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10 décembre 2008

PARU SUR LA PRESSE

Paru sur la presse un tout récent billet de François VAN DE VILLE "À propos du plan de relance".  Pas tendre avec le plan proposé par Nicolas SARKOZY. À lire.

24 novembre 2008

Pour François BAYROU, le P.S. est en bout de cycle

Évoquant la situation du Parti Socialiste français, François BAYROU, invité de l'émission "Dimanche soir" sur France Inter et I-Télé, a estimé, dimanche 23 novembre, qu'"il y a là les germes en tous cas de quelque chose de très grave et de très lourd pour un parti qui au fond, au bout de presque 40 années d'existence, est en bout de cycle". Pour lui, Ségolène ROYAL et Martine AUBRY ne s'affrontent pas sur des idées mais "s'insupportent l'une l'autre".

Il s'est par ailleurs déclaré dimanche "étonné" que l'idée d'un "rassemblement" avec le Mouvement Démocrate fasse débat au Parti socialiste. "Il faut une alternative au pouvoir actuel. Cette alternative, elle doit être proposée et exprimée aux Français, et elle impliquera des rassemblements. C'est une idée si simple qu'on s'étonne que ça fasse l'objet de polémiques internes au P.S.", a déclaré François BAYROU.

"Dans une élection, il y a un premier tour et un deuxième tour. (...) Les socialistes, dans l'état où ils seront, auront un candidat ou une candidate qui portera un projet. Et les démocrates (...) auront un candidat et un projet. Les Français, entre ces deux propositions, qui sont les seules éligibles au deuxième tour de l'élection présidentielle contre Nicolas SARKOZY, auront une option et ils l'exerceront", a ajouté François BAYROU.

19 novembre 2008

P.S. : François BAYROU fait un rêve

Le Figaro a publié le 17 Novembre, au lendemain de l'échec du congrès P.S., un article intitulé "François BAYROU fait un rêve".

Même si ce n'est pas à prendre à la lettre, cet article ne manque pas de fondement. Intéressant à lire.

17 novembre 2008

AU P.S., SAVOIR TENIR DISCOURS

Que le Congrès de Reims soit un fiasco politique et médiatique n’est pas en soi une surprise. Il est surtout le reflet de l’incapacité du PS depuis quelques années à tenir un discours adressé aux électeurs et non simplement aux militants ou à la gauche.

Deux grands perdants à l’issue de ce Congrès : François Hollande et Bertrand Delanoë, mais un seul vrai responsable de cet échec, l’ancien premier secrétaire. Le “meilleur des socialistes”, le “Juppé” du PS qui a réussi tous ses Congrès grâce à son art de la synthèse, est aussi celui qui a perdu toutes les grandes élections nationales.

En cause ? Sa façon de parler brillamment mais uniquement à sa clientèle à savoir les militants. Et son incapacité à parler au pays. Ce qui se joue aujourd’hui ? Un affrontement entre une Martine Aubry qui s’adresse aux cadres, aux militants et à la gauche. Et une Ségolène Royal qui contourne les cadres, qui s’adresse à l’opinion publique donc aux électeurs en prenant appui sur les militants. C’est pourquoi elle désoriente les congressistes. Elle va à l’encontre d’un parti replié sur lui-même. Un parti capable des meilleures analyses sur ses échecs mais incapable d’y répondre. Le PS doit ré-apprendre à parler. À tenir des discours et les adresser aux Français.

C’est la méthode qui a permis à Sarkozy de l’emporter. Il a parlé aux Français, pendant que la gauche tentait de parler à une base en voix de disparition. Le PS doit tenter de tenir des discours à destination du public, mais aussi des discours qui portent. Des discours qui transcendent les clivages. Des discours à même de faire bouger les lignes. Des discours qui fassent espérer à l’instar des grands discours d’Obama et de McCain au soir du 4 novembre.

La comparaison n’est pas flatteuse. Elle suggère néanmoins que c’est moins le PS qui souffre d’une crise de leadership que le pays tout entier qui ne dispose pas d’une génération de leaders charismatiques. L’Amérique est souvent citée comme un mauvais exemple. Au PS surtout. Pourtant le système américain a au moins l’avantage de faire émerger des nouvelles personnalités régulièrement. Et malgré l’énorme machine publicitaire qui accompagne les élections, le vainqueur final aura été celui qui a su manier les armes politiques de toujours : le verbe et la rhétorique.

