Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 décembre 2013

A PROPOS DE L'ACCORD FOURNIER/LACHAUD à NÎMES

COMMUNIQUÉ OFFICIEL

du MOUVEMENT DÉMOCRATE (MoDem) du GARD

NÎMES, le 18 Décembre 2013


Lors de sa réunion mensuelle du mardi 17 Décembre 2013, le Mouvement Démocrate du Gard (MoDem), réuni autour de son Président départemental Philippe BERTA et de son équipe, a pris acte du communiqué publié en commun par Mrs Jean-Paul Fournier et Yvan Lachaud en date du 13 Décembre dernier et annonçant l’accord qu’ils ont conclu entr’eux deux pour présenter à Nîmes une liste commune qui sera conduite par le premier signataire.

Comme le souligne le journaliste d’un quotidien local présent à leur conférence de presse, il s’agit bien d’un accord “entre les deux principaux leaders de la droite nîmoise”. Ce qui sous-tend qu’il ne s’agit nullement d’un accord entre l’UMP et le “centre” comme cela a pu être dit ou écrit par ailleurs : le MoDem du Gard constate en effet que Mr Lachaud a complètement négligé les dispositions de la charte fondatrice de “l’alternative” UDI-MODEM conclue le 5 Novembre dernier au niveau national entre ces deux formations, charte qui les lie désormais réciproquement.

Le MoDem du Gard constate par ailleurs que Mr Lachaud, Président départemental de l’UDI, a refusé parallèlement de rencontrer son homologue Président départemental du MODEM - Philippe Berta - dans le cadre de cette “alternative” UDI-MODEM, et ce malgré plusieurs appels de ce dernier. Il paraissait en effet nécessaire au MoDem du Gard de tenter de mettre ensemble sur pied un projet commun pour Nîmes afin de sortir cette ville du marasme économique et social où elle s’enfonce inexorablement, malgré des réalisations flatteuses inaugurées récemment mais qui ne font qu’illusion face à la situation réelle de notre cité.

Mr Lachaud, dont chacun sait les ambitions personnelles, a, apparemment, fait d’autres choix.

Le MoDem du Gard observe enfin que Mr Lachaud s’approche, au travers de diverses initiatives récentes, davantage de la “droite décomplexée” proche des idées extrémistes que le centre n’a jamais cessé de combattre, que de celles plus humanistes et ouvertes propres aux valeurs du vrai centre.

Le MoDem du Gard estime en conséquence que Mr Lachaud n’est plus habilité à représenter ce centre, quels que soient les mandats qu’il ait reçus par ailleurs.

Le MoDem du Gard ne peut donc souscrire aux termes de l’accord récent conclu entre Mrs Fournier et Lachaud. Il prendra en temps voulu toutes ses responsabilités, en accord avec les responsables nationaux de “l’alternative” UDI-MODEM. Il fera part ultérieurement des décisions qu’ensemble ils auront prises tant pour Nîmes que pour les élections à suivre.

 

-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-

 

PRÉCISIONS IMPORTANTES

 

NÎMES, le 20 Décembre 2013


Dans le cadre du débat qui s’anime un peu plus de jour en jour à l’approche des élections municipales, et face à la position prise (ci-dessus) par le MoDem du Gard à la suite de l’accord conclu unilatéralement à Nîmes entre le Maire sortant (UMP) - Mr Jean-Paul Fournier - et Mr Yvan Lachaud, le MoDem du Gard semble être devenu la cible de tentatives (?) de “récupération” plus ou moins clairement formulées, soit de la part de représentants d’appareils de partis proches du pouvoir actuel, comme d’autres personnalités dont nous respectons parfaitement la sensibilité et la volonté d’agir dans le cadre des nécessaires débats précédant toute élection.

Mais le caractère public de ces approches crée parfois une certaine confusion dans les esprits. Il convient donc que les choses soient claires.

Pour fixer le cadre de la position du MoDem du Gard, rappelons en préalable que celui-ci adhère pleinement à la charte fondatrice de “l’Alternative” conclue le 5 Novembre 2013 entre l’UDI, présidée par Mr Jean-Louis Borloo, et le MoDem, présidé par Mr François Bayrou.

Il convient donc d’en rappeler ici quelques principes énoncés dans cette charte :

1°/ l’alliance avec le P.S. et les appareils de la coalition au pouvoir est impossible.

2°/ nous (ndrl : “l’Alternative”) considérons que le pays a besoin d’une large majorité réformiste, allant non seulement de la droite républicaine au Centre, mais jusqu’aux sensibilités écologiques et social-démocrates.

