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05 avril 2008

NON ! François BAYROU n'est pas seul

Les 22 têtes de liste municipales Modem dans les villes de plus de 100 000 habitants signent et publient une lettre ouverte.

A l’aune de certains commentaires ou aux vues des déclarations de quelques nostalgiques de l’UDF, les Français pourraient croire François Bayrou isolé. Il serait barricadé avec quelques irréductibles dans la forteresse de ses convictions et de son ambition.

L’image est plaisante mais nous voulons dire combien elle est fausse. Nous qui avons conduit des listes Modem dans 23 villes de France de plus de 100 000 habitants affirmons ici combien les convictions et les ambitions portées par le président du Mouvement Démocrate sont partagées. Nous incarnons la nouvelle génération annoncée pendant la campagne présidentielle

Nous sortons du clivage gauche-droite, nous n’acceptons pas les vieilles recettes qui usent la foi de nos concitoyens en la démocratie, nous proposons un modèle de développement économique mieux partagé, nous choisissons le développement durable et l’Europe est notre horizon politique.

Nous avons montré, dans cet exercice politique fondateur que sont les élections municipales, notre capacité à rassembler des équipes et à porter un projet différent de ceux du P.S. et de l’UMP. Certes les résultats sont parfois en deçà des objectifs mais nous sommes tous conscients d’avoir posé les fondations.

Le Mouvement Démocrate est une organisation naissante, encore dans la transition avec la structure héritée de l’UDF et son fonctionnement n’est pas exempt d’erreurs et de ratés. Pour autant, grâce à l’enthousiasme des militants, notre mouvement s’est installé dans le paysage politique à l’occasion de ces élections et nous comptons aujourd’hui un bon nombre élus, reconduits ou nouveaux. Aussi sommes nous prêts à prendre nos responsabilités et notre part dans l’organisation à construire pour demain.

Notre engagement politique n’est en effet pas éphémère et nous sommes aux côtés de François Bayrou. Il a eu la lucidité d’ouvrir un nouvel espace politique et de dessiner les contours d’une France apaisée, ambitieuse et respectueuse de ses idéaux. Nous la bâtirons avec lui.

Éric Lafond (Lyon), Philippe Berta (Nîmes), Christophe Hénocq (Argenteuil), Jean-Jacques Belezy (Limoges), Mireille Alphonse (Montreuil), Sylvain Canet (Boulogne-Billancourt), Yannick Leflot-Savain (Amiens), Philippe Gonon (Besançon), Gilles Artigues (St Etienne), Benoit Blineau (Nantes), Philippe Lailler (Caen), Hervé Cael (Nice), Chantal Cutajar (Strasbourg), Caroline Ollivro (Rennes), Bruno Ravaz (Toulon), Dominique Fanal (Le Mans), Clotilde Ripoull (Perpignan), Richard Morales (Villeurbanne), Mickael Cabon (Brest), François-Xavier de Peretti (Aix-en-Provence), Guillaume Lapaque (Tours), Michel Fanget (Clermont-Ferrand)

Commentaires

Pourquoi ce texte n'est-il pas la copie exacte de celui transmis par Georges Fandos qui figure parmi les signataires pour la ville de Montpellier ?
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RÉPONSE :
C'est par erreur que Mr Fandos a été initialement sollicité pour être l'un des 23 signataires de cette lettre ouverte : ses initiateurs n'avaient pas, en effet, remarqué qu'il n'avait pas reçu l'investiture du Mouvement Démocrate et de François Bayrou pour se présenter aux municipales de Montpellier, le seul ayant reçu cette investiture étant Marc Dufour, le Président du Mouvement Démocrate dans l'Hérault. Mr Fandos s'est donc présenté en parfait dissident.
Les 23 signataires ne sont donc plus que 22.
De plus, Mr Fandos a été condamné le 27 Mars par le Conseil Constitutionnel qui l'a rendu inéligible pour une durée d'un an. Mr Fandos ne représente donc plus, désormais, que lui-même et n'a aucune légitimité pour signer quoique que ce soit, particulièrement en matière politique.
François VAN DE VILLE

