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21 décembre 2011

LE SONDAGE des PRÉSIDENTIELLES au 20 DÉCEMBRE 2011

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Observations : • l'écart entre Mr Sarkozy et Mr Hollande se resserre pour n'être plus que de 3 points. • l'écart entre Mme Le Pen et Mr Bayrou se resserre lui aussi fortement pour n'être plus que de 2 points.

Assiste-t-on à un bouleversement des cartes au sommet pour le 2ème tour ?  Méfions-nous cependant des sondages qui ne sont qu'un instantané à un moment "T". Et d'ici le mois de Mai, bien des choses peuvent bouger encore.

Mais il y a quand même des signes d'évolution qui ne manquent pas d'intérêt et montrent que toutes les hypothèses sont ouvertes, et pas seulement l'hypothèse unique d'un duel UMP / P.S. comme les médias semblent vouloir en répandre le simplissime schéma traditionnel.

JEUNES DÉMOCRATES du GARD

Mr Christophe MASSON, jusqu'à présent Délégué Fédéral des Jeunes Démocrates du Gard et de la Lozère - et à ce titre Membre de Droit du Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du Gard - a été nommé Vice-Président national des Jeunes Démocrates, Délégué à l'Éducation, la Citoyenneté et la Cohésion des Territoires.

Ces nouvelles fonctions auxquelles il accède ne l'autorisent plus à assumer la charge de Délégué du Gard et de la Lozère. Il en a donc démissionné.

C'est Mr Fabrice MACHELART (Nîmes) qui lui succède comme Délégué des Jeunes Démocrates du Gard et de la Lozère.

Mr MACHELART devient donc Membre de Droit du Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du Gard.

Bienvenue à lui dans cette instance et dans cette période où toutes nos forces doivent se réunir. Nous lui souhaitons pleine réussite dans sa nouvelle mission.

16 décembre 2011

MAJORITÉ DE COURAGE

TRIBUNE LIBRE

Tous ceux qui pensent que le P.S. n’est plus à gauche, tous ceux qui pensent aussi que l’UMP ne répond plus aux enjeux d’aujourd’hui, tous ceux qui pensent et souhaitent que tous les partis - même le FN ! - aient une représentation équilibrée à l’Assemblée Nationale, tous ceux qui veulent rompre avec l’actuel manichéisme et ses archaïsmes, tous ont intérêt à voter François Bayrou en 2012.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueJean-François Kahn écrivait le 7 Décembre : “(Bayrou) est le seul vote révolutionnaire, car il est le seul capable à la fois de gagner l’élection présidentielle et de casser l’actuel système binaire”.

François Bayrou, dans sa déclaration de candidature (du 7/12) a introduit l’expression de “majorité de courage”.

UNION NATIONALE

En quoi consiste cette “majorité de courage” ?

Il s’agit, dans la bouche de François Bayrou, de rassembler les citoyens de bonne volonté pour discuter, en toute indépendance, et prendre ensuite les meilleures mesures face à la crise financière, crise que, d’ailleurs, il a déclarée “véritable guerre”. Et, dans son discours, de préciser : “Il est impératif et inéluctable que, pour redresser la France, se forme, ouverte à tous les réformistes d’où qu’ils viennent, une majorité du courage. Seul un Président de la République nouveau, soutenu par le peuple français, libre de ses décisions et de toute dépendance, peut garantir aux Français que les choses vont vraiment changer”.

Il y a des accents gaulliens dans ce discours. Mais aussi du Clémenceau style “sauveur de la Patrie en danger”.

L’idée d’un esprit d’union nationale est d’autant plus prometteuse que l’alternance des majorités d’un camp à l’autre de manière hégémonique n’a jamais réglé les problèmes de la France : en 30 ans, la droite a gouverné pendant 15 ans, et la gauche 15 ans aussi.... Mais la dette, elle, n’a jamais cessé de croître, même pendant les périodes de prospérité économique issue d’une conjoncture mondiale favorable.

La France serait-elle seule à adopter ce genre de gouvernement où toutes les forces politique s’impliqueraient ensemble ?

