LA MASCARADE BORLOO

TRIBUNE LIBRE

de François VAN DE VILLE

 

J'ai entendu dimanche matin sur LCI Mme Rama Yade, grande "amie" désormais proche de Mr Borloo.

Femme belle et sympathique, elle a surtout une qualité que j'apprécie : elle ne parle pas systématiquement la "langue de bois...".

Évoquant la sortie très médiatique de Mr Borloo sur sa soudaine "indépendance" de l'UMP, elle a été parfaitement claire : "l'objectif de Mr Borloo", selon elle, c'est "d'amener l'UMP à revenir aux fondamentaux qui étaient les siens à sa fondation et dont elle s'est éloignée depuis" et, "bien sur", a-t-elle ajouté, "permettre à la majorité actuelle d'être reconduite en 2012".

Voilà qui est clairement dit. Bas les masques !

Je suis franchement peiné de voir certains de mes amis tomber dans le piège de cette mascarade Borloo et de ne pas s'apercevoir qu'elle n'est qu'une manœuvre politique montée de toutes pièces, avec un vraisemblable appui de qui vous savez, et financée de surcroît avec son accord.

Un véritable piège à cons !

À PROPOS DE DROITE OU DE GAUCHE

Le récent billet de François VAN DE VILLE. Le piège de la droite. Le paradoxe de la gauche. Les enjeux de 2012. Une analyse de la situation actuelle après le message des français aux cantonales.

TF 1 à LA GRAND'COMBE avec nos ami(e)s Ferrer et Bouix

Nos excellents ami(e)s Céline Ferrer et Ludovic Bouix, tous deux élus d’opposition à La Grand’Combe, nous signalent avoir reçu ce jeudi 7 Avril toute l’équipe de l’émission “50mn Inside”, condu!te par l’animateur Jean-Luc Delarue, au titre d’une émission de la “Fondation Réservoir” qui avait pour vocation, à cette occasion, de sensibiliser les méfaits de la drogue chez les jeunes.

Cette émission passera sur l’antenne nationale de TF1 le Samedi 9 Avril de 18h45 à 19h50.

Ils vous invitent tous à la regarder. À vos écrans.

UNE IMPORTANTE INTERVIEW de François BAYROU

François BAYROU a accordé une importante interview au journal "Le Figaro" dans laquelle il aborde tous les sujets qui font actuellement l'actualité, tant en France qu'à l'international.

 

Nous vous en recommandons la lecture ici.

ÉLECTIONS INTERNES au MOUVEMENT DÉMOCRATE

Entre le 15 Mai et le 30 Juin prochains (la date précise vous sera communiquée dès sa fixation) auront lieu les ÉLECTIONS INTERNES au sein du Mouvement Démocrate.

Au niveau départemental, nous aurons à élire pour un mandat de trois ans :

• le Président Départemental (scrutin uninominal à, éventuellement, deux tours)
• les membres du Conseil Départemental (scrutin de liste)
• les membres gardois du Conseil National (scrutin de liste)

Chacun des adhérents de notre Fédération sera donc appelé à voter. Chacun pourra aussi se porter candidat, s'il le désire, dans les limites statutairement fixées, notamment  quant au nombre admis de candidats : tout vous sera communiqué en temps voulu.

Mais, pour cela, il faut être à jour de cotisation.

IL EST URGENT DE COTISER si vous ne l’avez pas encore fait cette année.

Pour pouvez le faire immédiatement en ligne à l’adresse ci-après :

https://guepar.mouvementdemocrate.fr/adhesion/

(paiement sécurisé)

Le montant de la cotisation est libre et laissée à votre appréciation selon vos propres capacités. (à compter généralement entre 20 à 30 € par personne, parfois moins pour les situations particulièrement difficiles)

Mais c’est aujourd’hui HYPER URGENT de vous mettre à jour. Dès que les listes de votants seront en effet arrêtées par les responsables nationaux en charge d’organiser ces élections, IL SERA TROP TARD et vous ne pourrez ni voter, ni encore moins vous porter candidat.

FAITES-LE DONC DÈS AUJOURD’HUI. COTISEZ !

