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28 février 2008

BILLET de Philippe BERTA

Un tout petit peu de courage Mr FOURNIER : venez débattre !

    Depuis plusieurs semaines les hommes et les femmes que nous rencontrons sont de plus en plus nombreux à penser que nous sommes la seule liste du changement.

    Le maire sortant l’a apparemment compris.

    Il sait que je suis seul à être en capacité de le battre.

    Les nîmois ont encore en tête l’élection présidentielle : seul François BAYROU pouvait mettre en échec Nicolas SARKOZY.

    Les nîmois peuvent échapper désormais à la fatalité de la reconduction du maire sortant. Oui Jean-Paul FOURNIER peut être battu et lui-même le sait !

    Ma candidature à la Mairie de NÎMES n’est pas seulement l’opposition à un homme, elle se veut l’incarnation d’une autre voie pour notre ville.

    Notre programme est ambitieux pour les hommes et les femmes de cette ville. Je n’ai pas “Nîmes en tête”, j’ai les nîmoises et les nîmois  au cœur de mes engagements et de mes convictions.

    Notre ville doit être un axe central au sud de l’Europe, avec une économie innovante, un pôle touristique unique, une culture et des festivités à la fois traditionnelles et actuelles, une université unique en France ! Notre ville doit offrir à nos jeunes générations la seule sécurité qui vaille : l’emploi.

    Alors je lance un défi au maire sortant : qu’il vienne débattre, face à face, programme contre programme, et surtout équipe contre équipe.

    Pour l’instant il fuit le débat, il ne pratique que l’invective, il propose une liste UMP verrouillée, il n’assume pas son mauvais bilan municipal.

    À propos de ses commentaires sur notre programme, je suis surpris par l’hypertrophie du pouvoir du maire sortant qui prétend à lui out seul incarner la ville de NÎMES.

    Notre programme est bâti autour d’hommes et de femmes mais aussi de valeurs et de compétences, contrairement à son programme construit autour de sa personne. Si je ne suis pas spécialiste de football, pas plus qu’il ne l’est de piscines, j’ai autour de moi des colistiers qui n’ont rien à prouver : pour le sport je pense à Éric FIROUD, pour le tourisme à Corinne PONCE-CASANOVA, pour le social et les quartiers, Claude REIGNIER et Joëlle PELLISSIER, Serge VILLANUEVA pour la question de l’eau et surtout, pour les relations entre les générations - ce qui est le plus important à mes yeux - l’humain : François BRUGUEIROLLE.

       Sans oublier tous les autres colistiers riches de leurs compétences et de leurs sensibilités diverses, ayant pour objectif de servir la ville et non de se servir !
 
Philippe BERTA
Tête de la liste "Être Ensemble" 

27 février 2008

Les PROPOSITIONS de la liste "ÊTRE ENSEMBLE"

Philippe BERTA avait présenté à la presse les 78 propositions de la Liste "ÊTRE ENSEMBLE" pour les municipales de NÎMES.

Une brochure résumant l'essentiel de ces propositions vient de sortir de presse et sera déposée dans toutes les boîtes aux lettres de NÎMES.

Voici en avant-première cette brochure : Brochure.Propositions.Berta.pdf

22 février 2008

PROGRAMME de la LISTE "ÊTRE ENSEMBLE"

Philippe BERTA a présenté ce Jeudi 21 Février non seulement ses 54 co-listiers de la liste "Être Ensemble" aux Municipales de NÎMES, mais aussi les 78 propositions qu'il propose aux nîmoises et aux nîmois pour "repenser notre Ville".

(Ces propositions sont en grande partie le fruit de la réflexion des commissions thématiques qui ont travaillé en profondeur sur ce projet depuis Octobre dernier, ce que Philippe BERTA a tenu de souligner en conclusion de son exposé).

La presse du lendemain - 22 Février - a réservé un écho exceptionnel à ces propositions saluées unanimement comme particulièrement innovantes.

Si une brochure résumant ce projet sera adressée dans toutes les boîtes aux lettres nîmoises, son développement complet a fait l'objet d'une importante plaquette que l'on peut retrouver sur le lien : Le Programme de la Liste "Être Ensemble".

À bientôt.