Non : déjà la Grèce et l’Italie s'y sont engagées, même s’il est regrettable que dans ces deux pays ce rassemblement se soit fait en dehors des urnes. Et aussi l’Allemagne avec Gerhard Schröder : il a fait adopter à un gouvernement d’union un “agenda” pour faire redémarrer son économie. On sait le succès qui en a suivi.

UN PRÉSIDENT NON ISSU D’UN CAMP

Pour initier une telle majorité en France, il faut justement que le Président de la République ne soit pas issu de l’un de deux camps traditionnellement en lice jusqu’ici : ou, forcèment, les élections législatives qui suivraient lui apporteraient une majorité parlementaire partisane au service d’un seul camp, majorité peu soucieuse du seul intérêt général.

Si, au vu de l’évolution des sondages qui hissent désormais François Bayrou vers des scores hier inespérés, il serait en capacité d’atteindre le 2ème tour ; si Mme Le Pen peut y prétendre aussi ; par contre la différence entre ces deux-là est que Mme Le Pen ne sera jamais élue, alors que François Bayrou est en mesure de l’être pour rompre, enfin, l’actuelle bipolarité officielle de la vie politique française.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueQuant à François Hollande - quoique déjà élu par anticipation par les médias ! - on voit bien qu’il est prisonnier d’un parti socialiste, lui-même prisonnier d’accords aventureux avec d’autres partis qui ne le sont pas moins. Mr Hollande ne parait plus être le meilleur moyen d’adapter la France à la rudesse des temps.

Quant aux partisans d’une “gauche dure”, ils n’ont aucun intérêt à la victoire du P.S. : sa victoire ferait taire, au sein de la gauche, toute contestation pendant qu’elle gouvernerait. Et quant à l’indispensable clarification qu’elle attend depuis 1983 - quand Mr Mitterrand a renoncé à l’application du programme commun - elle pourrait attendre longtemps encore.

LES RISQUES DE L’ANTISARKOZYSME PRIMAIRE

Quant à Nicolas Sarkozy, il est la victime d’un rejet de sa personnalité - rejet qu’on peut parfois juger outrancier - mais qui l’éloigne d’une réélection de rassemblement, comme il avait voulu y parvenir en 2007 : on connaît son l’échec.

Mais ne nous trompons pas : l’antisarkozysme primaire sert indirectement Nicolas Sarkozy lui-même. Et les excès constatés ici ou là risquent d’avoir un effet boomerang qui pourraient fort bien, au final, le servir. Donc desservir tous les autres candidats quels qu'ils soient, François Bayrou compris.

Ne nous trompons pas, ai-je dit.... Pour développer cette mise en garde, disons que l’antisarkozysme, sous sa forme "primaire", appauvrit le débat politique et le pervertit au point de transformer l’élection présidentielle en une sorte de référendum “pour” ou “contre” Mr Sarkozy. Or, ce qui est important, ce n’est pas l’avenir d’un homme mais l’avenir de la Nation tout entière.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueMais, si François Bayrou était élu en 2012, sa volonté étant de fonder une majorité basée ET sur des socialistes modérés ET sur une droite fidèle à ses valeurs humanistes, son élection entraînera immanquablement l’explosion de l’UMP. Mais aussi une clarification fondamentale au sein du P.S..

Mr Mélenchon et Mr Montebourg, exclus de cette majorité, auraient alors le champ libre pour refonder la gauche radicale dont ils rêvent. Et, de son côté, le FN pourrait aussi imaginer une alliance avec l’aile droitière de l’UMP, aile prête, on le sait, à toutes les compromissions.

L’INATTENDU BÉNÉFICE D’UN ISOLEMENT

Sans vouloir réécrire l’Histoire, on peut concevoir que le refus de François Bayrou, en 2007, de choisir entre Mme Royal et Mr Sarkozy, même si cela lui a valu un coûteux isolement, lui permet, aujourd’hui, d’être une troisième force indépendante et de rejeter toute pensée binaire simpliste, celle qui rejette dans sa culture profonde toutes les nuances et les complexités du monde où nous sommes.

