Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30 septembre 2008

François BAYROU sur BFM

François BAYROU en vidéo sur BFM :

Partie 1

Partie 2

Un tour d'horizon complet des problèmes du moment.

25 septembre 2008

L'INCROYABLE AVEU d'Hervé MORIN

morin.jpgLes auditeurs de Dimanche + n'en sont pas encore revenus : il y a quelques jours, sur leur écran de télévision, notre Ministre de la Défense - et inénarrable "Président" du Nouveau Centre - explique calmement comment, entre les 2 tours de la présidentielle, ce fidèle lieutenant de François BAYROU avait recommandé à celui-ci de faire alliance avec Ségolène ROYAL afin de bénéficier de la distribution de portefeuilles ministériels d'une victoire probable d'une telle alliance face à Nicolas SARKOZY. Mais comme François BAYROU a refusé cette alliance tout comme celle avec SARKOZY, il explique comment il s'est rallié aussitôt à celui-ci en trahissant son ami BAYROU pour récupérer côté UMP le portefeuille espéré.

Inouï ! Le comble du cynisme politique....

Un hebdomadaire - pas démenti depuis - explique de son côté et interroge : s'est-il rendu compte de ce qu'il disait ? Est-ce le sourire hypnotique de la sublime Anne-Sophie Lapix qui lui a fait perdre sa lucidité ou est-il tout simplement l'opportuniste sans conviction que l'on imagine qu'il est ?

Le problème de MORIN n'était donc pas que BAYROU ait dit qu'il ne voterait pas SARKOZY, ou qu'il penchait à gauche. Le vrai problème, c'est qu'il refusait de passer un accord. Et sans accord, pas de possibilité d'être ministre.

Incroyable aveu de la vraie nature du centrisme (ndrl : façon MORIN-Nouveau Centre). Savoir valoriser un petit score pour obtenir une bonne place dans une alliance avec le vainqueur, quel qu'il soit.

A la question parfaitement anodine de la journaliste, qui lui demande ce qu'il reproche à François BAYROU, Hervé MORIN part dans un long dérapage non contrôlé :

« J'ai de l'estime et de l'affection pour François BAYROU. Je ne regrette rien du chemin que nous avons parcouru, la seule chose c'est qu'il m'a donné raison : quand en 2007, entre les deux tours de l'élection présidentielle, je lui ai dit qu'il fallait qu'il fasse un choix sinon il irait vers l'isolement. Parce que la Ve République c'est de faire un choix à un moment où à un autre. Le système est bipolaire. A gauche et à droite. Et quand on est troisième au second tour, il faut faire un choix.

Et comme il avait fait campagne essentiellement contre Nicolas SARKOZY, je lui avais dit : "Fais le choix de t'associer au PS." Parce qu'on ne peut pas être seul et être libre et indépendant c'est être en mesure de passer un accord avec quelqu'un. Ce n'est pas d'être seul. C'est le contraire de la liberté que de refuser l'accord.

Je lui ai dit : "Passe un accord." Et il m'a dit : "Je ne le ferai pas." "Bon, très bien mais tu finiras par le faire. »


Qu'a fait Hervé MORIN à l'époque ? A-t-il été au bout de ses convictions en appelant à voter pour Ségolène ROYAL ? Non ! Au contraire, tout le monde s'en souvient, il a appelé à voter SARKOZY parce qu'il refusait la perspective, selon lui inéluctable, d'un accord entre le Modem et le PS. Ce qu'il l'a conduit à fonder le "Nouveau Centre" et à devenir le Ministre (croupion qu'on sait).

MENSONGE ou AVEU ?

Comme on ne voit pas quel intérêt Hervé MORIN aurait eu à mentir en prétendant avoir conseillé à BAYROU de s'allier avec le PS, il ne peut s'agir que d'un aveu : MORIN voulait coûte que coûte valoriser les 6.8 millions de voix de BAYROU pour devenir Ministre, sans attendre 2012.

Le pire, c'est que la bourde du Ministre ne peut même pas s'expliquer par un positionnement tactique. Dès lors, que le Modem s'ouvre à des accords avec le PS, il offre à ses militants la même perspective de devenir élus que le Nouveau Centre. En prenant acte de l'inéluctable alliance Modem - PS, MORIN reconnaît qu'il perd son seul avantage comparatif dans la guerre des centres qui l'oppose à son ancien mentor.