17 février 2008

Philippe BERTA dans la presse

Le Midi Libre a consacré le 14 Février 2008 une page spéciale consacrée à Phlippe BERTA, tête de la liste "ÊTRE ENSEMBLE" aux municipales de NÎMES.
En voici deux résumés :


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12 février 2008

COMMUNIQUÉ de Claude REIGNIER

NÎMES & L'INSÉCURITÉ


Communiqué de Claude REIGNIER
Gaulliste candidate sur le 6ème canton de NÎMES, soutenue par le Mouvement Démocrate (et son suppléant Karim SMAÏN.
(Tous deux sont aussi co-listiers aux municipales avec Philippe BERTA).

Le canton de Nimes VI et l'insécurite

10 février 2008

NOUVEAU CENTRE : ADIEU LIBERTÉ CHÉRIE

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On se rappelle du tour de passe-passe que les ex-députés UDF, ralliés entre les 2 tours de la présidentielle au candidat Nicolas Sarkozy, ont élaboré afin d’obtenir le financement de leur groupement politique. Petit rappel des faits : après avoir échoué avec leur proposition de loi en novembre dernier en raison de l’offensive menée par François Bayrou dans l’hémicycle, ils avaient trouvé une astuce par le biais d’un parti polynésien. Ouf, l’honneur était sauf : ils bénéficiaient - enfin ! - du financement public et pouvaient alors être ”indépendants”.

Indépendants ? C’était sans compter sur l’appétit gargantuesque de l’actuel Président de la République qui n’a pas forcément apprécié le revers subi au sein de l’Assemblée Nationale et qui doit, également, apaiser la grogne de ses propres troupes se sentant délaissées au nom de l’ouverture.

Nicolas Sarkozy vient de déclarer qu'il souhaite ”mieux organiser la majorité présidentielle” et préconise pour cela la création d'une ”Confédération” entre l’UMP, le Nouveau Centre, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et les Progressistes d’Eric Besson.

Panique à bord : les ténors du Nouveau Centre, drapés dans leur vertu, sont montés au créneau à coup de dépêches AFP afin de dénoncer une "logique d’alignement et de discussion” et ”qu’il ne fallait pas bousculer les étapes”.

Mais on sait la suite attendue : ce que l'Élysée veut, tôt ou tard, se réalisera. Cà sera alors la fin d'un rêve d'indépendance où ces ex-UDF ont cru qu'ils allaient exister sur l'échiquier politique. C'est le coup de sifflet de fin de la récréation : tous sous la houlette de l'UMP, que cela plaise ou non ! Au garde-à-vous ! Et silence dans les rangs !

En politique, il faut avant tout rester fidèle à soi même, à ses convictions, sans retourner sa veste au profit d’avantages bien minces et éviter les lendemains qui déchantent !

03 février 2008

COMBINES et PETITS ARRANGEMENTS....

....entre FAUX AMIS

La lecture du MIDI LIBRE de ce dimanche 3 Février a quelque chose d’édifiant. (Ce n’est pas d’ailleurs la première fois).

On y explique, entr’autres, comment, à NÎMES, le duo des faux amis - FOURNIER-LACHAUD - montent ensemble leurs petites combines.

On imagine le dialogue entre ces deux-là qui, par ailleurs dans l’intimité, ne se supportent pas : “Si tu retires ton soutien à (tel) candidat qui se présente à la mairie de....(une commune proche de NÎMES) et que tu soutiens à la place mon propre candidat, moi, en contrepartie je retirerai mon ami qui se présente sur (tel) canton de NÎMES et tu pourras y présenter à la place le tien”. Ou encore : “Si tu retires ton soutien à (tel) candidat sur (tel) canton (situé dans un canton proche de NÎMES), même si ce candidat-là est adhérent de ton propre parti - tu t'en fous ! - en échange j’admettrai que tu présentes un autre candidat ailleurs sur un autre canton”. Etc....

Et les électeurs dans tout çà ? Ils s’en tapent comme de leur dernière chemise : les électeurs seront invités à voter pour les pions qu’on leur proposera et placés sur l’échiquier de nos villes et de nos cantons au gré de ces cuisines politiciennes. Quant aux programmes que ceux-ci présenteront aux électeurs pour répondre à leur attente, ce n’est pas du tout leur souci : l’essentiel c’est de faire élire chacun ses propres copains.

