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26 janvier 2008

CRÉATION D'EMPLOIS....

EMPLOI : 7000 postes dans les 5 prochaines années

PROPOSITIONS de la LISTE "ÊTRE ENSEMBLE" de Phlippe BERTA

Pour développer l’emploi de manière à permettre à notre ville et à ses habitants de trouver le bon équilibre entre économie, social et culture, il faut mettre en place les conditions d’une offre d’emplois, bien supérieure à celle envisagée.

L’objectif est bien l’obtention d’un développement équilibré, partagé et durable, et ce n’est qu’à ce prix-là que le lien social s’en trouvera renforcé. Ce renforcement du lien social doit être un des objectifs prioritaires de la future municipalité. Il est évident que cet objectif passe par un dynamisme économique qui apportera la vie à Nîmes et la vie dans les quartiers, et seulement alors une vraie politique sociale pourra être engagée.

La proposition que nous faisons est de faire diminuer le coût du « vivre à Nîmes » de manière à permettre un mieux vivre de la population. Cela passe par des choix politiques de développement d’infrastructures ou de développement de l’attractivité de notre ville de manière à permettre de générer des revenus propres à la Ville et une activité suffisante pour que les entreprises, commerces soient rentables. Arrêtons la création de centres de dépenses qui ont pour objet de flatter l’électeur sans souci des lendemains, en particulier fiscaux. Pourquoi ne pas comprendre que Nîmes peut exploiter à son avantage sa situation géographique, ses nombreux axes autoroutiers déjà en place, son aéroport et la proximité de ceux de Marseille, de Montpellier, sa situation centrale sur l’arc méditerranéen et son positionnement entre deux Régions à fort potentiel économique et touristique : Languedoc Roussillon et Provence Alpes Côte d’Azur (voir Midi libre du 13.01. 2008).

Notre passé industriel ne doit pas être considéré comme étant une période révolue de notre histoire. Nous devons tirer parti de cette situation privilégiée pour comprendre et saisir tous les potentiels d’attractivité qui s’ouvrent devant nous. Pour cela, la municipalité devra choisir aux côtés des autres collectivités, l’accompagnement en priorité des projets d’entreprises qui s’inscrivent dans une dimension de développement durable, et ceux fondés sur l’innovation ou l’exportation. En effet on constate au niveau national que c’est bien dans ces deux domaines, entre autres, qu’à l’avenir, la compétitivité de la France va s’exprimer.

Depuis plus de 10 ans, je me suis impliqué personnellement dans le développement de notre ville en lançant, là où tout le monde me disait la chose impossible, le pôle des entreprises de biotechnologie ,l’école de l’ADN de Nîmes présente désormais dans 8 villes françaises, au Québec et en Suisse.

J’ai su aussi amener à Nîmes l’Université à son indépendance, réussite concrétisée en 2007 par l’obtention de son statut d’université à vocation professionnelle, là encore, la première en France. Dans cette aventure universitaire vous avez été le témoin de tout ce qui a pu se développer tout autour d’elle, de tout ce que cela a drainé comme conséquences sociales, culturelles et surtout économiques.

C’est bien cette énergie que mon équipe et moi-même voulons mettre à votre disposition pour voir enfin cette ville décoller et être porteuse d’une image positive.

Par ailleurs mon épouse et sa propre famille ayant été commerçants dans l’écusson pendant plus de 45 ans, vous comprendrez combien la problématique du commerce du centre ville me tient particulièrement à cœur. Comment peut-on laisser commettre les mêmes erreurs que nous avons sous les yeux chez nos voisins : mort des Halles du centre ville de Montpellier, commerce du centre ville difficile à un point que seules les franchises ont pu résister ou s’implanter. Nous avons encore cette chance d’avoir une population de vrais commerçants indépendants qui proposent aux côtés des autres le caractère propre de notre culture, de notre identité de Nîmois et ceci que ce soit aux Halles, dans les rues du centre et même dans les zones commerciales. Alors portons une attention toute particulière aux équilibres entre centre et périphérie, une municipalité ne doit pas favoriser le développement tout azimut, certes porteur de taxes, mais plutôt savoir doser le développement commercial au rythme de l’évolution des besoins de la population et cela sans oublier les écueils de base : le parking. En effet même si nous avons des navettes gratuites entre le centre et la périphérie, elles restent peu adaptées à des courses importantes. Quant aux parkings du centre, ils sont encore trop chers pour être abordables.

Enfin il est vérifié que le commerce de proximité avec les infrastructures de base reste un point fort de l’attractivité d’un territoire. On ne peut attirer des entreprises, donc de l’emploi, que si ces dernières sont en capacité d’offrir un cadre de vie agréable à leurs salariés. Le commerce est aussi un complément de l’attractivité touristique.

Convaincu de sa place motrice dans l’économie nîmoise, sensible à son devenir car effrayé par certains projets, je vous propose d’échanger avec nous sur deux axes de notre programme et ainsi de me rencontrer pour les enrichir éventuellement.

