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21 janvier 2013

FORUM DÉMOCRATE du 26 JANVIER 2013

Poursuivant ses forums thématiques, le Mouvement Démocrate du Languedoc-Roussillon vous invite à celui qui se tiendra le Samedi 26 Janvier prochain de 10 h à 16h30 à Castelnau le Lez et aura pour thème : "L"économie Sociale, l'économie Solidaire, de quoi parle-t-on ?"

15 janvier 2013

LETTRE de Philippe BERTA au Conseil Départemental MoDem du GARD

Convoquant le Conseil Départemental du Mouvement Démocrate du GARD, Philippe BERTA, son Président, a adressé à chacun de ses 36 membres un courrier préparatoire pour ouvrir le débat qu'il souhaite organiser en son sein, comme à celui de l'ensemble de nos adhérents. Voici le texte intégral de cette lettre.


NÎMES,le 9 JANVIER 2013

Cher(e)s ami(e)s,

Avant que nous nous retrouvions tous, à l’aube de cette année nouvelle, année qui promet d’être particulièrement studieuse et difficile, je souhaitais vous adresser tous mes vœux de santé et de bonheur. Vœux personnels, comme professionnels, pour vous toutes et tous.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueLes mois et les années écoulées ont confirmé, hélas, les craintes et le diagnostic que nous partageons avec François Bayrou.

La vérité, que nous avons été les seuls à dénoncer ces dernières années, éclate aujourd’hui au grand jour : les mensonges complaisants, venant tant de droite que de gauche, les conduites politiques mues par de minables calculs tacticiens, le “être par la politique”, prédominant généralement sur le “faire par la politique”, l'absence, surtout, de toute vision dans l’intérêt des générations futures, nous conduisent aujourd'hui, tant nationalement que localement, au pied du mur.

Je reste persuadé que cette lucidité éclatera et sera bien vite mise à notre crédit : des yeux s'ouvrent déjà aujourd’hui, et d’autres s'ouvriront encore bientôt.

Cette anticipation des faits nous a coûté, électoralement parlant, cher, et même très cher.

Mais il était de notre devoir, dans la situation dramatique que nous prévoyions déjà depuis des années, de ne pas nous départir de cette honnêteté intellectuelle, plutôt que d'aller grossir les rangs de ces “professionnels de la politique” pour qui le mot “intérêt” correspond bien peu à celui de l'intérêt général mais se limite à la seule vision des élections à venir.

Soyons fiers, quoiqu'il nous en ait coûté, d'avoir partagé ensemble ce courage-là.

La France - même si l’image peut choquer - reste un “petit pays”, et ce dans une Europe qui reste à bâtir.

La France est surtout affaiblie par l'absence de vraies réformes courageuses, même si reconnues, depuis des décennies, nécessaires et urgentes. Il n’est pas un secteur où la situation n'exige une volonté forte de réformes en profondeur : l’éducation, l’industrie, l’économie, le travail, la santé, les retraites, la fiscalité, la sécurité, la moralisation, nos institutions, etc... L'époque des grandes idéologies est révolue : la mondialisation est là et elle s'impose à tous. Face à cette exigence, dans un pays relativement “petit” comme le nôtre, c'est l'unité de TOUS les démocrates qui s’impose, l’unité de celles et ceux qui sont prêts à s'investir sans compter et sans autre intérêt que celui de chacun de nos concitoyens.

L'échelle locale n'échappe pas davantage à un constat similaire : prosélytisme, populisme, absence de vision, déficit démocratique, gabegies financières, etc... La plupart de nos communes vont mal. Et Nîmes, notre capitale gardoise, n’échappe pas à ce constat.

Nîmes est aujourd’hui la ville de tous les records : celui du chômage, celui de l’insécurité, des faillites d'entreprises, de la paupérisation croissante, de la fiscalité locale, du commerce agonisant, du tourisme en berne, des transports et de l’urbanisme anarchiques, de la fuite de notre jeunesse, de l’absence de visibilité culturelle, de la prise en compte environnementale, etc... Bref, là encore, il y a peu - voire même aucune - vision d’avenir : pas de projets réellement structurants mais, au contraire, une politique de coups médiatiques, d'écrans de fumée et dont le bénéfice pour la cité, l’agglomération et ses citoyens, face, demain, aux coûts engendrés qu’il faudra payer, n'est jamais pris en compte, ni même évalué. Ici encore, toutes les intelligences, dans le spectre démocratique riche de ses citoyens, doivent travailler ENSEMBLE pour sauver ce qui peut l'être encore et donner une direction, un vrai sens à notre ville.