Je citais le couple FOURNIER-LACHAUD : rassurez-vous, çà se passe aussi ”comme çà” dans la majorité des autres familles politiques.

Si, devant un tel spectacle, vous n’êtes pas écœuré, c’est que vous avez un solide appétit.

Nous, au Mouvement Démocrate, on veut nettoyer tout ce beau monde pour faire place nette à des gens plus propres et qui ont de vraies convictions.

Nous espèrons vivement que vous y aiderez de votre soutien aux candidats du Mouvement Démocrate.

Jean BART

Philippe BERTA commente.... (Vidéo)

Philippe BERTA, candidat du Mouvement Démocrate aux municipales de NÎMES, commente la visite de François BAYROU à NÎMES le 30 Janvier et évoque brièvement son projet.

26 janvier 2008

CRÉATION D'EMPLOIS....

EMPLOI : 7000 postes dans les 5 prochaines années

PROPOSITIONS de la LISTE "ÊTRE ENSEMBLE" de Phlippe BERTA

Pour développer l’emploi de manière à permettre à notre ville et à ses habitants de trouver le bon équilibre entre économie, social et culture, il faut mettre en place les conditions d’une offre d’emplois, bien supérieure à celle envisagée.

L’objectif est bien l’obtention d’un développement équilibré, partagé et durable, et ce n’est qu’à ce prix-là que le lien social s’en trouvera renforcé. Ce renforcement du lien social doit être un des objectifs prioritaires de la future municipalité. Il est évident que cet objectif passe par un dynamisme économique qui apportera la vie à Nîmes et la vie dans les quartiers, et seulement alors une vraie politique sociale pourra être engagée.

La proposition que nous faisons est de faire diminuer le coût du « vivre à Nîmes » de manière à permettre un mieux vivre de la population. Cela passe par des choix politiques de développement d’infrastructures ou de développement de l’attractivité de notre ville de manière à permettre de générer des revenus propres à la Ville et une activité suffisante pour que les entreprises, commerces soient rentables. Arrêtons la création de centres de dépenses qui ont pour objet de flatter l’électeur sans souci des lendemains, en particulier fiscaux. Pourquoi ne pas comprendre que Nîmes peut exploiter à son avantage sa situation géographique, ses nombreux axes autoroutiers déjà en place, son aéroport et la proximité de ceux de Marseille, de Montpellier, sa situation centrale sur l’arc méditerranéen et son positionnement entre deux Régions à fort potentiel économique et touristique : Languedoc Roussillon et Provence Alpes Côte d’Azur (voir Midi libre du 13.01. 2008).

Notre passé industriel ne doit pas être considéré comme étant une période révolue de notre histoire. Nous devons tirer parti de cette situation privilégiée pour comprendre et saisir tous les potentiels d’attractivité qui s’ouvrent devant nous. Pour cela, la municipalité devra choisir aux côtés des autres collectivités, l’accompagnement en priorité des projets d’entreprises qui s’inscrivent dans une dimension de développement durable, et ceux fondés sur l’innovation ou l’exportation. En effet on constate au niveau national que c’est bien dans ces deux domaines, entre autres, qu’à l’avenir, la compétitivité de la France va s’exprimer.

Depuis plus de 10 ans, je me suis impliqué personnellement dans le développement de notre ville en lançant, là où tout le monde me disait la chose impossible, le pôle des entreprises de biotechnologie ,l’école de l’ADN de Nîmes présente désormais dans 8 villes françaises, au Québec et en Suisse.

J’ai su aussi amener à Nîmes l’Université à son indépendance, réussite concrétisée en 2007 par l’obtention de son statut d’université à vocation professionnelle, là encore, la première en France. Dans cette aventure universitaire vous avez été le témoin de tout ce qui a pu se développer tout autour d’elle, de tout ce que cela a drainé comme conséquences sociales, culturelles et surtout économiques.

C’est bien cette énergie que mon équipe et moi-même voulons mettre à votre disposition pour voir enfin cette ville décoller et être porteuse d’une image positive.