15 novembre 2008

LA RÉNOVATION DU PARTI SOCIALISTE....

"La rénovation du Parti Socialiste devra beaucoup à François BAYROU"

Ainsi s'exprime le journaliste Patrick JARREAU dans une rubrique parue sur le quotidien "LE MONDE" du 14 Novembre 2008. Analyse intéressante à lire au moment de l'ouverture du congrès de Reims du P.S..

14 novembre 2008

Le MoDem face au P.S.

Le MoDem de François BAYROU

observateur attentif des divisions socialistes

François Bayrou, qui était jeudi soir et vendredi à NÎMES où il a rencontré les militants du département du GARD, observe avec intérêt, à la veille du congrès de Reims, les difficultés du Parti socialiste à trancher le débat sur ses rapports avec le centre, et les conséquences pour son parti de la nouvelle donne socialiste.

Le vote des motions socialistes qui a donné l'avantage à Ségolène Royal dans la course pour le leadership, a fait resurgir l'hypothèse d'une alliance du PS avec le leader centriste, pour une éventuelle alternance en 2012.

Chacun au PS se souvient de la main tendue - en vain - par Mme Royal à M. Bayrou dans l'entre-deux tours de la présidentielle de 2007. Un rapprochement de nouveau évoqué ces derniers mois par l'ex-candidate et ses partisans.

Une alliance ou pas avec le MoDem est "un élément majeur de différence dans les discussions menées en ce moment au PS", selon l'eurodéputé Harlem Désir, lieutenant de Bertrand Delanoë qui s'est toujours opposé à tout contrat de gouvernement avec le MoDem.

Pour la Vice-Présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, qui élude la question du positionnement de son parti par rapport au PS dans la perspective de 2012, "à Reims, le PS a rendez-vous avec lui-même".

Le premier parti d'opposition qui maintient depuis des années "une synthèse molle entre son aile gauche et son aile sociale-démocrate" est "le seul grand parti qui ne se soit pas encore rénové", explique-t-elle à l'AFP. Il doit "une fois pour toutes dégager une ligne et une vision claires".

François Bayrou estime lui aussi que "désormais, le Parti socialiste ne peut plus éluder la question de sa ligne politique". Le député des Pyrénées-Atlantiques pronostique une "période de grande confusion, où toutes les combinaisons apparaissent possibles".

Il n'a qu'une certitude: au vu des résultats du vote des motions socialistes, les perdants "sont ceux qui soutenaient que tout contact était à proscrire avec le Mouvement démocrate". Allusion au maire de Paris, grand vaincu du scrutin, dont la motion a recueilli quelque 25% des voix, derrière celle de Ségolène Royal (29%).

Pour le politologue Philippe Braud, le combat des chefs au PS profitera au leader centriste, mais "à court terme" seulement.

"Dans tous les cas de figure, a-t-il expliqué à l'AFP, le curseur va se déplacer plus à gauche, puisque traditionnellement, la bataille du leadership au PS se gagne toujours à gauche".

"Ca libèrera donc immédiatement plus d'espace politique au centre" pour François Bayrou et son parti, selon M. Braud.

Mais le gain risque d'être "très provisoire", nuance-t-il, car l'approche d'échéances électorales conduira les dirigeants du PS à se positionner plus au centre, "une nécessité pour conquérir une vraie majorité".

Aux dernières municipales, Martine Aubry a remporté une victoire "d'autant plus large à Lille qu'elle avait le soutien de personnalités du MoDem sur sa liste", rappelle le politologue.

Manuel Valls, député-maire d'Evry et soutien de Ségolène Royal, défend d'ailleurs une stratégie qui consiste "d'abord à fédérer toute la gauche, et ensuite s'ouvrir à tous ceux qui refusent la politique de Sarkozy et peuvent se retrouver sur notre projet et notamment sur les questions du progrès social et des libertés".

Mais à la veille du Congrès de Reims, il assure qu'un accord avec le MoDem, un "parti hybride, qui ne veut pas choisir entre la droite et la gauche", n'est "pas à l'ordre du jour".

12 novembre 2008

TRAVAIL JUSQU'À 70 ANS : UNE RÉGRESSION SOCIALE

François BAYROU s'est élevé avec force contre la proposition de Nicolas SARKOZY de prolonger la durée du travail jusque 70 ans. Une "régression sociale" selon lui. Lire l'article à ce sujet. Un vrai débat de société.

