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14 avril 2008

CONFÉRENCE de PRESSE de F. BAYROU

François BAYROU, pour faire face aux attaques dont le MoDem et lui-même sont actuellement l'objet, a donné une conférence de presse ce lundi 14 Février à 16 heures.

Vous trouverez le premier compte-rendu de cette conférence que nous avons relevé dans LE MONDE. Il y dénonce les manœuvres de l'Élysée qui, selon lui, sont à la source du charivari actuel.

Il annonce que tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront consultés avant l'été pour qu'ils puissent s'exprimer sur la volonté d'indépendance du Mouvement.

Par ailleurs, il n'est pas inintéressant de prendre connaissance d'un article relevé dans MARIANNE (du 13 Avril) à propos des engagements d'un candidat aux élections présidentielles de 2007 dénommé.... Sarkozy.

On peut en effet constater qu'entre les belles paroles, les promesses généreuses d'alors, et la réalité d'aujourd'hui, il y a un fossé qui nous en sépare. Paroles, paroles, paroles.... 

09 avril 2008

APRÈS LES ÉLECTIONS....

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Les récentes élections (municipales et cantonales), ont porté, comme d'habitude, leur part de satisfactions et, aussi, de déceptions. Rien de bien nouveau sur ce point.

Tout en partageant l'analyse qu'en a faite François BAYROU et comprendre sa détermination, on ne peut passer sous silence les turbulences qui agitent actuellement notre jeune Mouvement Démocrate.

Tout récemment, après le départ d'un emblématique CAVADA (et de quelques autres encore), voilà celui plus récent d'un Jean ARTHUIS, ancien Ministre des Finance, Sénateur UDF, dont nul ne peut nier l'autorité qui était la sienne dans nos instances nationales. Puis voici que parait un manifeste lancé par Thierry CORNILLET, ancien Président du Parti Radical valoisien (et resté proche de François BAYROU), lequel pose tout haut des questions que beaucoup se posent tout bas sous le manteau. Enfin, la prise de position de Corinne LEPAGE, Présidente de "CAP 21", qui demande ouvertement à François BAYROU d'autres postures quant à la gouvernance du Mouvement.

Nous ne pouvons ignorer ce débat qui est ouvert quant à la stratégie à adopter.

Même si nous n'en partageons pas totalement les analyses, mais parce que notre Mouvement Démocrate doit d'abord, de par sa vocation, être un lieu de rencontre d'idées diverses, nous publions ci-après le manifeste de Thierry CORNILLET.

Nul n'est obligé d'y adhérer. Mais il a au moins le mérite de forcer à la réflexion.
 

MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE

par Thierry CORNILLET

Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus :

- en 1997 avec le départ des Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin
- en 2002 après la création de l’UMP
- en 2007 avec la création du Nouveau Centre
- en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.

Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau :

* en 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;
* en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le MoDem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit «exceptionnel» et «porteur d’avenir».

Hélas, ce n’est pas vrai !

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents :

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus) et S.Royal (25,87% soit +7.30% , 2 680 381 voix de plus).

(Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19% par rapport à J. Chirac :15.91%)

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste : 18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5%, pourtant intéressant et prometteur, fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : «Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy». Ce qui a été immédiatement compris par «je voterai Ségolène Royal» (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat. Car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base, l’électorat «nucléaire» de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie «à la carte» proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. «Mais où habite-t-il ?»

Quant à sa lisibilité, elle apparaît plus que brouillée. «Mais où vont-ils ?», «Parti de la gamelle», «Formation opportuniste». Tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti.

Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

une morale d’honnêteté politique

Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec, soit que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous.

Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près.

Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie «arc en ciel» comme en Italie : de Bezancenot à Bayrou ?

La fin des légendes
. Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles
· Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir.

L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés «interchangeables».

· Celle de la construction d’un parti nouveau : «nous n’avons que trois mois», «il faut du temps» ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le MoDem profite tant en locaux qu’en subsides, a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la «résistance», ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

· Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable

On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère.

Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte.

Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle.

Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément «assassiné» au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MoDem comme l’un des membres.

Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

L’ouverture immédiate de discussions

par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné.

Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français. 

05 avril 2008

NON ! François BAYROU n'est pas seul

Les 22 têtes de liste municipales Modem dans les villes de plus de 100 000 habitants signent et publient une lettre ouverte.