Écrit par : Geneviève GARCIA | 07 avril 2008

Doit on en conclure que François BAYROU serait attaqué dans sa maison par une partie de son ancienne famille politique?
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RÉPONSE :
"Attaqué" n'est probablement pas le terme qui convient.
Qu'il y ait encore aujourd'hui au Mouvement Démocrate des nostalgiques du confort de certaines alliances qui ont permis jadis que certains soient élus dans le cadre de complicités avec tel ou tel autre parti, ce n'est pas niable. Déjà, quand en Février 2006 le Congrès de Lyon déclarait l'UDF "parti libre", même si cela a été voté par les congressistes à une écrasante majorité, il s'est trouvé en dehors du Congrès certaines inquiétudes naissantes sur les risques que faisait courir cette "liberté" proclamée. Et ceci a abouti à la création logique, en 2007, du "Mouvement Démocrate" qui consacrait cette indépendance retrouvée, sur la lancée du message de François Bayrou aux présidentielles et le succès rencontré chez nos concitoyens.
Le "MoDem" est aussi un tout nouveau mouvement, né il y a 5 mois seulement et dont le concept s'est sensiblement éloigné de celui de l'ancienne UDF. Autre inquiétude aussi.
Ces soubresauts étaient inévitables chez les "anciens" de l'UDF, comme chez les anciens de "Cap 21" qui se sont vus associés de fait dans ce nouveau mouvement.
Tout est à construire. Tout est à concevoir. C'est comme un accouchement avec les appréhensions que cela peut toujours susciter.
C'est pourquoi le message, ici, des "têtes de liste" qui disent leur expérience et leur enthousiasme trouve toute sa signification. C'est un encouragement à poursuibre cette nouvelle aventure, comme l'ont été toutes celles de ces nouveaux mouvements politiques nés en leur temps dans des conditions comparables et qui ont écrit ensuite de nombreuses belles pages de notre démocratie.
François VAN DE VILLE

Écrit par : Philippe BARTHE | 07 avril 2008

Éric LAFOND, Tête de liste MODEM à Lyon m'a contacté au sujet de la signature de ce texte pour savoir si je voulais co-signer : je lui ai expliqué la situation très particulière de Montpellier, où Mr Dufour avait une investiture pour mener une liste et il a décidé avec quelques personnes de son entourage et sans consulter les militants de se rallier à Mme
Mandroux et Mr Frêche (liste PS,PC, PRG). D'où notre initiative de mener une liste autonome au 1er tour de scrutin avec le soutien de Corinne LEPAGE.
C'est donc en connaissance de cause que mon nom a été rajouté par les initiateurs de ce texte qui souhaitent indiquer ainsi leur attachement comme moi à l'autonomie du MODEM et à sa présence en particulier au 1er tour de scrutin en toute indépendance.
Georges FANDOS
PS: mon inéligibilité lié à l'encaissement par erreur d'un chèque de caution d'une dépense de campagne n'a rien à voir avec le reste, c'est "petit" de s'en servir ainsi ! il n'y a eu aucune malhonnêteté.
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RÉPONSE :
Nous n'avons pas à nous immiscer dans les affaires intérieures de la Fédération de l'Hérault.
Nous observons simplement que celle-ci fonctionne sous la responsabilité d'un Président élu et reconnu par les instances nationales, que ces mêmes instances ont ensuite investi ce dernier pour construire une liste candidate aux municipales de Montpellier, et que nous n'avons pas connaissance qu'elles aient ensuite retiré leur investiture à ce candidat pour avoir obtenu un certain nombre de sièges au sein de la majorité montpellièraine actuelle.
Que Mr Fandos ait ensuite reçu l'appui de Mme Lepage pour présenter une autre liste concurrente (comme il le prétend) est une curiosité : les statuts (article 18) indiquent bien que seul le Conseil National accorde les investitures et que, à notre connaissance, il n'a jamais accordé d'investiture à Mr Fandos. Mme Lepage n'a aucune autorité statutaire pour suppléer le Conseil National. Mr Fandos s'est donc bien présenté en candidat dissident du MoDem.
Quant à la condamnation de ce dernier par le Conseil Constitutionnel, il n'a jamais été dit que cela était en rapport avec les dernières élections locales. Les motivations de cette condamnation ont été clairement rendues publiques par cette haute autorité : nous n'avons pas à les commenter.
François VAN DE VILLE

Écrit par : Georges FANDOS | 10 avril 2008

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