I. Accompagner la création et le développement des TPE, des PME et de l’artisanat


Le développement économique est une compétence qui relève d’autres acteurs tels que l’agglomération, le conseil général et la chambre de commerce et d’industrie. Une ville doit être absolument en phase avec ces acteurs et faciliter une cohérence globale qui doit permettre efficacité et pertinence des choix réalisés et non désordre et gaspillage des actions entreprises.

Je veux dire par là qu’il faut arrêter d’empiler les structures d’accueil et d’actions dans ce domaine et aller vers des femmes et des hommes, comme nous, qui ont cette volonté de rassembler pour être efficace.

- Création d’un guichet unique dédié à la création/développement : Force est de constater aujourd’hui que le circuit de l’offre d’aide au développement économique est un véritable parcours du combattant, que l’empilement de toutes ces structures locales existantes pèse directement sur la fiscalité locale. La ville de Nîmes, aux cotés de l’agglomération, du département doit être un acteur moteur pour trouver une structure déjà existante et compétente de manière à être en capacité d’ouvrir un guichet unique de la création et de la transmission d’entreprises par exemple. Ce guichet sera en liaison avec tous les autres acteurs y compris ceux de la promotion du territoire et devra cibler et orienter vers la compétence nécessaire à tout projet se présentant.

Par là même, nous proposons de mettre tout notre poids pour que les acteurs favorisent le développement d’entreprises déjà existantes par des projets de croissance, l’implantation de nouvelles entreprises sur notre territoire ou la création. Si un programme municipal n’a pas le pouvoir, seul, de simplifier tout cela dans un souci d’une offre cohérente et du denier public, il peut toutefois s’engager à ne subventionner ou à voter à l’agglomération toute proposition ou action allant dans le sens du guichet unique

- Développement de pôles de compétence de façon synergique :

A. Zone Sud (Logistique, Aéroportuaire)

B. Georges Besse (futur « Sofia Antipolis nîmois »)

C. Nouvelle Zone Nîmes Nord (Développement Durable, Environnement)

D. Zone Nîmes Est (Agroalimentaire)

E. Nouvelle Zone à définir (Services à la personne, Services aux entreprises)

- Favoriser l’implantation et la création d’entreprise

o Aider le Micro Crédit à se développer.

o Proposer la suppression de la taxe professionnelle pendant 5 ans pour toute création ou nouvelle implantation et stabilisation pour les autres.

o Alléger la fiscalité des créations d’entreprise ou des croissances significatives des entreprises

- Engager des actions énergiques pour faire bénéficier notre ville des financements européens (800 M€ 2007-2013) et être présent de façon plus significative dans les contrats état-région pour enfin financer des projets pour les nîmois sans l’argent des nîmois.

Après avoir lancé et animé le parc d’entreprises de biotechnologie de Nîmes, je propose aujourd’hui la création d’un parc de nouvelles technologies à lisibilité européenne (Science Park à l’anglo-saxonne) associant toute la chaîne de l’économie de la connaissance : université et école des Mines, recherche-innovation, transfert, incubation, pépinières avec les multiples mutualisations et en accompagnement du développement des pôles de compétitivité (informatique, design, Bio ingénierie/biotechnologie, longévité, environnement). Le modèle d’un « Sofia Antipolis » nîmois sera retenu, prenant comme base le parc G. Besse et ses accès autoroute/aéroports (Garons, Montpellier, Marseille) si essentiel pour le développement de cette économie de la connaissance mais aussi pour les accès des enseignants-chercheurs de Montpellier, de Marseille, du reste de la France mais aussi de l’étranger. Une collaboration plus étroite avec la CCI de Nîmes sera développée. Le Sofia Antipolis niçois dégage un bénéfice net local, selon les pouvoirs publics et la sécurité sociale, de 3 milliards par an. Pour cela, nous avons obtenu une inscription au contrat état-région de 11,2 M€ qui pourra être complété dans le cadre des nouvelles missions de la caisse des dépôts et consignation régionale.

- Prise en compte des évolutions de l’emploi : les métiers d’accompagnement. Nous créerons un « Institut des Métiers Liés à la Longévité » ou I2ML (que nous avons fait inscrire au contrat état-région).

Ce centre en collaboration avec l’université de Sherbrooke au Québec et de Montpellier centralisera et coordonnera toutes les actions régionales prises dans ce sens, et accueillera les nouvelles formations dédiées à l’accompagnement mais constituera aussi un incubateur unique d’activités pour les entreprises existantes ou nouvelles œuvrant dans la génération de nouveaux produits et concepts en accompagnement de notre vieillissement, pour lesquels la France est si en retard. Toutes les structures œuvrant déjà dans ce secteur localement seront associées à son pilotage. Le financement état-région sera complété par les aides européennes de type FEDER.

- Proposer la suppression de la Taxe Professionnelle pendant 5 ans sur toutes les nouvelles implantations dans les secteurs suivant, devant permettre l’éclosion ou le développement de filières stratégiques:

- Biotechnologie/Technologies d’Information et de Communication

- Services à la personne et à la dépendance.