Par ailleurs mon épouse et sa propre famille ayant été commerçants dans l’écusson pendant plus de 45 ans, vous comprendrez combien la problématique du commerce du centre ville me tient particulièrement à cœur. Comment peut-on laisser commettre les mêmes erreurs que nous avons sous les yeux chez nos voisins : mort des Halles du centre ville de Montpellier, commerce du centre ville difficile à un point que seules les franchises ont pu résister ou s’implanter. Nous avons encore cette chance d’avoir une population de vrais commerçants indépendants qui proposent aux côtés des autres le caractère propre de notre culture, de notre identité de Nîmois et ceci que ce soit aux Halles, dans les rues du centre et même dans les zones commerciales. Alors portons une attention toute particulière aux équilibres entre centre et périphérie, une municipalité ne doit pas favoriser le développement tout azimut, certes porteur de taxes, mais plutôt savoir doser le développement commercial au rythme de l’évolution des besoins de la population et cela sans oublier les écueils de base : le parking. En effet même si nous avons des navettes gratuites entre le centre et la périphérie, elles restent peu adaptées à des courses importantes. Quant aux parkings du centre, ils sont encore trop chers pour être abordables.

Enfin il est vérifié que le commerce de proximité avec les infrastructures de base reste un point fort de l’attractivité d’un territoire. On ne peut attirer des entreprises, donc de l’emploi, que si ces dernières sont en capacité d’offrir un cadre de vie agréable à leurs salariés. Le commerce est aussi un complément de l’attractivité touristique.

Convaincu de sa place motrice dans l’économie nîmoise, sensible à son devenir car effrayé par certains projets, je vous propose d’échanger avec nous sur deux axes de notre programme et ainsi de me rencontrer pour les enrichir éventuellement.

I. Accompagner la création et le développement des TPE, des PME et de l’artisanat


Le développement économique est une compétence qui relève d’autres acteurs tels que l’agglomération, le conseil général et la chambre de commerce et d’industrie. Une ville doit être absolument en phase avec ces acteurs et faciliter une cohérence globale qui doit permettre efficacité et pertinence des choix réalisés et non désordre et gaspillage des actions entreprises.

Je veux dire par là qu’il faut arrêter d’empiler les structures d’accueil et d’actions dans ce domaine et aller vers des femmes et des hommes, comme nous, qui ont cette volonté de rassembler pour être efficace.

- Création d’un guichet unique dédié à la création/développement : Force est de constater aujourd’hui que le circuit de l’offre d’aide au développement économique est un véritable parcours du combattant, que l’empilement de toutes ces structures locales existantes pèse directement sur la fiscalité locale. La ville de Nîmes, aux cotés de l’agglomération, du département doit être un acteur moteur pour trouver une structure déjà existante et compétente de manière à être en capacité d’ouvrir un guichet unique de la création et de la transmission d’entreprises par exemple. Ce guichet sera en liaison avec tous les autres acteurs y compris ceux de la promotion du territoire et devra cibler et orienter vers la compétence nécessaire à tout projet se présentant.

Par là même, nous proposons de mettre tout notre poids pour que les acteurs favorisent le développement d’entreprises déjà existantes par des projets de croissance, l’implantation de nouvelles entreprises sur notre territoire ou la création. Si un programme municipal n’a pas le pouvoir, seul, de simplifier tout cela dans un souci d’une offre cohérente et du denier public, il peut toutefois s’engager à ne subventionner ou à voter à l’agglomération toute proposition ou action allant dans le sens du guichet unique

- Développement de pôles de compétence de façon synergique :

A. Zone Sud (Logistique, Aéroportuaire)

B. Georges Besse (futur « Sofia Antipolis nîmois »)

C. Nouvelle Zone Nîmes Nord (Développement Durable, Environnement)

D. Zone Nîmes Est (Agroalimentaire)

E. Nouvelle Zone à définir (Services à la personne, Services aux entreprises)

- Favoriser l’implantation et la création d’entreprise

o Aider le Micro Crédit à se développer.

o Proposer la suppression de la taxe professionnelle pendant 5 ans pour toute création ou nouvelle implantation et stabilisation pour les autres.

o Alléger la fiscalité des créations d’entreprise ou des croissances significatives des entreprises

- Engager des actions énergiques pour faire bénéficier notre ville des financements européens (800 M€ 2007-2013) et être présent de façon plus significative dans les contrats état-région pour enfin financer des projets pour les nîmois sans l’argent des nîmois.