Vous le comprendrez donc tous : qu'on ne compte pas sur nous, en cette année nouvelle, pour abandonner un discours d'objectivité, de vérité et de courage.

Nous souhaitons continuer à œuvrer au profit de tous avec, comme credo, celui du seul bon sens. Appelons tous ceux qui veulent s'inscrire dans cette démarche à nous rejoindre dans le respect de nos différences, cité par cité, commune par commune, pour construire ensemble le projet d'urgence nécessaire à la sauvegarde et à la relance de tout ce qui doit être le ferment de la vie locale.

Recevez, dans cette attente et cette espérance, tous les vœux 2013 du Mouvement Démocrate du Gard, comme ceux de votre serviteur, et son Président.

Philippe BERTA

Lucidité, volonté, unité

19 décembre 2012

CONSEIL NATIONAL du MOUVEMENT DÉMOCRATE (Compte-Rendu)

(CONSEIL NATIONAL du Mouvement Démocrate du 15 décembre 2012)

SITUATION POLITIQUE :

Aujourd'hui, le Modem c'est une marque, et les français nous portent crédit essentiellement sur 2 deux points fondamentaux :

1 - Ils pensent que nous leur avons dit la vérité.

2 - Ils savent que nous sommes un mouvement libre et indépendant.

François Bayrou, et ceux qui sont invités sur les médias, ne ressentent plus l'ironie du passé mais plutôt le respect que suscitent ceux qui ont eu, et qui ont, raison.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueA contrario, l'UDI est perçue comme un mouvement de droite affilié à l'UMP, combine supplémentaire loin des enjeux du moment.

Nous assistons actuellement à un éclatement de la vie politique :

• à gauche, il y a des dissensions de plus en plus forte (Arcelor Mittal) avec Arnaud Montebourg qui, en agitant le mot "nationalisation", fait renaître la vieille gauche en espérant se positionner un jour à la tête de la gauche de la gauche.

• à droite, nous assistons à une rupture violente au sein de l'UMP. François Fillon n'est pas sans courage quand il commence à envisager un "assemblage droite-centre" allant même jusqu'à une certaine gauche.

Tout cela va amener à un affaiblissement des partis politiques.

Il existe une majorité réformiste dans le pays, avec des acteurs de droite et d'autres de gauche (rencontre, ces derniers jours, de François Bayrou avec Michel Barnier, François Baroin, Pierre Moscovici). Le rendez-vous politique n'y était encore pas : les institutions ne le permettaient pas.

François Bayrou a été le seul à donner un satisfecit sur la conférence de presse de François Hollande, au moment même où les applaudissements du PS étaient plus que convenus.

Quelques semaines plus tard..., le compte n'y est déjà plus.

Il faut cesser les thématiques sociétales qui divisent le pays pour se concentrer sur l'essentiel, la situation socio-économique. François Hollande n'a plus le choix. Ce qui se met en place est le contraire des annonces : des dépenses sans sources d'économie. Comment un Ministre de l'Éducation Nationale peut-il faire croire au pays qu'il va pouvoir augmenter le million d'acteurs de l'éducation alors qu'il n'y a plus un centime dans les caisses de l'état ? La dette représentait 60% du PIB il y a cinq ans ; en 2013 on prévoit 95% et François Bayrou pense que 100% peut être envisagé à brève échéance. Alors, alors.... le pays sera hors contrôle.

Le gouvernement va devoir, au risque de gravement se décrédibiliser, avancer sur la moralisation de la vie politique avec le cumul des mandats, ce qui devrait fortement redistribuer les cartes au niveau local. Car s'il est incapable d'avancer sur des points qui ne coutent rien aux français, il ne fera rien et sera jugé pour cela.

La réalité de la conjoncture que l'on traverse va obliger le gouvernement à orienter sa politique vers ce que François Hollande a annoncé dernièrement et qui consiste en une politique de l'offre et une autre de réduction des coûts. Ce qui serait en phase avec ce que le pays attend : il va ainsi s'écarter de la gauche du PS.

Or, pour cela, il n'a pas de majorité. Cependant, il existe une majorité réformatrice dans notre pays.

Jusqu'à aujourd'hui cette majorité n'a pas émergé : la règle électorale et le manque de courage ne l'ont pas permis.

Cela va changer : les plaques tectoniques sont en train de bouger.

