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27 mars 2010

CONSEIL NATIONAL du 27 MARS 2010

Le Président National du Mouvement Démocrate, François BAYROU, a annoncé, Samedi 27 mars, à l'issue du Conseil National qui a réuni à huis clos, dans un amphithéâtre du Palais Bourbon pendant 5 heures, 140 Conseillers Nationaux, que son parti avait, à l'unanimité, réaffirmé sa ligne d'indépendance vis à vis de la droite comme de la gauche.

Après une analyse de l’échec aux régionales, les Conseillers Nationaux ont voté à l'unanimité pour "le choix stratégique de l'indépendance". (On se souvient que l’ex-Vice-Présidente démissionnaire - Mme Corinne LEPAGE - avait regretté que le parti centriste n'aille pas au bout de sa main tendue vers la gauche en passant des alliances avec le P.S. ou Europe écologie. Cette ligne a donc été rejetée).

 

"Notre position n'a pas été comprise. Nous avons eu des difficultés de juste expression de nos choix de positionnement", a reconnu François BAYROU. Il a notamment expliqué qu'il ne faisait pas de "l'antisarkozisme personnel" mais combattait "des choix politique conduisant à un grave délabrement du pays", qu'il n'y a jamais eu "d'alignement" du MoDem "sur la gauche", comme cela a été perçu par certains.

Par ailleurs, le Député Jean LASSALLE, seul chef de file MoDem à avoir passé la barre des 10 % aux régionales, et l'euro-député Robert ROCHEFORT, ont été élus Vice-Présidents du Mouvement.

En outre, des responsables thématiques seront nommés dans les semaines à venir et un “porte-parolat plus large et diversifié" sera bâti dans les mois à venir.

Des réunions régionales viendront ensuite poursuivre ce travail de débats et de réflexion nécessaire à la construction d'une voie démocrate et la formalisation de réponses nouvelles aux problèmes des Français.

MODIFICATION DE L’ORGANIGRAMME :

CRÉATION D’UN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Pour répondre à la critique de certains sur sa “gouvernance en solo”, François BAYROU a annoncé la modification de l’organigramme du Mouvement par la création d’un poste de “Secrétaire Général” bénéficiant d’une très large délégation.

marc.fesneau.jpg C’est Mr Marc FESNEAU, 39 ans, Maire de Marchenoir (Loir-et-Cher) - qui fut tête de liste aux régionales en région Centre - qui a été nommé à ce poste : un homme jeune, de terrain, très engagé, qui déclarait récemment être “contre le dogmatisme et l’opposition systématique”, qui arrive auprès de François BAYROU.

Ce Samedi 27 Mars est donc une étape importante dans l’évolution du Mouvement Démocrate.

22 mars 2010

À PROPOS DE LA 3ème VOIE....

....OU ANALYSE D’UN SCRUTIN (Tribune Libre)

Le second tour des élections régionales - ce 21 Mars 2010 - ne laisse personne indifférent.

D’aucuns souligneront d’abord, avec un étonnement feint, le retour en force du Front National : c’est ce qui marque sans doute le plus les esprits parce que cela dérange tous les partis politiques, quels qu’ils soient, y compris, bien sur, celui dit “majoritaire” qui prétendait l’avoir éradiqué définitivement du paysage français. Mais ses idées ont fait, depuis 10 ans, leur chemin, tant à droite qu'à gauche, et ce parti n'est plus l'épouvantail qu'il était il y a dix ans. Débat sur "l'identité nationale" oblige vraisemblablement aussi.

Cependant, ce scrutin appelle aussi d’autres enseignements, plus intéressants.

 

LE RETOUR EN FORCE D'UNE NOUVELLE GAUCHE

En prélude, le fait marquant de ce second tour est bien le retour en force d’une certaine nouvelle gauche devenue majoritaire. Il n’y a, à ce propos, aucune ambiguïté, aucune contestation possibles.

Nouvelle gauche, car c’est une nouvelle et vaste alliance rose-verte-rouge, et non plus celle plus concentrée autour du PS comme dans le programme commun mitterrandien. Mme Aubry a été bien inspirée d'avoir le triomphe modeste le soir du 2ème tour car la distribution des cartes a bien changé depuis 1981. Mais une gauche majoritaire quand même, avec plus de 54% des suffrages. Mais ceci, surtout, au détriment des partis dits "de droite" comme cela fait près de 30 ans qu’on ne l’avait vu, avec leurs 35% de voix. Un précédent historique dans la Vème République.

