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24 mai 2008

FIN D'UN RÊVE, D'UNE AMBITION....

2112530362.jpgLe sujet n’est pas nouveau : voici bien des années que l’existence de la base aéronavale de Garons, située aux portes de Nîmes, fait courir les rumeurs les plus diverses. Aujourd’hui cette rumeur se fait plus persistante que jamais : on évoque clairement sa fermeture, après, d’ailleurs, que déjà Georges Frêche, le bouillonnant Président montpelliérain de la Région, l’ait déjà condamnée sur le papier pour mieux intégrer son trafic civil vers l’aéroport de.... Montpellier.

Cette base a une particularité bien spécifique : elle est d’abord une base militaire de la Marine Nationale qui sert d’appui à la surveillance aérienne de la toute proche Méditerranée. Ses équipements, ses aménagements - dont beaucoup de haut niveau technologique - sont sur un domaine militaire et l’armée en assure la gestion et l’entretien. Mais, de l’autre côté de la piste, se trouvent aussi un pimpant aéroport civil qui, à la fois, reçoit le trafic de lignes internationales (essentiellement assurées par des compagnies lowcast) qui sont un support touristique important pour tout le vaste bassin Nîmes, Arles et Cévennes, mais encore une zone économique de maintenance d’aéronefs civiles.

Si le Ministre de la Défense décide donc de fermer les activités militaires de cette base pour la transférer ou à Istres, ou à Orange, ce n’est pas seulement le personnel de garnison et ses familles - et qui sont fortement impliqués dans la vie économique et sociale locales - qui quitteront le bassin nîmois, mais c’est aussi l’avenir même de l’aéroport civil qui sera rapidement en jeu, ainsi que celui des activités annexes qui s’y sont greffées. En effet, le trafic aérien civil spécifique de cet aéroport ne lui permettra pas, économiquement, de supporter seul l’entretien des équipements existants, d'autoriser l’installation de nouvelles technologies pour rester au niveau sans cesse évolutif pour garantir la sécurité maximale du trafic aérien, et rester aux normes internationales de la sécurité aérienne.

Ce sont donc 700 emplois qui sont directement menacés, outre le support touristique économique en moins qui arrose toute la Provence occidentale d’au-delà du Rhône et vers les Cévennes, à la limite du Languedoc situé plus bas. Ce sont des milliers de touristes en moins qui seront obligés de se détourner ou vers le Sud (Montpellier), ou vers l’Est (Marseille). Un trou béant dans le paysage touristique. Une perte économique considérable.

Le Député du Gard - Yvan Lachaud - qui est très proche d’Hervé Morin, le Ministre actuel de la Défense, semble avoir fait déjà le deuil de cette base. Curieusement, il ne semble plus exiger de son ami ministre le maintien de la base aérienne, mais réclame déjà, en compensation, la venue d’un nouveau régiment. Oui, ce serait mieux que rien. Mais quel que soit ce régiment qui viendrait poser ici ses quartiers, ce n’est pas lui qui assurera la pérennité des activités aéro-portuaires de Nîmes-Garons.

Ce qui choque les responsables politiques nîmois, c’est que le Ministre Morin vient de passer 2 journées complètes à Nîmes à l’occasion du Congrès de son parti politique qui s’y déroulait, qu’il a même trouvé le temps d’assister à un match de fooltbal, mais qu’il n’a même pas pris l’initiative de rencontrer les élus communautaires et ceux régionaux pour évoquer cette fermeture, entendre leurs arguments qui auraient pu justifier à ses yeux le maintien de cette base, outil économique et social important pour tout ce bassin.

C’est une négligence maladroite.

Nous voici donc éloignés de la polémique entretenue par certains maires de communes proches de cet aéroport qui se plaignaient des nuisances sonores des avions Rafale qui se posaient parfois sur la piste gardoise. Le silence risque de devenir désormais insupportable à leurs populations.

Nîmes-Garons, c’était un rêve, une ambition pour un envol de l’économie de tout un bassin de plus de 240.000 habitants. Les voilà donc brisés.

17 mai 2008

LA RECULADE

403787508.jpg(TRIBUNE LIBRE)
 
On en annonçait 3.000.... Ils ne furent que 1.500 (source Agence Reuters).