Cette redistribution du paysage politique va émerger en 2013. Pour l'initier, François Bayrou sort en début d'année un essai politique qui va être l'occasion de relancer le débat de fond, notamment la modification de la règle électorale.

Lors de son entretien, accompagné de Marielle de Sarnez, avec François Hollande, François Bayrou a proposé une règle électorale nouvelle et originale, qui sera présentée à la presse prochainement.

Il a proposé que soient élus les 3/4 des parlementaires au scrutin majoritaire, et 1/4 au scrutin proportionnel. Un quart des sièges constituant alors un volet disponible, dont une partie sera attribuée au parti majoritaire afin de lui garantir au Parlement une majorité, donc une stabilité politique, le restant étant distribué proportionnellement aux partis ou mouvements actuellement sous représentés. Cette nouvelle règle électorale, originale, permettrait d'introduire un mode proportionnel comme cela existe déjà dans 21 pays de l'UE, sans pour autant créer une instabilité politique. Ce n'est donc pas le retour à la IVème République.


VIE ET PROJETS DU MOUVEMENT DÉMOCRATE

DANS LES MOIS QUI VIENNENT :

Concernant la vie du Mouvement Démocrate, François Bayrou va organiser un tour des régions en 2013, pour venir à la rencontre des militants. Nous sommes aujourd'hui environ 30.000 adhérents.

Le Bureau Exécutif a décidé que l'organisation du Mouvement se devait d'être modifiée, afin de gagner en réactivité et pour faire émerger de nouvelles personnalités.

4 actions prioritaires vont être lancées en début d'année :

1 - une campagne de communication sur le volet économique et social,

2 - une campagne de communication sur la moralisation de la vie politique, et faire re-émerger (pourquoi pas ?) l'idée d'un référendum sur le sujet si le gouvernement est trop frileux,

3 - un groupe de travail pour les municipales avec un projet pour la ville,

4 - un groupe de travail pour un nouveau projet européen.


MUNICIPALES :

François Bayrou a annoncé que, compte tenu de la conjoncture et de l'affaiblissement des partis qu'il prévoit, il allait être lancé, pour les prochaines municipales, un équivalent des "Groupes d'Actions Municipales" (GAM) au sein desquels nous allons chercher des personnalités et des alliances gagnantes avec d'autres partis, dont l'UDI, dont le PS, dont l'UMP, sans pour autant perdre notre identité. (Pas avec le PC ou autres partis assimilables comme cela s'était vu dans la précédente élection).

(C'est sur cette base de fonctionnement qu'Hubert Dubedout, ancien ingénieur CEA, a créé dans les années 60 ces GAM sure Grenoble, structure citoyenne qui le conduira en 1965 à une liste sans étiquette, victorieuse par surprise, aux municipales de Grenoble).

Ouverture et rassemblement avec des équipes renouvelées, de nouveaux acteurs et de nouveaux projets.


COMPTES :

Le Conseil National a approuvé les comptes du MoDem. La diminution de l'effectif du siège, et la location d'une partie des locaux parisiens, ont permis de stabiliser les finances et de garantir notre liberté financière en attendant des jours plus propices.


UDI :

Aucune intention de ralliement de François Bayrou : il faut, préalablement, attendre la clarification des lignes et des règles internes de l'UDI. S'il advenait des circonstances nouvelles, dans le gouvernement, ou dans l'opposition, il ne manquera pas de le dire. C'est la liberté que nous nous sommes choisie.

Quoiqu'il arrive; François Bayrou souligne l'indignité du ralliement. La double appartenance n'est pas à l'ordre du jour. (Marielle De Sarnez rappelle alors, qu'il n'est pas question de modifier nos statuts en ce sens).

D'un point de vue juridique, le congrès fondateur de l'UDI n'a pas encore eu lieu (avril ?) et donc la double appartenance ne peut exister avec un parti qui, juridiquement, n'existe pas encore, et avec lequel il n'y a pas de partenariat.

Toutefois, il ressort de l'avis du Conseil National (qui a débattu sur le sujet plus d'une heure et demie !) qu'il s'avère être en phase totale avec nos leaders : notre ligne politique doit être l'ouverture et le rassemblement.

Toutefois se rassembler ne signifie pas se faire absorber. Donc il découle de cela qu'un militant qui exerce des responsabilités ne pourra pas avoir la double appartenance. Mais personne n'empêchera nos militants, qui le désireraient, d'aller voir ce qui s'y passe.

Le "modus operandi" est : • plus on est ouvert et souple, mieux c'est • mais, sans perdre ni altérer notre identité et notre image. • donc, on ne peut pas être responsable chez l'un et aussi responsable chez l'autre.