Enfin, autre fait marquant, c’est le taux d’abstention : 49%. Tous le déplorent à l’unisson. Avec raison.

 

L'ABSTENTION : UN VOTE PUISSANT, UN MESSAGE FORT

Mais, au-delà des chagrins de circonstance, ces 49% ne sont pas une simple abstention par indifférence mais sont bien un vote. Un vote puissant, porteur d’un message fort, et que nul responsable politique ne peut plus, aujourd’hui, ignorer.

Ce vote est l’expression d’un dépit, d’une déception des partis “traditionnels”, d’une lassitude de leurs slogans ritournelles, de leurs éternelles promesses trop rarement tenues, de leurs archaïsmes, cachant souvent mal, de surcroit, certaines ambitions personnelles. Ces 49%, c’est le vote du refus de la moitié du corps électoral français de voir tout cela se perpétuer. C’est le vote du premier parti de France, même si celui-ci est totalement composite et insaisissable. C’est là un des traits les plus significatifs de ce 21 Mars 2010.

Déjà, sitôt le 1er tour, après les déclarations officielles de (fausse) indifférence émanant de l’Élysée face à un désastre annoncé, des voix ont vite commencé à s’élever des rangs de l'UMP et de ses alliés. Après Copé demandant un “retour aux fondamentaux”, ou celle du très chiraquien Baroin ou encore d’un Raffarin demandant un "ralentissement des réformes", ou d’un Morin (NC) dénonçant l’erreur de stratégie du parti unique imposé par Mr Sarkozy (après le 1er tour, il était bien temps de s'en apercevoir !), voici que, déjà, Mr De Villepin prend rang et annonce la constitution d’un nouveau mouvement national de la droite "républicaine et gaulliste", hors le giron sarkozien et face à lui. De son côté, Mr Cohn-Bendit, lui, aspire, dans un “appel du 22 Mars”, à la création d’un parti écologique moderne, (en opposition ?) avec les "vieux" verts.

Avant même, donc, le 2ème tour, c’était déjà la cacophonie, un peu partout. C'est pis aujourd'hui.

 

NAISSANCE D'UNE TROISIÈME VOIE

Ce qui frappe dans ce 2ème tour, c’est que chaque fois que les électeurs ont eu la possibilité de choisir en dehors de la bipolarisation UMP-PS (et de leurs alliés) telle que souhaitée et organisée par Mr Sarkozy - cas des triangulaires ou des quadrangulaires - ces électeurs ont voté en grand nombre pour une sorte de 3ème voie, c’est-à-dire hors des binones habituels : toutes les listes qui n’étaient ni UMP, ni PS, ont progressé fortement au 2ème tour. C'est le fait le plus marquant de tous.

Ceci a bénéficié largement au Front National qui a progressé significativement dans les 12 régions où il était présent. C’est le cas du MoDem en Aquitaine avec l’atypique Jean Lassale qui passe de 10 à 16% des voix, C’est le cas de l’alliance PCF-PG-NPA (cas unique en France) dans le Limousin, passant de 13 à 19%. C’est le cas de la liste Europe-Écologie en Bretagne, la seule qui avait refusé de faire alliance avec le PS. C’est le cas des nationalistes en Corse qui y bloquent même aujourd'hui la constitution d’une réelle majorité PS. Dans une moindre mesure, c’est aussi le cas de Georges Frêche, dans le Languedoc-Roussillon, dont une grande part du succès est due à sa dissidence face aux diktats des états-majors parisiens.

Bref, il doit y avoir en France au moins un homme heureux : c’est François Bayrou dont le message a toujours été de s’élever avec force contre la bipolarisation rêvée par Mr Sarkozy. La lassitude du binone UMP-PS est flagrante. Malgré les échecs apparents de Mr Bayrou dans un scrutin qui ne pouvait lui être favorable, ses idées triomphent donc sur le terrain. Et grace à cette pertinence contre vents et marées, tous les espoirs lui restent donc permis. Malgré les apparences du moment.

 

L'ERREUR DE Mme AUBRY

Du côté du PS,  Mme Aubry a fait une grossière erreur de casting entre les 2 tours. Même si cette erreur a pris toutes les apparences d’un succès inespéré.