Il s’agit en fait du nombre de participants au Congrès du “Nouveau Centre” qui s'est déroulé ce week-end à Nîmes. Il est vrai que, contrairement à ce qu’on redoutait, les rues de Nîmes ne furent pas trop encombrées par des cohortes de congressistes. Et une modeste manade proche a même pu tous les accueillir sans trop de bousculade. Ce fut un congrès fort discret.
 
Et pourtant, vous l'avez bien entendu : non, le "Nouveau Centre" n’exigera plus une dose de proportionnelle dans les élections législatives.
 
Une véritable reculade. "Une de plus !" me direz-vous. Vous avez raison.
 
Face à ses partenaires intransigeants de l’UMP, le "Nouveau Centre" a donc baissé pavillon sur cette revendication phare de toutes les familles politiques issues de l’UDF.... dont il revendique pourtant l'héritage. Il a renoncé à ses engagements.
 
C'est très grave !

Mais, évidemment, pour compenser ce camouflet cinglant, il fallait bien un petit geste (une sucette !). Il est venu d'un simple coup de fil passé à l’ouverture du Congrès : le Gouvernement envisagerait "l'inscription dans la Constitution d'un principe général d'équilibre des finances publiques.... sur le moyen terme”.

Oui, c’est un pas intéressant. Mais avec quels bémols à la clef !
  • oui, vous l'avez lu : ce ne sera qu’à “moyen terme”. Çà veut dire quand ? À perpète ?
  • ensuite, le gouvernement n'a pas donné pour autant son aval à l'amendement imposant le vote de “lois de finances initiales” en équilibre. Donc, de toutes façons, rien à exiger dans l'immédiat dans le vote annuel de tout futur budget. Le déficit de la France pourra tranquillement continuer à filer.
En clair, l’équilibre promis ne pourra être envisagé que sur des engagements budgétaires.... pluriannuels. On peut traduire : à la Saint Glinglin ! Un véritable marché de dupes.

On connaissait déjà à la tête de l'État, le système “bling-bling”. Aujourd’hui, c’est plus sérieux : on va connaître le système “glinglin”.

Mr MORIN, où est votre victoire ? Un peu de sérieux ! Par votre recul, vous vous couvrez de ridicule. (Cherchez une rime de plus !)
 
Jean BART
Simple citoyen bon à plumer 

RÉUNION avec Philippe BERTA

Mardi 20 Mai, à 18h30, à la "Brasserie" (Bd Victor Hugo, face à la Poste) à NÎMES, Philippe BERTA, Membre du Conseil National, rendra compte de la réunion du 14 Mai à PARIS, autour de François BAYROU, et au cours de laquelle ont été arrêtées les grandes lignes du Règlement Intérieur National.
 
Y seront présents les Membres du Bureau Départemental - avec le Président Régis VEZON - les élus "tête de liste" et autres candidats du Mouvement Démocrate qui se sont présentés lors des dernières élections municipales ou cantonales de Mars 2008.
 
Cet exposé sera suivi d'un débat sur les grandes orientations du Mouvement, tant au niveau national que départemental.
 
Élus, candidats et sympathisants y sont cordialement invités.

14 mai 2008

Jean-Luc CHAPON ÉLU au CONSEIL NATIONAL

Le Conseil National est composé de 4 collèges distincts.

2 étaient déjà constitués :

  • celui des représentants des adhérents (élu en début d'année)
  • celui des représentants du Bureau Exécutif National

Il manquait donc encore :

  • celui des Présidents des Mouvements Départementaux : il ne sera constitué qu'après les élections aux Conventions Départementales
  • celui représentant les Élus

Ce dernier collège a été élu "in extremis" et le résultat a été publié ce matin du 14 Mai sur le site national du Mouvement.

Nous relevons l'élection de Mr Jean-Luc CHAPON, Maire d'UZÈS, en qualité de "Membre Titulaire" représentant les Maires et les Présidents d'E.P.C.I.. (Ils sont 15 titulaires pour la France entière)

Mr CHAPON est Membre du Bureau Départemental de notre Mouvement et l'un de nos Vice-Présidents.

Toutes nos félicitations.

13 mai 2008

BAYROU A TOUT MON RESPECT....