Ce qu’il y a aussi de changé chez François Bayrou, par rapport à 2007, c’est, qu’aujourd’hui, il n’hésite plus : il a la mentalité de celui qui VEUT gagner, qui PEUT gagner. Et l’atmosphère qui l’entoure a aussi changé : en 2007, elle était résolument “bayroufuge” ; aujourd’hui François Bayrou attire à lui la classe politique dans toutes ses composantes et ses sensibilités. Il faut dire, qu’en 2007, pas grand monde entendait ni écoutait son discours sur les dangers de la dette : aujourd’hui il est “celui qui a su prévoir”. Çà a changé complètement son image. Et les ralliements ne se comptent plus désormais vers sa personne, y compris ceux issus de camps opposés l’un à l’autre, ou, initialement, à.... François Bayrou lui-même.

La position de François Bayrou est toujours restée cohérente au travers de toutes les (nombreuses) vicissitudes qu’il a du traverser. Depuis plus de 15 ans (son élection en 1994 à la Présidence du C.D.S.) : il n’a pas varié d’un pouce. N’avait-il pas déjà souhaité, alors, la constitution d’un rassemblement allant d'Édouard Balladur à Jacques Delors ?

Cette majorité de rassemblement des français tant souhaitée est, au travers de l’élection espérée de François Bayrou, une chance pour la France dans cette période cruciale de tant de dangers qu’elle traverse aujourd’hui. Elle peut être une nouvelle étape d’une V° République rénovée, voire d’une VI° refondée : n’oublions pas que ce ne sont pas les institutions de la V° République qui ont instauré le bipartisme mais ceux qui ont été appelés à conduire la France sous son égide et qui en ont détourné l’esprit fondateur.

Puisse, François Bayrou, réussir dans cette nécessaire mission. C'est le vœu que de plus de plus de français forment aujourd'hui. Puissent-ils être entendus !

François VAN DE VILLE

Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD

13 décembre 2011

LE MoDem du GARD prépare les législatives de 2012

mouvement démocrate,bayrou,politiqueDans un courrier qu’il a envoyé à l’ensemble des adhérents du Mouvement Démocrate du GARD en date du 13 Décembre, le Président Philippe BERTA a fait part des préparatifs en cours en vue des élections législatives qui suivront immédiatement l’élection présidentielle du printemps prochain.

Le MoDem du GARD sera bien présent dans chacune des 6 circonscriptions du GARD (à l’exception d’une seule où ce serait, peut-être, un candidat d’un parti ami qui serait proposé avec son soutien).

Philippe BERTA a avancé dans son courrier une première liste de “pré-candidat(e)s” qui se sont déjà déclaré(e)s sur les 5 circonscriptions, et ce en coordination avec les instances nationales qui l’ont contacté récemment à cet effet.

Évidemment, le choix des candidat(e)s retenu(e)s sera fait selon les procédures statutaires prévues, avant d’être investi(e)s par les instances nationales.

Lors de la réunion publique des “3èmes Mardis Démocrates” de ce prochain mardi 20 à 18h30 à l’Ever’In à NÎMES, Philippe BERTA en dira plus sur ces préparatifs en cours. Et il n’est pas exclu que d’autres candidatures se proposent encore dans les semaines qui viennent.

À suivre....

04 décembre 2011

BAYROU ENTRE FOI ET LOI

mouvement démocrate,bayrou,politiqueL'hebdomadaire "L'EXPRESS" daté du 30 Novembre consacre un long article très documenté intitulé "Le mystère Bayrou".

Après "LE POINT" il y a peu, puis maintenant le "FIGARO MAGAZINE" daté du 3 Décembre, la presse nationale s'intéresse de plus en plus au "cas" Bayrou. Signe de la place qu'il prend désormais dans le débat des présidentielles et au moment où les sondages voient naître sa côte de popularité remonter impertubablement.

À lire.