Hervé MORIN a seulement été poussé à la gaffe par un désir irrépressible de se mettre en avant. Les faits lui ont donné raison : il voulait qu'on le sache. Il ne faut pas chercher plus loin.

Hervé MORIN nous rappelle là que la politique est une carrière comme une autre et qu'un parti est avant tout, une machine à conquérir des postes. De ce point de vue, le groupusculaire Nouveau Centre et le déliquescent Parti socialiste restent de redoutables machines à se faire élire, donc des partis efficaces.

On a beau dire, on respire mieux ailleurs, et surtout un air un peu plus pur, que chez ces gens-là.

Voici la vidéo de cet entretien.

05 septembre 2008

LU DANS LA PRESSE

À lire, dans "Valeurs Actuelles" (numéro du 4 Septembre) un excellent article intitulé "Bayrou : mon conflit de valeurs avec le Président".

Une excellente mise au point panoramique de l'actualité au moment de l'Université de Rentrée du Mouvement Démocrate.

03 septembre 2008

François BAYROU sur FRANCE-INTER

François BAYROU parle de l'actualité sur France-Inter (VIDÉO)

16 août 2008

RÉTABLIR LA VÉRITÉ....

Rétablir la vérité n'est pas seulement une nécessité, mais aussi un devoir

(Tribune Libre)

Plusieurs courriels me sont parvenus ces derniers jours me faisant le reproche d’être devenu un « antisarkozyste primaire ». Ces lecteurs, qui sont aussi parfois des amis, oublient simplement que comme beaucoup d’autres bloggeurs je ne fais qu’essayer, à mon modeste niveau, de rétablir la vérité sur ce qui se passe réellement en France et ce, dans tous les domaines. En outre dans un pays comme le nôtre, où les médias sont quasiment tous détenus par les amis du pouvoir, je dirais que c’est presque la seule arme dont disposent les opposants à Nicolas Sarkozy. Enfin, même si je ne connais pas le nombre de blogs politiques actifs, je me dis que nous arrivons à toucher suffisamment de monde pour espérer faire comprendre aux Français qu’on les mène en bateau, comme cela ne s’est jamais fait auparavant.

Jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, on avait l’impression que parfois les médias les plus lus ou entendus pouvaient être impertinents. Oh certes, ce n’était rien à côté du Canard Enchaîné ou Charlie Hebdo, mais quand il y avait problème on en parlait. Aujourd’hui, à part le Canard Enchaîné et à un degré moindre Marianne parmi les hebdos, il n’y a plus aucun journal qui ose réellement affronter le pouvoir. Même Charlie Hebdo semble être rentré dans le rang. Alors il reste les bloggeurs qui, chacun dans leur coin, prennent de leur temps pour lire et écouter ce qui se dit en France, en Europe, et dans le monde, afin d’en tirer « la substantifique moelle » comme aurait dit Rabelais. Et c’est vrai qu’en faisant cet effort, on arrive à connaître certaines vérités qu’on nous cache soigneusement.

Prenons le cas des informations économiques qui font partie du domaine que je privilégie tout particulièrement sur ce site. Où trouve-t-on les bonnes informations ? Réponse, dans les statistiques de l’OCDE, du FMI, d’Eurostat ou de la BCE. Là, on ne peut pas tricher car le pouvoir n’a pas de prise sur ces institutions, ce qui ne veut pas dire que ces informations sont publiées par les médias, surtout si elles sont défavorables. De plus, si elles sont effectivement publiées, on s’arrange pour que cela passe très vite entre deux infos concernant des faits divers ou du sport. Résultat, quand on discute avec un quidam de telle ou telle information qui concerne la politique économique et sociale du gouvernement, cette personne semble tomber des nues si on lui révèle tel ou tel aspect de la question. Dans ce cas, au mieux elle nous écoute, ce qui peut l’interpeller, ou au pire elle ne fait pas attention à nos remarques car cela dépasse son entendement.

L’avantage du blog est que l’on touche des personnes qui acceptent déjà de lire ce qui est écrit, même si parfois les textes sont trop longs ou rentrent trop dans le détail. C’est toute la difficulté de l’exercice, mais comment faire simple, voire même très simple, quand on essaie d’expliquer la crise financière liée aux crédits hypothécaires américains ? Et bien il faut s’appliquer, et c’est là tout l’intérêt d’avoir un site. Et si on s’applique on aura des lecteurs, et ces lecteurs seront peut-être ébranlés dans leurs convictions, et ils en feront part à leurs amis qui eux-mêmes se diront qu’on ne cesse de leur raconter des histoires à la télévision…pour finir par adhérer aux idées que le bloggeur défend.

