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06 novembre 2007

CHARTE ÉTHIQUE (Proposition)

CHARTE ÉTHIQUE

(Proposition)


I - Le Mouvement Démocrate est un mouvement de citoyens engagés.

II - Le Mouvement Démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment information, participation, liberté du débat, transparence des décisions.

III - Le Mouvement Démocrate est indépendant de toutes les puissances d’influence économique, politique ou médiatique. Il est économe des deniers publics. Il lutte contre toutes des formes de corruption.

IV - Les élus ne relèvent pas d’un mandat impératif, ils exercent leur mandat en conscience.

V - Dans tous les groupes politiques d’élus qui se référent au Mouvement Démocrate, la liberté de vote est la règle.

VI - Tout adhérent du Mouvement Démocrate a droit à l’information sur le Mouvement.

VII - Tout adhérent du Mouvement Démocrate peut recevoir une formation pour améliorer sa capacité de compréhension et d’engagement.

VIII - Les adhérents du Mouvement Démocrate reconnaissent pour l’action en commun la nécessité de l’organisation. Ils acceptent de s’inscrire dans la discipline et la cohérence de cette action.

IX - Les adhérents du Mouvement Démocrate assument le débat interne et considèrent le dénigrement externe comme incompatible avec l’engagement.

X - Les adhérents du Mouvement Démocrate sont solidaires des décisions collectives du Mouvement, notamment en termes d’investitures pour les différentes élections.

XI - Les investitures aux élections relèvent d’une procédure transparente définie par les statuts.

XII - Toutes les fonctions électives au sein du Mouvement sont bénévoles et désintéressées.

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Tout adhérent du Mouvement Démocrate qui souhaite proposer une modification au texte ci-dessus de la ”Charte Éthique” peut l’envoyer avant le 20 Novembre 2007 à l’adresse courriel suivante : CHARTE ÉTHIQUE

CHARTE des VALEURS (Proposition)

CHARTE des VALEURS

(Proposition)


I - Le but de notre action est l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité et de justice orientée vers l’épanouissement intellectuel et moral de la personne humaine et des communautés dans lesquelles celle-ci s’enracine.

II - Le principe d’une telle société est la démocratie qui vise à porter au plus haut la conscience et la responsabilité des citoyens. La démocratie exige le respect scrupuleux des droits de la personne humaine et la séparation des pouvoirs politiques (exécutif, législatif, judiciaire), économiques et médiatiques.

III - Le pluralisme est la première des valeurs démocratiques. Le pluralisme politique et médiatique garantit seul la liberté de penser, la liberté d’opinion, l’émancipation des citoyens et leur faculté politique.

IV - Chaque citoyen doit être considéré comme un acteur des choix publics qui le concernent. Il a droit à une complète information dans la préparation de ces décisions.

V - Le responsable politique représente dans le monde du pouvoir ceux qui n’ont pas le droit à la parole : les moins favorisés, aussi bien que les plus jeunes et les générations à venir.

VI - Le développement de la société démocratique repose sur la dynamique d’une social-économie durable, économie de création, entreprenante et réactive, à haute exigence sociale et écologique.

VII - Le développement de la social-économie exige la liberté et la responsabilité des acteurs économiques, mais aussi des acteurs sociaux, civiques et associatifs.

VIII - L’État ne peut donc être le décideur tout-puissant à la place des acteurs de la société. Il est leur défenseur, leur partenaire et le garant de leurs droits.

IX - Notre projet de société promeut et défend, au-delà des biens nécessaires, les biens supérieurs que sont l’éducation, la culture (transmission et création), la science, les valeurs morales, philosophiques et spirituelles.

X - La laïcité est la garantie du vivre-ensemble. Nous considérons que la laïcité telle qu’elle a été peu à peu définie par la République Française est un apport précieux à l’avenir de l’Europe et de l'humanité.

XI - L’équilibre du monde, menacé par des superpuissances de toute nature, exige l’avènement d’organisations internationales destinées à les équilibrer.

XII - L’Europe active et solidaire, où les États nationaux, détenteurs d’un patrimoine commun de civilisation, défendent ensemble leurs intérêts et leurs valeurs, est le premier exemple de ces libres organisations. Sa construction est donc non seulement une nécessité mais un devoir.