30 novembre 2011

GOUVERNER, C'EST PRÉVOIR..., C'EST VOULOIR (F.Bayrou)

GOUVERNER, C'EST....

mouvement démocrate,bayrou,politiqueDans une conférence de presse ce mercredi 30 Novembre, avant même d'avoir officialisé sa candidature (prévu le 7 Décembre) et dit son programme (qui sera largement inspiré de son Livre "2012, état d'urgence"), François Bayrou a voulu présenter sous forme d'agenda sa façon de concevoir la gouvernance d'un pays, d'une nation, surtout dans la situation où est aujourd'hui la France.

On est frappé, à la lecture de ce texte, combien François Bayrou se distingue des politiques "à la petite semaine", faites essentiellement d'improvisations permanentes, de "coups" et de "rustines" qu'on superpose, sans perspective globale de ses "concurrents" à l'élection présidentielle, y compris Mr Sarkozy dont le "court-termisme" est une constante chronique de son gouvernement.

Le thème de cette conférence de presse a été : "Gouverner, c'est prévoir ; gouverner, c'est vouloir".

Enfin un langage d'homme d'état. Avec une vraie vision. Çà nous change !

27 novembre 2011

BAYROU : REPRÉSENTER LE GRAND COURANT DU CENTRE

Le Conseil National du Mouvement Démocrate s'est réuni ce samedi 26 Novembre à Paris.

Celui-ci a adopté à l'unanimité une motion demandant à François Bayrou de "représenter le grand courant du centre".

Voir l'article sur ce Conseil National.

23 novembre 2011

"UN MODÈLE OÙ L'ÉCONOMIQUE SERT LE SOCIAL" (F.Bayrou)

Lors de sa visite le 21 Novembre à Salon de Provence, puis à Aix en Provence, François Bayrou - devant un public qui a largement débordé toute attente - a défendu le principe d'un "modèle où l'éco,nomique sert le social".

Lire l'article de cette intervention.

21 novembre 2011

LES "RENCONTRES" DU TOURISME À NÎMES....

....QUEL PARADOXE !

TRIBUNE LIBRE


mouvement démocrate,bayrou,politiqueLa Ville de Nîmes a organisé très rapidement "Les Rencontres du Tourisme" en vue de la courte visite de Frédéric LEFEBVRE, Secrétaire d’État Chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation (photo).

Il est vrai que Nîmes est l’archétype de ce qu’il ne faut pas faire que ce soit en matière de tourisme, de commerce, d'artisanat et de petites et moyennes entreprises.

En quelques années, très peu, reconnaissons-le, notre trio infernal Fournier-Lachaud-Proust ont réussi la prouesse de mettre à terre les forces vives nîmoises (commerçants, artisans, professions libérales, gérants de petites et moyennes entreprises).

Comment des Élus de la Municipalité pourraient ils parler de tourisme ? D’ailleurs quel en serait le sujet ?

Un énième musée peut être, que notre ville, de toutes façons, ne pourra pas s’offrir car les finances locales nîmoises sont dans le rouge, niveau d’emprunt hors normes, emprunts toxiques..., sous le regard bienveillant de Mr Lachaud, Adjoint aux Finances.

Nous ne parvenons même pas à entretenir les musées existants qui, comme le reste, sont en crise : faiblesse du taux de visiteurs, état immobilier le plus souvent dramatique, collections "patrimoine de l’humanité" martyrisées, etc....

Comment pourrait-il en être autrement dans une ville où la politique culturelle se limite à une politique de coups ? Dans une ville sans politique de transports ? Dans une ville où accéder au centre-ville, a fortiori pour les touristes, ressemble en tous points à un parcours du combattant ?

Nous avons eu droit au musée taurin dont on nous tait le taux de fréquentation : et voici l’archéologie reconvertie en "romanité" ! Un centre de dépenses supplémentaires dans une ville sans marge financière ! Quel est l’objectif ? Où le situer vis-à-vis du grand musée régional de la romanité de Narbonne, vis-à-vis de la “success-story” arlésienne, ou encore vis-à-vis du Pont du Gard ? Et qui va payer cet investissement, puis son fonctionnement ? Quel serait la valeur ajoutée de ce 7ème musée ? Aucune réponse n’est donnée au citoyen qui devra se limiter, là encore, à payer.

