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02 octobre 2012

PETITES PHRASES PRONONCÉES ce 30 SEPTEMBRE par F.BAYROU

RAPPORTS GAUCHE-DROITE

"La coopération porte plus de fruits que le conflit perpétuel" (Bill Clinton)

mouvement démocrate,bayrou,politiqueLa coopération, l'attente, la recherche du consensus sur les sujets importants entre les grands courants politiques qui font une démocratie, entre majorité et opposition, cette coopération-là marche mieux que la recherche perpétuelle de l'affrontement, que le déchaînement des passions agressives, que l'exaspération voulue des détestations, particulièrement dans un pays en crise. Et c'est une conception de la démocratie et de la société qui s'énonce là, particulièrement dans ces circonstances, car rien n'est plus facile que de faire flamber l'exaspération, la mésentente, de souffler sur les braises : rien aussi n'est plus néfaste et plus dangereux.

HOMMES POLITIQUES - HOMMES D’ÉTAT

"Il y a deux sortes de responsables politiques, ceux qui préparent la prochaine élection et ceux qui préparent la prochaine génération. Les premiers sont des hommes politiques, les seconds sont des hommes d'État" (Winston Churchill)

Nous sommes ceux qui cherchons la coopération entre les grands courants de pensée du pays, plutôt que l'exaspération des conflits et des affrontements. Nous sommes ceux qui préparons la prochaine génération, plutôt que la prochaine élection.

LA PLACE DU CENTRE

Nous qui sommes des démocrates en France, nous aimons aussi l'idée de Centre, car le Centre, c'est ce qui se bat toujours contre les extrêmes. Le Centre, c'est le lieu où l'on refuse de regarder ses concurrents comme des adversaires et ses adversaires comme des ennemis.

Quand on nous expliquait qu'il fallait que le Centre se scinde, car il fallait qu'une fois pour toute, il fut clairement à droite, nous défendions son intégrité et son unité et son originalité et, aujourd'hui, nous disons : "Si le Centre existe, alors le Centre est un. Il n'y a pas de Centre droit, de Centre gauche ou de Centre ailleurs. Le Centre n'a pas besoin d'adjectif"

Le Centre doit se définir par lui-même, et pas par rapport aux autres.

LES ALLIANCES

Nous pouvons nous allier, mais nous ne devrons pas nous dissoudre. Il n'y a pas d'allégeances obligatoires, il n'y a pas d'alliances obligatoires. Car l'alliance obligatoire, ce n'est pas une alliance, c'est une soumission, spécialement quand on prétend obliger le Centre à renoncer à son histoire, à son passé.

Il n'y a que les faibles qui craignent la compétition.

MESSAGE PERSONNEL à Jean-Louis BORLOO

Il y a au moins une personne en France qui ne devrait pas prétendre que le centre doit être à droite : c'est le président du Parti radical. (…)

Cette histoire du Parti radical s'est déroulée, pour l'essentiel, non à droite, mais à gauche. Et c'est nier l'histoire du Parti radical que de prétendre qu'il faut effacer, rayer d'un trait de plume la grande histoire républicaine française pour la projeter uniquement sur la droite.

Il faut que tous ceux qui se réclament de ce courant politique et qui ont, pour les uns, été depuis 10 ans à l’UMP, ceux qui, pendant dix ans, ont été au centre droit et puis, comme moi, dans un centre qui veut être indépendant…

Il faut que tous ceux là soient ensemble, sans devoir se renier.

Extraits du discours de clôture de François Bayrou à l'Université de Rentrée à Guidel le 30 Sepgtembre 2012

10 mai 2012

LE CENTRE POUR LA FRANCE

 

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Des femmes et des hommes non pas d'un camp,

mais d'un pays et d'un peuple

 

 L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement.

J'ai pris mes responsabilités....

Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : "vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible". Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays.

Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps.

La crise vient plus vite, plus dure....

Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.

Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics.

J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit.

Il n'y aura pas de répit....

Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques !

François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements. Je crois, pour ma part, que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité.

S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.

Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.

Je dis au centre....

Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement.

Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.

J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux.

Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste.

Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement.

La création d'une force centrale....

La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre !

Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre.

Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale.

"Le Centre pour la France"

Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France".

Ces candidats auront un mot d’ordre : "Nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.

François BAYROU

24 avril 2012

LETTRE de Philippe BERTA

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Chers amis,

Ce que nous savons être juste n’a pas gagné ce week-end.

Oui, il est difficile dans une période de crise morale, de crise socio-économique, de crise culturelle voire intellectuelle, de faire triompher les mots rigueur, travail, solidarité, lutte contre les déficits, morale politique, éducation, production...

Nous le savions. Mais nous savons aussi que le bipartisme qui oppose les Français les uns contre les autres, et qui a aussi pour objet d’assurer les émoluments de tel ou tel politique, même si vainqueur aujourd’hui, il ne pourra plus tenir très longtemps : il est soumis à la double pression de la dureté des temps et à celle des mouvements extrémistes qui font leur lit de la désespérance et de la colère de nos concitoyens.