Après avoir lancé et animé le parc d’entreprises de biotechnologie de Nîmes, je propose aujourd’hui la création d’un parc de nouvelles technologies à lisibilité européenne (Science Park à l’anglo-saxonne) associant toute la chaîne de l’économie de la connaissance : université et école des Mines, recherche-innovation, transfert, incubation, pépinières avec les multiples mutualisations et en accompagnement du développement des pôles de compétitivité (informatique, design, Bio ingénierie/biotechnologie, longévité, environnement). Le modèle d’un « Sofia Antipolis » nîmois sera retenu, prenant comme base le parc G. Besse et ses accès autoroute/aéroports (Garons, Montpellier, Marseille) si essentiel pour le développement de cette économie de la connaissance mais aussi pour les accès des enseignants-chercheurs de Montpellier, de Marseille, du reste de la France mais aussi de l’étranger. Une collaboration plus étroite avec la CCI de Nîmes sera développée. Le Sofia Antipolis niçois dégage un bénéfice net local, selon les pouvoirs publics et la sécurité sociale, de 3 milliards par an. Pour cela, nous avons obtenu une inscription au contrat état-région de 11,2 M€ qui pourra être complété dans le cadre des nouvelles missions de la caisse des dépôts et consignation régionale.

- Prise en compte des évolutions de l’emploi : les métiers d’accompagnement. Nous créerons un « Institut des Métiers Liés à la Longévité » ou I2ML (que nous avons fait inscrire au contrat état-région).

Ce centre en collaboration avec l’université de Sherbrooke au Québec et de Montpellier centralisera et coordonnera toutes les actions régionales prises dans ce sens, et accueillera les nouvelles formations dédiées à l’accompagnement mais constituera aussi un incubateur unique d’activités pour les entreprises existantes ou nouvelles œuvrant dans la génération de nouveaux produits et concepts en accompagnement de notre vieillissement, pour lesquels la France est si en retard. Toutes les structures œuvrant déjà dans ce secteur localement seront associées à son pilotage. Le financement état-région sera complété par les aides européennes de type FEDER.

- Proposer la suppression de la Taxe Professionnelle pendant 5 ans sur toutes les nouvelles implantations dans les secteurs suivant, devant permettre l’éclosion ou le développement de filières stratégiques:

- Biotechnologie/Technologies d’Information et de Communication

- Services à la personne et à la dépendance.

- Services à la petite enfance

- Environnement Propre

-Formation professionnelle

II. Favoriser l’essor du commerce de centre-ville

Il faut tout d’abord repositionner le commerce du centre ville pour encourager les relations de proximité et de qualité. Les politiques des années passées ont tout misé sur le commerce de périphérie qui désormais est à saturation. Il n’y a pas de fatalité à voir les nîmois partir vers les villes voisines pour faire leurs achats et voir risquer la désertification du centre-ville. La municipalité devra donc agir pour diversifier les commerces et nous proposerons un véritable Plan Marshall pour le centre-ville en concertation étroite avec les commerçants-artisans en insistant sur le rôle original que doit y avoir le commerce. Nous préempterons les emplacements commerciaux. Le cœur de ville, c’est l’identité de la ville, il faut empêcher son dessèchement, sa muséification.

Nous redynamiserons le petit commerce et le repositionnerons en concurrence aux centres commerciaux.

Pour cela, par exemple, nous proposons de :

- Redéfinir l’accès au centre-ville et mettre en place une vraie politique de transport ;

- Créer la ligne de tramway Caveirac-Courbessac avec parcs relais permettant l’entrée par l’est et l’ouest sur le centre-ville, navettes, vélo lib… ;

- Créer des places de stationnements avec remise à niveau de certains parkings (1heure 30 gratuite, 4 heures maximum pour éviter les voitures-ventouses des non-résidents), tout en redéfinissant l’entrée sur Nîmes depuis la sortie Nîmes-est avec accès à trois parkings (Triangle de la gare, parking de la gare, parking de l’esplanade réhabilité) ;

- Réévaluer l’ensemble des possibilités de déplacement pédestre, dont l’aspect sécurisation (trottoir et revêtement adaptés) en particulier pour les plus fragiles d’entre nous (personnes âgées, handicapés) ;

- Lancer une politique de manifestations commerciales (blog promotionnel, renégociation à la baisse du coût des terrasses, distribution de cadeaux, de bons d’achats alimentaires très appréciés par la population, carte de fidélité, quinzaine commerciale ou autres, etc…) ;

- Favoriser l’implantation de nouveaux magasins et de nouvelles enseignes connues en centre-ville, en leur offrant par exemple des primes d’installation, la gratuité de certaines taxes municipales les premières années de création, etc… ;

- Humaniser et rendre convivial le projet AEF (végétaux, fontaines, terrasses) pour le transformer en ce qu’il aurait du être : le cœur battant de Nîmes. On vient d’assister en effet à l’apposition d’une véritable pierre tombale autour de nos arènes infréquentables été comme hiver.