Je reprends, pour m’en expliquer, volontiers cette réaction de Daniel Cohn-Bendit au soir du 2ème tour quand il annonce que "les difficultés pour la gauche sont devant elle". Il a raison.

Pour former en effet une majorité de gauche, Mme Aubry s’est tournée vers les courants les plus archaïques de celle-ci : elle a fait alliance avec le vieux PC bancal, pas l'autre de Mélenchon, puis avec les "Verts historiques" les plus outranciers. Or ce n’est pas faire mystère qu’une telle alliance a peu de chances de résister face à ses contradictions idéologiques internes. Tout sépare en effet le PS de ses partenaires de circonstance dès lors qu’ils devront aborder la politique des énergies, ou celle des transports en commun, pour ne citer que ces deux exemples. Les uns sont partisans du maintien, sinon du développement, de l’énergie nucléaire de base, quand d’autres y sont viscéralement hostiles. Les uns veulent le développement des lignes à grande vitesse pour rapprocher les régions et les marchés, les autres s’y opposent fermement. Par idéologie. C’est ingérable.

Mme Aubry aurait donc pu mieux choisir ses partenaires. Peut-être l’a-t-elle fait par habileté, ou pure stratégie, pour mieux dominer ceux-ci lors des débats que la réalité des faits devra nécessairement ramener à la raison ? Mais que de divisions à surmonter d’ici là ?

 

QUELLE MAJORITÉ DEMAIN ? POUR QUOI FAIRE ?

Quant à la majorité parlementaire réunie autour de Mr Sarkozy - peut-on encore parler de “majorité présidentielle” puisque celle-ci n'est plus que son ombre ? - outre les voix déjà entendues entre les deux tours (ou sitôt après), il est fort à parier que bien des réformes vont être remises en cause par des députés inquiets de la tournure de événements en perspective de leur réélection.

D’abord, cette "taxe carbone" franco-française que les foyers et les entreprises françaises devront durement supporter, seuls, face à des partenaires économiques indifférents qui en profiteront pour prospérer sur notre dos. J’ai déjà dénoncé l'imbécilité de cette taxe (voir mon billet du 14/9/2009) qui, si elle ne concerne pas l’immense majorité des pays développés à l'échelle mondiale, n’a aucun sens. Même si cela affecte politiquement les effets de notre ambitieux “Grenelle de l’environnement”.

La réforme judiciaire ? Les français sont bien conscients qu’elle porte une grave atteinte à l’indépendance judiciaire. Alors que, déjà, le Parlement avait voté une loi réformatrice qu’il suffisait d’appliquer pour éviter les déplorables errements du type "Outreau".

Et ne parlons plus de ces inutiles débats ravageurs du style “identité nationale” qui n’ont servi qu’à cristalliser l’opinion française et la diviser là où il fallait la rassembler. On a vu le résultat.

Mr Sarkozy, à qui ses partisans prêtent volontiers le statut du dogme de l’infaillibilité politique, a montré les limites de son jugement. Même face à une gauche faussement victorieuse, il ne peut plus se permettre ces trains de réformes à tout va, sitôt abandonnées dès qu’abordées (à quand donc les décrets d’application de celles déjà votées dès 2007 et qui sont, depuis, dans les tiroirs ?). Même si des réformes sont indispensables, le rythme imposé a conduit à les rendre indigeste à des français qui en ont perdu tous leurs repères.

Finie aussi la tactique du parti unique. L’alliance forcée “union-fusion” UMP-Centristes (compatibles) a atteint ses limites et a porté les fruits que l’on sait. C’est une erreur fatale de stratégie.

Mr Sarkozy n’est plus roi en son royaume. Même si ses adversaires sont et demeurent enfermés dans un fragile assemblage de circonstance dont les limites sont fort étroites.

Ainsi va la vie politique.

 

François VAN DE VILLE

17 mars 2010

APPEL SOLENNEL

APPEL SOLENNEL

 

de Jean-Marie VANLERENBERGHE

 

Sénateur-Maire d'ARRAS, Vice-Président du Mouvement Démocrate


vanle.jpgComme sénateur du Pas-de-Calais et Maire d'ARRAS, la plus importante ville MoDem de la région, j'ai soutenu Corinne LEPAGE aux élections européennes, acceptant de lui offrir un mandat que méritaient bien des élus et des militants de notre région.