Merci. À bientôt.

LES MÉDIAS N'EN PARLENT PAS....

Ce Dimanche 27 Mars, après un scrutin très ouvert, mais dont le taux des abstentionistes est regrettablement "historique", ce scrutin est quand même indicateur d'une tendance qui semble s'affirmer "in vivo", à un an seulement des élections présidentielles alors que, seuls jusqu'ici, les sondages annonçaient déjà la couleur.

 

Le Parti Socialiste, empêtré dans ses nombreux et divers courants, résiste bien mais ne triomphe pas. L'UMP, elle et ses vassaux, s'effondre et sa base commence, dès ce matin, à s'interroger sur la personnalité à présenter aux présidentielles, tant le désaveu de la personnamité de Mr Sarkozy semble profond. Qui proposer à sa place ?

 

La vraie surprise de ce scrutin a surtout été le score du Front National - version "new look" - apuré des outrances de son précédent leader qui faisaient le jeu facile de ses adversaires.

 

Ceci traduit bien le malaise des français qui, soit par leur abstention, soit en se jetant dans les bras d'un parti politique qui pose nombre de vraies questions mais n'a aucune réponse plausible à leur apporter, constituent la majorité des français.

 

Et les autres partis ?

 

Si vous le remarquez bien, on n'en parle pas. Ou si peu.

 

Qui a souligné que le "MoDem" - qui n'avait présenté initialement et localement seulement que ±400 candidats - a vu ses élus passer de 12 "sortants" à 32 ? (Résultat logique de son score de ±14% au 1er tour). Ce chiffre est d'ailleurs à comparer avec le score des "Europe Écologie - Les Verts", grands "triomphateurs", on se souvient, des régionales en 2010, et qui ont, eux aussi, et plus modestement qu'il y a un an, que 32 élus. Comme le MoDem.

 

Ceci pose quand même le problème du mode de scrutin "à la française". Mode de scrutin volontairement choisi pour favoriser les 2 grands partis qui se veulent dominants et alternent entr'eux le pouvoir : le PS et l'UMP.

 

En 2007, quand François BAYROU avait fait aux présidentielles ±18%, il n'a eu que 3 députés élus, quand d'autres, plus insignifiants et au prix de combinaisons ou de trahisons coupables, en avaient plusieurs dizaines.

 

Quand, aujourd'hui, le Front National représente ±15% des français, il n'aura finalement que 2 conseillers généraux élus. Ce n'est pas prendre parti pour l'un ou l'autre que de se poser la question de la représentativité de nos  actuelles instances délibératives.

 

Mieux : dans 3 ans, quand les français auront à chosir leurs "conseillers territoriaux" - fusion entre les conseillers départementaux et ceux régionaux - la majorité actuelle a imposé un mode de scrutin - inédit en France jusqu'ici - qui laminera, dès le premier et seul tour de scrutin, tous les autres représentants de la grande majorité des français.

 

Notre actuel système électoral est inique. Et si nous approuvons sans réserves le souci de donner à nos assemblées une véritable majorité pour pouvoir gouverner, museler totalement, comme on le fait aujourd'hui, la voix d'immenses franges de la population française, est un vrai déni de démocratie.

 

Cette réforme de notre système électoral devrait être l'un des grands enjeux de 2012. C'est l'avenir de notre République et de notre Démocratie qui est en jeu.

 

François VAN DE VILLE

13,87%

RÉSULTATS du 1er TOUR des ÉLECTIONS CANTONALES

 

Lors du 1er tour des élections cantonales de ce Dimanche 20 Mars, sur les près de 3.000 cantons à renouveler, le Mouvement Démocrate, soucieux de respecter le sens de ce scrutin en n’adressant qu’un message local aux électeurs et en ne se concentrant que sur les projets de développement locaux, notre Mouvement n’avait donc proposé qu’un peu plus de 400 candidats sur les ±3.000 cantons concernés.