A l’aune de certains commentaires ou aux vues des déclarations de quelques nostalgiques de l’UDF, les Français pourraient croire François Bayrou isolé. Il serait barricadé avec quelques irréductibles dans la forteresse de ses convictions et de son ambition.

L’image est plaisante mais nous voulons dire combien elle est fausse. Nous qui avons conduit des listes Modem dans 23 villes de France de plus de 100 000 habitants affirmons ici combien les convictions et les ambitions portées par le président du Mouvement Démocrate sont partagées. Nous incarnons la nouvelle génération annoncée pendant la campagne présidentielle

Nous sortons du clivage gauche-droite, nous n’acceptons pas les vieilles recettes qui usent la foi de nos concitoyens en la démocratie, nous proposons un modèle de développement économique mieux partagé, nous choisissons le développement durable et l’Europe est notre horizon politique.

Nous avons montré, dans cet exercice politique fondateur que sont les élections municipales, notre capacité à rassembler des équipes et à porter un projet différent de ceux du P.S. et de l’UMP. Certes les résultats sont parfois en deçà des objectifs mais nous sommes tous conscients d’avoir posé les fondations.

Le Mouvement Démocrate est une organisation naissante, encore dans la transition avec la structure héritée de l’UDF et son fonctionnement n’est pas exempt d’erreurs et de ratés. Pour autant, grâce à l’enthousiasme des militants, notre mouvement s’est installé dans le paysage politique à l’occasion de ces élections et nous comptons aujourd’hui un bon nombre élus, reconduits ou nouveaux. Aussi sommes nous prêts à prendre nos responsabilités et notre part dans l’organisation à construire pour demain.

Notre engagement politique n’est en effet pas éphémère et nous sommes aux côtés de François Bayrou. Il a eu la lucidité d’ouvrir un nouvel espace politique et de dessiner les contours d’une France apaisée, ambitieuse et respectueuse de ses idéaux. Nous la bâtirons avec lui.

Éric Lafond (Lyon), Philippe Berta (Nîmes), Christophe Hénocq (Argenteuil), Jean-Jacques Belezy (Limoges), Mireille Alphonse (Montreuil), Sylvain Canet (Boulogne-Billancourt), Yannick Leflot-Savain (Amiens), Philippe Gonon (Besançon), Gilles Artigues (St Etienne), Benoit Blineau (Nantes), Philippe Lailler (Caen), Hervé Cael (Nice), Chantal Cutajar (Strasbourg), Caroline Ollivro (Rennes), Bruno Ravaz (Toulon), Dominique Fanal (Le Mans), Clotilde Ripoull (Perpignan), Richard Morales (Villeurbanne), Mickael Cabon (Brest), François-Xavier de Peretti (Aix-en-Provence), Guillaume Lapaque (Tours), Michel Fanget (Clermont-Ferrand)

30 mars 2008

LA DÉMOCRATIE à NÎMES (1)

1571053157.2.jpgLe nouveau Conseil Municipal de NÎMES, sorti des urnes le 16 Mars dernier, a tenu sa première réunion.

Une soudaine amnésie semble l‘avoir déjà frappé.

• Alors que pendant la campagne électorale, une unanimité a dénoncé le poids excessif de la fiscalité locale nîmoise - l’une des plus élevées de France - la première décision des nouveaux édiles nîmois, sur proposition du Maire - Jean-Paul FOURNIER - a été de s’octroyer une augmentation de leurs indemnités de ±35%. Un simple conseiller municipal (les 22 de sa majorité, évidemment, pas ceux de l’opposition) percevra désormais 1.262,64€ par mois, et un adjoint (ils étaient auparavant 15, ils sont maintenant 21, soit 40% de postes en plus) percevra chaque mois par moins de 2.424,78€ (Source : Midi Libre du 30/3/2008). Une vraie rente de situation.

Qui paiera ? Les nîmois, bien sur ! Alors que le vrai courage aurait été de montrer l’exemple d’un effort collectif de solidarité.

Qu’a dit, dans ce débat, le grand argentier nîmois Yvan LACHAUD et ses affidés du Nouveau Centre ? Rien. Comme d’habitude, face au rouleau compresseur FOURNIER, ils se sont tous écrasés. Mais, à ce prix-là, bien sur, il y aura silence dans les rangs. Il fallait bien cela.