Avec l'ensemble des militants de la circonscription Nord-Ouest, nous l'avons fait élire Députée Européenne.

Dès la minute où elle a été élue, elle s'est mise à critiquer notre Mouvement et à relayer sciemment les plus violentes attaques de nos adversaires.

Cette attitude déloyale est allée crescendo jusqu'au premier tour des élections régionales, où elle a soutenu ouvertement des listes concurrentes, trahissant ainsi ses amis.

Madame LEPAGE a, enfin, décidé de quitter le Mouvement Démocrate.

Je lui demande solennellement de démissionner du mandat de Députée Européenne qu'elle a obtenu grâce aux voix du Mouvement Démocrate : c'est une question de diginité, si ce mot a encore un sens pour elle.


Jean-Marie VANLERENBERGHE

DÉMISSION de Corinne LEPAGE

lepage.jpgL'information est tombée ce matin : Mme Corinne LEPAGE, ancien Ministre d'un gouvernement UMP, a présenté sa démission du Mouvement Démocrate dont elle était l'une des vice-présidentes.


Dans le souci de la nécessaire clarification qui s'impose au sein du MoDem, c'est une excellente contribution qui ne surprend personne : voici des mois, voire des années, que Mme LEPAGE ne participait plus activement aux travaux du Mouvement, préférant se livrer à tout propos au jeu de flèches contre ses principaux responsables.


On se souvient en effet que, quelques jours après la Convention fondatrice enthousiaste du Mouvement Démocrate à Villepinte, Mme LEPAGE s'était aussitôt empressée de réunir son petit groupe "CAP21" et faisait adopter par celui-ci une résolution proclamant son "indépendance programmatique" (et financière). C'était déjà un premier pied de nez au Mouvement Démocrate. Depuis, la tactique de Mme LEPAGE a toujours été d'avoir "un pied dedans et un pied dehors", ne se servant du MoDem que comme une tribune occasionnelle pour faire entendre sa voix, totalement inaudible jusque là.

 

Plus récemment, la presse comme la classe politique, unanimement stupéfaites, a assisté à la présence de Mme LEPAGE en soutien à une liste régionale qui se présentait face à une autre liste.... MoDem. Du jamais vu dans l'histoire politique d'aucun parti ! Une absence totale de tout sens politique.

 

Il ne faisait pas de doute que cette attitude, s'ajoutant à tant d'autres actions contraires, allait prochainement être sanctionnée par les instances nationales de notre Mouvement soucieuses de plus de clarté en son sein et dans le message que celui-ci porte.

 

Mme LEPAGE a donc préféré éviter la honte d'une comparution devant les instances de régulation en charge de contrôler celui-ci : elle a donc démissionné.

 

Bon vent Mme LEPAGE.

MARC DUFOUR SUSPENDU DU MODEM ?

Le journal "LE MIDI LIBRE", édition de Montpellier, a publié l'information selon laquelle Mr Marc DUFOUR, Président de la Fédération de l'Hérault du Mouvement Démocrate - et tête de liste éphémère de la liste régionale - aurait reçu un courrier recommandé de la direction nationale l'informant qu'il était suspendu du Mouvement Démocrate pour "ne pas avoir respecté la décision nationale de présenter une liste autonome en Languedoc-Roussillon et d'avoir soutenu Georges Frêche".


Mr DUFOUR serait donc convoqué, conformèment aux statuts, pour comparaître dans les jours prochains devant la Commission Nationale de Contrôle et de Conciliation qui statuera en dernier recours sur sa situation au sein notre Mouvement.


Il nous paraît pas utile de polémiquer sur cette ferme reprise en mains de notre Mouvement pour éviter que se renouvellent les faits graves qui ont conduit à ce que notre Mouvement soit absent de la compétition aux régionales, ce que nos adhérents ont durement ressenti.


La Fédération du GARD soutient sans réserves l'action de François BAYROU pour que la voie centriste continue d'exister. Elle œuvrera sans relâche à travailler à l'amélioration structurelle de notre Mouvement pour que nos idées continuent à être défendues sur nos territoires au-delà de la volonté de quelques-uns qui l'en ont empêché.

 

C'est le sens de l'entretien tout récent qu'a eu le Président BERTA avec François BAYROU et dont la teneur a été révélée aux participants du "3ème Mardi Démocrate du GARD" qui s'est déroulé ce 16 Mars à NÎMES, réunion très encourageante qui a permis un vrai débat ouvert entre les nombreux militants et amis présents.


