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05 mai 2009

ABUS DE POUVOIR (extraits)

plon.jpg"ABUS DE POUVOIR", le dernier livre de François BAYROU, à en juger par les innombrables échos qu'il suscite partout, est en passe de devenir un important succès de librairie.

 

Loin d'être un simple "pamphlet" - comme certains le prétendent au sens polémique du terme, synonyme de "torchon" - toute la philosophie politique de François BAYROU transparaît chapitre par chapitre. C'est un projet de société qui se dessine, face à un autre projet d'une autre société à l'opposé et qui est celui instauré par Nicolas SARKOZY. Il n'y a nulle animosité dans les propos. Certains évoquent aussi les mânes de François MITTERRAND s'en prenant à De Gaulle dans son retentissant "Coup d'État permanent" : cette évocation est totalement désuète. Il n'y a aucune comparaison possible.

 

Pour celles et ceux qui n'ont pas le temps - ou les moyens - de parcourir ce livre excellement bien écrit, qui se lit facilement, presque comme un roman, voici, à l'intention de nos fidèles lecteurs, quelques pages essentielles, même si celles-ci ne sont que de trop brefs extraits où ne peut transparaître le vrai message de François BAYROU.

 

Abus de pouvoir

 

"Nicolas Sarkozy a effacé le Parlement, il a effacé le Gouvernement et il a même effacé la fonction présidentielle en restant un chef de parti - Sa présence dans des réunions publiques de l'UMP n'est pas acceptable - Quand le chef de l'État doit être le Président de tous les Français et même un recours pour ceux qui n'ont pas voté pour lui"

 

Sarkozy, l'ennemi ?

 

"Je n'ai aucune animosité personnelle à son égard et je lui fais crédit d'être actif. Mais je suis fondamentalement en opposition avec ce qu'il construit et avec l'orientation qu'il donne à notre république".

 

Un risque révolutionnaire ?

 

"Je n'aime pas ce genre de formule et ce n'est pas le sentiment du pays profond : les Français sont, en partie, désespérés et se sentent isolés parce qu'ils ne voient pas de solution. C'est autre chose..."

 

« L'individualisation » du pays

 

"L'individualisation s'est crashée avec la crise des subprimes et la déroute financière du système. C'est le moment de relever la tête ! De promouvoir les valeurs de solidarité et d'égalité qui ont été tellement malmenées ces dernières années. Après, ça prendra des années... Plus une onde est profonde et plus elle se propage lentement".

 

La question des valeurs

 

"Ce qui me sépare de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas tant son programme que ses valeurs. La France dans laquelle je me reconnais, elle n'est pas dans le modèle qu'il nous renvoie. Sur ce point je suis gaulliste : je crois que les pays ont leur inconscient. Je crois que les nations ont leur histoire. Je crois que les peuples ont leur identité. La France a des valeurs qui, aujourd'hui, sont heurtées autant par les idées que par les comportements de son Président. Si je parle de viol, c'est parce que cet homme conduit le pays là où il n'a jamais voulu aller".

 

Modèle français, modèle américain

 

"Je pense que le modèle français est exceptionnel, unique et qu'il doit sans doute être amélioré, bonifié, mais pas effacé au profit d'un modèle anglo-saxon, américain, avec lequel il est en opposition frontale".

Réformes

 

"Je suis très méfiant sur la valeur réelle du mot réforme qu'on a utilisé à toutes les sauces, comme s'il était à lui seul le mouvement... Ce n'est pas la réforme qui compte mais le but. Pas le véhicule clinquant et bruyant, mais la destination. Dans ce sens, je crois bien davantage au progrès, un mot qui, lui, a une véritable signification".

 

Les propositions

 

"On me reproche de ne pas en faire suffisamment, mais mon livre est tout entier une proposition ! A chaque fois que je m'oppose à Nicolas Sarkozy, à chaque fois que j'invite à résister à son entreprise, c'est pour défendre une autre vision du pays. Une autre perspective. Un autre projet".

 

La revalorisation du Parlement

 

"La réforme constitutionnelle de 2008 est un trompe-l'oeil. La revalorisation du Parlement, elle sera effective à la minute quand on supprimera le cumul des mandats par référendum et qu'on instituera une loi électorale plus juste pour instaurer une vraie représentativité des forces politiques. Il faut également rendre le vote public et personnel et interdire aux parlementaires toute fonction rémunérée dans le privé".

 

La présidentielle de 2012

 

"La vraie question sera : qui pourra battre Nicolas Sarkozy au second tour ? Et tout s'organisera autour de cette question".

 

Vote sanction aux Européennes

 

"Je n'aime pas trop cette conception des choses : l'Europe mérite tellement mieux... Mais, c'est vrai, tout scrutin national a forcément une dimension nationale".

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