- Services à la petite enfance

- Environnement Propre

-Formation professionnelle

II. Favoriser l’essor du commerce de centre-ville

Il faut tout d’abord repositionner le commerce du centre ville pour encourager les relations de proximité et de qualité. Les politiques des années passées ont tout misé sur le commerce de périphérie qui désormais est à saturation. Il n’y a pas de fatalité à voir les nîmois partir vers les villes voisines pour faire leurs achats et voir risquer la désertification du centre-ville. La municipalité devra donc agir pour diversifier les commerces et nous proposerons un véritable Plan Marshall pour le centre-ville en concertation étroite avec les commerçants-artisans en insistant sur le rôle original que doit y avoir le commerce. Nous préempterons les emplacements commerciaux. Le cœur de ville, c’est l’identité de la ville, il faut empêcher son dessèchement, sa muséification.

Nous redynamiserons le petit commerce et le repositionnerons en concurrence aux centres commerciaux.

Pour cela, par exemple, nous proposons de :

- Redéfinir l’accès au centre-ville et mettre en place une vraie politique de transport ;

- Créer la ligne de tramway Caveirac-Courbessac avec parcs relais permettant l’entrée par l’est et l’ouest sur le centre-ville, navettes, vélo lib… ;

- Créer des places de stationnements avec remise à niveau de certains parkings (1heure 30 gratuite, 4 heures maximum pour éviter les voitures-ventouses des non-résidents), tout en redéfinissant l’entrée sur Nîmes depuis la sortie Nîmes-est avec accès à trois parkings (Triangle de la gare, parking de la gare, parking de l’esplanade réhabilité) ;

- Réévaluer l’ensemble des possibilités de déplacement pédestre, dont l’aspect sécurisation (trottoir et revêtement adaptés) en particulier pour les plus fragiles d’entre nous (personnes âgées, handicapés) ;

- Lancer une politique de manifestations commerciales (blog promotionnel, renégociation à la baisse du coût des terrasses, distribution de cadeaux, de bons d’achats alimentaires très appréciés par la population, carte de fidélité, quinzaine commerciale ou autres, etc…) ;

- Favoriser l’implantation de nouveaux magasins et de nouvelles enseignes connues en centre-ville, en leur offrant par exemple des primes d’installation, la gratuité de certaines taxes municipales les premières années de création, etc… ;

- Humaniser et rendre convivial le projet AEF (végétaux, fontaines, terrasses) pour le transformer en ce qu’il aurait du être : le cœur battant de Nîmes. On vient d’assister en effet à l’apposition d’une véritable pierre tombale autour de nos arènes infréquentables été comme hiver.

- Développer le tourisme culturel (festival international de jazz (in et off), de spectacles de rue, du clip vidéo) et poursuite avec amplification des actions engagées (festival du cinéma de Sophie Rigon, festival de flamenco…).

- Un projet pour le tourisme, le loisir et le logement, porteur de plus de 2000 emplois et refusé par la municipalité actuelle au profit de nouveaux lotissements : NEMOLAC

Après évaluation par le pôle de compétitivité Risques des impacts environnementaux (flux hydrauliques et transport), nous soutiendrons le projet de réalisation à Nîmes Courbessac « des plus grands jets d’eau d’Europe ».

Ce projet intègre un quai-promenade-jardin-paysagé qui sera le lieu de VIE et d’amusement qui manque à l’agglomération nîmoise ; un endroit où l’on pourra se promener en prenant le frais, et, où la population et les touristes pourront assister à un spectacle grandiose, unique en Europe et gratuit, des plus grands jets d’eau. Comment ne pas intéresser l’implantation d’entreprises et attirer les touristes du monde entier avec un site qui possède de tels atouts ? (proximité immédiate d’une sortie d’autoroute, bordure de la route nationale, un plan d’eau avec les plus beaux jets d’eau d’Europe, des bars, des cafés branchés ou typiques, des appartements pour s’y loger). Un circuit artificiel de canoë-kayak viendra naturellement prendre place entre la zone verte et le plan d’eau. Ce projet, qui est un projet phare pour l’ensemble de l’agglomération nîmoise, est une véritable « bombe économique » pour son développement touristique. A partir de ce projet, nous pourrons requalifier l’entrée sur Nîmes et son attractivité pour la majorité des touristes qui arrivent par Nîmes-est (re-qualification du périphérique, entrée par la route d’Arles avec arrivée sur 3 parkings : triangle de la gare connectée à celui de la gare, et esplanade. Arrivée par avenue Carnot ou avenue Feuchères en sens unique).

Perspectives de 2000 emplois avec un partenariat privé prenant en charge la quasi totalité de l’investissement et du fonctionnement.

- Développer le tourisme d’affaires en positionnant Nîmes comme une ville organisatrice de petits et moyens congrès (100-1500 personnes) par la construction d’un centre de congrès sur des moyens privés.

- Lancer la réhabilitation des 4500 logements vacants du centre-ville plutôt que de poursuivre l’accentuation d’un habitat disparate et coûteux pour la commune.

- Aide à la transmission des commerces sous forme par exemple d’exonération de taxes professionnelles

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