Notre mouvement est jeune : 5 ans. S’il ne comporte pratiquement pas d'élus, il réussit pourtant, à son 1er coup d'essai pour les présidentielles, à asseoir un socle proche des 10%, tout en souffrant du fameux "vote utile" parfaitement servi dès l’origine par les médias.

Ceci confirme donc qu'il y a réellement une existence et une place pour un parti centriste, un parti central dans l’échiquier politique français.

Nous avons ouvert la voie : nous pouvons en être fiers. François Bayrou nous a guidés et nous allons continuer cette route en rassemblant des acteurs qui, comme nous, viennent d’horizons politiques variés. Cette diversité là, c’est une richesse qui constituera la force d’avenir dont notre pays a tant besoin.

Notre département du Gard, déjà marqué par un taux de chômage record, un niveau de revenus des plus bas, un niveau de formation insuffisant, une insécurité forte, par son absence d’attractivité, a aujourd’hui, de surcroit, le déshonneur d’être le seul à avoir porté le Front National en première position. Belle image pour d’éventuels investisseurs ou de potentiels touristes ! Le seul front acceptable aujourd’hui est bien un front démocrate qui sera vite le seul apte à défendre jusqu’à des fondamentaux que nous pensions un peu vite définitivement acquis, tels la paix et la liberté. Il doit se composer autour de valeurs communes sans compromis aucun et sans se limiter à l’addition d’existants, à la reconduite d’acteurs du passé. L’enjeu est désormais crucial et les politiques qui le composeront se devront d’être exemplaires. Nous savons que nous pouvons faire confiance à François Bayrou pour en dessiner les contours.

Comme vous l’avez certainement entendu, dans les jours à venir, François Bayrou, dont la majorité des observateurs avisés de la vie politique ont su reconnaître les qualités de la vision et du projet, présentera le socle des thèmes qu’il considère fondamentaux aux deux candidats qualifiés au second tour. Il en écoutera les réponses et nous témoignera par la suite de son choix. Je serai respectueux de ce choix.

Mais comment ne pas revenir sur cette campagne, soit au démarrage bien difficile, mais pour laquelle malgré nos faibles moyens, nous avons su répondre présents, sur le terrain, dans les meetings ou encore dans les bureaux de vote.

Vous avez été, les uns les autres, en fonction de vos possibilités, de vos disponibilités, de merveilleux acteurs, nous laissant encore de grands souvenirs. Vous avez encore su donner un sens au mot "engagement", et je sais, nous savons, compter sur vous pour les combats futurs.

Merci, merci à vous tous. Merci pour votre sincérité que je suis sûr, peu de mouvements politiques ont la chance de connaître. Nous savons qu’installer une force politique nouvelle et innovante n’est point chose facile, mais nous savons qu’au regard de l’enjeu, nous ne renoncerons pas.

Très amicalement.

Philippe BERTA
Président du Mouvement Démocrate du GARD

03 avril 2012

PROJET DE LOI DE MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

François BAYROU propose aux français de fixer par référendum, dès le 10 JUIN, un certain nombre de règles moralisant la vie publique, règles simples mais fortes dont certaines sont en projet depuis des décennies mais qu'aucun pouvoir n'a jamais décidé qu'elles fussent adoptées tant elles bousculent le confort de certains de nos élus.

Voici, dans le lien ci-dessous, le texte qui sera proposé aux français le 10 Juin prochain pour mise en application immédiate.

Moralisation-FINAL.pdf

29 mars 2012

TOUT CE QUI SERA CHANGÉ D'ICI 6 MOIS avec François BAYROU

D'ICI 6 MOIS....

Un calendrier et un programme qui change tout !

15 mars 2012

LA FRANCE SOLIDAIRE par François BAYROU

François BAYROU a présenté à la presse, ce Mercredi 14 Mars, son programme électoral intitulé "LA FRANCE SOLIDAIRE".

Vous trouverez ICI ce document dont il importe que chaque citoyen prenne connaissance.

Nous comptons sur vous tous pour le diffuser et le faire connaitre.

13 mars 2012

LA SUPERCHERIE de l'IFOP

L’Observatoire des sondages attendait le push poll qui, pour sauver la mise de Nicolas Sarkozy, le ferait passer en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle. Les signes n’avaient pas manqué avec des présentations tronquées qui le montraient se rapprochant, en gardant un silence pudique sur un deuxième tour où il était battu (cf. Nicolas Sarkozy et François Hollande à égalité : une manipulation avouée). Exactement comme si les sondeurs n’avaient pas posé de question sur ce deuxième tour. Le push poll vient d’arriver (Ifop-Fiducial-Europe 1-Paris-Match-Public Sénat, 12 mars 2012). Le mardi 13 mars 2012, toute la presse française titre sur le sondage qui annonce que Nicolas Sarkozy est passé devant François Hollande. Effet d’annonce réussi. Commencé dès le jour du meeting de Villepinte, un sondage Ifop donne respectivement 28,5 % à Nicolas Sarkozy et 28 % à François Hollande. Il faudrait une sacrée mauvaise foi pour relever la coïncidence entre ce résultat et le meeting. L’opération était évidemment programmée. Le commentateur de l’Ifop peut parler « d’effet Villepinte » (Frédéric Dabi), en dépit de toute norme d’analyse pour un sondage effectué le jour même et sachant que des événements ne produisent pas d’effets instantanément.