Mais cela n’a pas d’importance : nous, citoyens, devront continuer à contribuer à cette gabegie, nous permettant de rester leaders en termes d’impositions locales face à un service rendu des plus minimal. Qu’à cela ne tienne : bâtir n’importe où, n’importe comment, sans souci de l’objectif ou des retombées pour les générations suivantes, mais aussi sans souci de dialogue, voire de respects des normes !

Encore plus aujourd’hui qu’hier, tout investissement - particulièrement dans une ville étranglée économiquement - chaque euro dépensé doit s’accompagner de la seule question qui vaille : quel en sera le retour sur investissement ?

Ici encore, comme depuis nombre d’années, cette réflexion ne semble en rien gouverner la réflexion de nos élus. Sinon, par exemple, aurions-nous construit une piscine olympique sans accès extérieur, ce qui réduit notablement son utilisation estivale ? Aurions-nous construit une "SMAC" sans penser globalement le positionnement de la musique dans cette ville, ni voir l’intérêt d’y adjoindre, enfin, un véritable auditorium convertissable en salle de congrès ? Aurions nous pensé sérieusement à la création du parc d’activités touristiques "NEMOLAC" imaginé dans la zone abandonnée de Nîmes Est, projet qui a été accueilli avec intérêt par Monsieur le Préfet, par le Président de la République, lequel a demandé à ce que son créateur se rapproche du Secrétaire d’État au Tourisme....?

Imaginons que le bon sens l’ait emporté il y a quelques années : nous aurions aujourd’hui, par une ligne d’un vrai tramway, résolu en grande partie nos difficultés de transports, investissement d’avenir pris en charge en grande partie par la Région et le "Grenelle de l’Environnement". Notre centre-ville en serait revitalisé et le lancement d’une grande politique d’urbanisme serait alors possible incluant la requalification de nombreux quartiers, requalification réfléchie en termes de pôles fonctionnels tout en respectant leurs identités.

Nous ne pouvons donc que conseiller à nos édiles locaux, non pas de tenter d’animer des tables rondes à propos de sujets qu’ils ne maîtrisent absolument pas, mais plutôt d’être des auditeurs assidus : notre Ville ne pourrait que mieux s’en porter.



Philippe BERTA
Président du Mouvement Démocrate du Gard

18 novembre 2011

ON SE TROMPE D'ÉLECTION

TRIBUNE LIBRE

La rencontre cette semaine entre des appareils de parti - en l’occurrence le PS et les “Verts” - forcent à s’interroger si ces partis ne se trompent pas d’élection.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueEn mai prochain, l’élection déterminante est celle d’une homme (ou d’une femme) qui se présentera, seul(e), face aux français, et qui sera ensuite appelé(e), grâce au mandat qui lui aura été confié, à conduire le destin de notre nation pendant les 5 prochaines années. Il ne s’agit donc pas d’une élection législative.

Or tout s’est déroulé entre Mme Aubry et Mme Duflos comme s’il ne s’agissait que de cela. On s’est même hasardé à échanger des centrales nucléaires - qui conditionnent notre avenir énergétique - contre des sièges de députés !

Il est donc tout-à-fait normal qu’ensuite les candidats portés par ces deux partis - Mr Hollande et Mme Joly - se s’y retrouvent plus dans ces “accords” et ceci crée la plus totale confusion : ces candidats se trouvent en effet dépouillés du projet dont ils sont naturellement porteurs et qui ne peut être calqué sur la stratégie étroite de tel ou tel parti en particulier, ceci dans un nécessaire esprit de rassemblement des français face aux enjeux auxquels ils sont confrontés.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueMr Hollande tente donc, aujourd’hui, de “sauver les meubles” en concédant des compromis où le grand écart qu’ils exigent risque de le faire tomber tellement il perd toute crédibilité. Et quant à Mme Joly, elle se demande à quoi elle sert encore puisque Mme Duflos a décidé à sa place des choix qu’elle devra conduire.

Les français risquent donc fort de ne plus s’y retrouver dans ces combinaisons d’appareils qui échappent à leur entendement. C’est de la politique au ras des pâquerettes.

François VAN DE VILLE

Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD