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05 mai 2009

RASSEMBLEMENT AVEC FRANçOIS BAYROU

DIMANCHE 17 MAI

 

de 14 h à 18 h 30

 

au Mas de Saporta à LATTES (MONTPELLIER)

 

GRAND RASSEMBLEMENT

 

EUROPÉEN

 

autour de

 

François BAYROU

 

Robert ROCHEFORT

Anne LAPERROUZE

Marc DUFOUR

Philippe BERTA

et la participation de

Corinne LEPAGE, Jean-François KAHN,

Jean PEYRELEVADE, Jean-Luc BENNAHMIAS,

etc....

Réservez nombreux cette date dès maintenant.

Plus de détails vous seront fournis ultérieurement.

Inscription souhaitée au 01.53.59.20.00

ABUS DE POUVOIR (extraits)

plon.jpg"ABUS DE POUVOIR", le dernier livre de François BAYROU, à en juger par les innombrables échos qu'il suscite partout, est en passe de devenir un important succès de librairie.

 

Loin d'être un simple "pamphlet" - comme certains le prétendent au sens polémique du terme, synonyme de "torchon" - toute la philosophie politique de François BAYROU transparaît chapitre par chapitre. C'est un projet de société qui se dessine, face à un autre projet d'une autre société à l'opposé et qui est celui instauré par Nicolas SARKOZY. Il n'y a nulle animosité dans les propos. Certains évoquent aussi les mânes de François MITTERRAND s'en prenant à De Gaulle dans son retentissant "Coup d'État permanent" : cette évocation est totalement désuète. Il n'y a aucune comparaison possible.

 

Pour celles et ceux qui n'ont pas le temps - ou les moyens - de parcourir ce livre excellement bien écrit, qui se lit facilement, presque comme un roman, voici, à l'intention de nos fidèles lecteurs, quelques pages essentielles, même si celles-ci ne sont que de trop brefs extraits où ne peut transparaître le vrai message de François BAYROU.

 

Abus de pouvoir

 

"Nicolas Sarkozy a effacé le Parlement, il a effacé le Gouvernement et il a même effacé la fonction présidentielle en restant un chef de parti - Sa présence dans des réunions publiques de l'UMP n'est pas acceptable - Quand le chef de l'État doit être le Président de tous les Français et même un recours pour ceux qui n'ont pas voté pour lui"

 

Sarkozy, l'ennemi ?

 

"Je n'ai aucune animosité personnelle à son égard et je lui fais crédit d'être actif. Mais je suis fondamentalement en opposition avec ce qu'il construit et avec l'orientation qu'il donne à notre république".

 

Un risque révolutionnaire ?

 

"Je n'aime pas ce genre de formule et ce n'est pas le sentiment du pays profond : les Français sont, en partie, désespérés et se sentent isolés parce qu'ils ne voient pas de solution. C'est autre chose..."

 

« L'individualisation » du pays

 

"L'individualisation s'est crashée avec la crise des subprimes et la déroute financière du système. C'est le moment de relever la tête ! De promouvoir les valeurs de solidarité et d'égalité qui ont été tellement malmenées ces dernières années. Après, ça prendra des années... Plus une onde est profonde et plus elle se propage lentement".

 

La question des valeurs

 

"Ce qui me sépare de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas tant son programme que ses valeurs. La France dans laquelle je me reconnais, elle n'est pas dans le modèle qu'il nous renvoie. Sur ce point je suis gaulliste : je crois que les pays ont leur inconscient. Je crois que les nations ont leur histoire. Je crois que les peuples ont leur identité. La France a des valeurs qui, aujourd'hui, sont heurtées autant par les idées que par les comportements de son Président. Si je parle de viol, c'est parce que cet homme conduit le pays là où il n'a jamais voulu aller".

 

Modèle français, modèle américain

 

"Je pense que le modèle français est exceptionnel, unique et qu'il doit sans doute être amélioré, bonifié, mais pas effacé au profit d'un modèle anglo-saxon, américain, avec lequel il est en opposition frontale".