Après ce 1er tour - qui a vu plusieurs de ses candidats déjà élus, d’autres qualifiés pour être présents au 2ème tour - les résultats nationaux, basés sur ces seuls 400 cantons où nous avions donc un candidat, et alors que nombre de partis politiques déplorent aujourd’hui tant la très faible participation des électeurs que le glissement des voix sur d’autres tendances extrémistes, les résultats de notre Mouvement sont plus que réconfortants : nos candidats ont en effet obtenu, sur la France entière, une moyenne de 13,87% des voix.

Dans le contexte délétère actuel, c’est un très bon score et le signe que notre message commence à être bien perçu des français, là où il a été porté.

Cependant, le Ministère de l’Intérieur utilise, lui, un mode de calcul trompeur : il inclue en effet dans la publication des résultats tous les cantons, y compris toux ceux (la grande majorité) où le Mouvement Démocrate avait choisi de ne présenter aucun candidat. Ceci explique donc l’écart entre les chiffres que le Ministère a publiés et les résultats réels sur le terrain.

Évidemment, ces résultats nationaux sont fort éloignés de ceux constatés dans certaines régions - dont le Languedoc-Roussillon - où le contexte local a vu une forte poussée d’un mouvement extrémiste qui a bousculé tous les partis, de droite comme de gauche.

 

Mais ces régions sont tout-à-fait marginales par rapport à celles de la France entière et ne peuvent servir de base pour en tirer quelque conclusion que ce soit. Hormis qu’il y a encore, dans ces régions, beaucoup de travail de communication à entreprendre pour y faire passer notre message humaniste et républicain, là où ces valeurs sont aujourd'hui en  grave danger.

Le MoDem du GARD aux cantonales du 20 Mars 2011

Le MoDem du GARD se félicite de la haute tenue de ses candidats investis dans le département : ils ont tous fait une campagne remarquée - même par nos adversaires - propre et respectueuse, riche d’idées et d’avancées fortes, dont il est certain que cela ne se révélera pas vain. Le travail de fond et de qualité effectué est considérable : il portera nécessairement ses fruits dans un avenir que nous espérons pas trop lointain.
 
Le MoDem du GARD remercie les 1.191 électeurs qui ont choisi de donner leur voix sur les candidats proposés par lui pour porter son message.
 
Victime, comme tous les partis se référant aux valeurs républicaines, de la forte montée du Front National qui a frappé tant les partis de la majorité présidentielle que ceux, aussi, de la gauche - même si celle-ci est majoritaire - frappé en plus par un grave taux d’abstention où moins d’un électeur sur deux s’est déplacé - les résultats ont déçu tous les partenaires, quels qu’ils soient, MoDem compris.

À Nîmes, sur 3 cantons, deux verront au 2ème tour un affrontement FN contre l’UMP, et un canton verra un affrontement FN contre le PC. Le PS y est hors jeu, et les Verts n’ont pas retrouvé leurs scores d’il y a un an. À Alès-Ouest - où notre candidat a fait près de 6% - ce sera encore un affrontement FN contre PC. À UZÈS, par contre, ce sera un affrontement plus “classique” entre le PS et un Radical Valoisien.
 
Cela traduit le désarroi où se trouvent aujourd’hui les français qui n’hésitent plus à se jeter dans les bras de partis extrémistes, malgré leur absence de réponses réalistes à leurs problèmes.
 
Et, pour en revenir à l’UMP, son refus de donner aujourd’hui toute consigne pour le 2ème tour pour faire face au vote extrémiste (ils vont jusqu'à recommander l'abstention !), marque sa volonté d’un virage très à droite avant 2012. Et l’on retrouvera bientôt les débats annoncés sur l’islam, ou la laïcité, débats qui contribueront davantage à diviser un peu plus les français entr’eux qu’à les rassembler.
 
Il devient urgent de se ressaisir. Et le MoDem entend bien, dans ce combat, faire passer son message républicain, humaniste et social. Et il s’y emploiera.

COMMUNIQUÉ de PRESSE COMMUN....

....des 3 candidats soutenus sur NÎMES par le Mouvement Démocrate

....à propos du TCSP de NÎMES

Dans le cadre des élections cantonales, nos différents candidats (*) ont été maintes fois questionnés à propos du projet de TCSP entrepris par l’Agglomération de NÎMES-Métropole.