15 mars 2010

APRÈS LES RÉGIONALES du 14 MARS 2010

Pour notre pays c’est un jour inquiétant.


La France va mal, l’abstention a battu tous les records, et l’extrême droite est de retour.  


Être minoritaire, c’est une déception, c’est un désagrément, c’est un passage rude, mais ce n’est pas une honte.


Une vérité ne cesse pas d’être vraie parce qu’elle est minoritaire.


Des temps viennent où les français vont découvrir la véritable situation de notre pays et se demanderont alors comment reconstruire.


Au degré de gravité où nous nous trouverons, j’en ai la certitude, on ne pourra pas reconstruire, dans l’affrontement sourd d’un camp contre l’autre, au contraire.


De vérités, de visions, d’équilibre, de rassemblement, la France, un jour prochain, aura besoin, autant que d’air pour respirer.


Facile ou difficile peu importe, il faut continuer le combat pour un autre projet de société, pour d’autre valeurs.


Les Français, tous les jours, surmontent des difficultés, endurent des chocs et repartent.


Nous ferons comme eux, et je l’espère, nous le ferons avec eux.

 

François BAYROU

22 février 2010

LETTRE aux ADHÉRENTS du GARD

LETTRE aux ADHÉRENTS du


MOUVEMENT DÉMOCRATE du GARD


NÎMES, le 21 FÉVRIER 2010

Chers ami(e)s,  

Il n'y aura donc pas de liste du Mouvement Démocrate en Languedoc-Roussillon.

Berta.jpg J’en éprouve, comme vous j’en suis sûr, un sentiment de spoliation, de nous être fait voler une échéance électorale importante dans le cadre de la décentralisation, mais aussi importante pour l’ensemble de nos militants et sympathisants. Les idées démocrates seront donc absentes du débat à un moment où notre région en aurait tant besoin.

Je ne débattrai pas ici des responsabilités : il n’en est déjà plus l’heure. Je suis resté avec nos amis le plus silencieux possible pendant ce triste épisode, endossant injures et menaces totalement injustifiées qui ont discrédité leurs auteurs. Nous en ressortons avec la fierté d’avoir su respecter scrupuleusement, sans forcément toujours en être d’accord, les décisions de notre Président national. C’est aussi cela la politique et le sens de l’engagement dans une formation politique.

Nous aurons tout tenté. Mais le rassemblement ne s’est pas fait - et ne pouvait se faire - là où les intérêts particuliers se heurtaient, comme trop souvent, à intérêt du mouvement, et donc à intérêt général.

En fin de semaine dernière François BAYROU a pourtant essayé, une nouvelle fois, de réussir le rassemblement qui n’avait pas eu lieu à l’issue des primaires. Proposant une tête de liste «innovante» et rafraîchissante, loin des guerres montpelliero-montpelliéraines du moment, il a tenté - avec quelle intelligence ! - de faire sortir tout le monde la tête haute, tout en confirmant qu’il n’avait pas  été, et qu’il n’était pas dupe une seconde du jeu délétère joué par certains.

À l’abnégation de certains, se sont alors opposés manœuvres et égotismes d’autres. Une politique de terre brûlée lamentable que notre mouvement ne doit plus vivre.

Les seuls points positifs auront été la rencontre d’acteurs régionaux qui ne se connaissaient pas, de l’établissement de relations humaines de grande qualité auxquelles vous me savez attachés. Et, si besoin était, au renouvellement du soutien de notre Président François BAYROU.

C’est sur cette nouvelle base qu’il nous faut désormais fortifier la maison commune. J’appelle ici tous ceux qui partagent cet esprit de sincérité, d’idéal démocrate et pour qui la quête du mandat, si elle peut être légitime, n’autorise pas certains comportements. Et aussi ceux qui partagent l’avis que la bassesse politique est indigne d’un mouvement rénovateur comme le nôtre, je les appelle à nous rejoindre dans cette démarche, sorte de nouveau départ.

Certains se sont d’ores et déjà démasqués en rejoignant un nième positionnement politique circonstanciel. D’autres suivront : et bien tant mieux !

En vue de l’échéance de Mars, je tiens à vous informer qu’à l’issue du Bureau Exécutif National du 16 février, notre Mouvement a décidé de ne donner aucune consigne de vote pour le premier tour de ces élections, tout en désavouant Mr Marc DUFOUR dans sa consigne de vote.