Réformes

 

"Je suis très méfiant sur la valeur réelle du mot réforme qu'on a utilisé à toutes les sauces, comme s'il était à lui seul le mouvement... Ce n'est pas la réforme qui compte mais le but. Pas le véhicule clinquant et bruyant, mais la destination. Dans ce sens, je crois bien davantage au progrès, un mot qui, lui, a une véritable signification".

 

Les propositions

 

"On me reproche de ne pas en faire suffisamment, mais mon livre est tout entier une proposition ! A chaque fois que je m'oppose à Nicolas Sarkozy, à chaque fois que j'invite à résister à son entreprise, c'est pour défendre une autre vision du pays. Une autre perspective. Un autre projet".

 

La revalorisation du Parlement

 

"La réforme constitutionnelle de 2008 est un trompe-l'oeil. La revalorisation du Parlement, elle sera effective à la minute quand on supprimera le cumul des mandats par référendum et qu'on instituera une loi électorale plus juste pour instaurer une vraie représentativité des forces politiques. Il faut également rendre le vote public et personnel et interdire aux parlementaires toute fonction rémunérée dans le privé".

 

La présidentielle de 2012

 

"La vraie question sera : qui pourra battre Nicolas Sarkozy au second tour ? Et tout s'organisera autour de cette question".

 

Vote sanction aux Européennes

 

"Je n'aime pas trop cette conception des choses : l'Europe mérite tellement mieux... Mais, c'est vrai, tout scrutin national a forcément une dimension nationale".

04 mai 2009

LE TRANSPORT COLLECTIF À LA MODE NÎMOISE

Quelle mouche a donc piqué les nouveaux élus de Nîmes-Métropole qui ont en charge la mise en place du T.C.S.P. (Transport Collectif en Site Propre) nîmois. Du moins en ce qui concerne la ligne n°1 Nord-Sud. S’il l’on en croit les informations diffusées, c’est à n’y rien comprendre.

L’équipe précédente avait conçu, avec beaucoup de raison et de cohérence, d’aménager derrière la gare de Nîmes un espace multi-modal où se croiseraient en un seul lieu tous les différents modes de transport quels qu’en soient l’origine ou la destination (trains régionaux, TGV, bus, tramways, autos avec un parking sous-terrain). Un voyageur, quel qu’il soit, pouvait donc, dans ce projet, passer d’un mode de transport à un autre selon ses besoins, et ce à quelques mètres de distance seulement l’un de l’autre.

Jusque là, tout était clair.

tcsp.jpg Naissait parallèlement à cette réalisation déjà bien avancée (création de l’actuelle gare routière) le projet de doter la ville de Nîmes d’un nouveau mode collectif de transport ultra-rapide (T.C.S.P.) permettant de gagner le centre ville, ou d’en sortir, sans aucune contrainte de circulation pour permettre de désengorger la ville de la circulation ou du stationnement des véhicules qui occupent longuement l’espace public pendant la journée (principe des parkings relais extérieurs avec forfaits de circulation sur ces lignes nouvelles). D’où la notion de “site propre” où la voie des T.C.S.P. serait réservée à eux seuls pour leur permettre des performances de confort et de rapidité jusqu’ici inconnues.

Il était donc clair, jusque là, que ces lignes nouvelles croiseraient obligatoirement tous les autres modes de transport par un passage obligé par la gare multi-modale de Feuchères.

Mais patatras ! Rien ne va plus !

Des technocrates - dont chacun sait que le métier est surtout de réfléchir autrement - ont tout bouleversé. Adieu la cohérence ! Adieu la gare routière !

Venant donc de l’échangeur autoroutier de Nîmes-Centre, passant face au Stade Nautique, traversant le carrefour du Colisée, passant sous les ponts au bas de l’avenue Jean-Jaurès, voilà que notre futur T.C.S.P. va, selon ces technocrates, se détourner de la gare, remonter une partie du Jean-Jaurès pour s’engouffrer dans l’une des artères économiques les plus actives, mais aussi la plus étroite et encombrée, de Nîmes - la rue de la République - passer face aux arènes pour continuer ensuite tout droit vers le Boulevard de l’Amiral Courbet et faire le tour de l’Écusson, laissant totalement ignorée la gare et son complexe multi-modal plusieurs centaines de mètres plus bas.