874403725.jpgFrançois BAYROU a tout mon respect pour plusieurs raisons :

Contrairement à SARKOZY,

  • Il a une ligne de pensée STRUCTURÉE et il la suit
  • Il n'a pas fait de promesses inconsidérées pendant la campagne présidentielle
  • Il est le seul à avoir dit que la priorité des priorités c'était de réduire la DETTE
  • Il voit très bien les dangers de la société du fric et pense qu'il faut promouvoir plutôt les élites qui ont des mérites plutôt que celles qui sortent de l'ENA
  • Il incarne quelque chose de solide, d'honnête, droit, franc qui rassure
  • Il n'est jamais dans la haine
  • Il ne se dédouane pas de ses responsabilités : avec lui, ce n'est pas toujours "la faute des autres ....."
  • Il n'a pas besoin de rabaisser les autres pour se mettre en valeur
  • Il sait se tenir et se contrôler et ne donne pas la priorité à ses émotions
  • Il n'est pas une marionnette qui essaye de suivre l'opinion, il sait dire aux Français ce qu'il en est, au risque de déplaire
  • Il a toutes les qualités pour être un vrai Président (pas besoin pour lui de "faire" Président !)
Et puis,
  • Il a bien analysé, très tôt, le personnage SARKOZY qui a été élu
  • Son côté anti-people est tout à fait de bonne augure
Je souhaite longue vie à François BAYROU et qu'il ne perde pas le moral. Il a toutes ses chances et je pense que la presse devrait le soutenir.

Étant donné l'erreur fatale qu'a été le soutien de beaucoup de médias à SARKOZY, je pense qu'il serait à leur honneur de se rendre compte que, à part BAYROU, il n'y a pour l'instant en France personne qui ait sa STATURE MORALE. et dans une société si décadente, on a besoin de personnes ayant ces qualités morales et le sens des vraies valeurs (pas seulement le fric).

On voit bien actuellement combien la personnalité du Président est IMPORTANTE. Or on a, avec BAYROU, un vrai HOMME DE CARACTÈRE qui contraste agréablement avec les politiciens de droite ou de gauche qui s'expriment a longueur de journée dans tous nos médias.

Les médias devraient lui faire une plus grande place.
 
LAURISSA 

28 avril 2008

CONVENTION des ÉLUS DÉMOCRATES

François BAYROU a souhaité réunir à PARIS les élus et les candidats aux dernières élections municipales et cantonales de Mars 2008.

Cette réunion s'est déroulée le samedi 26 Avril à la Maison de la Chimie, structure pourtant généreuse mais qui s'est cependant révélée rapidement trop étroite pour accueillir le nombre - plus élevé que prévu - de participants.

Pour le Mouvement Démocrate du GARD, Philippe BERTA, tête de la liste "ÊTRE ENSEMBLE"  à NÎMES, était présent à cette réunion et a d'ailleurs été salué tout spécialement par François BAYROU à la tribune pour l'excellence de la campagne qu'il a conduite avec ses 54 co-listiers nîmois.

Vous trouverez ici la vidéo du discours d'accueil de François BAYROU, ainsi que, ci-après, le compte-rendu que nous a adressé Phlippe BERTA, particulièrement satisfait de l'accueil qu'il a reçu lors de cette réunion.

Voici ce compte-rendu :

"Bilan municipal

"François BAYROU :

"Nous sommes le parti de l’intérêt national, de l’intérêt général, Démocrates encore un effort. Entre la conservation du pouvoir à tous prix et le peuple, nous avons choisi le peuple.
350 listes autonomes pour les villes de + de 10 000 habitants, avec un score moyen de 15,9%, 150 listes d’union. 2.200 élus, 300 mairies. Les listes ont correspondu à l’esprit MoDem, d’ouverture. Tous les centristes « hésitants » (Strasbourg, Toulouse, Rouen…) ont chuté.
Un appel est adressé aux gaullistes. Un passage en revue est fait de certains résultats. Sur l’arc méditerranéen, seuls les résultats de Vence, Aix-en-Provence, Perpignan et Nîmes sont mentionnées par François BAYROU. Dans ce dernier cas, il souligne la situation tout à la fois particulière et difficile que pose Nîmes et considère le résultat comme un bon résultat. Quelques exemples particuliers sont détaillés (Nouméa, Mayotte, Aras, Metz, Aix, Puylaurens, Poitiers…).

