QUAND LE PRÉSIDENT MENT....

QUAND LE PRÉSIDENT MENT.....

Sarko.jpg Ainsi donc, si l’on en croit la presse de manière maintenant générale, le Président SARKOZY mentirait quand il affirme - c’était il y a encore quelques heures seulement - qu’il aurait reçu l’aval de la Commission de Déontologie pour autoriser Mr PEROL à prendre la présidence de ce qui sera demain la deuxième banque française issue de la réunion de la Caisse d’Épargne avec la Banque Populaire. Étant précisé que, “par hasard”, Mr PEROL, ancien banquier de Rothschild & Cie, est aussi un ami proche de Mr SARKOZY qui lui est redevable de quelques “petits services” passés. On appelle çà offrir un “parachute doré”.

L’affaire, qu’on a d’abord essayé de minimiser, prend plus d’ampleur quand Mr GUEANT, l’éminence grise de l’Élysée, avoue du bout des lèvres que le Président de cette Commission - Mr FOUQUET - n’a en effet donné qu’un “avis personnel qui n’engage pas la Commission”. Et nul ne nie plus davantage maintenant que cette Commission ne s’est pas réunie depuis un mois, ni que celle-ci dispose aussi d’un délai d’un mois pour délibérer sur toute question qui est soumise à son avis.

Or, dans le cas PEROL, celui-ci n’a pas encore été évoqué devant la dite Commission. Et, pourtant, entre le moment du souhait émis par Mr SARKOZY de voir son ami prendre la présidence de ce nouveau groupe et sa nomination effective - prévue ce mercredi 25 Février - il ne se sera écoulé que quelques dizaines d’heures. (Très vulgairement), on appelle çà se “f.... du monde”.

Les dirigeants de la Caisse d’Épargne sont furieux de ce procédé cavalier où on voit un chef de l’État leur confisquer leurs prérogatives sous prétexte d’une éventuelle participation à hauteur de 20% du nouveau capital. Toute la jurisprudence, toutes les règles de droit sont ainsi bafouées. Mais il est vrai que, déjà, Mr SARKOZY veut avoir la haute main sur toutes les autres nominations en France (presse, justice et, maintenant, banquiers) : il y a décidément autour de Mr SARKOZY beaucoup de monde à placer !

Je ne me souviens pas avoir déjà vu procédé aussi cavalier vis-à-vis des institutions de régulation de notre République.

Bien sur, m’objectera-t-on, quel responsable politique n’a jamais menti à ses concitoyens ? On connaît les “pieux mensonges” d’État, ceux que l’art de la négociation ou de la diplomatie imposent parfois à nos gouvernants. Mais mentir à ce niveau pour simplement favoriser l’ascension fulgurante d’un ami personnel, c’est du jamais vu.

Je trouve que voici l’acte le plus grave depuis le commencement du quinquennat de Mr SARKOZY. Est-ce que la France avait besoin  de cela, de cette perte de toute crédibilité de son chef d’État au moment où elle est confrontée à la pire crise internationale qu’elle n’ait jamais connue depuis des dizaines d’années et où il est nécessaire qu’il n’y ait nulle tempête à la barre qui la dirige ?

Est-ce qu’un tel manquement ne relève pas de la Haute Cour de Justice ? Pour l’intérêt même de la France dans les circonstances présentes, je ne le souhaite pas. Mais ceci n’ôte en rien la gravité de la situation ainsi créée.

François VAN DE VILLE

22 février 2009

LE NOUVEAU BILLET de François VAN DE VILLE

François VAN DE VILLE vient de publier un nouveau billet "À PROPOS DE L'ÉVOLUTION DE L'OPINION".

Besancenot, Bayrou, Sarkozy, Aubry, qui est susceptible de bousculer demain l'ordre pré-établi ? La conclusion de cette étude sur l'opinion est surprenante. De quoi espérer....

LA FRANCE REJOINT L'OTAN

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18 février 2009

LA FERMETURE DE LA BASE AÉRO-NAVALE DE NÎMES

UN DÉSASTRE SOCIAL ORCHESTRÉ DANS LES ALCÔVES

ban.jpg De par mon statut de Vice-Président du Mouvement Démocrate du GARD, Conseiller Municipal et ancien Adjoint au Maire de Saint-Gilles, je me dois de réagir aux divers articles et réactions de certains élus concernant l’annonce de la fermeture de la Base Aéronavale ou plutôt, l’annonce du retrait des rafales de cette base, entraînant de facto sa fermeture.