Comprenne qui pourra !

gare.jpg Nos technocrates auraient donc abandonné à son triste sort une gare routière amputée d’un moyen de communication fort et devenu essentiel. Imaginez une personne descendant du train et lourdement chargée de bagages, voulant gagner les quartiers nord de l’Écusson, ou même rejoindre sa voiture garée sur un parking relais extérieur, elle devra remonter à pied toute l’avenue Feuchères, traverser l’Esplanade (et sa future dalle à cailloux) pour gagner on ne sait où, vers Courbet, le plus proche arrêt du T.C.S.P.. C’est cloche-merle !

Autre aspect aussi, et qui n’est pas le moindre : la circulation dans la rue de la République.

 

Véritable boyau entrecoupé de carrefours importants (Dhuoda, Montcalm), avec une largeur de chaussée limitée (plus ou moins sept mètres), voilà qu’on veut, dans cet espace restreint à forte vocation économique tertiaire, faire cohabiter ET une voie (nécessairement à sens unique) pour les véhicules, ET des aires de stationnement (ne serait-ce que pour les chargements ou déchargements de marchandises, ou des “arrêts-minutes”), ET une piste cyclable, ET des trottoirs sécurisés pour les piétons, ET, au beau-milieu de tout çà, une voie en “site propre” sécurisée elle aussi pour permettre aux rames du T.C.S.P. de remplir leur mission de transport ultra-rapide.

On est tenté de crier “Au fou !”. Et tout çà pour bouder la gare et son complexe multi-modal où nul passager du T.C.S.P. n’aura désormais accès !

Enfin, cerise sur le gâteau, la future ligne n°2 Est-Ouest - qui doit relier Courbessac (et notamment sa Smac) à Caremeau - croiserait la ligne n°1 (Nord-Sud) à.... Montcalm ! Va-t-on raser la Chambre de Commerce pour y créer un nouveau centre multi-modal, mais là où il n'y a aucun train ?

La presse relate un manque d’enthousiasme des futurs usagers, comme des riverains. On peut les comprendre.

Est-ce que les nouveaux élus de Nîmes-Métropole reviendront à la simple raison du bon sens ? Il est urgent de l’espérer. Et de leur dire haut et fort.

 

Jean BART

29 avril 2009

L'HOMME À ABATTRE

sarkozy.jpgbayrou.jpgFrançois Bayrou et Nicolas Sarkozy partagent une analyse en commun : en 2012, l'ex-troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 serait le seul capable de battre au second tour l'actuel détenteur du pouvoir. Du coup, leurs objectifs se rejoignent, même s'ils sont diamétralement opposés : pour l'un, il s'agit de parvenir à se hisser, cette fois, dans le duo de tête du premier tour ; pour l'autre, de l'en empêcher.


"Il faut tuer Bayrou." Depuis deux ans, la consigne n'a pas varié. Et la cellule élyséenne chargée de "flinguer" le président du Mouvement démocrate (MoDem) n'a pas désarmé. Pourtant, deux ans après, non seulement il est toujours là mais sa présence sur la scène politique n'a pas diminué. Le dernier sondage Ifop du 26 avril a mis en émoi les grenadiers de l'Elysée.

 

À la question portant sur les intentions de vote au premier tour d'une élection présidentielle opposant les mêmes candidats qu'en 2007, M. Bayrou recueille 19 % (+ 0,5 point par rapport au score qu'il avait obtenu), ce qui le place à portée du scrutin de Ségolène Rayal (20,5 %) qui, elle, perd 5 points. M. Sarkozy arrive en tête avec 28 %, enregistrant une perte de 3 points (sondage réalisé les 23 et 24 avril auprès d'un échantillon de 958 personnes).

 

Nul doute que la sortie du livre brûlot de M. Bayrou va déclencher une contre-offensive en règle. Mais force est de constater que, pour l'heure, les tentatives pour le réduire au silence se sont avérées inopérantes. Ce n'est pourtant pas faute de s'y être méthodiquement employé.