C’est ainsi sans doute que l’on arrivera à faire battre Nicolas Sarkozy à la prochaine élection présidentielle car, ne nous faisons pas d’illusions, tous les moyens vont être bons pour discréditer ses adversaires et, parmi ceux-ci, le candidat que je soutiendrai, François Bayrou. Je pense même que jamais dans l’histoire de notre République, nous aurons un tel flot de désinformation et donc de louanges à la gloire de Nicolas Sarkozy. Ce sera ainsi, j’en prends tous les paris. D’ailleurs il suffit de voir ce qui s’est passé depuis le début de la campagne présidentielle 2007 pour se rendre compte que je ne galèje pas.

A propos, je répondrai aussi à ceux qui me reprochent gentiment une certaine exagération, que je ne fais que me situer sur le terrain choisi par le pouvoir, pour tromper les Français. Nos gouvernants nous cachent la vérité, et bien nous la rétablissons et nous le faisons sur des bases indiscutables. C’est ce qui s’appelle la démocratie. Nous ne faisons qu’utiliser notre liberté d’expression, et il est simplement dommage que ce soit seulement quelques milliers de bloggeurs qui en profitent pleinement. Et pendant ce temps « le Sarko show » continue, « comme si de rien n’était » pour reprendre un titre que l’on essaie par tous les moyens de nous vendre.

Michel ESCATAFAL

14 août 2008

LES MÉDAILLES DE PÉKIN

 

medaille.jpg

Relevé dans le quotidien "LE MONDE" cette très juste remarque à propos des médailles olympiques et qui jette un tout autre regard sur les résultats obtenus aux Jeux de Pékin :

“Il ne faut pas comparer la France aux premiers du classement, la Chine et les USA. Ces deux pays sont des continents à eux seuls. La seule comparaison valable est avec l'Union européenne. Celle-ci est, de très loin, la gagnante de ces jeux avec, à mi-parcours, plus de cinquante médailles dont plus de vingt en or ! Bravo au sport européen”.

Enfin l'Europe !

03 juillet 2008

UN PROJET POLITIQUE DÉMOCRATE ET INDÉPENDANT

CONTRIBUTION SOUMISE

AUX ADHÉRENTS DU MOUVEMENT DÉMOCRATE

par François BAYROU

bayrou.jpgCette contribution est celle sur laquelle tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront appelés à se prononcer d'ici le 10 JUILLET prochain.

Elle est la seule qui a été présentée lors de cette grande consultations nationale.

Chaque adhérent recevra individuellement le texte de cette contribution et sera invité à voter.

François VAN DE VILLE 

LIBRE !

IngridOff.jpg
L I B R E ! 

21 juin 2008

EUROPE : NE PAS DÉRANGER

par François D'Orcival (Valeurs Actuelles - 20/06/2008)
 
c061cb0f7a0053721cb95a46f8bf7f38.jpgQu’est-ce qu’une Europe puissance politique qui n’aurait pas les moyens d’exercer ses responsabilités ? Le Président de la République posait la question, mardi matin, après avoir présenté aux armées les ambitions et les moyens que la France entendait consacrer à sa politique de défense. La question prenait tout son sens après le non irlandais au traité de Lisbonne. Les élites françaises ont toujours voulu croire à une Europe puissance qui serait en quelque sorte une “France en plus grand”, une Europe ambitieuse, capable de tenir tête à l’Amérique.

Cette Europe-là, les Irlandais lui ont dit non. Pas seulement eux : qu’il se soit agi du traité constitutionnel ou du traité “simplifié” de Lisbonne, cette même idée de l’Europe aura été soumise cinq fois au suffrage populaire – et rejetée trois fois par les peuples consultés, y compris par les Français. Sans doute ce vote a-t-il eu lieu à des moments différents, pour des motifs variés, au nom de principes parfois opposés, mais le résultat est demeuré le même : c’est non.