• Alors que, par ailleurs, un courant fort traverse l’opinion française, et jusque dans les sphères gouvernementales, pour que s’instaure un vrai dialogue avec cette (presque) moitié des français qui n’ont pas voté là, SARKOZY, ou ici à NÎMES, FOURNIER, dialogue se traduisant par une ouverture pour que cette (presque) moitié des français ait voix (ou au moins simple droit de regard et d’information) sur les grandes décisions qui concerneront tous les citoyens sans distinction, Jean-Paul FOURNIER, resté sourd et aveugle devant ce courant irrésistible vers une démocratie plus présente dans nos institutions, a décidé qu’il n’y aura aucun représentant de l’opposition au sein de l’Agglomération de NÎMES-MÉTROPOLE. Quoiqu’on sache que les compétences de cette collectivité vont être de nouveau élargies sur des domaines très sensibles, et ce au détriment de celles actuellement détenues par l’Assemblée Communale.

Dans ce débat, qu’ont encore dit LACHAUD et ses affidés ? Ont-t-ils levé le petit doigt ? Ont-ils élevé un commencement de timide protestation ? Non, rien ! Ils se sont tous écrasés. Comme d’habitude....
 
Un vrai déni de démocratie. Mais, avec FOURNIER, nous étions déjà habitué. Rien n’a décidèment changé à NÎMES.
 
Jean BART

20 mars 2008

RÉPONSE à Yvan LACHAUD

Le député Yvan LACHAUD, dans la livrée du Midi Libre du 20 mars, fraîchement rallié à l’UMP pour les raisons électorales que chacun connaît, reconnaît implicitement que le Nouveau Centre, parti riche en élus mais pauvre en militants (7.000 à l’échelle nationale !), ne correspond plus aux valeurs centristes et tente désespérément d’amadouer les électeurs du MoDem pour les inciter à rentrer sous la bannière du président SARKOZY.

Effectivement, la majorité présidentielle, par la prise d’indépendance des vrais centristes au sein du MoDem, a vécu un bien difficile dimanche électoral.

De nombreux leaders nationaux de l’UMP partagent l’avis de M. LACHAUD et savent désormais qu’à travers le MoDem, une organisation politique nouvelle, à partir d’une génération politique nouvelle, a émergé, et ceci sur la base d’un projet nouveau.

Dans une élection locale, par nature difficile pour un nouveau parti, le MoDem a enregistré en moyenne 15 % des voix dans les villes où il était présent, ce qui, pour une proposition radicalement différente, est un premier succès.

Ce n’est pas la défaite de François BAYROU à Pau - suite à des manœuvres que les analystes politiques ont vite établies - qui enlèvera le Mouvement Démocrate du panorama politique français pour enfin effacer les antagonismes politiques d’un autre temps qui ont conduit notre pays là où il est et dans lesquels M. LACHAUD fait mine de se complaire.

Philippe BERTA

17 mars 2008

COMMENTAIRE de Guillaume CASTILLE

Après le 2ème tour des municipales et des cantonales, un jeune militant Démocrate - Guillaume CASTILLE - membre du Bureau Départemental et qui a accepté courageusement de s'engager dans la campagne comme suppléant de Joëlle PELLISSIER sur le 2ème canton de NÎMES, livre son sentiment sur son blog Du Coq à l'Âne

Cette page est très intéressante à lire et fort encourageante pour l'avenir.

14 mars 2008

PRÉCISIONS

Le Midi Libre de ce vendredi 14 Mars, avant-veille du 2ème tour des élections municipales et cantonales, nous a réservé son lot habituel de déclarations dont certaines sont, pour le moins, surprenantes.