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Tout adhérent du Mouvement Démocrate qui souhaite proposer une modification au texte ci-dessus de la ”Charte des Valeurs” peut l’envoyer avant le 20 Novembre 2007 à l’adresse courriel suivante : CHARTE des VALEURS

03 novembre 2007

CONTRIBUTION d'Éric CHARTIER (Gard)

9f1723a876735b73c594f0fa271f7930.jpgCe 2 novembre, François BAYROU écrit que les 1er et 2 décembre 2007, "nous allons faire naître une nouvelle famille politique. Nous allons adopter une charte éthique, une charte des valeurs et des statuts"

Espérons que ce 1er et 2 décembre restent dans l'histoire. A y regarder de plus près, je n'aime pas trop quelques 2 décembre comme ceux de 1804, 1805, 1851 de la famille Bonaparte, celui du scandale politique des décorations de 1887, et celui de la pile atomique de 1942 qui allait donner la bombe atomique. Je préfère quelques 1er décembre, pas celui de 1145 où le pape appelle à une nouvelle croisade mais plutôt celui de l'indépendance du Portugal en 1640 ou celui de la naissance de la Yougoslavie en 1918, le droit pour une femme d'être avocat en 1900, celui de 1955 où Rosa Parks refusa de donner sa place à un blanc dans un bus et celui de 1959 où fût signé le traité de l'antartcique.

Si l'histoire n'est utile à l'avenir qu'à travers ce que l'on en retient, et comme finalement on n'invente pas grand chose, alors de ces quelques dates retenons quelques objectifs : une moralité politique, une indépendance des peuples et des cultures, une recherche de la résolution des conflits qui "coûte" toujours moins chère que la guerre, qu'elle soit armée ou sociale, la recherche d'une équité citoyenne, et la protection de la vie sur terre.

D'aucuns diront peut-être que tout cela est très loin du Mouvement Démocrate, et des futures élections municipales. Peut-être.

Je vous propose néanmoins que nous l'oublions pas après le 1er et le 2 décembre quand, dans le Gard, il nous faudra élire nos instances départementales, pour le groupe de NÎMES écrire un projet municipal qui devra coller au plus près d'un projet d'une "société de justice croissante face au modèle d'inégalité croissante qui domine aujourd'hui la mondialisation" (F Bayrou le 02/11) et quand il nous faudra mettre en place ces futurs statuts de cette "nouvelle famille politique" qui devra être "celle de l'émancipation" (F. Bayrou le 02/11).

Éric CHARTIER
Adhérent du Mouvement Démocrate du GARD

01 novembre 2007

MORIN & Co ONT PERDU

2a9cedaada5260c0c3f84a108b8fb0fb.jpgMORIN et ses copains avaient, sans vergogne, imaginé un système pour obtenir enfin quelques financements pour leur amicale dite du "Nouveau Centre" : faire voter une loi modificative de celle fixant le financement actuel des partis politiques en lui donnant.... un caractère rétroactif. C'était Vichy de retour en France !

Beau tumulte à l'Assemblée Nationale avec une colère difficilement contenue de François BAYROU pour condamner une telle iniquité. Le projet, devant le concert de protestations, a du être retiré de l'ordre du jour et reporté pour examen ultérieur.

Entre temps, Nicolas SARKOZY a tranché : celui-ci a décidé que l'examen de ce projet de loi est reporté.... sine die. C'est-à-dire jamais ! C'est un enterrement de 1ère classe pour cette amicale dite du "Nouveau Centre" : Nicolas leur a "sucré" les 1,8M€ de rentes par an qu'ils espéraient tant !

Il faut dire qu'avec un MORIN qui multiplie les "conneries" (la France a perdu le marché des "Rafales" au Maroc grâce aux appréciations fantaisistes de notre Ministre éclairé de la Défense), un SANTINI mis gravement en examen pour des malversations qui le rendent indigne du poste ministériel qu'il occupe aujourd'hui, des propositions de loi qui vont à l'encan et à l'encontre de celles de la majorité parlementaire à laquelle ils sont sensés appartenir inconditionellement, on peut comprendre que Nicolas SARKOZY soit, à la fin, plutôt agacé par ce florilège de contre-performances de ces alliés brouillons, remuants et.... inutiles.