Je suis atterré par ce que j’ai lu ou entendu. Comment ces élus, et en particulier ceux qui sont proches du Ministre de la Défense, peuvent–ils prétendre tomber des nues à cette annonce. En effet, ils sont les seuls responsables de ce désastre.

Tout a commencer il y a de ça 3 ou 4 ans, lorsque la Préfecture se devait de revoir le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) autour de l’aéroport. Ce PEB a pour fonction de limiter et contrôler les types de construction et habitation autour de l’aéroport, notamment du fait de la présence des rafales, avions réputés bruyants. Bien évidemment les villes les plus impactées par les restrictions du PEB étaient Garons et Saint-Gilles. L’essentiel de la surface de la commune de Garons et une bonne partie du Nord de la commune de Saint-Gilles devenant, pour simplifier, inconstructibles.

Ce projet de PEB allait alors rencontrer la colère d’élus bien placés.

J’ai personnellement assisté à une réunion, courant 2007, dans les locaux de l’opposition au Conseil général, organisée par l’ancien Maire de Garons, Mr Yannicopoulos, sous l’égide du Député de la 1er circonscription Mr Yvan Lachaud, qui sous prétexte de préparation de la réunion préfectorale sur le PEB, avaient réuni les élus touchés par le PEB (Député UMP de la 2eme circonscription, le représentant de la Mairie de Saint-Gilles) et, allez savoir pourquoi, certains particuliers triés sur le volet, pour faire un véritable lynchage programmé des rafales !

L’ancien Maire de Garons avait d’ailleurs une virulence incompréhensible sur ce dossier, n’entendant absolument pas les arguments que j’avais notamment apporté concernant le risque de voir la base fermer si nous rejetions de force les rafales, suite à l’annonce du gouvernement de réfléchir sur la fermeture éventuelle de certaines bases.

Nous savions tous que notre BAN était visée. Monter au créneaux contre les rafales avec une telle virulence allait annoncer sa mort et démontrait une totale irresponsabilité ou vision politique sociale.

L’ancienne municipalité de Saint-Gilles, particulièrement concernée par le danger que représenterait la fermeture de la BAN, est de nombreuses fois intervenue auprès du Ministère pour montrer son désaccord autour de la situation des rafales.  Je ne peux d’ailleurs qu’être désolé de voir que la Mairie de Saint-Gilles actuelle n’agisse pas plus pour sauver son aéroport. Mais il y a certainement une bonne raison pour cette inaction.

Mais, mobilisant autour de leur fronde, Mrs Yannicopoulos et Lachaud,  aujourd’hui Nouveau Centre et très proches de Mr Hervé Morin, Ministre de la Défense, Président du Nouveau Centre, ont signifié au Préfet en réunion PEB qu’ils s’opposaient aux rafales sur la BAN. A son tour, Mr le Préfet leur a signalé qu’une telle attitude risquait d’entraîner, dans le contexte actuel, la fermeture de la BAN avec les conséquences sociales désastreuses que cela engendrerait. Il les a mis devant leurs responsabilités d’élus.

Malgré ces avertissements, ils se sont servis de leurs relations au Ministère et se sont permis de parler au nom des tous les élus malgré que nous ayons refusé de rentrer dans leur jeu. Le Ministère, face à cette pression apparaissant, vu de Paris, comme un manque de soutien des élus à leur BAN, ne pouvait qu’anticiper le départ des rafales et donc sonner la fin de la Base.

Des centaines d’emplois en danger, l’économie d’un département entier fragilisée car certains élus du Nouveau Centre, bien placés, ne voulaient plus entendre le bruit des avions !

Ou est-ce juste pour permettre à certains promoteurs immobiliers de récupérer les terres libérées autour de Garons ? Car en effet, le départ des rafales, la fermeture de la BAN, entraînent révision du PEB et donc, constructibilité totale des terres autour de Garons. On peut soulever la question non…. ?

Le devenir de l’aéroport civil

Ce n’est pas révéler un secret que de dire que des réflexions sont engagées, et peut être à juste raison, pour faire de l’aéroport de Montpellier le seul aéroport civil du Languedoc-Roussillon. Des accords entre élus en charge de responsabilité, UMP comme PS, semblent d’ailleurs prendre forme pour cela.

