05 janvier 2012
ET SI BAYROU....
"Valeurs Actuelles" publie cette semaine un article analysant la montée irrestibible de François Bayrou dans l'échiquier politique des prochaines élections et des surprises qu'on peut en attendre.
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03 janvier 2012
OÙ EST L'ERREUR ?
François VAN DE VILLE sur Twitter : "L'Allemagne a le taux de chômage le + bas depuis 20 ans. La France le + élevé depuis 12 ans. À cause de la crise ? Cherchez où est l'erreur."
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21 décembre 2011
LE SONDAGE des PRÉSIDENTIELLES au 20 DÉCEMBRE 2011
Observations : • l'écart entre Mr Sarkozy et Mr Hollande se resserre pour n'être plus que de 3 points. • l'écart entre Mme Le Pen et Mr Bayrou se resserre lui aussi fortement pour n'être plus que de 2 points.
Assiste-t-on à un bouleversement des cartes au sommet pour le 2ème tour ? Méfions-nous cependant des sondages qui ne sont qu'un instantané à un moment "T". Et d'ici le mois de Mai, bien des choses peuvent bouger encore.
Mais il y a quand même des signes d'évolution qui ne manquent pas d'intérêt et montrent que toutes les hypothèses sont ouvertes, et pas seulement l'hypothèse unique d'un duel UMP / P.S. comme les médias semblent vouloir en répandre le simplissime schéma traditionnel.
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04 décembre 2011
BAYROU ENTRE FOI ET LOI
L'hebdomadaire "L'EXPRESS" daté du 30 Novembre consacre un long article très documenté intitulé "Le mystère Bayrou".
Après "LE POINT" il y a peu, puis maintenant le "FIGARO MAGAZINE" daté du 3 Décembre, la presse nationale s'intéresse de plus en plus au "cas" Bayrou. Signe de la place qu'il prend désormais dans le débat des présidentielles et au moment où les sondages voient naître sa côte de popularité remonter impertubablement.
À lire.
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30 novembre 2011
GOUVERNER, C'EST PRÉVOIR..., C'EST VOULOIR (F.Bayrou)
GOUVERNER, C'EST....
Dans une conférence de presse ce mercredi 30 Novembre, avant même d'avoir officialisé sa candidature (prévu le 7 Décembre) et dit son programme (qui sera largement inspiré de son Livre "2012, état d'urgence"), François Bayrou a voulu présenter sous forme d'agenda sa façon de concevoir la gouvernance d'un pays, d'une nation, surtout dans la situation où est aujourd'hui la France.
On est frappé, à la lecture de ce texte, combien François Bayrou se distingue des politiques "à la petite semaine", faites essentiellement d'improvisations permanentes, de "coups" et de "rustines" qu'on superpose, sans perspective globale de ses "concurrents" à l'élection présidentielle, y compris Mr Sarkozy dont le "court-termisme" est une constante chronique de son gouvernement.
Le thème de cette conférence de presse a été : "Gouverner, c'est prévoir ; gouverner, c'est vouloir".
Enfin un langage d'homme d'état. Avec une vraie vision. Çà nous change !
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23 novembre 2011
"UN MODÈLE OÙ L'ÉCONOMIQUE SERT LE SOCIAL" (F.Bayrou)
Lors de sa visite le 21 Novembre à Salon de Provence, puis à Aix en Provence, François Bayrou - devant un public qui a largement débordé toute attente - a défendu le principe d'un "modèle où l'éco,nomique sert le social".
Lire l'article de cette intervention.
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05 novembre 2011
François SAUVADET ne veut pas d'une candidature MORIN
(extrait du Figaro du 5 Novembre 2011)
Le Ministre de la Fonction Publique, François Sauvadet, Vice-Président du Nouveau Centre, prédécesseur d’Yvan Lachaud à la Présidence du Groupe NC à l’Assemblée Nationale, “ne soutiendra pas” la candidature à la Présidentielle d’Hérvé Morin.
François Sauvadet veut mettre un terme à l'idée d'une candidature du Nouveau Centre, notamment celle du Président de sa formation, Hervé Morin. “Je ferai tout....”, y compris demander à son “ami Hervé” de renoncer à ses velléités de se présenter en 2012. “Une candidature à la présidentielle doit être utile à la majorité et utile au centre. Est-ce que c'est le cas pour la candidature Morin ? Je dis franchement : Non !”, explique le Ministre de la Fonction Publique, en soulignant que malgré le retrait de Jean-Louis Borloo, les intentions de vote en faveur d'Hervé Morin “ne décollent pas” : sa candidature “reste scotchée à 0,5-1%”.