Deux militants européens, Guillaume Klossa, conseiller du Secrétaire d’État chargé des Affaires Européennes, Jean-Pierre Jouyet, et Stéphane Rozès, politologue de l’Institut CSA, résumaient parfaitement dans la livraison de printemps de la revue "Commentaire" l’enjeu du traité de Lisbonne : « L’identification d’une communauté humaine à une construction politique requiert, outre des valeurs partagées et une dynamique collective, l’incarnation du pouvoir dans des personnalités légitimes. C’est justement cette étape décisive que permet le traité qui donne à l’Union un président stable,mais aussi un ministre des Affaires étrangères qui devrait être la voix de l’Europe dans le monde à un moment où les Européens ont pris conscience que les rapports de force mondiaux leur étaient de moins en moins favorables… » Eh bien, 53% des Irlandais n’ont voulu ni de cette dynamique collective ni de cette incarnation du pouvoir ; ils ont préféré défendre leur modèle économique et leur fiscalité contre tout risque d’harmonisation sociale et fiscale européenne, se préserver des moeurs européennes (la légalisation de l’avortement) et surtout, conserver leur statut de neutralité.

Les conséquences de ce vote sont claires, que la ratification du traité se poursuive ou pas ne change rien à l’essentiel : l’Europe va fonctionner par cercles, par groupes, par coopérations, entre pays volontaires, les autres restant sur le bord de la route. Ce sera un cadre de travail, pas une dynamique.

Quand Nicolas Sarkozy, à la veille de présider pour six mois cette Union européenne, rêve d’une Europe qui serait en mesure d’exercer dans le monde des responsabilités à la hauteur de ses capacités, deux voix anglo-saxonnes, l’une américaine, l’autre britannique, lui répondent : certes, mais hélas vos peuples ne le veulent pas. Dans le Financial Times de Londres, Gideon Rachman estime que les Européens ne rêvent en réalité que d’être une sorte de Suisse géante qui se tiendrait confortablement à l’écart des affaires du monde. Son confrère Robert Kagan ne dit pas autre chose dans le Washington Post : n’est-ce pas finalement à une Europe sans traité ni leadership qu’aspirent ses peuples – s’attribuant le rôle du choeur de la tragédie grecque qui se lamente en vain devant la marche inexorable de l’Histoire ? Qui avait dit que le XXIe siècle serait celui de l’Europe ? « L’Amérique n’est pas près de pouvoir déposer son fardeau… ». Mais assis sur leur continent, les peuples européens continueront de se payer le luxe de la critiquer pour ce qu’eux-mêmes ne voudront pas faire.

À cela, il y a une double explication : dans un premier temps, les Européens se sont forgé une identité autour de leurs valeurs de civilisation sous la menace du péril soviétique ; quand celui-ci a disparu lors de la chute du mur de Berlin suivie par la dislocation de l’URSS, la peur s’est dissipée, l’unité aussi. Ensuite est intervenue, ce qui était logique, l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale ; mais cela a provoqué une nouvelle inquiétude : jusqu’où cet élargissement pouvait-il aller, quelles étaient nos frontières,qu’allait-il advenir de notre identité ?

Cela s’est cristallisé dans la négociation d’adhésion de la Turquie. Mais si l’Europe n’était finalement qu’une zone monétaire, un marché unique, une machine à subventions, on voit mal à quoi pourrait bien correspondre cette inquiétude. Nous ne sommes décidément pas 400 millions d’Européens, contrairement à ce qui se répète, mais vingt-sept peuples,de 400.000 à 80 millions d’âmes. Des peuples qui vieillissent et n’entendent pas être dérangés.

13 juin 2008

LE "NON" IRLANDAIS

images.jpg

Le “non” de l’Irlande au traité de Lisbonne est une très mauvaise nouvelle pour tous les européens.

Non pas seulement pour l’idée européenne en particulier, mais surtout et simplement parce que nous avons tous besoin d’Europe face aux menaces qui nous entourent, plus pressantes que jamais et venues de toutes parts.

Il faut agir vite pour rassurer les irlandais afin qu’ils dominent  la peur de l’Europe qui les a conduits à ce refus qu’on espère momentané : il y a incompréhension manifeste entre l’Europe, ses institutions, d’une part, et les citoyens d’autre part.

Et pas seulement en Irlande.

Mais nous ne pouvons rester dans l’immobilisme actuel.


Il y a urgence de continuer.

François VAN DE VILLE