Compte tenu de ses conséquences économiques, environnementales, financières et touristiques qui relèvent toutes de la compétence du Conseil Général, nos 3 candidats déclarent :

"Nous reconnaissons la nécessité d'un projet de transport collectif ambitieux, en particulier au regard des enjeux démographiques et environnementaux de notre agglomération.

“Toutefois, au sujet du TCSP, nous regrettons que la priorité n’ait pas été donnée à l’axe Courbessac-Caremeau reliant des zones d'habitat dense au centre ville. La ligne 1 actuellement entreprise ne permettra que d'amener les habitants du centre de Nîmes vers Ville Active et aggravera l’actuel climat de mort commerciale du centre ville.

“Nous remarquons également un manque évident de concertation approfondi avec les habitants, sans parler de l'incompétence notoire et le non-respect des procédures réglementaires.

“Nous nous alarmons et nous dénonçons la multiplication par 4 du budget de la ligne 1 qui passe de 18M€ (prévision initiale) à 75 M€. De plus, nous ne comprenons pas pourquoi cette ligne ne dessert pas la Gare et ses infrastructures d'interconnexion ferroviaire et routière.

“Nous constatons que les études réalisées sont incomplètes et que bon nombre de zones “à risques” ont été ignorées alors que, de facto, elles font partie intégrante du tracé choisi.

“Le choix également du mode de transport par un “bus diesel” nous apparaît comme étant obsolète et totalement dépassé. Il n'a pas permis en outre, comme le choix du tracé lui-même, de percevoir le subventionnement conséquent prévu à la réalisation de cette ligne.

“C’est pour cela que, si nous sommes élus, nous, candidats sur les cantons 3, 4 et 5 de NÎMES, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour obtenir la modification de ce projet pour un autre plus efficace et mieux adapté.

“Nous formons le vœu que tous les élus de l'agglomération prennent leurs responsabilités sur ce sujet."

(*) Vu les candidats : Guillaume CASTILLE, Corinne PONCE-CASANOVA, Deny JEAN et leurs suppléants Joëlle PELLISSIER, Philippe TREIL, Élisabeth AÏT AMARA-GARNIER

MISE AU POINT

Un quotidien local a consacré, ce Mercredi 16 Mars, une page entière sur les différents candidats se présentant sur le 4° Canton de Nîmes.

Dans ce reportage, il a prêté à la candidate du Mouvement Démocrate sur ce canton - Mme Corinne PONCE-CASANOVA - des propos (non vérifiés) en contradiction avec la position officielle de notre Mouvement, visant un autre candidat - Mr Deny JEAN - soutenu et investi, lui aussi, par notre Mouvement sur le 5° canton de Nîmes.

Il faut rappeler que ce candidat, non issu effectivement de nos propres rangs, a bien reçu l’investiture nationale de notre Mouvement, dans sa volonté maintes fois affirmée de rapprochement des différents centres, en commençant évidemment par ceux qui ont pris clairement - ou prennent actuellement  - leurs distances avec le sarkozysme que nous combattons tous. Ce qui est le cas ici.

Mme PONCE, elle-même membre de nos instances nationales, ne peut ignorer tant cette volonté que l’investiture accordée à notre candidat sur le 5° canton. Elle n’a d’ailleurs jamais manifesté sa contestation quant à la politique conduite par François BAYROU et qui s’est traduite dans le choix de ses investitures aux prochaines cantonales.

D’où cette contradiction relevée entre ce qui a été écrit et les faits eux-mêmes. Contradiction confirmée d’ailleurs pas plus tard qu’hier soir, mardi  : ces deux candidats siégeaient côte à côte dans une même réunion autour du Président BERTA, de plusieurs membres des instances dirigeantes départementales de notre Mouvement, et d’autres de ses candidats investis, et ce en présence de nombreux autres témoins. Il n’a pas été constaté de divergences d’analyse entre ces deux candidats qu’on tente, aujourd’hui, de présenter comme étant politiquement antagonistes.

D’où les réserves de notre Mouvement sur une interprétation apparemment très “journalistique” parue ce matin dans le quotidien concerné et qui ne parait pas avoir de solides fondements.