Personne n’a relevé non plus que l’auteur du push poll n’était autre que l’Ifop, devenu, après l’Opiniongate et les problèmes d’Opinionway, trop « repéré », le fournisseur patenté de l’Elysée. On se gardera d’oublier que sa propriétaire Laurence Parisot est présidente du Medef. Que les sondages soient devenus le principal moyen des coups bas de campagne électorale, on ne l’apprend pas aujourd’hui même si cette campagne dépasse largement les précédentes. Si on se demandait benoîtement pourquoi l’Elysée s’est obstinément opposé à la réforme des sondages, on a la réponse. On aurait cependant aimé plus de vigilance méthodologique de la presse française. Il est vrai qu’un peu de suspense est si bon. Qui a été sensible à la fiche technique du sondage ? Or, le sondage a été effectué par téléphone et en ligne les 11 et 12 mars 2012 [1]. Cette méthode mixte est un bricolage qui se prête à toutes les manipulations. Sous le sceau du « secret industriel » d’un sondeur qui fait silence sur ses procédés, il s’agit donc de mêler sondés questionnés par téléphone et internautes volontaires. La mention de la méthode des quotas sur un échantillon spontané est une supercherie. Quelle est la composition sociale et politique du panel de l’Ifop ? Quelle était la rémunération des internautes ? Peu importe ici les chiffres. Qu’en dire d’ailleurs ? Aucun spécialiste sérieux ne succomberait au piège qui consisterait à les prendre au sérieux. Il s’agit ici de relever seulement les procédés déloyaux qui s’immiscent dans la lutte politique. Si on doutait que les sondages dévoyaient la démocratie, on n’a aujourd’hui que l’embarras du choix des évidences.

 

28 février 2012

LES 12 PROPOSITIONS (Bayrou) du RÉFÉRENDUM du 10 JUIN

Mes 12 propositions

1/ Fixation des règles de composition d'un gouvernement resserré de moins de 20 ministres.

2/ Cumul des mandats "interdit" pour les députés dès les législatives de juin, "limité" pour les sénateurs.

3/ Délégation de vote supprimée et donc présence obligatoire des députés pour voter les lois; tous les votes seront publics.

4/ Fixation des principes d'une nouvelle loi électorale et d'une nouvelle composition de l'Assemblée nationale: nombre des députés diminué d'un tiers, "de l'ordre de 400" au lieu de 577 aujourd'hui. Elus pour trois-quarts au scrutin majoritaire actuel et pour le quart restant à la proportionnelle. Réduction du nombre de sièges applicable au Sénat.

5/ Reconnaissance du vote blanc à toutes les élections.

6/ Obligation effective de parité hommes-femmes.

7/ Suppression de "la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance".

8/ Définition du conflit d'intérêts pour les responsables politiques, pour les hauts fonctionnaires (obligation de déclaration publique des intérêts privés avant l'entrée dans la fonction et lors de toute modification, fixation des incompatibilités), création d'une Autorité de déontologie de la vie publique pouvant être saisie par les citoyens.

9/ Interdiction du retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption.

10/ Indépendance de la justice. Le ministre de la Justice aura un statut particulier. Sa nomination, proposée par le duo exécutif, devra être soumise à l'approbation d'une majorité qualifiée du Parlement, devant qui il sera individuellement responsable et par qui il pourra être censuré. C'est lui qui conduira au nom du gouvernement la politique pénale de la nation.

11/ Indépendance des médias. Abrogation de la procédure "scandaleuse" qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'Etat.

12/ Procédure nouvelle pour éviter les nominations de complaisance et les soumettre à une approbation du Parlement et non pas à la "pseudo-approbation" actuelle.

11 février 2012

DISCOURS de CLÔTURE du FORUM "Solidarité" par François BAYROU

Vous trouverez ICI la transcription du discours de clôture du Forum de la Solidarité par François BAYROU, le 11 Février 2012, à PARIS.

Un document à archiver par la densité et la richesse de projection sur la société française.

François BAYROU dit "STOP !" à Nicolas SARKOZY

Indigné, comme une majorité de français, face à la perspective de référendums culpabilisants une partie des français face à d'autres français - comme, entr'autres, celui sur les chômeurs - François BAYROU, en clôturant ce Samedi 11 Février le "Forum de la Solidarité", dit "STOP !" à Nicolas SARKOZY.