"Thème : la crise alimentaire

"Marcel DENEUX, sénateur de la Somme :

"La montée des prix alimentaires n’est que le fruit d’une conduite politique mais aussi du changement de pratiques alimentaires de certains pays comme la Chine. La production de blé est de l’ordre de 607 millions de tonnes, les besoins de 620. Si les 5% de stock habituels avaient été préservés, nous n’en serions pas là. Pourquoi depuis 7-8 ans assiste-t-on à une réduction des stocks ?
Ce dernier met en doute la campagne de presse actuelle sur le rôle de l’utilisation des ressources agricoles à des fins non alimentaires  (essentiellement maïs et canne à sucre), dont les biocarburants, sur la pénurie en blé et s’interroge sur qui paye cette campagne…

"BENHAMIAS :

"Appel au débat apaisé, trouver des positions communes sur le nucléaire, les OGM en particulier à l’approche des européennes. Maîtrise d’une politique énergétique, penser haute qualité environnementale et passer du discours à la pratique. Ne plus parler de biocarburants mais d’agrocarburants à produire en proximité du lieu de consommation. Sur le plan alimentaire, on ne répondra pas par les exportations mais par l’auto-suffisance. Défendre les seuls OGM à visée médicale.

"Thème : Pouvoir d’achat

"Robert ROCHEFORT (CREDOC)

"Ce thème est devenu central car c’était aussi une promesse du président Sarkozy. Mais en fait cette question est plus complexe et en cache beaucoup d’autres. On parlera de « mot valise ».
Il touche dans un premier aspect les travailleurs pauvres, les familles en situation précaire (mono-parentale…), les personnes âgées, les personnes seules… et ne peut être dissocié de la crise du logement (on pense aux travailleurs pauvres, aux petits fonctionnaires…).
Dans un second, cette crise touche les classes moyennes qui souffrent d’une projection sur l’avenir (mes enfants vivront moins bien…) et d’une stagnation réelle de leur revenu.
Trois remarques :

  • Salaire : depuis 10 ans la France a des salaires bloqués, et les 35 heures y ont beaucoup contribués.
  • La société de consommation bât son plein : toujours plus, or les revenus ne le permettent pas. Pour les classe moyennes ou inférieures, des besoins se sont créés (écran plat, téléphonie mobile, informatique..) en grande partie financés par des économies sur l’alimentation. Et pourtant, nous ne reviendrons pas aux 30 glorieuses. Remarquons qu’en 1930, 1franc sur 2 était consacré à l’alimentation, en 1960, 1 sur 4 et en 2002 seulement 1 euro sur 6.
  • On ne peut plus continuer à payer moins son alimentation. Le règlement des problèmes par le pouvoir d’achat est un mensonge, c’est aussi un nouveau rapport à la consommation qu’il faut trouver.

Les réponses proposées sont mauvaises : augmentation du nombre de supermarchés pour faire baisser les prix, low cost, hard discount qui s’ils font baisser les prix de façon transitoire, ont en eux le germe de plus d’importations (en particulier d’Asie), des salaires plus bas, la baisse du nombre de salariés…
La réponse viendra par un ensemble de réformes avec une société différente. Mais sur quel modèle ?
Si la décroissance n’est pas une solution, c’est une croissance qualitative et non quantitative qu’il faut viser, en respectant les problèmes d’équité et de justice auxquels les Français sont très attachés.

"Questions diverses

"François BAYROU :

"Nous sommes le 1er mouvement du 21e siècle, qui doit se baser sur démocratie/organisation et surtout discipline=priorité.
3 mai : mise en ligne/envoi écrit d’une synthèse des contributions et d’un consensus pour le règlement intérieur national
8 mai : journée de travail au siège sur toutes les remarques sur le projet de règlement
14 mai : propositions de nominations par François BAYROU, et examen d’un règlement intérieur national soumis à l’examen des fédérations

"Marielle DE SARNEZ :

"Plusieurs défis :

  • Force politique nouvelle à créer pour le bipartisme qui en fait les deux faces d’une même médaille
  • Créer, porter un projet novateur qui pourrait s’intituler « Vivre Ensemble » (tiens cela me rappelle quelque chose) pour une société sans différentes vitesses.
  • Réfléchir sur le rôle de l’état pour libérer et soutenir la créativité.
  • Dire la vérité aux Français et assumer.
  • Défi d’une Europe forte et indépendante avec un modèle de société européen, avec un modèle de développement économique et social durable, une Europe qui pèse dans le monde, qui soit alliée plutôt que ralliée (voir OTAN).
  • Participer à l’organisation d’un monde plus équitable, réinventer un modèle de développement mondial en visant à l’autosuffisance des pays (en particulier sur le plan alimentaire).