3°/ notre rassemblement s’adresse aux français de toute sensibilité, du Centre bien sûr, de droite républicaine, et aussi de sensibilité sociale et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir.

4°/ les élections locales sont très importantes pour notre famille politique. Elles obéissent à une logique de territoire, tout en s’inscrivant dans une cohérence nationale. Nous en tiendrons compte en examinant ensemble la situation ville par ville.

L’application de cette charte explique donc tout autant notre désaccord avec le Président local d’une des composantes de l’UDI sur la façon dont il a approché - et totalement verrouillé ensuite - une coalition exclusive avec la seule UMP locale (donc en désaccord total avec le texte et l’esprit de cette charte qui l’engageait cependant et l’obligeait à l’examen préalable de cette convention par les instances nationales de l’alternative UDI-MoDem), comme elle explique aussi que le MoDem du Gard exclut toute alliance avec quelque représentant que ce soit investi par l’une ou l’autre des coalitions actuellement au pouvoir, comme certains le suggèrent parfois.

• Nous, MoDem du Gard, nous sommes d’abord des humanistes, des républicains et des démocrates, et aussi des réformistes et des européens porteurs de l’exigence de développement durable.

• Nous, MoDem du Gard, nous croyons à l’économie de liberté et au contrat social, à l’autonomie de la société et à la légitimité des corps intermédiaires.

• Nous, MoDem du Gard, nous défendons l’autonomie des collectivités locales.

• Nous, MoDem du Gard, nous nous engageons pour protéger notre pays de toute tentation ou de toute dérive en direction des extrêmes.

• Nous, MoDem du Gard, nous considérons enfin que notre pays et nos collectivités ont besoin d’une large majorité réformiste.

C’est sur ce credo que :

Nous, MoDem du Gard, restons ouverts à tous les citoyens de bonne volonté, d’où qu’ils viennent, et à eux seuls. Et non aux appareils de partis actuellement au pouvoir et leurs représentants, ni aux autres apparatchiks professionnels patentés.

Nous formons ici le vœu de faire taire celles et ceux qui agissent en n'ayant pour réel et seul objectif que de défendre leurs petits intérêts personnels ou partisans, au détriment de l’intérêt général qui est notre seule priorité.

16 décembre 2013

NE RESTEZ PAS SANS VOIX : INSCRIVEZ-VOUS

mouvement démocrate,bayrou,politique

28 novembre 2013

CE QUI S'EST DIT au CONSEIL NATIONAL du MoDem le 22/11/2013

En marge de l'adoption de "l'alternative".... (accord UDI * MODEM)

13.11.22-CN(rapport).pdf

25 novembre 2013

CHANGEMENT DE NOM de notre page FaceBook

À destination de nos amis FaceBook :

ATTENTION : Prochainement, notre page FaceBook intitulée, depuis sa création

"MOUVEMENT DÉMOCRATE GARD"

changera de nom et s'appellera désormais :

"MoDem GARD * l'alternative"

07 novembre 2013

COMMUNIQUÉ de PRESSE de François VAN DE VILLE

Un quotidien local de ce jeudi 7 Novembre laisse paraître dans ses colonnes un message sous le titre “Lachaud en pince pour l’Alternative”.

Rien n’indique qu’Yvan Lachaud en soit, de fait, l’auteur ou le signataire, alors que celui-ci était présent, mardi dernier (selon la presse), à la signature de la charte par Jean-Louis Borloo et François Bayrou et rapprochant l’UDI et le MoDem dans une même volonté réformatrice.

Il n’a pas du échapper à Mr Lachaud combien les termes de cette charte étaient pesés et mesurés afin de respecter toutes les sensibilités que les signataires ambitionnent de rassembler dans un même courant “qui dépasse les idéologies usées et les controverses systématiques”.

Or dans le message diffusé ce jour, on y trouve des termes qui ne figurent nulle part dans cette charte :

1°/ le mot “centre” n’y est associé avec aucun adjectif. Il n’y est fait mention ni de “centre droit” ni de “centre gauche”.

2°/ les mots “modérés”, “libéraux” ou “démocrates-chrétiens” n’y figurent nulle part non plus. On y parle d’une “majorité réformiste allant de la droite républicaine au centre, jusqu’aux sensibilités écologistes et social-démocrates...., et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir”. Où se trouvent les autres mots cités plus haut ? Celui qui a rédigé le message publié sur ce quotidien a-t-il la bonne charte sous les yeux et l’a-t-il lue avec l’attention souhaitable ?