Pis, à ses yeux, le principe d'une candidature serait “dangereux pour le Nouveau Centre et le centre” : “La présidentielle est une affaire sérieuse. Il serait dangereux pour le Nouveau Centre d'afficher la perspective d'une candidature qui, je pense, n'ira pas à son terme”, précise-t-il. Pour rendre crédible une candidature, il faudrait, selon lui, que le centre soit rassemblé. “Ce n'est franchement pas le cas. Je lui dis aujourd'hui : Stop ! Arrête ! Ça ne porte pas de crédibilité. Les temps imposent du rassemblement”, explique encore Sauvadet. Et s'il n'était pas entendu ? “Je ne le soutiendrais pas !”, assure-t-il.
"AVEC LE MODEM ?"....
“L'enjeu, aujourd'hui, n'est pas de négocier après un deuxième tour un quelconque programme dans lequel nous aurions de l'influence” ajoute-t-il. “Il faut que nous pesions sur le projet du candidat de rassemblement de la droite et du centre et que, demain, nous ayons un groupe parlementaire puissant”. Un groupe où le MoDem et le Nouveau Centre pourraient se retrouver, estime enfin François Sauvadet.
Décidément, le pauvre Hervé Morin n’a pas de chance avec les cadres de son propre parti. Outre des prises de position de plus en plus nombreuses d’élus NC, outre l’opposition à sa candidature du “Président Exécutif” (le numéro 2 du Nouveau Centre, rien que çà !), Jean-Christophe Lagarde (Député-Maire de Drancy), qui, demain, de valable et de poids dans le NC soutiendra encore la candidature d’Hervé Morin ? On peut se le demander.
De là à ce qu’il doive retourner à ses marmites et casseroles qu’il avait si bien mises en valeur lors de la présentation de ses derniers vœux....
Dur, la politique....
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04 novembre 2011
"BAYROU L'EMMERDEUR"
Dans tous les kiosques de cette semaine, l'hebdomadaire "LE POINT" titre en couverture, de façon très alléchante (et un tantinet provocatrice) : "BAYROU L'EMMERDEUR".
La lecture de ce dossier de plusieurs pages, abondamment illustré, ne manque pas d'intérêt ; même si certains points de vue exprimés, de par leur contenu très "journalistique" et personnel, appellent quelques réserves.
Un éclairage sur notre candidat qui souligne toutes les interrogations que suscite sa candidature. Bayrou_Emmerdeur_Point2042.pdf
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30 octobre 2011
François BAYROU sur BFMTV - RMC - LE POINT le 30/10/2011
François Bayrou était l'invité d'Olivier Mazerolle, sur BFM TV et RMC, en partenariat avec Le Point, dimanche 30 octobre.
"Ce qui a changé depuis 2007, c'est que la montagne est en train de s'écrouler. Le seul choix pour l'avenir, c'est de surmonter les divisions", a-t-il prôné avec conviction.
"Tout le monde savait depuis des mois que les prévisions de croissance ne seraient pas respectées. Je suis frappé et inquiet de voir que les réponses que le Gouvernement apporte sont au coup par coup. La crise que nous rencontrons n'est pas une crise comme les autres. Elle exige des réponses nouvelles. Arrêtons de faire de la politique avec pour seul objectif de boucher des trous et travaillons à un plan d'ensemble", a d'abord défendu François Bayrou.
Pour le leader centriste, "ce qui a changé depuis 2007, c'est que la montagne est en train de s'écrouler". "Il y a eu tout un temps où on pouvait jouer aux divisions perpétuelles, le combat politique était présenté comme celui d'un camp contre l'autre. Cette bipolarisation, au profit de l'UMP et du PS, est détestable et désormais rendue impossible. Il n'y a plus le choix : ceux qui sont persuadés que la situation politique est grave et qu'il faut un changement profond doivent se mettre ensemble ! La situation du pays exige que les forces réformatrices surmontent leurs divisions Je défends devant le pays cette thèse différente, qui est la seule possible pour l'avenir. On a vu, plusieurs fois ces dernières semaines, des responsables politiques qui autrefois avaient fait d'autres choix, me rejoindre", a-t-il rappelé.
"Nous avons une guerre à mener : la reconquête de notre production"
"La première phrase de mon livre est : 'les mauvais jours finiront'. Je sais avec certitude que la France va s'en sortir, mais pas à travers les mêmes chemins usés", a poursuivi le président du Mouvement Démocrate. "Le déficit, la dette, les autres difficultés, tout cela vient d'une cause principale : on ne produit plus en France et on est obligé de donner tout nos ressources à l'étranger pour consommer en France. C'est pourquoi je propose qu'on fasse de la production en France une obsession nationale. Si nous sommes incapables de récupérer la production, nous ne pourrons pas redresser la France", a-t-il prévenu avec force.
"Nos télévisions sont fabriquées en Corée, au Japon. Vous croyez que les salaires sont de bas niveau dans ces pays ? Nos voisins allemands, avec la même monnaie, les mêmes salaires, récupèrent des secteurs perdus. Pour garder les produits, quand on est à un haut niveau de vie, il faut garder les produits haut de gamme, de qualité. Cette question de la production est une guerre à mener", a insisté François Bayrou.