"Conclusion

"François BAYROU :

"Nous sommes un mouvement qui affirme la nécessité des réformes mais pas au prix de l’injustice. Mais comme le dit Valery Giscard d’Estain, réforme ne veut pas toujours dire progrès. La réforme des retraites liée à la longévité doit par exemple être une grande priorité.
Mais on note que certaines des réformes en cours sont équilibrées par de l’injustice sociale. Quatre exemples :

  • La franchise médicale justifiée en un temps pour freiner les dépenses médicales désormais justifiée par Alzheimer/cancer/soins palliatifs, ce seraient donc désormais les seuls malades qui paieraient ces grandes priorités nationales.
  • Un versement immédiat de 200€ sur les petites retraites, mais dans le même temps les bénéficiaires de l’APA ont vu l’augmentation de l’URSSAFF sur les aides à domicile (300€/an).
  • Le coût de la garde des jeunes enfants porté par les familles par la baisse des allocations entre 11 et 14 ans.
  • Le RSA financé par la ponction de la prime pour l’emploi (1,5 milliards) : une forme de solidarité payée pat les travailleurs pauvres en deçà du salaire moyen qui justifiaient la PPE.

SARKOZY croit au capitalisme et à la mondialisation, BAYROU en l’humanisme et la justice.

L’équilibre de la dette en 2012 est une illusion et une tromperie : le déséquilibre augmentera, avec déjà en un an un plus 7 milliards.

Sur la réforme des institutions, François BAYROU proposera des amendements visant au pluralisme et à l’indépendance des médias, conditions d’une démocratie de plein exercice faisant appel à la conscience des citoyens.

Arrêtons d’obtenir des voix par des promesses ou de la communication. C’est en faisant progresser l’information, la communication que l’on fera accepter des décisions courageuses. Les 1.200 milliards de dettes sont la somme de ces promesses illusoires.

Philippe BERTA

Vice-Président du Mouvement Démocrate du GARD

Membre du Conseil National 

25 avril 2008

INJUSTE et INSOUTENABLE

François Bayrou considère la proposition de financer le RSA par la PPE "injuste" et "insoutenable"


François Bayrou a jugé vendredi "injuste" et "insoutenable" la proposition de Nicolas Sarkozy de financer une généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA) par un redéploiement partiel de la Prime Pour l'Emploi (PPE). "Dans l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy hier soir, il y a eu une seule proposition, celle qui concerne le Revenu de solidarité active, et cette proposition est insoutenable", a déclaré à l'AFP François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate....

... Le chef de l'Etat a annoncé jeudi soir que "le RSA se fera en maîtrisant le coût, parce qu'on va redéployer une partie du coût de la prime pour l'emploi", créée en 2001 et versée aux titulaires de bas salaires.

"C'est donc aux salariés les plus modestes, aux travailleurs pauvres, qu'on demande de financer ce geste de solidarité !", a protesté M. Bayrou. Pour lui, "le RSA est évidemment parfaitement fondé, mais la solidarité ne peut pas être mise à la charge des plus pauvres, sans qu'il soit fait appel en quoi que ce soit aux plus riches".... "Cette proposition est impossible à soutenir .... et elle ne sera pas mise en application", car "c'est tellement injuste que les Français ne l'accepteront pas", a-t-il jugé.

Le député des Pyrénées-Atlantiques a également estimé que cette proposition "va exactement dans le sens inverse de la revalorisation du travail" prônée par M. Sarkozy.

23 avril 2008

LE 14 MAI NE PEUT ÊTRE UNE RÉUNION DU CONSEIL NATIONAL

Le Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du GARD - mouvement qui compte maintenant plus de 1.100 adhérents - s’est réuni le 22 Avril 2008 sur convocation de son Président, Régis VEZON.

Il constate qu’une réunion prévue à Paris pour le 14 Mai prochain soit présentée comme celle statutaire du “Conseil National” au sens de l’article 9 des statuts nationaux.