3°/ enfin la charte précise plus loin : “les élections locales sont très importantes pour notre famille politique” et évoque qu’un examen sera entrepris ville par ville. L’auteur du message n’en souffle mot.

Il est regrettable qu’on entretienne ainsi pareille confusion autour d’un texte clair et simple qui mérite qu’on le respecte et dans sa forme et dans son esprit. C’est le prix à payer pour la “réaction civique urgente” qu’appelle ce rassemblement du centre pour redresser notre pays.

Nul doute que l’UDI et le MoDem, sous la conduite de leurs dirigeants respectifs, répondront à cet appel, y compris dans le GARD.

François VAN DE VILLE
Secrétaire Départemental du MoDem du GARD

06 novembre 2013

Charte UDI*MODEM - P. BERTA et Y. LACHAUD réagissent

Au lendemain de la signature de la proposition de Charte entre l'UDI et le MoDem, les deux leaders de ces mouvements dans le GARD ont réagi dans la presse.

Voici leur réaction parue dans "Objectif Gard" du 6 Novembre 2013.

05 novembre 2013

UDI * MODEM "l'alternative" - La Charte

 

mouvement démocrate,bayrou,politique

Nous, responsables des forces du Centre, Présidents du MoDem (Mouvement Démocrate) et de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants), proposons à nos formations de se rassembler.



L’URGENCE

L’état réel de la France, économique, social, civique et moral est préoccupant. L’échec éducatif, le chômage de masse, les difficultés de notre cohésion sociale et de l’intégration en sont les signes les plus frappants.

Le désarroi et la colère gagnent une part croissante de la société française. La France est malheureusement guidée par la peur au lieu d’être guidée par l’espoir et la confiance en l’avenir. Les Français, désabusés par les alternances, n’aperçoivent plus de solution politique au point qu’ils sont tentés par un extrémisme qui conduirait au chaos. Face à cette situation, des signes de fragilité se multiplient, au sein même de certains courants républicains.

Il y a urgence. Cette urgence appelle une réaction civique.

Nous prenons nos responsabilités. Nous décidons de nous rassembler pour créer une force dont la mission sera de faire face à cette crise. C’est la condition pour que notre pays retrouve un cap, une espérance et des perspectives, et que nous soyons les acteurs centraux de la reconstruction intellectuelle et politique dont la France a besoin.

NOTRE IDENTITÉ

Nos idées nous unissent. Nos valeurs n’ont jamais cessé d’être les mêmes, nos convictions aussi, même si nous avons été séparés par la bipolarisation de la vie électorale, que nous jugeons excessive et que nous voulons réduire par un changement des institutions. Pendant cette période, chacun de nos mouvements a eu son histoire et son chemin qui mérite notre respect. Aujourd'hui, la gravité de la situation nous oblige au rassemblement.

Nous sommes des humanistes. Nous croyons que la satisfaction des besoins matériels et l’épanouissement moral, culturel, philosophique et spirituel des femmes et des hommes est le but de l’organisation de la société.

Nous sommes Républicains et Démocrates. L’humanisme en politique se nomme République. La République n’est pas seulement une forme de gouvernement, elle est un corps de valeurs. Ces valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, nous avons pour mission de les faire vivre chez nous et de les proposer au monde. Il n’y a pas de République sans Démocratie. Nous croyons que le développement de la conscience et de la responsabilité des citoyens est le fondement du contrat civique.

Nous sommes des réformistes, conscients que le progrès de la société est davantage affaire d’efforts continus et progressifs que de ruptures brutales. Nous n’avons pas peur de l’avenir, que nous considérons porteur de chances multiples pour notre pays.

Nous sommes des Européens. L’Union européenne est la seule voie disponible pour que la France ait accès, en la partageant au sein de l’Union, à une réelle souveraineté dans certains domaines qui dépassent le cadre national. L’Union doit désormais fixer les priorités de son action dans des domaines stratégiques essentiels : l’emploi et la compétitivité des entreprises, l’Europe sociale par une convergence vers le haut, la régulation financière et la lutte contre les paradis fiscaux, les grandes infrastructures européennes, les grands enjeux climatiques et environnementaux, les nouveaux espaces de souveraineté du 21ème siècle, comme le numérique et le cyberespace, ainsi que la défense civile et militaire des populations. Elle doit se réformer pour être plus efficace, compréhensible et accessible aux citoyens, donc plus démocratique.