- Développer le tourisme culturel (festival international de jazz (in et off), de spectacles de rue, du clip vidéo) et poursuite avec amplification des actions engagées (festival du cinéma de Sophie Rigon, festival de flamenco…).

- Un projet pour le tourisme, le loisir et le logement, porteur de plus de 2000 emplois et refusé par la municipalité actuelle au profit de nouveaux lotissements : NEMOLAC

Après évaluation par le pôle de compétitivité Risques des impacts environnementaux (flux hydrauliques et transport), nous soutiendrons le projet de réalisation à Nîmes Courbessac « des plus grands jets d’eau d’Europe ».

Ce projet intègre un quai-promenade-jardin-paysagé qui sera le lieu de VIE et d’amusement qui manque à l’agglomération nîmoise ; un endroit où l’on pourra se promener en prenant le frais, et, où la population et les touristes pourront assister à un spectacle grandiose, unique en Europe et gratuit, des plus grands jets d’eau. Comment ne pas intéresser l’implantation d’entreprises et attirer les touristes du monde entier avec un site qui possède de tels atouts ? (proximité immédiate d’une sortie d’autoroute, bordure de la route nationale, un plan d’eau avec les plus beaux jets d’eau d’Europe, des bars, des cafés branchés ou typiques, des appartements pour s’y loger). Un circuit artificiel de canoë-kayak viendra naturellement prendre place entre la zone verte et le plan d’eau. Ce projet, qui est un projet phare pour l’ensemble de l’agglomération nîmoise, est une véritable « bombe économique » pour son développement touristique. A partir de ce projet, nous pourrons requalifier l’entrée sur Nîmes et son attractivité pour la majorité des touristes qui arrivent par Nîmes-est (re-qualification du périphérique, entrée par la route d’Arles avec arrivée sur 3 parkings : triangle de la gare connectée à celui de la gare, et esplanade. Arrivée par avenue Carnot ou avenue Feuchères en sens unique).

Perspectives de 2000 emplois avec un partenariat privé prenant en charge la quasi totalité de l’investissement et du fonctionnement.

- Développer le tourisme d’affaires en positionnant Nîmes comme une ville organisatrice de petits et moyens congrès (100-1500 personnes) par la construction d’un centre de congrès sur des moyens privés.

- Lancer la réhabilitation des 4500 logements vacants du centre-ville plutôt que de poursuivre l’accentuation d’un habitat disparate et coûteux pour la commune.

- Aide à la transmission des commerces sous forme par exemple d’exonération de taxes professionnelles

22 janvier 2008

LES POLOCHONS NÎMOIS

Les nîmois sont aujourd’hui gâtés : quand certains se plaignaient, comme souvent dans une belle ville de province grandie à l’ombre de ses monuments et bercée par la douceur méditerranéenne, qu’il ne s’y passait pas grand-chose, la lecture des journaux a, ces derniers temps, de quoi les réjouir.

L’approche des élections a, en effet, transformé la scène publique en une sorte de “commedia dell’arte” où, partout, on joue différentes versions de la même pièce “Je t’aime, moi non plus”. Ici, c’est sur le ton d’une tragédie ; là sur la forme d’une franche rigolade.

Ici, donc, c’est le parti socialiste qui jette à la rue ceux qui faisaient, il y a peu encore, sa fierté, celle que l’on a de fidèles militants qui, dans les mandats qu’on leur a confiés - et que, pour certains, ils exercent encore - n’avaient jamais démérité, tout au contraire. Et exit l’ex-député, quoiqu’encore dans la fleur de l’âge, ex-premier adjoint, principal porte-parole encore de l’opposition municipale. Exit un autre ex-adjoint qui, dans son rôle d’opposant, n’a jamais eu sa langue dans sa poche, même si elle savait toujours demeurer courtoise. Exit tous les militants de sections entières condamnées à l’opprobre de leur défaveur du moment. Mais, plus grave, exit la candidate portée aux nues aux toutes récentes législatives dont tous, quel que soit le bord politique, reconnaissent l’intelligence de la campagne et le score brillant qui l’a couronnée. Tous ces gens-là sont, soudain, interdits de tout futur mandat, que ce soit aux municipales ou aux cantonales.

