17 avril 2008
LES PARTISANS DE L'UDF EN SONT POUR LEURS FRAIS
Les partisans d'un retour à l'UDF ont été mis en minorité lors d'une réunion mercredi soir autour du président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, a-t-on appris auprès des participants.
"Il n'y a plus aucune ambiguïté", a déclaré à l'issue de cette réunion de trois heures le leader centriste, qui a obtenu une "majorité très large" de "19 voix contre 6".
Par ce vote, "nous avons décidé que le Mouvement Démocrate allait continuer à se développer" et qu'il n'y aurait "pas de retour à l'UDF historique", a-t-il dit devant la presse.
Le bureau de l'UDF (26 membres au total) a été constitué lors de la fondation du MoDem, en décembre 2007, pour veiller aux intérêts "juridiques, matériels et moraux" de l'UDF pendant une période transitoire de trois ans.
Il y avait ces derniers temps "une campagne autour de l'idée que le MoDem pourrait voir un certain nombre de ses membres recréer l'UDF, et même on racontait que le MoDem pourrait se voir dépossédé par cette manoeuvre de son siège et de son financement", a ajouté M. Bayrou.
Là aussi, "nous avons fait voter, et à une majorité plus large encore avons décidé qu'il n'y avait pas de problème" de patrimoine et de financement public, a-t-il dit.
"Le financement public ira au Mouvement démocrate" et en ce qui concerne le siège, qui "appartient à l'UDF dont je suis président, il y aura une convention qui va édicter les règles", a-t-il souligné, précisant qu'il y aurait "d'autres réunions" concernant ces questions de patrimoine.
M. Bayrou a réaffirmé son opposition aux "partis à courants", précisant que dans la motion qu'il soumettra avant l'été au vote des quelques 60.000 adhérents du MoDem, "il y aura cette idée d'un parti unitaire".
Cette opposition aux courants concerne également Cap 21, membre fondateur du MoDem et présidé par Corinne Lepage, qui a jusqu'à présent conservé une existence politique.
"Nous avons eu une très large discussion, qu'on peut qualifier de franche. Il faudra que nous nous revoyons", a pour sa part indiqué brièvement M. Arthuis, le visage tendu, à sa sortie.
Parmi les nostalgiques de l'UDF, le chef de file des sénateurs centristes et trésorier du MoDem Michel Mercier, le sénateur Philippe Nogrix et le député européen Thierry Cornillet étaient également présents mercredi soir.
"Il n'y a plus aucune ambiguïté", a déclaré à l'issue de cette réunion de trois heures le leader centriste, qui a obtenu une "majorité très large" de "19 voix contre 6".
Par ce vote, "nous avons décidé que le Mouvement Démocrate allait continuer à se développer" et qu'il n'y aurait "pas de retour à l'UDF historique", a-t-il dit devant la presse.
Le bureau de l'UDF (26 membres au total) a été constitué lors de la fondation du MoDem, en décembre 2007, pour veiller aux intérêts "juridiques, matériels et moraux" de l'UDF pendant une période transitoire de trois ans.
Il y avait ces derniers temps "une campagne autour de l'idée que le MoDem pourrait voir un certain nombre de ses membres recréer l'UDF, et même on racontait que le MoDem pourrait se voir dépossédé par cette manoeuvre de son siège et de son financement", a ajouté M. Bayrou.
Là aussi, "nous avons fait voter, et à une majorité plus large encore avons décidé qu'il n'y avait pas de problème" de patrimoine et de financement public, a-t-il dit.
"Le financement public ira au Mouvement démocrate" et en ce qui concerne le siège, qui "appartient à l'UDF dont je suis président, il y aura une convention qui va édicter les règles", a-t-il souligné, précisant qu'il y aurait "d'autres réunions" concernant ces questions de patrimoine.
M. Bayrou a réaffirmé son opposition aux "partis à courants", précisant que dans la motion qu'il soumettra avant l'été au vote des quelques 60.000 adhérents du MoDem, "il y aura cette idée d'un parti unitaire".
Cette opposition aux courants concerne également Cap 21, membre fondateur du MoDem et présidé par Corinne Lepage, qui a jusqu'à présent conservé une existence politique.
"Nous avons eu une très large discussion, qu'on peut qualifier de franche. Il faudra que nous nous revoyons", a pour sa part indiqué brièvement M. Arthuis, le visage tendu, à sa sortie.
Parmi les nostalgiques de l'UDF, le chef de file des sénateurs centristes et trésorier du MoDem Michel Mercier, le sénateur Philippe Nogrix et le député européen Thierry Cornillet étaient également présents mercredi soir.
09:44 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : udf, mouvement démocrate, politique, bayrou
Commentaires
Je suis très heureux de voir que les choses ont été éclaircies lors de cette réunion et que le MoDem a une longue vie devant lui.
François Bayrou ne doit pas baisser les bras face à toutes les attaques dont il fait l'objet et nous, adhérents de base, aussi indirectement.
Tous ces déboires momentanés devraient nous renforcer et nous conforter dans l'idée que nous sommes sur la bonne voie. On ne nous attaquerait pas autant si nous ne représentions pas une menace pour les puissants d'aujourd'hui, qu'ils soient de droite ou de gauche. Alors courage et persévérance, comme je le disais l'autre soir à Nîmes lors d'une réunion avec les adhérents et les gens de la liste des municipales. L'avenir est à nous car notre choix d'une voie médiane plaît et plaira de plus en plus aux français qui déchantent depuis longtemps des solutions qui leur sont proposées.
Nous avions un projet pour les présidentielles, nous en avions de nombreux pour les municipales. Appuyons-nous là-dessus pour continuer à construire un grand projet réaliste et ambitieux pour la France et pour l'Europe. Ayons le courage d'afficher nos convictions et démontrons que nous venons d'horizons divers et que nous avons des idées et des espoirs pour notre pays.
Nous sommes avec notre leader et il n'est pas seul...qu'il le sache !
Écrit par : Joël FRANCINI | 23 avril 2008
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