Nous sommes les porteurs de l’exigence de développement durable. Nos objectifs sont la protection de la biodiversité, la croissance verte, la défense ainsi que la valorisation de la mer et des océans, la transition énergétique et un grand programme Justice-Énergie Afrique-Europe.

Les drames nés des déplacements de population appellent une politique nationale et européenne. L’effort de maîtrise des flux migratoires est nécessaire. Mais aucune solution dans le long terme ne pourra être mise en place sans un programme de co-développement avec les pays vulnérables.

Nous prenons en charge le long terme. En matière de finances publiques, comme dans l’organisation de la société, nous croyons que nous devons être non seulement soucieux du présent, mais aussi les garants des générations à venir. Le premier devoir à l’égard de ces générations est l’éducation. Aujourd’hui, ce devoir n’est pas rempli et il exigera, pour l’être, une mobilisation non seulement de la communauté éducative, mais de la nation tout entière.

Nous croyons à l’économie de liberté et au contrat social. La créativité des hommes est plus fructueuse, dans la plupart des domaines, quand elle est fondée sur la liberté plutôt que sur le dirigisme. Mais nous affirmons que le progrès économique est vain s’il n’entraîne pas le progrès social. Nous refusons de laisser des concitoyens sur le bord de la route. Nous sommes conscients que la richesse d'un pays réside dans ses ressources humaines.

Nous croyons à l’autonomie de la société, à la légitimité des corps intermédiaires, à la vitalité des cultures régionales et la pleine capacité reconnue aux entreprises et aux familles, associations et syndicats.

Nous défendons l'autonomie des collectivités locales, qui sont, y compris dans les plus petites communes, un extraordinaire réservoir d’engagement au service des citoyens. Nous savons qu’il est temps de mettre un terme à l’empilement et à la confusion des missions des différents acteurs publics, source de coûts et d’inefficacité.

NOS BUTS

Nous nous regroupons pour renouveler la vie politique de notre pays. La France a besoin d’une vision nouvelle, d’un renouvellement intellectuel qui dépasse les idéologies usées, et les controverses systématiques. Nous croyons qu’ensemble, en raison de nos expériences et de nos parcours, nous pouvons porter ce renouveau.

Nous condamnons la politique suivie par la majorité actuelle et le gouvernement, qui accumulent les échecs parce qu’ils demeurent prisonniers d’une vision du monde dépassée, refusant les réformes en profondeur, et sont donc condamnés à la fuite en avant, notamment dans le domaine de la fiscalité.

Nous sommes dans l'opposition mais celle-ci sera constructive, déterminée et non manichéenne.

Nous nous engageons ensemble pour protéger notre pays de toute tentation ou de toute dérive en direction des extrêmes.

Nous revendiquons notre liberté, mais nous ne changerons pas la France seuls. L'alliance avec le PS et les appareils de la coalition au pouvoir est impossible. En ce qu’elle respecte les valeurs humanistes, la droite républicaine est naturellement notre partenaire politique. Pour autant nous considérons que le pays a besoin d’une large majorité réformiste, allant non seulement de la droite républicaine au Centre mais jusqu’aux sensibilités écologistes et sociales-démocrates. Dans cette majorité à construire, la volonté d’émancipation, de respect des personnes, et de solidarité effective a toute sa place.

Notre rassemblement s’adresse aux Français de toute sensibilité, du Centre bien sûr, de droite républicaine et aussi de sensibilité sociale et même de gauche déçus par la fermeture et l’impuissance de la majorité au pouvoir.

NOTRE ORGANISATION

Notre organisation sera coopérative. Nous sommes persuadés qu’il existe une forme politique nouvelle à inventer, qui respecte et fédère des sensibilités différentes, les fasse travailler efficacement ensemble, et s’ouvre à de puissants réseaux de volontaires et de sympathisants actifs.

Nous nous présenterons ensemble à toutes les élections nationales, régionales et européennes.

Les élections locales sont très importantes pour notre famille politique. Elles obéissent à une logique de territoire, tout en s’inscrivant dans une cohérence nationale. Nous en tiendrons compte en examinant ensemble la situation ville par ville.

Nous délibérerons ensemble des grands choix politiques et de notre projet. Nous nous rassemblons pour que les Français se voient proposer une alternative et pas seulement une alternance. Notre candidate ou notre candidat à l’élection présidentielle sera désigné(e) en commun par une procédure démocratique.