Les "pôvres !"

18 octobre 2007

LE BUDGET 2008 : UNE GRAVE ERREUR

La situation des finances publiques de la France est très gravement malade, notamment par le niveau abyssal de notre endettement dont le seul niveau des intérêts payés est tel que des pans entiers de notre politique économique et sociale sont frappés de paralysie.

Ceci a fait largement débat lors des élections présidentielles. L’on aurait pu croire que, fort d’une majorité parlementaire sans partage, le nouveau Président de la République aurait le courage de prendre les mesures nécessaires et dans l’urgence pour redresser la situation. Hélas, il n’en est rien, ou si peu que cela revient au même : pour le premier budget 2008 que le gouvernement de Mr SARKOZY présente, il est fort à prévoir que la situation des finances publiques va continuer de se dégrader. Nous allons - encore et toujours - confirmer notre place de plus mauvais élève européen en matière de déficits publics. Et, compte tenu de la médiocrité de la croissance, la barre fatidique des 3 % de déficit risque fort d’être atteinte dès l’an prochain.

L’effort de l’État sur la productivité reste faible : 23.000 postes de fonctionnaires en moins, ce qui ne représente qu’une économie d’environ 500 millions d’euros en année pleine. On remarque bien aussi un engagement sur une progression limitée de la dépense publique. Mais le déficit de la Sécurité Sociale, de 12 milliards d’euros, va sans doute se creuser. Enfin, il ne faut pas oublier les cadeaux fiscaux, de 6 ou 7 milliards pour 2007, soit 15 M€ en année pleine.

CE N’EST PAS LA CONSOMMATION QUI VA TIRER LA CROISSANCE

Nicolas Sarkozy et le gouvernement commettent donc une erreur profonde de diagnostic sur la nature du mal dont souffre l’économie française. L’essentiel des efforts (les cadeaux fiscaux) va en priorité aux ménages, c’est-à-dire à la consommation : on baisse les impôts sur les successions, on déduit les intérêts d’emprunts immobiliers, on défiscalise les heures supplémentaires, on instaure le bouclier fiscal. Tout cela au nom d’un raisonnement imparable, mais totalement faux : ce n’est pas la consommation qui va tirer la croissance à la hausse. C’est une grave erreur de le croire.

La France souffre non pas d’une absence de soutien de la demande intérieure, mais d’un déficit constant de l’offre. Depuis 2001, la consommation des ménages ne cesse de croître plus vite que la production, laquelle n’est pas capable de suivre. Depuis six ans, ce sont donc les importations qui augmentent de manière considérable, dégradant, là encore et parallèlement à notre déficit, notre commerce extérieur.

Nicolas SARKOZY, même si l’on pourrait supposer qu’il relève de l’école libérale, fait la même erreur de politique économique que François MITTERRAND en 1981. On se souvient encore qu’alors, après une volonté de relance forte de la consommation, il a fallu corriger rapidement cette erreur historique fin 1982 avec un plan de redressement qui a fait très mal : un vrai plan de rigueur. Et ce ne sont pas aujourd’hui les dénégations du Président qui changeront les choses : plan de rigueur nous (ou lui) sera imposé, qu’on le veuille ou non.

Sera-ce la même rigueur qu’en 1983 ? Non, ce sera pis. Car aujourd’hui, la difficulté est plus grande qu’à l’époque. En 1981-1982, la sanction des erreurs avait été très rapide, notamment grâce au franc qui s’est écroulé par rapport aux autres monnaies et qui nous a permis de sortir assez facilement de l’ornière où nous nous étions mis. Mais, en 2007, la solidarité européenne et l’euro à la fois nous protègent mais nous imposera une rigueur plus forte ans les recettes de la facilité, comme en 1983.

C’est pour cela qu’il faudra une grande clairvoyance au Président de la République pour mener la bonne politique. Celui-ci a été élu sur une rupture, laquelle reste, pour l’instant, surtout symbolique. Le risque encouru, c’est une dégradation lente mais continue de notre situation économique, un enfoncement dans la médiocrité sur fond de crise avec nos partenaires européens.`

Ce budget 2008 est, hélas et pour toutes ces raisons, plus que très décevant. Surtout après les cadeaux fiscaux accordés en 2007.