 

D'abord, en le dépouillant de ses élus. Bien avant le premier tour de l'élection de 2007, les émissaires de M. Sarkozy avaient "ferré" les proies les plus vulnérables parmi la vingtaine de députés qui avaient accompagné l'ancien président de l'UDF au cours de la précédente législature. Entre les deux tours, ils basculaient en bloc dans le camp du futur vainqueur. En contrepartie, les ralliés se voyaient accorder la protection de l'UMP pour conserver leur siège aux législatives. C'est ainsi que le Nouveau Centre a pu constituer un groupe d'une vingtaine d'élus à l'Assemblée nationale et que pas moins de quatre ministres (Hervé Morin) et secrétaires d'Etat (Valérie Létard, André Santini, Christian Blanc) issus de ses rangs ont été nommés.

 

PROCHAINE "CIBLE"

 

La promotion du Nouveau Centre avait à la fois pour objet de démontrer que, désormais, M. Bayrou était "seul" et de parasiter ses interventions en lui disputant l'apanage du centre. Deux ans après, le Nouveau Centre, inféodé à son puissant parrain, reste une coquille, sans autonomie ni perspectives, en quête de strapontins sur les listes de la majorité présidentielle aux élections européennes et d'une reconnaissance qui ne vient pas.

 

Prochaine "cible" annoncée : Michel Mercier. Le sénateur et Président du Conseil Général du Rhône semble prêt à se laisser tenter par une fin de carrière ministérielle. Pour l'heure, il est vrai, il était plus utile, dans le dispositif sarkozyste, à la tête du groupe centriste du Sénat, où la majorité est fragile. M. Bayrou n'ignore pas, cependant, que, le moment venu, celui à qui le lie une longue amitié et qui a longtemps détenu les cordons de la bourse dans la formation centriste ira se poser dans les mailles du filet. Cela ne constituera ni une surprise ni une épreuve, tout ayant été réglé entre les deux hommes pour que les choses se passent sans accrocs.

 

En dépit de tous ces efforts pour marginaliser M. Bayrou, celui-ci continue de bénéficier d'une forte cote de popularité, sa voix porte et le mouvement créé dans l'élan de l'élection présidentielle s'est enraciné. Créé en décembre 2007, le MoDem a réussi à franchir les premières épreuves électorales et à faire émerger une nouvelle génération militante qui n'a plus grand-chose à voir avec l'ancien parti de notables qu'était l'UDF. Les élections européennes doivent permettre de propulser son leader vers l'objectif 2012. Pour M. Sarkozy, M. Bayrou reste "l'homme à abattre".


Patrick Roger ("Le Monde" du 29/04/2009)

27 avril 2009

ABUS DE POUVOIR

ABUS


DE


POUVOIR

 

C'est le titre du tout dernier livre de François BAYROU qui sera en vente en librairie dès le 30 Avril.

« Le président de la République a un plan. Il conduit la France là où elle a toujours refusé d’aller. L’abandon du modèle républicain, le culte de l’argent, le choix d’une société d’inégalités, le renoncement à ce qui faisait la force et l’originalité de la France dans le monde. Partout, la France se range du côté des puissants. En même temps, tous les centres de décision, politiques, économiques, médiatiques sont convoités et mis en réseau. L’arbitraire règne en maître. Jamais démocratie ne porta plus mal son nom. Jamais République ne fut moins publique. »

Avec une rare force d’écriture, avec des portraits tendres ou cruels, avec colère ou ironie, François Bayrou a choisi de dénoncer la vraie nature de l’abus de pouvoir que l’on veut imposer à la France.

Un livre de référence à lire d'urgence. Ou à offrir.

Éditions Plon. 264 pages. 18,90€.

 

21 avril 2009

BAYROU INTERDIT D'ANTENNE SUR TF1

bayrou.jpgFrançois BAYROU sort ces jours-ci en librairie un nouvel ouvrage intitulé "Abus de Pouvoir".