PRISE DE POSITION D'UN MAIRE
 
Un Maire de l’Uzège, brillamment réélu dimanche dernier - ce dont nous le félicitons d’autant vivement qu’il est un excellent ami de très longue date - prend position dans l’élection municipale de NÎMES (!) en faveur du Maire UMP sortant.
Cet ami semble ignorer que le Bureau Départemental de notre Mouvement - auquel il appartient de plein droit et auquel il a été invité, comme chacun de ses membres, à délibérer sur cette question ce dernier lundi 10 Mars - a pris acte de la volonté de fermeture du Maire UMP sortant de NÎMES au profit de son seul parti dominant et dominateur.
Le Bureau Départemental a donc décidé, ce lundi 10, à la quasi-unanimité de ses membres de ne soutenir aucune des deux listes présentes ce prochain 16 Mars à NÎMES.
Peut-être si ce Maire de l’Uzège avait été présent lors de cette réunion, aurait-il pu plaider son désir de soutien à son collègue de NÎMES (en difficulté) pour tenter d’infléchir la décision du Bureau : mais il était absent et n’avait donné aucun mandat pour être représenté.
La décision du Bureau s’impose donc désormais à tous. Et notre ami - tout Maire réélu soit-il - n’a ni mandat ni autorité aucune pour prendre une quelconque position contraire face à celle adoptée par le Bureau Départemental, et ce par simple application des statuts (dont il devrait pourtant en connaître l’esprit et le contenu puisqu’il a participé à leur rédaction et les a votés lors du Congrès fondateur de notre Mouvement en Décembre 2007).
Nous invitons donc ce Maire de l’Uzège à relire ses textes avant de déclarer n’importe quoi.

APPARITION D’UNE MADONE DU CENTRE
 
Autre déclaration surprenante : celle d’une Conseillère Municipale de l’équipe municipale nîmoise sortante qui, pour s’assurer de sa propre réélection, a préféré quitter notre Mouvement pour figurer sur la liste du candidat Maire UMP de NÎMES, se présentant à ses côtés en concurrence face à la liste investie par le Mouvement auquel cette Conseillère appartenait.
Non contente d’un choix que nous respectons mais qui lui retire cependant désormais toute qualité pour continuer d’affirmer être toujours membre de notre Mouvement, voici qu’elle feint ignorer les conséquences automatiques de son choix.
Il faut que cette Conseillère cesse de mentir comme elle le fait à propos de son appartenance à un Mouvement qu’elle a volontairement quitté. Ce qu’elle n’ignore nullement.
Il faut que cette Conseillère en informe son nouveau mentor qui, dans ses déclarations publiques, laisse entendre à ses électeurs que sa liste comprend un (ou des) membre(s) du MoDem, ce qui est totalement faux.
Il faut que cette Conseillère sache que l’action du centre - le vrai et non celui qui penche ou à droite ou à gauche, centre incarné par le seul Mouvement Démocrate - sera plus réel et efficace en dehors du futur Conseil Municipal de NÎMES qu’en son sein.
Il faut que cette Conseillère cesse d’oublier que, si elle est réélue, elle sera nécessairement soumise, comme auparavant, à un devoir de réserve et de fidélité absolue à la tête de liste à laquelle elle s’est ralliée.
Il faut que cette Conseillère rafraîchisse sa mémoire - devenue apparemment très courte - oubliant soudain les contraintes et les pressions auxquelles elle a été elle-même soumise - comme tous les membres du Groupe UDF (MoDem) auquel elle appartenait - au cours des sept années écoulées au sein de la Municipalité sortante, au mépris de toutes règles démocratiques les plus élémentaires. Ce qui est généralement le cas dans des municipalités  à domination RPR/UMP.
Il faut que cette Conseillère cesse de se croire devenue la “Madone du Centre” à NÎMES : le centre - le vrai - ce n’est pas elle qui peut prétendre l’incarner. Il y a pour cela un Mouvement, des responsables, des adhérents de plus en plus nombreux pour ce faire. Nous n’avons nul besoin d’apparition salvatrice d’une nouvelle madone pour savoir la conduite que nous devrons tenir pour restaurer une vraie démocratie à NÎMES.

Il était nécessaire d’apporter ces précisions pour couper court à ces “n’importe quoi” qu’on lit ou entend actuellement pour tromper les électeurs à la veille de choix décisifs.

COMMUNIQUÉ de Joëlle PELLISSIER

Joëlle PELLISSIER, Conseillère Générale sortante du 2ème Canton de NÎMES, remercie les 1.297 électeurs qui, passant outre les consignes d’un parti politique dominant, ont bien voulu reconnaître l’action incessante qui fut la sienne au cours de son mandat et lui ont renouvelé leur confiance.

Absente du 2ème tour, elle laisse libres ses amis électeurs et électrices de se prononcer sur le candidat de leur choix, n’ayant aucune consigne à leur donner entre un candidat représentant un parti totalitaire issu d’un passé révolu et un autre qui ne sera que le portefaix d’un parti dominant.