Il rappelle que l’article 9-2 en précise la composition. Ce "Conseil National" est effectivement composé de 4 collèges (réputés indissociables) :
  • un collège de 180 membres élus dans le cadre régional
  • un collège des Présidents de Mouvements départementaux et des Mouvements des Français de l’étranger....
  • un collège de 60 représentants des élus locaux ou parlementaires, élus par leurs pairs
  • les membres du Bureau exécutif national
Si le collège des 180 membres a bien été élu en Février (notre Bureau Départemental ne revient pas sur les conditions très contestables de cette élection, organisée à quelques jours de consultations d’autre importance, ce qui a entraîné un taux de participation de nos adhérents d’une faiblesse jamais égalée)....

....le Bureau Départemental du GARD constate que :
  • les actuels Présidents des Mouvements départementaux, qui assurent la continuité du Mouvement jusqu’aux prochaines Conventions Départementales, n’ont pas été invités à participer à cette réunion, et les nouveaux Présidents ne sont pas encore élus. Ce collège sera donc absent de cette réunion du 14 Mai.
  • les 60 élus locaux ou parlementaires qui doivent être désignés par leurs pairs ne sont pas encore consultés, ni leur corps électoral constitué. Ce collège ne pourra donc pas, matériellement, être formé dans des conditions acceptables pour le 14 Mai.
CONCLUSION : sur les 4 collèges prévus statutairement pour former le "Conseil National", 2 ne seront pas présents le 14 Mai.

Le Bureau Départemental du GARD ne reconnaît donc pas à cette réunion du 14 Mai le statut d’une réunion du “Conseil National” tel que prévu par les textes adoptés à Villepinte en Décembre dernier.

Le Bureau Départemental du GARD continuera donc son action en vue de mobiliser ses adhérents et d’organiser, dans le respect strict des statuts nationaux, ses élections internes dans le cadre et l’esprit des statuts.

Il renouvelle sa confiance à François BAYROU et l’assure de son soutien inconditionnel.

17 avril 2008

LES PARTISANS DE L'UDF EN SONT POUR LEURS FRAIS

Les partisans d'un retour à l'UDF ont été mis en minorité lors d'une réunion mercredi soir autour du président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, a-t-on appris auprès des participants.

"Il n'y a plus aucune ambiguïté", a déclaré à l'issue de cette réunion de trois heures le leader centriste, qui a obtenu une "majorité très large" de "19 voix contre 6".

Par ce vote, "nous avons décidé que le Mouvement Démocrate allait continuer à se développer" et qu'il n'y aurait "pas de retour à l'UDF historique", a-t-il dit devant la presse.

Le bureau de l'UDF (26 membres au total) a été constitué lors de la fondation du MoDem, en décembre 2007, pour veiller aux intérêts "juridiques, matériels et moraux" de l'UDF pendant une période transitoire de trois ans.

Il y avait ces derniers temps "une campagne autour de l'idée que le MoDem pourrait voir un certain nombre de ses membres recréer l'UDF, et même on racontait que le MoDem pourrait se voir dépossédé par cette manoeuvre de son siège et de son financement", a ajouté M. Bayrou.

Là aussi, "nous avons fait voter, et à une majorité plus large encore avons décidé qu'il n'y avait pas de problème" de patrimoine et de financement public, a-t-il dit.

"Le financement public ira au Mouvement démocrate" et en ce qui concerne le siège, qui "appartient à l'UDF dont je suis président, il y aura une convention qui va édicter les règles", a-t-il souligné, précisant qu'il y aurait "d'autres réunions" concernant ces questions de patrimoine.

M. Bayrou a réaffirmé son opposition aux "partis à courants", précisant que dans la motion qu'il soumettra avant l'été au vote des quelques 60.000 adhérents du MoDem, "il y aura cette idée d'un parti unitaire".

Cette opposition aux courants concerne également Cap 21, membre fondateur du MoDem et présidé par Corinne Lepage, qui a jusqu'à présent conservé une existence politique.

"Nous avons eu une très large discussion, qu'on peut qualifier de franche. Il faudra que nous nous revoyons", a pour sa part indiqué brièvement M. Arthuis, le visage tendu, à sa sortie.

Parmi les nostalgiques de l'UDF, le chef de file des sénateurs centristes et trésorier du MoDem Michel Mercier, le sénateur Philippe Nogrix et le député européen Thierry Cornillet étaient également présents mercredi soir.

15 avril 2008

LE VRAI CENTRE

Nous avons trouvé le vrai centre,

un centre non aligné sur Sarkozy
Philippe BERTA (citation)