 

Son éditeur - PLON - a pris, comme d'habitude, contact avec TF1 pour que cet auteur soit invité au journal de TF1, comme cela se fait couramment quand un évènement journalistique ou littéraire se produit dans l'actualité. Accord avait été conclu apparemment.

 

Jusqu'à un contr'ordre que PLON vient de recevoir l'informant que cette émission était "déprogrammée" sous prétexte de directives d'ordre général qui viennent d'être édictées au sein de cette chaîne.

 

Illustration que la chaîne de télévision la plus "sarkozyenne" (Bouygues et consorts) de France pratique désormais la censure à outrance dès lors qu'un invité ne fait pas partie du cercle des intimes du palais.

 

Nous voici comme en Chine ou en Corée du Nord.

 

Parions que la meilleure complice de Sarkozy - "la" Ségolène - ne sera pas, elle, visée par cette mesure et qu'on la reverra bientôt sur cette chaîne patentée du pouvoir.

 

C'est beau la liberté en France sous le règne du nouveau tsar Nicolas II.

LETTRE de Phlippe BERTA à NÎMES

berta.jpgChers adhérents, Chers amis,

Je saisis l’occasion de ce début de campagne électorale européenne pour lancer le principe d’un contact direct avec vous, afin tout à la fois de vous tenir informé de l’évolution dans la mise en place de la Fédération du Mouvement Démocrate du Gard, mais aussi pour suivre l’actualité de la campagne des Européennes (élections du 7 juin).

- Fédération du Gard

Sa mise en place matérielle s’avère ardue, mais nous savions que tel en serait le cas. Les circonstances politiques particulières à notre département liées au choix de l’ancien député UDF propriétaire de tous les outils, ont rendu nécessaire un véritable départ à zéro, et ceci sans aucun moyen.

Pour mettre en place un lieu de vie central, la permanence fédérale, il n’était pas pensable de solliciter notre petite quinzaine d’élus. Nos réunions ont donc du se tenir, et se tiennent toujours, dans un bureau au cœur des locaux professionnels de notre amie Elisabeth Aït Amara, et je tiens à ce qu’elle en soit ici publiquement remerciée.

La seule solution viable, copiée depuis par d’autres Fédérations, a été de demander une contribution à nos élus au bureau départemental (20€ par mois) et au conseil départemental (10€ par mois). Cet appel n’a reçu qu’une réponse encore par trop partielle et notre implication dans la campagne européenne et l’approche de l’été nous contraignent à en repousser l’ouverture en septembre, son inauguration devant constituer un évènement fort de rentrée.

Dans l’attente, nous envisageons d’organiser un ou plusieurs évènements festifs pour tous nous retrouver, mieux nous connaître, mais aussi pour alimenter les comptes du mouvement d’ici l’été. Je profite de l’occasion pour refaire un appel à vos dons à adresser à notre trésorière Dominique Canu (rue de la Lampèze, 30000 Nîmes).

Après la mise en place du Conseil Départemental et du Bureau, la structuration humaine s’est poursuivie par la mise en place de responsables de circonscription, puis de référents cantonaux au rôle d’animateur à l’échelle du canton, et n’hésitez pas à envoyer vos candidatures pour participer à l’animation de votre canton à Bernard Bon (bbnb@tele2.fr).

L’étape suivante sera constituée par la mise en place des sections locales dont le périmètre et les règles de fonctionnement seront à fixer d’ici l’été, pour une opérationnalité à la rentrée. Là encore, nous comptons sur chacun d’entre vous pour rejoindre et participer à l’animation de sa section. Enfin, un groupe communication s’est mis en place autour de notre Délégué Départemental Régis Vezon, groupe de travail lui aussi handicapé par l’absence de local (et donc d’ordinateur, photocopieur…) et par la difficulté d’obtenir un fichier à jour, ceci conduisant à une impression de silence pesant dénoncé légitimement par beaucoup d’entre vous.

Sur ces points, je vous dois donc de vous présenter nos excuses, mais sachez que nous ferons tout pour tenir nos engagements en particulier en termes de calendrier.