06 novembre 2008

ÉLECTION OBAMA : FIN DE TROIS CYCLES

(Tribune Libre)

par François VAN DE VILLE

L'élection à la Présidence des États-Unis de Mr Barack OBAMA pointe en fait le terme de trois cycles :

  • le cycle économique né en 1980 autour de l'extension du champ du marché, des baisses d'impôt, de la déréglementation, de l'ouverture des échanges, de la domination des revenus du capital sur ceux du travail, du primat de la politique monétaire, associé à un modèle de croissance à crédit.
  • le cycle politique et idéologique du néoconservatisme qui a volé en éclats autour des échecs militaires enregistrés en Irak et en Afghanistan, de la catastrophe de Katrina, de la crise financière enfin.
  • le cycle historique de la suprématie absolue des États-Unis dans le monde depuis le début du XXe siècle, qui s'efface devant un monde multipolaire où l'Amérique reste la première des puissances mais où sa puissance devient relative.

Tout le défi de la présidence OBAMA, comme le souligne fort bien Nicolas BAVEREZ dans un papier du Figaro, consistera, une fois enregistré l'épuisement de ces dynamiques, à refonder le rêve américain dans la société ouverte en imaginant un nouveau contrat social et en repositionnant l'Amérique dans la configuration multipolaire du XXIe siècle.

05 novembre 2008

QUAND LES EUROPÉENS RÉPONDENT (ENFIN) À KENNEDY....

(Tribune Libre)


de Daniel RIOT

kennedy.jpg Enfin ! Les Européens répondent à... John F. Kennedy !

"Partenariat" : c'était l'un des mots-clés de JFK qui préconisait une Alliance atlantique reposant sur "deux piliers"... JFK a été assassiné, le mur de Berlin qui lui faisait lancer le célèbre "Ich bin ein Berliner" est tombé... L'oncle Sam s'est voulu plus impérialiste qu'impérial. Et "l'Europe européenne", chère à De Gaulle, éprouve toujours des difficultés à se montrer digne de son identité, de ses richesses et surtout de ses valeurs...

Mais les Européens, comme fouettés par les deux crises de l'été (en grande partie due au néo-conservatisme archaïque et manichéiste de Bush), se réveillent. Beau sursaut ! Au lieu d'attendre que le futur Président américain lui fasse l'honneur de s'intéresser à elle, l'Union Européenne a, cette fois, pris les devants. Au lieu d'attendre le verdict des urnes, les 27 ont préparé le message qu'ils enverront au vainqueur dès la proclamation des résultats. Un vainqueur qui aura d'abord la responsabilité (énorme) de régler l'ardoise (lourde) laissée par Bush et tenter de rendre au nom "Amérique" un sens qu'il avait perdu depuis... JFK : celui d'un horizon d'espérance.

Réunis à Marseille à la veille de l'élection présidentielle aux États-Unis, les vingt-sept ministres des affaires étrangères, auxquels s'étaient joint le Haut-Représentant pour la politique étrangère et de sécurité, Javier Solana, et la Commissaire chargée des Relations Extérieures, Benita Ferrero-Waldner, ont en effet préparé un document qui sera envoyé au nouvel élu.

Ce texte, bref, propose un véritable partenariat entre l'Europe et les États-Unis. "Nous sommes les partenaires des Américains, a déclaré le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, et nous le ferons savoir au plus vite au nouveau président quand il sera élu". "Il ne s'agit pas seulement de demander des choses aux États-Unis : il s'agit pour l'Europe de prendre toute sa place", a renchéri son collègue britannique, David Miliband, comme subitement animé d’un sentiment plus européen qu'insulaire....

Bravo ! Ce ne sont pas les USA qui sont trop forts, c'est l'Europe qui a une voix trop faible... "Ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour l'Europe, demandez-vous ce que l'Europe peut faire pour les États-Unis", comme aurait pu dire (encore) le Président... Kennedy dans les années 1960.

L'Europe recouvrant une belle assurance ? C'est bon signe... Pourvu que cela dure ! Et pourvu que les Américains, recouvrant leur fierté après une campagne qui restera effectivement dans l'Histoire des USA et du monde à plus d'un titre, ne se rebouchent pas les oreilles et entendent l'appel des Européens en faveur d'un "multi-latéralisme".