Nous avons fait le choix d'être un mouvement, et non un parti, pour pouvoir garder une certaine souplesse, une certaine liberté. Mais cela passe également par une cohérence qui est incompatible avec la double appartenance de ses dirigeants.

"Quand un train part, il faut sauter dedans, mais passé l'effet de mode, tout cela retombe"

François Bayrou pense que l'UDI n'a pas d'avenir car elle banalise la vie politique. A contrario, les études d'opinions (Robert Rochefort) montrent que le MoDem est perçu par l'opinion publique comme une voie différente, une voie originale, une voie indépendante et libre.

Nous avons gagné notre liberté au prix de sacrifices importants : le moment n'est pas venu de sacrifier tout cela, mais de le capitaliser.

Nous allier à l'UDI au cas par cas, pourquoi pas ? Nous rallier : non !

(Rapporteurs : Philippe BERTA (Président du MoDem du GARD) & Patrick REVOL (Conseiller National élu)

12 décembre 2012

3èmes MARDIS DÉMOCRATES du GARD

Cher(e)s ami(e)s,

Lors de notre dernière réunion, le 21 Novembre, nous avons abordé les prochaines échéances électorales qui se présentent devant nous tous dans un peu plus d'un an et fait le point sur la situation dans nombre de nos communes du GARD. Pour certaines d'entr'elles, plusieurs d'entre vous se sont proposés pour poursuivre ce travail sur le plan local et nous les en remercions vivement.

Nous vous proposons de nous réunir tous à nouveau pour faire le point lors de notre prochain "3ème MARDI DÉMOCRATE du GARD" mensuel qui aura lieu le


MARDI 18 DÉCEMBRE 2012 à 18h30
à l'Ever'In, 1 Place Séverine, Allées Jean Jaurès à NÎMES


pour poursuivre, entre adhérents, amis et/ou sympathisants, cette nécessaire approche, notamment pour Nîmes où nous pensons qu'il convient de former rapidement un groupe spécifique "à visées municipales".

À cette occasion, nous entendrons aussi le compte-rendu du Conseil National de notre Mouvement qui se sera déroulé à PARIS le 15 prochain.

Enfin, à l'approche des fêtes, nous terminerons cette réunion par le verre de l'amitié pris entre nous, occasion de nous présenter nos vœux pour l'année nouvelle 2013.

Nous comptons sur votre présence. D'avance, nous vous remercions.

16 novembre 2012

3èmes MARDIS DÉMOCRATES du GARD

La réunion de Novembre 2012 aura lieu le

MARDI 20 NOVEMBRE à 18h30

à l'Ever'In, 1, Place Séverine, Allées Jean Jaurès à NÎMES.

Autour d'un pot, adhérents, amis, sympathisants du Mouvement Démocrate du GARD, et tous ceux qui se préoccupent des prochaines échéances électorales locales approcheront l'organisation des équipes qui prépareront ces élections.

Entrée libre.

RAPPEL AU RÉGLEMENT STATUTAIRE

RAPPEL AU RÈGLEMENT STATUTAIRE

Communiqué


Article 4 des statuts du Mouvement Démocrate :

“L’appartenance au Mouvement Démocrate est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique au sens de l’article 4 de la Constitution et de l’article 1 des présents statuts. Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique”.


En application des statuts, le Mouvement Démocrate du Gard a pris acte de la radiation automatique de 3 de ses adhérents qui n’ont pas respecté cette disposition.

24 octobre 2012

DÉCLARATION de Philippe BERTA au Midi Libre du 24/10/2012

Répondant à la presse à propos de la naissance récente d'un nouveau parti de droite allié à l'UMP - et prétendant cependant représenter le "Centre" - voici la déclaration de Mr Philippe BERTA, Président du Mouvement Démocrate du GARD :

 

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20 octobre 2012

NOUVEAU ! Les Newsletters du Mouvement Démocrate

ÉDITORIAL de Marc FESNEAU

Marc Fesneau.jpgComme indiqué dans mon récent courrier, voici la première Newsletter "En direct du terrain" réalisée par notre équipe dont je veux saluer l'efficacité.

Elle n'a d'autre vocation que de vous informer des initiatives, de vous faire partager les expériences ainsi que de mettre en valeur les talents de notre mouvement. 

Cette lettre est en somme la vôtre. Celle des militants, celle des responsables qui font vivre au quotidien notre mouvement et sans lesquels les combats menés autour de François Bayrou auraient été impossibles.