Notre jeune mouvement, encore faiblement représenté sur le plan électif, continue une démarche de propositions, de combats pour continuer à faire avancer des dossiers auxquels nous croyons et que pour certains nous avions intégrés dans nos plateformes électorales. Que ce soit chez le Président de la Chambre de Commerce, qu’en réponse à l’invitation de la Commission de l’ancien Préfet Constantin à la région, nous sommes allés défendre tout à la fois les projets Némolac, d’un institut d’infectiologie pour le Gard, d’ateliers de design avancé ou du projet monté à l’aide des associations du quartier Valdegour, la Cité de la Connaissance.

C’est notre façon de concevoir la politique, celle d’être force de propositions, de défendre l’intérêt général, et en attendant de pouvoir les assumer, espérer être entendus par les élus en place…

- Élections européennes du 7 juin 2009

La campagne des européennes a débuté et débute par la présentation de la liste des 20 candidats du Mouvement Démocrate des 18 départements issus des 3 régions (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon) du grand sud-ouest (GSO) dans les trois capitales régionales.

Proposé pour occuper la 7e position sur cette liste, mon engagement européen politique et professionnel des dernières années me conduit à une participation la plus entière possible dans cette nouvelle campagne. Les derniers jours m’ont conduit à aller à la rencontre de nos militants à la Grand-Combe (merci au Vice-Président Ludovic Bouix pour cette organisation), à une interview avec le rédacteur en chef du magazine l’Expansion. Nous avons mis en place aux côtés de certains d’entre vous une première journée européenne sur le Gard, découplée en une convention sur l’Europe de l’énergie à Laudun suivie d’un café européen à Nîmes sur le thème de " l’Europe et la crise " en présente de Robert Rochefort et de la députée européenne Anne Laperrouze. France Bleue Gard-Lozère et Midi Libre s’en sont fait l’écho.

Au cours de ces première étapes, Robert Rochefort nous a fourni quelques premières clés pour le déroulement de la campagne. Si les derniers sondages démontrent clairement l’évolution positive de l’opinion vis-à-vis de l’Europe, cela ne doit pas nous faire oublier le risque d’un taux d’abstention record (42% de participation en 2004 !).

Si nous sommes un mouvement viscéralement européen, nous militons pour une Europe différente, transparente, proche des citoyens et capable d’intégrer dans son fonctionnement une reconnaissance des territoires et le respect des identités régionales. Nous ne nous conterons pas d’une Europe seulement protectrice, mais souhaitons une Europe innovante apte à assurer notre développement, car l’avenir de la France passe par celui de l’Europe.

Notre projet européen se finalise et sera le fruit de sept conventions thématiques. Si les toutes premières viennent de rendre la synthèse de leurs travaux, les autres seront publiées dans les jours à venir et une synthèse finale sera rendue à Montpellier le 17 mai sur le thème du modèle européen. N’oublions pas la publication de l’ouvrage " Abus de pouvoir " par notre Président - François Bayrou - que j’aurai la chance de croiser dans les jours à venir.

La campagne de terrain sera organisée dans les jours à venir après réception du matériel et nous comptons sur vous tous.

Voici pour ce premier rendez-vous. Et à très vite pour la poursuite de ces lignes.

Amitié démocrate

Philippe Berta

Président du Mouvement Démocrate du GARD

17 avril 2009

SARKOZY, UN CAS PATHOLOGIQUE....

 

 

sarko.jpg

Ils étaient, entr’autres invités ce jeudi à l’Élysée, 12 sénateurs et 12 députés de tous bords politiques. Ils n’en ont pas cru leurs oreilles quand ils ont entendu, “entre poire et fromage”, les propos débridés de Mr Sarkozy.

 

Jugez-en :

• à propos de Mr Barack Obama : “Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position, il n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience”.
Et vlan, pour notre nouvelle amitié franco-américaine qu’on croyait relancée sur des bases plus saines que les précédents rapports Sarkozy-Bush ! Parions qu’Obama se dispensera désormais de considérer Mr Sarkozy comme un partenaire fiable.

