22 février 2010
LETTRE aux ADHÉRENTS du GARD
LETTRE aux ADHÉRENTS du
NÎMES, le 21 FÉVRIER 2010
Chers ami(e)s,
Il n'y aura donc pas de liste du Mouvement Démocrate en Languedoc-Roussillon.
J’en éprouve, comme vous j’en suis sûr, un sentiment de spoliation, de nous être fait voler une échéance électorale importante dans le cadre de la décentralisation, mais aussi importante pour l’ensemble de nos militants et sympathisants. Les idées démocrates seront donc absentes du débat à un moment où notre région en aurait tant besoin.
Je ne débattrai pas ici des responsabilités : il n’en est déjà plus l’heure. Je suis resté avec nos amis le plus silencieux possible pendant ce triste épisode, endossant injures et menaces totalement injustifiées qui ont discrédité leurs auteurs. Nous en ressortons avec la fierté d’avoir su respecter scrupuleusement, sans forcément toujours en être d’accord, les décisions de notre Président national. C’est aussi cela la politique et le sens de l’engagement dans une formation politique.
Nous aurons tout tenté. Mais le rassemblement ne s’est pas fait - et ne pouvait se faire - là où les intérêts particuliers se heurtaient, comme trop souvent, à intérêt du mouvement, et donc à intérêt général.
En fin de semaine dernière François BAYROU a pourtant essayé, une nouvelle fois, de réussir le rassemblement qui n’avait pas eu lieu à l’issue des primaires. Proposant une tête de liste «innovante» et rafraîchissante, loin des guerres montpelliero-montpelliéraines du moment, il a tenté - avec quelle intelligence ! - de faire sortir tout le monde la tête haute, tout en confirmant qu’il n’avait pas été, et qu’il n’était pas dupe une seconde du jeu délétère joué par certains.
À l’abnégation de certains, se sont alors opposés manœuvres et égotismes d’autres. Une politique de terre brûlée lamentable que notre mouvement ne doit plus vivre.
Les seuls points positifs auront été la rencontre d’acteurs régionaux qui ne se connaissaient pas, de l’établissement de relations humaines de grande qualité auxquelles vous me savez attachés. Et, si besoin était, au renouvellement du soutien de notre Président François BAYROU.
C’est sur cette nouvelle base qu’il nous faut désormais fortifier la maison commune. J’appelle ici tous ceux qui partagent cet esprit de sincérité, d’idéal démocrate et pour qui la quête du mandat, si elle peut être légitime, n’autorise pas certains comportements. Et aussi ceux qui partagent l’avis que la bassesse politique est indigne d’un mouvement rénovateur comme le nôtre, je les appelle à nous rejoindre dans cette démarche, sorte de nouveau départ.
Certains se sont d’ores et déjà démasqués en rejoignant un nième positionnement politique circonstanciel. D’autres suivront : et bien tant mieux !
En vue de l’échéance de Mars, je tiens à vous informer qu’à l’issue du Bureau Exécutif National du 16 février, notre Mouvement a décidé de ne donner aucune consigne de vote pour le premier tour de ces élections, tout en désavouant Mr Marc DUFOUR dans sa consigne de vote.
Le chemin est long pour imposer une nouvelle conception de la politique, nous le savions. Mais la fidélité aux idées et au projet doit primer, coûte que coûte.
Ceci est d’autant plus ardu dans un pays qui «crève» de son bipartisme, d’une dérive politique qui a transformé, année après année, le mandat politique en un métier. Ceci a conduit à écarter ainsi de la représentation nationale ou locale, des pans entiers de la société et à maintenir au pouvoir, des décennies durant, les mêmes acteurs, ne les remplaçant qu’exceptionnellement par des sortes de clones qui vivent la politique souvent comme une école de la 2e chance, mais aussi comme une source de revenus.
Notre combativité doit donc rester intacte. Ne baissons pas la garde devant ceux qui auront tout fait depuis bien longtemps pour que nous en arrivions là. Restons unis et solidaires pour poursuivre ce travail immense visant à rénover notre pays, notre région, notre département, nos villes et villages, et dont nous percevons le recul, année après année, par absence de projet.
Un territoire sans projet est un territoire sans avenir.
Je reste à votre disposition pour toute réflexion, et je vous indiquerai les dispositions techniques que nous allons être amenés à prendre dans les prochains jours pour nous remettre au travail le plus efficacement possible.
Avec toute ma fidélité et mon amitié.
Philippe BERTA
Président du Mouvement Démocrate du Gard
00:38 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : udf, mouvement démocrate, bayrou, politique
Commentaires
Béziers le 22 Février 2O1O
M.BERNARD ANDOQUE
BEZIERS
MEDIATION.ANDOQUE@GMAIL.COM
Bonjour,
D'accord avec Philippe pour la politique de la terre brulée nous avons vécu cela en son temps ou le siège était a BEZIERS
La fédération tenue par ANDRE BORDANEIL 1er Adjoint du Maire a l'époque résultat des courses nous n'avons plus d'élu et une permanence itinérante chercher l'erreur.
Peut-être à bientôt
Cordialement,
Bernard Andoque
Écrit par : Bernard ANDOQUE | 22 février 2010
Je suis tout à fait d'accord avec toi Philippe et comme tu le dis si bien : "Un territoire sans projet est un territoire sans avenir".
Soyons solidaire et donnons nous les moyens de réaliser nos projets et tu sais de quoi je parle.
Je t'offre cette citation Philippe : "N'essayez pas de devenir un homme à succès, tentez plutôt de devenir un homme de valeur".
Écrit par : IHOEST | 22 février 2010
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