Nous ne sommes pas du tout sur la bonne voie. Hélas encore....

16 octobre 2007

JE NE REVIENDRAI JAMAIS EN ARRIÈRE

Intervew de François BAYROU le 11 Octobre 2007 :
JE NE REVIENDRAI JAMAIS EN ARRIÈRE

QUEL MODÈLE DE SOCIÉTÉ POUR LA FRANCE

Interview de François BAYROU le 11 OCTOBRE 2007 :
QUEL MODÈLE DE SOCIÉTÉ POUR LA FRANCE

04 octobre 2007

MORIN A EXPLOSÉ EN RASE-MOTTES

06e3855f9a1921cd649f76b9b45a4693.jpgJe sais, on va là m’accuser de sombrer dans une démagogie d’opposant. J’en conviens. Mais comment répondre à la démagogie des ”cire bottes” ?

Il en est un (parmi d’autres) : c’est le brave ministre de la défense, Morin le lumineux, l’ami fidèle de Bayrou (tous les traîtres sont amis fidèles de ceux qu’ils trahissent, sinon ils ne pourraient pas être traîtres !). Lui, qui sait pourtant être brillant quand il ne dit rien, vient de lancer une torpille dans la nature : ”le Président m’a dit que des ministres vont exploser en vol”, a-t-il souri en n’ayant visiblement pas compris qu’en s’adressant à lui, Sarko le malin,  parlait  d’abord.... de lui !

Morin confirme aussi son grand sens politique en appelant de ses vœux l’arrivée de nouveaux ”ministres d’ouverture” dans ce cabinet royal où Fillon a oublié que, dans son sens premier, le mot ”collaborateur” n’a rien de péjoratif. Il y trouverait confirmation de tout ce pour quoi il avait fait campagne aux cotés de Bayrou, Morin le malin.

C’est bien, soldat Morin, mais nous n’avons visiblement pas soutenu le même programme et le même candidat. Bayrou prônait non une ”ouverture” factice, mais une Union nationale contractuelle. Nuance. Et si vous vouliez vous montrer digne des illusions sur vous que vous avez su, un moment, entretenir, Monsieur le ministre, vous tireriez parti de vos prestations télévisées pour rappeler ce que Bayrou disait des déficits, des fonctions publiques, de la social-économie, de la démocratie sociale, de l’éco-économie, de l’indépendance de la magistrature, de la démocratisation du régime, de…

Oh ! Il est vrai que vous avez oublié tout le fiel (vite effacé) que vous aviez déversé sur votre blog contre Nicolas Sarkozy aujourd’hui par vous tant apprécié.

Vous ne risquez pas ”d’exploser en vol”, Mr Morin : vous volez trop pas, et voilà longtemps que vous avez implosé en rase-mottes. Un porte-feuille ministériel, surtout quand le Château concentre tous les pouvoirs, c’est comme une décoration qui récompense davantage les impostures que les postures.

LA BIDOUILLE

85c316079f738c286cbfc76eea03060d.jpg”On est dans la continuité de Raffarin et de Villepin. Ce n'est même pas un budget de transition : c'est de la bidouille”.

C’est en ces termes que s'est insurgé Nicolas Perruchot, le porte-parole du groupe parlementaire du ”Nouveau Centre”, à propos du projet de loi de finances.   

Le député du Loir-et-Cher estime qu'”en l'état, ce budget n'est pas votable” et il revendique une ”liberté de vote”… Mais cette liberté de vote n’est pas prévue dans le contrat signé par ces déserteurs de l’UDF avec l’UMP. Il faudra bien sur le voter en l'état.

En bon avaleur de couleuvres et de clous rouillés comme savent l’être les ”centreux” opportunistes du ”Nouveau Centre”, il ajoute : ”Ce n'est pas un débat facile. On est dans la majorité et on a trois ministres au gouvernement : ça nous oblige à travailler plus utilement”.