• à propos de Mr José Luis Rodriguez Zapatero, Premier Ministre espagnol : “Il n’est pas très intelligent”.
Et vlan dans les pattes de cette nation sœur et amie proche qu’a toujours été l’Espagne ! On s’y est fait des copains.

• à propos de Mme Angela Merkel, Chancelière allemande : “Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position”.
Et vlan pour notre partenaire privilégié allemand ! Avec çà on peut compter sur sa solidarité dans le traitement de la crise que nous traversons et la construction de l’Europe.

Par contre - ô surprise ! - Mr Sarkozy a trouvé grâce en un nouveau partenaire tout-à-fait inattendu : Mr Berlusconi, chef du gouvernement italien. Voici l’éloge qu’il lui a servi : “L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois”.
Voilà notre nouveau modèle de gouvernance de la France : Berlusconi ! Il est vrai que celui-ci a le contrôle absolu de l’information en Italie, ce dont rêve depuis toujours Mr Sarkozy qui veut avoir toute la presse à ses ordres. L’objectif : être réélu. C’est beau l’ambition politique !

Parallèlement - il faut le remarquer - Mr Sarkozy ne cesse aussi d’humilier ses propres ministres qu’il prend volontiers pour ses paillassons où il essuie ses humeurs du moment.

On pourrait en rire. Mais l’affaire est trop grave. Mr Sarkozy est manifestement atteint d’une paranoïa délirante. Un cas pathologique qui relève de la médecine psychiatrique. Il a beau faire démentir par ses commis ces propos délirants, trop de monde les a bien entendus pour qu’il soit crédible d'en faire affirmer le contraire.

Pendant la campagne des présidentielles - souvenez-vous en - on avait déjà mis en garde les français sur ce personnage qu’on pressentait comme très inquiétant. Les français ne nous ont pas entendus ou crus. Hélas, il a été élu par un peu plus de 50% d'entr'eux malgré ce grave handicap qui se révèle aujourd’hui au grand jour.

2012, c’est loin encore et il va falloir faire avec ce Président (qui se croit désormais le maître du monde) pendant 3 ans. Dur, dur.... Pauvre France !

11 avril 2009

René MONORY s'en est allé....

BAYROU : René MONORY, "la liberté de penser" et "la force de l'action"

monory.jpgLe Président du Mouvement Démocrate - François BAYROU - a rendu hommage samedi à René MONORY, en soulignant que chez l'ancien Président centriste du Sénat "la liberté de penser se mariait avec la force de l'action".

 

"Il n'était pas prisonnier des moules habituels. Il s'était forgé lui-même une vision du monde et avait le courage et l'audace de la mettre en oeuvre contre bien des réticences", a déclaré Mr BAYROU à l'AFP.

 

Rappelant que Mr MONORY avait "imposé la liberté des prix en France", Mr BAYROU a souligné qu'"il a été de ce fait un grand ministre de l'Economie, qu'il avait appris dans la réalité et non dans les livres".

 

"C'était un élu local d'une trempe exceptionnelle, osant des innovations qui, sans lui, n'auraient jamais été imaginées, en premier lieu le Futuroscope, mais aussi l'insertion des Rmistes", a poursuivi le Président du Mouvement Démocrate.

 

Pour lui, René MONORY était aussi "un homme de fidélité" ainsi qu'il l'avait "manifesté au Sénat et dans sa famille". C'était "un homme qui allait et ne se laissait détourner par rien de superficiel".

 

Faisant part de "son affectation" pour ce membre éminent de la famille centriste, François BAYROU a également exprimé son "respect" et son "admiration" pour l'épouse de René MONORY.

09 avril 2009

À PROPOS DE LA FRANCE ET L'OTAN

L'OTAN vient de célèbrer (douloureusement) à Strasbourg - et en grandes pompes - le 60° anniversaire de sa création.

L'OTAN en 2009, çà sert à quoi ? Pourquoi  ce revirement de la France qui a décidé d'en réintégrer solennellement le commandement alors que De Gaulle, en 1969, en avait claqué la porte.

François VAN DE VILLE essaie de répondre à ces questions dans son dernier billet.

(Billet publié aussi sur AGORAVOX)