"Je ne dis pas qu'il faut faire exactement comme l'Allemagne, car chaque pays a son propre modèle. Mimer l'Allemagne serait un échec. Il faut en revanche s'inspirer de la volonté allemande, pour l'adapter au modèle français", a-t-il souligné. "Nous devons d'abord rééquilibrer nos dépenses publiques. Pour cela, il faut trouver 100 milliards, soit en économies soit en recette. Je propose donc 50 milliards d´augmentation d´impôts et autant en réduction des dépenses. Des impôts qui seraient aux profits de celles et ceux qui sont le plus en difficulté", a précisé le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Le dialogue social doit retrouver sa place"
François Bayrou a prôné "une stratégie pour maintenir nos industries et empêcher les délocalisations", sans pour autant accroître exagérément l'action de l'Etat. "Vous ne pouvez pas avoir une économie, comme en URSS, où l’État décide de tout. Il faut plutôt redonner toute sa place au dialogue social, pour que les partenaires puissent convenir d'accord par branche. Si on a pas de souplesse sur le plan de travail, on affaiblit l'outil de production du pays", a-t-il analysé.
Interrogé sur la possible responsabilité des 35h dans la baisse de la production en France, le leader centriste a rappelé qu'il avait "depuis le début, soutenu qu'elles étaient une erreur". "Cette décision a été prise alors que personne ne la demandait, sur un coin de table par Dominique Strauss-Kahn, dont l'unique but était de trouver une mesure emblématique à la veille d'élections difficiles pour la Gauche. Martine Aubry a fait appliquer cette réforme par idéologie. Si je suis prêt à toutes les souplesses et à tous les aménagements, je ne tolérerai pas en revanche une baisse des salaires, car les gens n'y arrivent déjà plus", a-t-il déploré..
"Une coordination économique sérieuse et efficace à l'échelle européenne"
"Ni l'euro ni l'Europe ne sont au bord de l'implosion. Mais les pays concernés sont menacés d'une vague de défiance et de doute. Or, c'est ce doute qui peut faire grimper les taux d'intérêt et un pays hyper-endetté comme le nôtre en serait ruiné. Nous aurions du faire deux choses à la fois : garantir les dettes des états, mais leur exiger la vérité et un plan de redressement de long terme. Il faut davantage de fédéralisme, mais pas tel que beaucoup croient le comprendre en France. Le fédéralisme, ça veut dire 'je respecte les différences' tout en organisant une coordination sérieuse et efficace, qui évite que chaque pays ne fasse n'importe quoi", a-t-il précisé. "Les pays les plus forts doivent consentir à aider ceux qui le sont moins. Un jour, peut-être en aurons-nous besoin nous aussi. Enfin, nous devons penser l'Europe de manière collective. Je sais que l'idée qu'elle se résume à la France et à l'Allemagne est à la mode. Mais c'est une idée de fausse. Chaque pays doit être traité sur un pied d'égalité", a défendu François Bayrou.
"Je garantirai poste pour poste dans l´Education nationale"
"Quand j'étais ministre, j'avais sanctuarisé l’Éducation nationale, maintenant les postes, les moyens et notamment les classes dans les écoles de village", a rappelé le président du Mouvement Démocrate. "Mais la situation de l'école ne dépend pas d'une vague de recrutement, elle dépend du soutien à un système éducatif mis à mal. Les enseignants pensaient que le savoir garantissait le respect. C'est terminé parce que nous l'avons laissé finir et, cela, je ne m'en satisfais pas", a-t-il expliqué.
"La morale à l'école ne se transmet pas en l'écrivant sur le tableau, mais pas l'exemple, car le maître respecte et est respecté. On doit aussi être capables de proposer une scolarité adaptée aux élèves déstabilisés et qui déstabilisent leur classe. Par ailleurs, si l'école est là pour transmettre des connaissances, des attitudes en matière de vivre ensemble, jamais elle ne transmettra tout. Je défends que dans un certain nombre de situation, ce qu'il faudrait c'est une école des parents", a soutenu François Bayrou.
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24 octobre 2011
Le PLAIDOYER de Philippe FOLLIOT, Député Nouveau Centre
Face à l’extrême gravité de la situation actuelle, je pense sincèrement que François Bayrou a la stature d’un homme d’Etat.
En effet, force est de constater qu’il a souvent fait preuve de courage et de constance, et ce dans un contexte qui ne lui a pas toujours été favorable, loin s’en faut.
Sur un certain nombre de sujets, et plus particulièrement sur celui de la dette, de l’Etat impartial, du rassemblement et de l’Europe, il a souvent été le premier à défendre une politique courageuse.
Il est en définitive l’un des rares hommes politiques à incarner une attitude responsable, notamment à l’égard des générations futures.
Philippe FOLLIOT
Député "Nouveau Centre" du Tarn
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