Faites-en un outil d'échanges, de valorisation de vos nombreuses initiatives. En bref saisissez-vous de cet outil, qui a vocation à être mensuel.

Merci très sincèrement de votre engagement auprès de nous.

Marc Fesneau
Secrétaire Général

Pour lire le premier numéro de la "Newsletter" mensuelle, cliquez ICI

17 octobre 2012

RÉPONSE OUVERTE À UN AMI....

Ou de l'éloge de l'indépendance....


Sur un réseau social (Facebook), le Mouvement Démocrate du Gard a fait un compte-rendu sommaire de sa réunion du 16 Octobre dans le cadre de ses “3èmes Mardis Démocrates” mensuels. Réunion essentiellement tournée vers la préparation des élections municipales de 2014. Et ce compte-rendu de faire état que, pas une seule fois, n’y fut évoquée la création probable d’un nouveau parti (UDI) proche de l’UMP à l’initiative de Mr Jean-Louis Borloo et de ses amis ou ralliés.

Sur ce même réseau paraissait peu après un commentaire d’un responsable départemental - et cependant ami proche, Mr Deny Jean - d’un des mouvements politiques affiliés à l’UMP : la “Gauche Moderne”, présidée au plan national par Mr Jean-Marie Bockel, ancien ministre de Mr Sarkozy.

Cet ami semble s’étonner que le Mouvement Démocrate soit attaché si fermement à son “indépendance”. Et de relever, non sans raison, que l’indépendance conduisant à l’isolement était fatalement, dans le cadre du fonctionnement actuel de nos institutions, voué à l’échec.

Cher ami, vous avez raison. Mais qui vous a dit que le ”MoDem” voulait s’enfermer dans l’isolement ?

L’indépendance, telle que nous la concevons, c’est notre liberté de choisir avec qui et autour de quels projets et de quelles ambitions, de quels hommes et de quelles femmes qui les portent, nous allons faire alliance pour les faire aboutir. Notre indépendance, réaffirmée dans notre refus de nous associer dans toute démarche qui ne conçoit d’alliance que dans la seule allégeance à l’UMP - quelle que soit d’ailleurs sa future orientation et quelle qu’elle soit à l’issue de ses élections internes en cours pour choisir son futur leader - cette indépendance-là, nous la rejetons fermement : c’est une atteinte à notre liberté de choisir.

lille.jpgDans votre argumentaire, nous mettez en exergue l’opposition apparente qui existerait à l’alliance qui a été conclue ou ici, à Lille, ou là, à Bordeaux, y voyant une sorte de contradiction. Non, cher ami, vous vous trompez : ces choix relèvent d’une même cohérence.

Sans vouloir nous immiscer dans des débats locaux qui ne concernent que les seuls citoyens de ces deux villes, qui peut nier que si la Ville de Lille, aujourd’hui, est devenue la grande métropole au carrefour de l’Europe capable de se hisser à un niveau comparable de ses grandes voisines - Bruxelles ou Londres - voire même Paris (qui n’est qu’à une heure de trajet), Lille le doit surtout à un grand maire qui s’appelait Pierre Mauroy qui a su avoir un projet et une ambition, et qui a su fédérer autour d’eux une majorité d'hommes et de femmes. Pourquoi voulez-vous, cher ami, que les MoDem lillois aient refusé alors de s’associer à elles ou eux sous prétexte que Mr Mauroy est un militant (et ex-Premier Ministre) socialiste ?

bordeaux.jpgPour Bordeaux, que vous citez aussi, si cette cité qui avait tendance à devenir une “belle endormie” ronronnant en voyant couler la Garonne à ses pieds, si cette cité s’est maintenant réveillée avec des projets et des ambitions innovantes, elle le doit surtout à l’action d’un grand maire - Alain Juppé - qui a su fédérer autour d’eux une majorité d'hommes et de femmes. Pourquoi voulez-vous, cher ami, que les MoDem bordelais aient refusé, de leur côté, de s’associer à elles et eux sous prétexte que Mr Juppé est un militant et (ex-Premier Ministre) UMP ?

Ce qui a fait la réussite de ces deux grandes métropoles, ce n’est pas l’étiquette politique des leaders qu’elles se sont choisis pour conduire leur destin : qu’ils soient PS, UMP ou autre, peu importe ! Ce sont les hommes et les femmes qui avaient un projet, une ambition, une volonté et une capacité de les réunir pour les mener à bien. Et pas autre chose !