Le chemin est long pour imposer une nouvelle conception de la politique, nous le savions. Mais la fidélité aux idées et au projet doit primer, coûte que coûte.

Ceci est d’autant plus ardu dans un pays qui «crève» de son bipartisme, d’une dérive politique qui a transformé, année après année, le mandat politique en un métier. Ceci a conduit à écarter ainsi de la représentation nationale ou locale, des pans entiers de la société et à maintenir au pouvoir, des décennies durant, les mêmes acteurs, ne les remplaçant qu’exceptionnellement par des sortes de clones qui vivent la politique souvent comme une école de la 2e chance, mais aussi comme une source de revenus.

Notre combativité doit donc rester intacte. Ne baissons pas la garde devant ceux qui auront tout fait depuis bien longtemps pour que nous en arrivions là. Restons unis et solidaires pour poursuivre ce travail immense visant à rénover notre pays, notre région, notre département, nos villes et villages, et dont nous percevons le recul, année après année, par absence de projet.

Un territoire sans projet est un territoire sans avenir.

Je reste à votre disposition pour toute réflexion, et je vous indiquerai les dispositions techniques que nous allons être amenés à prendre dans les prochains jours pour nous remettre au travail le plus efficacement possible.  

Avec toute ma fidélité et mon amitié.


Philippe BERTA
Président du Mouvement Démocrate du Gard

20 février 2010

BUREAU DÉPARTEMENTAL du 19 FÉVRIER 2010

 

MoDem-GF.jpg

 

Le compte-rendu partiel de la réunion du Bureau Départemental du 19 FÉVRIER 2010 n'est désormais disponible que sur le seul site (à accès privatif réservé aux suls adhérents du GARD) de INTRA.MODEM30

17 février 2010

L'HEURE DES COMPTES A SONNÉ POUR MARC DUFOUR

MD.jpgMarc DUFOUR va devoir maintenant rendre des comptes pour les raisons de son échec pitoyable en Languedoc-Roussillon, face aux adhérents et leurs responsables élus, face aux citoyens qui attendaient toute autre chose et qui voient tous leurs espoirs déçus.

 

L'exemple même de tout ce qu'il ne fallait pas faire.


Ci-joint un article du MIDI LIBRE

....et un autre de LA MARSEILLAISE


Çà ne fait que commencer....

 

Qui est donc véritablement Marc DUFOUR ?

Mr Marc DUFOUR RÉCIDIVE....

dufour.jpgDéjà certaines de ses anciennes déclarations révélaient son penchant, sinon son amitié, en faveur de Mr Georges FRÊCHE, Président sortant de la région Languedoc-Roussillon. Il était soutenu en cela par son proche ami, Mr NAVARRO, leader local du P.S..

On aurait pu croire que la rivalité qui oppose désormais Mr FRÊCHE à la Maire de Montpellier, Mme MANDROUX, aurait rendu Mr DUFOUR un peu plus discret : en effet, ne doit-il pas à Mme MANDROUX la confiance qu’elle lui a accordée en faisant de lui l’un de ses Adjoints ? Et bien non ! Dans une déclaration à la presse, Mr DUFOUR a recommandé, voici quelques heures, à ses auditeurs de voter, dès le 1er tour, en faveur de Mr FRÊCHE.

On appelle çà cracher dans la soupe !

De surcroît, Mr DUFOUR, qui prétend être l’un des leaders régionaux du Mouvement Démocrate, lequel a bien donné consigne à l’unanimité de son Conseil National de ne pas se prononcer pour quelque parti que ce soit au 1er tour, Mr DUFOUR a maintenant ôté son grand manteau blanc d’oracle du parti - celui qui l’a porté au premier plan - pour satisfaire ses amitiés personnelles. Et il prétend, de surcroît, vouloir donner des leçons aux adhérents et aux dirigeants du Mouvement !

 

Mr DUFOUR crache, là encore, dans la soupe. C'est devenu chez lui une spécialité !

Ceci lui a valu ce mardi 16 Février un rappel à l’ordre très ferme du Bureau Exécutif national qui lui a rappelé la consigne arrêtée par l’instance suprême du Mouvement et a condamné fermement ses propos.

Mais qui est donc Mr DUFOUR ?