Et on les rencontre désormais errant comme de pauvres âmes en peine, rasant tête basse les murs à la quête d’un sourire désormais interdit quand venant de la part de l’un de leurs “camarades” mais que, peut-être, ils recueilleront avec reconnaissance venant de la part de l’un ou l’autre de ceux qu’ils combattaient jusqu’ici. : ils deviennent même courtisés par ceux-ci !

C’est une tragédie comme on en trouvait jadis dans l’antiquité où, selon le caprice du prince, on pouvait du jour au lendemain passer de l’honneur des ors à la honte du bannissement.

Oh, pour sauver la face, les nouveaux princes socialistes, dans leur magnanimité, saluent quand même aujourd’hui chez ceux qu’ils ont ainsi exclus, leur “esprit de discipline” pour avoir du se plier à la dure loi des nouveaux “camarades” (recrutés spécialement pour la circonstance). Mais, le 17 Mars, après avoir du boire la coupe jusqu'à la lie, tous seront bien seuls avec leur amertume, condamnés à rester chez eux. Peut-être leur paiera-t-on généreusement un polochon pour améliorer le confort de leur litière.

Par ailleurs, l’autre version de la même pièce aurait pu inspirer une comédie de Feydeau, lui qui aimait tant mettre en scène des histoires de perpétuels cocus. Et, là, on fait rire tous les nîmois avec délectation.

C’est l’histoire de deux hommes qui ne se sont jamais supportés, se détestent mutuellement et ne se désignent dans l'intimité que par des noms fort peu sympathiques. Et c’est à celui qui fera à l’autre la pire vacherie, sèmera le sol de peaux de banane en plus grand nombre en espérant que l’autre finira bien, un jour ou l’autre, par s’y casser la figure.

Et l’un tente de faire plier l’autre plus bas que terre, jusqu’à l’humiliation de vouloir le faire répudier ses propres amis ; l’autre réplique aussitôt en rétrogradant honteusement ce partenaire si mal intentionné dans la hiérarchie des honneurs auxquels il prétend, cependant, avoir droit. Le mieux est que ceci est parfaitement orchestré à coups d’engagements solennels signés devant ministres et sous les flashes des photographes. Promis-juré : on sera désormais copain-copain, main dans la main. Çà en devient même touchant.

Las : sitôt les lumières éteintes, on médite aussi vite comment contourner cette contraignante signature et d’imaginer on ne sait quels stratagèmes pour s’en libérer au plus vite. Ou en espérant que l’autre se ramassera un jour ou l’autre et qu’enfin on aura carte blanche pour prendre sa place et régner en maître.

Voici donc que la presse, ce dernier week-end, une fois de plus après maintes brouilles où chacun s’est juré la peau de l’autre, rapporte qu'on s’est de nouveau promis fidélité, comme deux jeunes tourtereaux redécouvrant comment consommer l’amour : ils seront tous les deux gentils. Promis-juré !

Il ne se trouve plus aujourd’hui un seul nîmois pour prêter foi à cette sinistre tartuferie. Même leurs plus proches amis s’en éloignent, lassés de tant de trahisons renouvelées avec une si belle constance. Feydeau, après avoir fait rire, en est devenu triste.

On vous disait qu’on ne s’ennuie plus à NÎMES : mais le spectacle est pitoyable, à en faire sortir les mouchoirs de vos poches pour éponger votre tristesse.

Pauvres nîmois condamnés à devoir (?) remettre le sort de leur ville à ces mauvais comédiens. NÎMES mérite quand même mieux que de servir d’alcôve pour ce champ de bataille entre ceux qui ne cessent de se jurer fidélité, à coups de polochons.

Jean BART
Un nîmois ordinaire.

(Cette chronique est publiée dans le cadre de la "Tribune Libre" et n'engage que son auteur. Le webmaster)