Je ne critique pas cette stratégie qui peut se révéler payante pour le devenir de la Région, mais, si cette hypothèse, qui semble bien engagée, se réalise, je critique le faux espoir que certains élus, en particulier UMP et Nouveau Centre, laissent entendre autour de l’aéroport civil Nîmes-Garons.

Il est facile de penser que la fermeture de l’aéroport civil en arrangerait certains, notamment la municipalité Nîmoise qui rêve, depuis son premier mandat, de se débarrasser de l’aérodrome Nîmes-Courbessac pour, là aussi, récupérer les terres au profit de promoteurs immobiliers.

Qu’il est alors très simple que, sous couvert d’une décision de l’Etat de fermer la BAN (décision dont malgré tout ces élus sont responsables comme nous venons de l’exprimer), on puisse déclarer, et la lecture de Midi-Libre montre que ça a commencé, que le contrôle aérien de l’aéroport ne sera pas viable sans la BAN, et donc que l’aéroport n’a plus de raison de continuer son activité.

Que, de ce fait, les pistes de l’aéroport n’ont plus vraiment d’intérêt, sauf si, en sauveur, (ô surprise !), le Maire de Nîmes nous annonce, avec tout le soutien de la Communauté d’Agglomération, qu’il a la fabuleuse idée d’y transférer l’aérodrome de Nîmes-Courbessac et maintenir ainsi un semblant d’activité ! Espérons que M. Yannicopoulos, même s’il n’est plus maire actuellement, ne soit pas dérangé par le bruit des simples bimoteurs !

Ainsi, les prometteurs immobiliers auraient le champ libre, avec la bénédiction de la ville de Nîmes, sur les terrains de Courbessac pour faire de superbes lotissements autour de la SMAC. Et ces élus, si soucieux de la cause publique et sociale, chercheraient à apparaître comme des héros en laissant un semblant d’activité sur l’aéroport, pensant faire oublier les centaines d’emplois et les nombreuses familles qu’ils ont détruits par leurs manœuvres immobilières…

Mais là, mes amis, je suis certainement dans de la fiction politique, et j’espère franchement y être car une confirmation de ce scénario ne montrerait que la « grandeur » de nos politiques en charge des dossiers aujourd’hui.

Démocratiquement

Samuel SERRE

Vice-Présient du Mouvement Démocrate du GARD

13 février 2009

FLASHS

• TOTAL annonce avoir fait un bénéfice de près de 14 milliards d'euros. Selon Sarkozy, il serait souhaitable d'un tiers des bénéfices des sociétés soit distribué à leurs salariés. Est-ce que TOTAL va donner 4 milliards à ses employés ? À voir ! Il faut craindre que ce soit d'abord les actionnaires qui se servent généreusement en premier. Mais, en attendant, à la pompe, les automobilistes continueront d'être joyeusement pompés.

• ce qui se passe en Guadeloupe est d'une gravité exceptionnelle dont, en France, on ne semble pas trop se rendre compte. Cà fait maintenant tache d'huile vers la Martinique et La Réunion. La Corse en ce moment, çà n'est rien à côté. Le danger de contagion généralisé, même en métropole, est réel. Mais on a désormais inventé, pour négocier les crises, l'envoi de ministres soigneusement encadrés désormais par des "médiateurs" : même pour Mme Pécresse et les universités, au cas où les ministres se mettraient à déraper. Et quant au pôvre Jego, il a du revenir précipitamment de la Guadeloupe en métropole pour se faire sérieusement remonter les bretelles. C'est d'un comique dramatique.

• Israël, en envoyant un parlement d'extrème-droite de faucons les plus durs et obtus, a voté pour le renvoi de la paix aux calendes grecques. 60 ans d'une guerre ruineuse qui ne fait qu'additionner échecs sur échecs, çà ne semble pas encore suffire aux israëliens. Est-ce que ce peuple est maso ? Et comme ils craignent que Barak Obama se mêle d'imposer désormais une paix à sa manière, il se crée en Israël une campagne qui souligne.... sa totale inexpérience politique. Cà promet !