”Travailler utilement” consiste-t-il à approuver de la ”bidouille” ? C’est vraiement pas simple d’être au ”Nouveau Centre” ! Les pôvres !

03 octobre 2007

QUAND JOSPIN DONNE RAISON À BAYROU....

347cd49212bec81e87372ddfbc24bcf8.jpgLe livre de Jospin devrait faire un heureux : François Bayrou. Les ouvrages d’autres ”leaders” du P.S. non rénové, (comme Mélanchon) devraient conforter un homme dans ses convictions : François Bayrou. La rentrée de Fabius, ”candidat à rien” - donc à tout - devrait donner un surplus d’énergie à un leader : François Bayrou.

Sur quoi en effet repose le pari de Bayrou ? Sur l’incapacité du P.S. de s’arracher à ses mythes, à ses archaïsmes, à son passéisme, en dépit de ce qui peut être dit sur la ”social-démocratie”, sur ”l’acceptation de l’économie de marché”, sur les ”valeurs” du socialisme, sur la modernité de l’idée sociale....

Or Jospin, Fabius, Mélanchon et d’autres confirment le diagnostic du fondateur du Mouvement Démocrate. Le P.S. reste figé dans son idéologie du XIX° siècle et dans sa fidélité à des alliances - contre nature - avec l’ultra-gauche, la gauche de la gauche et les pires réactionnaires de gauche. Irrécupérable....

N’est pas Mitterrand qui veut. Et ce n’est pas la désertion - pour cause de promotion - de DSK qui va améliorer les choses, faire ”bouger les lignes”, faire sonner l’heure d’une sociale-démocratie moderne. Et digne des  valeurs proclamées.

Bien sûr, il reste le ”désir d’avenir” en panne ”d’avenir de désir”  : la Jeanne d’Arc victime (selon elle) du ”sexisme” et du ”racisme” des ”évêques Cochon” qui la voudraient sur un bûché. Elle ne représente plus qu’elle-même, en effet, la Ségolène. Et elle aurait pu incarner cette ”voie nouvelle” qui s’impose. Mais elle a tellement montré les limites du charisme de paillettes....

Et, sur le fond, son programme ne repose ni sur un ”projet de société” cohérent, ni sur un socle de valeurs très affirmé, ni sur une éthique politique bien précise.

Le Mouvement Démocrate ne se confond pas avec un ”bayrouisme” imprécis : ce mouvement qui puise sa force dans les valeurs de l’Europe pourrait même s’imaginer sans Bayrou (et c’est un atout considérable, tout à l’honneur de son leader). Mais Ségolène ne porte qu’un ”Royalisme” (républicain) mal défini qui ne vaut (en bien et mal) que par sa personne. La nuance est de taille !

Ces constats doivent consoler Bayrou de bien des déceptions. Je ne parle pas là des ”lâcheurs” du Nouveau Centre ou des nostalgiques d’une UDF dépassée, mais des ”prises” faites dans sa sphère par Sarkozy.

Car on ne l’a pas assez relevé : ce que Sarkozy appelle ”l’ouverture” se résume, d’abord, en des  débauchages en série de personnalités qui se retrouvaient dans… la ”Bayrousphère” et qui auraient pu rejoindre le ”MoDem”

Bockel, Kouchner, Ruffin, Jouyet, AtaIli, Rocard.... La liste est longue, avec quelques exceptions qui confirment la règle (comme Védrine) trop peu ”pro-européens” pour être ”MoDem “ sans modération....  

Sarkozy a fauché dans le pré du Béarnais ! Seuls les observateurs politiques sous influences élyséennes ou prisonniers des clivages droite-gauche si pratiques,  ne le voient point !

Comme l'écrit Daniel Riot, cela doit surtout encourager Bayrou à être le premier fidèle à son cap, à son ”chemin”, à sa stratégie. Ce n’est pas simple.

Mais c’est à lui de bien montrer que le ”Modem" n’est pas fait d’”habits neufs” d’une formation qui a fait sa grande mutation au Congrès de Lyon en Janvier 2006 avec le ”Penser Libre” mais qu'il est un mouvement vraiment nouveau, le vrai premier parti du XXI° siècle. Preuve n’est pas encore faite. On attend le Congrès, les statuts.... et les municipales.