L’organe de coordination politique sera composé du comité exécutif de l’UDI et de l’équipe dirigeante du MoDem. Tous les parlementaires nationaux et européens du Modem et de l’Udi en seront membres. Un bureau exécutif restreint sera désigné d’un commun accord.

Nous agirons ensemble sous la dénomination :

UDI * MODEM
l’alternative


Jean-Louis BORLOO & François BAYROU

Le 5 Novembre 2013

MESSAGE de François BAYROU....

....avant la conférence de presse avec Jean-Louis BORLOO


À tous les cadres et militants,

Cet après-midi, nous officialiserons la proposition de rapprochement que Jean-Louis Borloo et moi-même, en tant que présidents de l'UDI et du MoDem, ferons à nos mouvements.

Vous pourrez suivre cet événement en direct en vidéo sur notre site internet et sur les chaînes de télévision LCP AN, LCI et BFM TV.

Le texte de cette charte a été négocié avec grand soin, de manière à prendre en compte le plus largement possible toutes les attentes exprimées, au sein des deux mouvements.

Car, évidemment, il s'agit d'un rapprochement, d'une entente, d'une coopération, et pas d'une fusion. Chacun des deux mouvements, le MoDem et l'Udi, garde ses structures et sa vie interne : nous avons choisi un rapprochement qui nous entraîne à travailler ensemble pour relever les défis si impressionnants de la situation de notre pays.

Tel quel, ce texte répond à deux impératifs : d'abord vaincre l'isolement qui empêche d'être entendu. Le PS au pouvoir a obstinément refusé toute évolution de nos institutions qui était la condition d'un changement de la pratique politique. Dès lors, il s'est enfermé dans des appareils politiques porteurs d'une vision du monde fausse et dépassée, et les décisions qu'il a prises, aussi bien que les décisions qu'il a refusé de prendre, conduisent la France à l'échec et les Français à la désespérance. Ce désenchantement est devenu si profond qu'un grand nombre de Français en est réduit à tourner ses regards vers l'extrémisme ! Découragement et montée de l'extrémisme, cette dérive, que rien de paraît devoir enrayer, nous ne devons pas et ne pouvons pas l'accepter. Pour cela, il faut que les mouvements dont les idées sont proches se rassemblent et avancent ensemble pour offrir une alternative.

Ensuite, il fallait que l'histoire et la pleine responsabilité de chacun de nos deux mouvements soit prise en compte et consacrée, au sein de la construction commune. Dans ses valeurs, dans ses idées, dans son ADN.

Vous jugerez le texte qui vous sera soumis et, étant donné le soin que nous avons mis à le rédiger, je ne doute pas que vous lui apporterez votre soutien. Vous pourrez aussi vérifier que les inquiétudes exprimées ici ou là étaient vaines. C'est un texte de bonne foi et qui respecte nos valeurs.

Nous aurons un Conseil national qui examinera ce texte d'ici à la fin du mois de novembre et nous aurons aussi notre congrès ordinaire au mois de janvier.

Rarement, dans ce contexte de rejet et de véritable sécession, la responsabilité des femmes et hommes politiques aura été aussi grande. Il leur appartient de tourner le dos aux rancunes et aux incompréhensions pour construire ensemble et éviter les dérives. Il est vrai que cela demande une certaine abnégation, un dépassement de soi. Cela demande de tourner la page sur des incompréhensions et des frustrations. Mais cet effort est nécessaire et il montre notre bonne foi. Et les Français le comprennent. Je vous rappelle que dans le dernier sondage publié, 70 % des sympathisants des deux mouvements approuvent leur rapprochement, et que l'UDI et le MoDem ont désormais, et de loin, la meilleure image de tous les mouvements politiques français. C'est un encouragement à bouger, et non pas à se replier sur soi.

Je vous adresserai le texte de la Charte que nous proposons dès ce soir, bien entendu.

Je n'ai aucun doute sur le chemin que nous devons suivre pour que la France retrouve la confiance perdue. Et que nous devenions les acteurs centraux de sa reconstruction.

Je vous dis mon amitié et mon engagement à vos côtés.

François BAYROU

10 octobre 2013

COMMUNIQUÉ de Philippe BERTA

Philippe BERTA, Président du Mouvement Démocrate du GARD, communique.

28 septembre 2013

L'UDI, le MoDEM : une union nécessaire ?

Le BILLET de François VAN DE VILLE

Un document de réflexion à l'heure d'un tournant décisif.