• dans l'hebdomadaire "L'EXPRESS" de cette semaine, un titre en couverture : "Pourquoi les banquiers sont nuls". Et à l'intérieur, on complète ce titre par une manchette "la honte !". C'est peut-être pour çà que Sarko leur prête du pognon à gogo sans aucun droit de regard sur ce qu'ils vont en faire. Quant aux français qui ne savent plus boucler leurs fins de mois, ils doivent être des super-nuls puisqu'à eux on ne leur donne rien. Ils ne leur restent qu'à banquer.

• l'automobile est en crise grave. Pour éviter les dégats ou la tentation des décentralisations, Mr Sarkozy injecte des milliards à Renault et à PSA (Peugeot-Citroën). Et, sitôt connu cette injection "salvatrice", ces mêmes constructeurs annonce 13.000 licenciements, dont 7.000 en France. On n'a pas perdu le sens de l'humour : par ici le pognon (de Sarko), mais je continue à dégraisser comme je l'entends. À quoi tout cet argent va-t-il servir ? À payer les indemnités de licenciement ? De qui se moque-t-on ?

• on compare de plus en plus souvent les différentes façons de gérer la crise de chaque côté de l'Atlantique. D'un côté Mr Obama s'est entouré d'un véritable staff d'experts diplomés de haute volée pour le guider et le conseiller dans cette gestion. De l'autre côté, en France, le numéro 1 du pouvoir (Mr Sarkozy) s'est entouré de.... numéros zéro. Nous sommes devenus les experts du pilotage à vue. À chaque semaine une nouvelle piqûre au grè des vents du moment. De quoi faire crever le malade le plus résistant.

À la bonne vôtre !

Jean BART

09 février 2009

AUTOUR DE LA CONFÉRENCE NATIONALE

LIBRES PROPOS

Le hasard m’a fait rencontrer ce dimanche une personnalité politique, “number two” du Mouvement Démocrate d’une importante fédération voisine et amie. Et celui-ci de s’empresser de m’expliquer pourquoi, quoique membre de la Conférence Nationale (à laquelle j'avais moi-même refusé d'y être (ré)élu), il n’était pas présent à Paris au même moment, là où on entérinait les candidats de notre mouvement aux élections européennes.

Je ne lui demandais pourtant aucune explication mais je saisissais vite son malaise quant à la façon où ces candidats avaient été désignés, notamment dans un mouvement qui met en exergue les valeurs de la démocratie. Et il y avait de quoi dire à ce sujet.

Il est vrai que les adhérents de notre mouvement ont été appelés (pendant les 3 derniers jours écoulés) à répondre par “oui” ou par “non” à la proposition de candidats choisis et désignés en haut lieu sans qu’aucun adhérent ni autres instances régionales n’aient été préalablement consultés. Est-ce tout-à-fait çà la démocratie ?

Et de constater qu’à nouveau, dans le choix très difficile (on l’imagine) qu’a du faire François Bayrou de ces candidats, celui-ci a, une fois de plus, cédé à la tentation d’y inclure de soi-disantes personnalités, comme si son souci était surtout d’intéresser les médias, au lieu de faire monter une génération Bayrou qui a le mérite d’exister et a pu apporter le témoignage de sa fidélité et de sa compétence.

Pourtant, dans un passé encore récent, nous avons vu de mêmes personnalités ainsi parachutées sur la scène et issues souvent du “people”, montrer vite ensuite leur versatilité incontrôlable, puis nous quitter, attirées par les sirènes de nos adversaires.

Ainsi, exit Jean Peyrelevade, Quitterie Delmas. Ainsi fort exposées les très fidèles Nathalie Griesbeck et Anne Laperrouze, désormais en situation incertaine. Exit aussi Azouz Begag qu’on avait placé si haut sur nos tribunes près de François Bayrou pendant la campagne des présidentielles. Par contre Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux ont été recasés au chaud en Île-de-France, l'ancienne Ministre de l'Environnement, Corinne Lepage, part dans le Nord-Ouest, quand le charismatique nordiste Olivier Henno est en position incertaine, et le sortant Jean-Marie Beaupuy dans le Centre. Sauvé in extremis aussi, l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias qui, assuré de conduire la liste dans le Sud-Est, a retrouvé le sourire et un ton plus amène.

Comme dans l’Évangile, les derniers arrivés sont désormais les premiers.

Et mon interlocuteur de me livrer des états d’âme dont je comprenais largement les motivations.