Elle donne rendez-vous à chacune et chacun dans un avenir qu'elle espère proche pour se mettre de nouveau au service de la population pour plus de justice sociale dans une vraie démocratie retrouvée.

12 mars 2008

ÉDITORIAL de François VAN DE VILLE

J'AI MAL POUR NÎMES....

772533361.jpgNous avons tous pris connaissance de la belle et libre prise de position de Philippe BERTA, Tête de la Liste “ÊTRE ENSEMBLE” aux municipales de NÎMES, à la veille du 2ème tour où les nîmois devront choisir entre deux clans opposés : • l’un socialo-stalinien - comme au “bon vieux temps” - traversé par ses innombrables courants de division internes qui conduiront nécessairement à leur coutumière paralysie mutuelle • l’autre clan étant cet étrange assemblage de deux familles politiques conduites par deux personnalités qui se haïssent intimement et se jurent chaque matin "d’avoir la peau de l’autre", c’est-à-dire une équipe déchirée par les ambitions des uns et des autres et qui ne voient que leurs intérêts à court terme. Et non pas l’intérêt des innombrables nîmois qui aspirent au changement, changement dont nul ne nie, d’ailleurs, la nécessité.

Les nîmois sont donc privés d’un vrai choix. Quelque soit celui qui arrivera dimanche au pouvoir en mairie de NÎMES, il fonctionnera suivant une même logique : la logique clanique du plus fort, au service surtout d’eux-mêmes et des intérêts de leur propre camp.

Cette situation est profondément dramatique.

Je lisais aujourd’hui même une note parue sur le blog d’un élu présent dans l’équipe sortante et pour qui il faut, selon lui, “choisir”, c’est-à-dire choisir nécessairement l’équipe à laquelle il appartient. Oui, il nous faudra, ce dimanche 16 Mars, choisir : mais ce sera choisir entre deux clans, choisir un peu comme entre la peste et le choléra. Cruel dilemme que voilà. Et c’est bien, hélas, de cela dont il s’agit.

Nul doute que, dans le secret de l’isoloir, chacun fera finalement un choix - “son” choix - selon sa propre sensibilité (à moins qu’il aille “à la pêche”, ce qui serait profondément regrettable). Mais ce sera, hélas, un choix sans enthousiasme, sans réel élan, un choix de résignation, le choix du moindre mal, mais, de toutes façons, d’un mal quand même.

J’ai mal pour cette ville de NÎMES qui m’a si bien accueilli voici 17 ans et pour qui j’ai aujourd’hui un profond attachement, une réelle passion. J’ai mal pour NÎMES car elle méritait mieux que cela, mieux que ce non-choix à laquelle on la soumet aujourd’hui.

Je partage l’appel de Philippe BERTA aux nîmois quand il les appelle à se rassembler “pour réfléchir ensemble à la meilleure manière de sortir NÎMES des impasses économiques et sociales dans lesquelles elle a été mise”, que ce soit avec l’un ou avec l’autre des clans qui nous sont proposés, et ce au sein d’un Mouvement qui, seul, incarne aujourd’hui le vrai changement.

Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

À bientôt.

11 mars 2008

COMMUNIQUÉ de Philippe BERTA

COMMUNIQUÉ de Philippe BERTA

Tête de la liste "ÊTRE ENSEMBLE" aux Municipales de NÎMES

Je sais aujourd'hui que les quelques 9% que nous représentons sont susceptibles de faire basculer l'élection de dimanche prochain.
 
J'étais prêt à entendre des propositions venant des deux côtés dans l'intérêt de notre ville et de ses habitants. Il n'a jamais été question de nous vendre mais de respecter notre ligne de conduite, celle de l'intérêt général.

Je n'ai pas entendu d'engagements forts, susceptibles de sortir notre ville de l'état dans lequel elle se trouve.

Cela confirme qu'aucun des deux maires sortants ne peut justifier notre soutien, comme cela a pu être le cas dans des mairies de droite ou de gauche dans d'autres villes.

Je viens donc faire ici une déclaration d'indépendance et j’appelle les Nîmoises et les Nîmois à rejoindre le Mouvement Démocrate pour réfléchir ensemble à la meilleure manière de sortir Nîmes des impasses économiques et sociales dans lesquelles elle a été mise.
Philippe BERTA