Que les Américains défendent les intérêts des États-Unis, c'est effectivement leur affaire. Et c'est logique et normal. Qu'ils le fassent au détriment des autres, c'est (aussi) notre affaire. Ou alors si la prétention d'être "Le Maître du Monde" persiste, il faut que tout le monde participe en acteur et non en spectateur aux élections des grands électeurs US....

Les relations transatlantiques peuvent et doivent être amicales plus que passionnelles. Elles doivent surtout trouver des règles du jeu nouvelles. Y compris dans le "soutien aux démocrates" : on n'impose pas des idéaux humanistes par des bombes ou des services secrets encore imprégnés par l'esprit de "guerre froide". Il est dans le monde des royaumes, des États et des "empires du Mal", mais au nom de quoi peut-on s'auto-proclamer "empire du Bien" ?

S'il doit y avoir un "gendarme du monde", il doit porter les couleurs d'une ONU revivifiée. Le "nouvel Ordre" mondial promis unilatéralement par des idées néo-conservatrices servies par des desseins archaïques d'un "complexe militaro-technico-industriel" s'est traduit par un désordre planétaire dont la crise financière n'est qu'un symptôme parmi d'autres.

La meilleure aide que l'Europe (qui ne doit rien oublier de ce qu'elle doit à sa fille aînée d'outre-atlantique, même un peu trop émancipée), puisse apporter aux USA,  c'est de sceller enfin ce qui est l'une des aspirations le plus souvent affirmées : réconcilier les idées européennes de Jean Monnet (et de Robert Schuman) et du Général De Gaulle.

Une "Europe Européenne", c'est d'abord une Europe politiquement unie.

22 octobre 2008

MONDIALISATION & EUROPE

BAYROU AVAIT RAISON....

Cela faisait partie des propositions de François BAYROU pendant l'élection présidentielle : il est patent que BAYROU a été plus que prémonitoire, au regard des derniers évènement.

Mais, comme d'habitude, on croit Cassandre quand il est un peu tard... Écoutons-le, c'est extraordinaire : tout du plan européen y est...

« Le cadre européen nous rendra la souveraineté que nous avons perdue. »

« La question du modèle économique de la planète est probablement l’une des plus brûlantes que nous aurons à traiter dans les décennies qui viennent. Les pays à haut niveau de protection sociale sont menacés par le vaste mouvement de délocalisations et de concurrence sans règle sociale ou écologique. Et des pays les plus pauvres de la planète, on s’en va, je pense évidemment au continent africain. Que voit-on aujourd’hui ? Des délocalisations d’entreprises qui vont chercher en Europe l’endroit où le social coûte le moins cher. Pour que le dumping social et les délocalisations ne soient pas demain la réalité dominante, il faut une harmonisation de nos règles sociales en Europe. Les marchés financiers sont volatils : on peut donner à l’Europe la capacité d’une réglementation plus serrée, de dire aux marchés financiers : ‘il y a une limite’. En face du crime organisé, des trafics internationaux, des mafias, nous organisons notre impuissance. Les Etats européens avec leurs frontières, leur droit pénal toujours différent de celui du voisin, leur police séparée, c’est une aubaine formidable pour les organisations criminelles. Songez que nous sommes incapables d’aller voir ce qui se passe dans un compte en banque dans un autre pays ! C’est de l’assistance organisée aux mafias. Seule l’échelle européenne permet de résoudre ces questions des migrations économiques, des stratégies monétaires, des régulations du capitalisme financier, de la défense de notre modèle de société ; de traiter les grandes questions du développement durable, du climat, du dumping écologique et du modèle économique de la planète. C’est la vraie vocation de l’Europe : nous rendre la souveraineté que nous avons perdue, que l’échelon national ne peut plus garantir. L’Europe s’affaiblit à voir ses membres jouer les uns contre les autres, par exemple par le dumping fiscal. Je prends l’engagement de tout faire pour changer cette situation. » (François BAYROU)

Le projet démocrate de François BAYROU mettait donc en avant la responsabilité individuelle dans l'économique et le social. L'UDF, qui a précédé le MoDem, proposait déjà dans ses commissions, des solutions jugées "bisounourses" par la gauche (préférant l'Etat) et la droite (faisant confiance à la main invisible du marché). Et pourtant, les heures de crise que nous connaissons donnent raison à François BAYROU, puisque les Etats appliquent ce qu'il avait proposé.

L'Hérétique