Ensuite, rentré chez moi, écoutant à la télé le discours de clôture de François Bayrou à cette même conférence, alors que je m’attendais à entendre surtout parler de l’Europe et du projet qu’amèneraient dans le débat notre mouvement et ses candidats, j’ai mesuré qu’il a consacré 45 minutes à faire la politique intérieure, 20 minutes pour nous entretenir de politique extérieure, et.... 10 minutes seulement pour nous parler - enfin ! - de l’Europe. Quoiqu’on dise, même si l’on ne peut qu’approuver sa violente attaque contre la réintégration - gratuite et sans garantie préalable aucune - de la France dans le commandement de l’OTAN, c’était, à mon sens et dans le cadre de ces investitures européennes, plutôt “hors sujet”. Mais il est vrai qu’on sentait passer en dénominateur commun une certaine passion d’anti-sarkozysme omniprésent dans le propos.

Ce n’est pas ce que j’attendais, alors que nous ne devions parler que d’Europe et de notre projet. Les “anti” de tout poil ne font pas une ligne politique, pas davantage d’ailleurs que les “pro” des éternels “béni-oui-oui”.

Par ailleurs, et sur un tout autre sujet encore, je me suis enfin beaucoup amusé à entendre l’ineffable Xavier Bertrand, le nouveau patron de l’UMP, qui, parlant de François Bayrou, le taxait de “populiste”. Faut-il donc qu’il le craigne pour lui porter autant d’attention. Seul problème : il ne doit pas souvent regarder et entendre son "patron" à lui, Nicolas Sarkozy. Car plus populiste que lui, c’est difficile à trouver.

Quand la passion vous rend aveugle....

François VAN DE VILLE

07 février 2009

LES ANNONCES de Mr SARKOZY

TRIBUNE LIBRE

Dans les mesures annoncées ce jeudi 5 par le Président Sarkozy, celle “phare” est la suppression de la taxe professionnelle.

Je n’ai rien contre cette suppression, loin de là. Il est vrai que cette taxe spécifiquement “franco-française”, sans équivalent dans le monde, "génialement" imaginée en son temps par Jacques Chirac, avait une curieuse particularité : parmi les assiettes de son calcul figuraient, pour l’essentiel, et le montant des investissements et la masse salariale. En clair, cela voulait dire que chaque fois qu’une entreprise se modernisait et faisait des investissements en conséquence, elle était immédiatement taxée sur le montant de ces investissements et, plus grave, chaque fois qu’elle créait des emplois - donc augmentait sa masse salariale - elle se trouvait aussitôt pénalisée. Un véritable frein et à l’investissement et au développement de l’emploi. Une aberration en soi.

Donc Nicolas Sarkozy veut supprimer cette taxe. Fort bien.

Mais j’y vois deux risques importants :

  • l’état français n’est plus en mesure d’alléger ses ressources fiscales du moindre denier, au risque de creuser encore plus notre déficit, déjà abyssal, et qui compromet gravement l’avenir de notre pays. Il va donc falloir “inventer” un autre impôt de remplacement. Il sera payé par qui ? Sous quelle forme ? Calculé sur quelle assiette ? L’absence momentanée de réponses ne peut que susciter les plus vives inquiétudes.
  • la taxe professionnelle était une des ressources principales des collectivités territoriales. Elles vont en être désormais privées (il ne restera plus pour elles que l’assiette sur le foncier, soit environ 20% du montant total actuel). On a entendu dans la bouche de Mr Sarkozy que l’état subviendrait à ces collectivités pour compenser cette importante perte de ressources. Fort bien. Mais, quand on sait que l’état est un très mauvais payeur et a l’habitude de vivre sur le crédit des sommes qu’il doit à ces collectivités - rappelons que le paiement de ces dettes constituent d’ailleurs la plus grosse part de notre “plan de relance” - on se demande vers quelle autre crise on s’achemine.

Outre les autres ambiguïtés de l’intervention de Mr Sarkozy dans d’autres domaines que je n’aborderai pas ici, je ne vois pas quelles sont les raisons qui pourraient nous permettre de nous satisfaire de ces propositions.

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge....

François VAN DE VILLE

05 février 2009

GRÈVE GÉNÉTALE EN GUADELOUPE

Dessin politique Sarkozy Fillon Guadeloupe grève