La vocation du MoDem est précisément cette liberté de choisir qu’elle appelle “indépendance”. La volonté du MoDem est de refuser de s’enfermer dans le manichéisme des étiquettes politiques qui, en elles-mêmes, n’ont aucun sens : pour s’en référer aux deux exemples que vous avez cités, qu’est-ce qui fait la différence entre un Pierre Mauroy ou un Alain Juppé ? L’étiquette politique ? Non ! Tous deux sont (ou ont été) de grands maires qui ont su faire progresser la collectivité dont ils avaient la charge et rassembler une majorité de femmes d’hommes pour y parvenir. Toutes autres considérations ne sont que verbiages partisans et que ruinent les étiquettes dont on les maquille.

La vocation du MoDem, pour en revenir à votre question implicite, sa vocation est bien de s’associer autour de projets et d’ambitions répondant et respectant les valeurs d’humanisme qui sont les siennes et celles historiques du “centre”. S’associer donc avec des hommes et des femmes, quelles que soient leurs étiquettes politiques. Et s’associer, vous en conviendrez, c’est bien le contraire de s’isoler.

Là est notre liberté et notre "indépendance". Et c’est là où nous ne pouvons nous associer à la démarche actuelle de Mr Borloo qui consiste - jusque quand ? - à ne concevoir d'association qu’avec des gens étiquetés proches de l’UMP et refuser toute approche avec les autres, indépendamment de leurs projets, quels qu’ils soient. C’est une erreur abyssale.

(Un des proches de Mr Borloo s’est même payé le ridicule d’évoquer son refus de s’associer avec un “cartel des gauches”, oubliant en cela que le fondateur du dit “cartel” à cette époque s’appelait Édouard Herriot, Président alors du Parti Radical, prédécesseur à ce poste de Mr Borloo ! Qu’il révise un peu ses livres d’histoire ! Et n’oublions pas ce que doit Lyon et son rayonnement à ce même Édouard Herriot qui en fut longtemps le Maire de gauche, comme Raymond Barre le Maire centriste, et bien d’autres avant ou après de diverses étiquettes).

Vous-mêmes, Mr Deny Jean, vous ne pouvez oublier que le MoDem du Gard a soutenu votre candidature et votre projet aux cantonales de 2011 et a participé activement à votre campagne, au-delà de quelques inévitables grincements ; et nous avons accueilli ensemble Mr Bockel venu soutenir à Nîmes votre candidature. Ceci relevait de la même logique que celle exposée plus haut, même si le système électoral actuel - que le MoDem veut rendre dans son projet plus démocratique et plus représentatif - a entraîné un score immérité. Vous aviez déjà là l’exemple que nous ne voulions pas être enfermés dans cet isolement que vous supposez.

Demain donc, le MoDem s’associera non pas à des étiquettes politiques, mais à des hommes et des femmes partageant de mêmes valeurs proches réunies autour d’un projet et d’une ambition fédératrice. Que ces hommes ou des femmes soient, oui ou non, “encartés” à l’UMP, au P.S. ou à l’une des familles républicaines ou se référant au "centrisme", ou des hommes et des femmes issues de la société civile et non “encartés” du tout, peu nous importe. L’essentiel, c’est eux, ou elles, leurs projets, leurs ambitions au seul service de la cité, leur énergie et leur volonté d’aboutir. Et, contrairement à ce que vous affirmez, la majorité des françaises et des français partagent profondèment ce sentiment-là : seul un système électoral manipulateur au service de quelques intérêts bien protégés, fait croire le contraire. Ne nous y trompons pas.

C’est là qu’est l’indépendance du Mouvement Démocrate. C’est bien le contraire de l’isolement que vous supposez. Le MoDem, actuellement, observe et écoute. Les futures “alliances” viendront en temps opportun, selon les projets, les femmes et les hommes qui les porteront au service de nos concitoyens. Mais alliances, il y aura bien. Soyez-en pleinement rassuré.

Avec toute notre amitié.

François VAN DE VILLE

Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD

12 octobre 2012

3èmes MARDIS DÉMOCRATES du GARD

Ce mois d'Octobre 2012, le traditionnel "3ème Mardi Démocrate du Gard" aura lieu le MARDI 16 OCTOBRE à 18h30 à l'Ever'In, 1, Place Séverine, Allées Jean Jaurès à NÎMES.

En pièce jointe la lettre d'invitation adressée aux adhérents et sympathisants qui mentionne l'ordre du jour - cependant très ouvert comme d'habitude - de cette réunion.

Entrée libre.