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13 mai 2008

BAYROU A TOUT MON RESPECT....

874403725.jpgFrançois BAYROU a tout mon respect pour plusieurs raisons :

Contrairement à SARKOZY,

  • Il a une ligne de pensée STRUCTURÉE et il la suit
  • Il n'a pas fait de promesses inconsidérées pendant la campagne présidentielle
  • Il est le seul à avoir dit que la priorité des priorités c'était de réduire la DETTE
  • Il voit très bien les dangers de la société du fric et pense qu'il faut promouvoir plutôt les élites qui ont des mérites plutôt que celles qui sortent de l'ENA
  • Il incarne quelque chose de solide, d'honnête, droit, franc qui rassure
  • Il n'est jamais dans la haine
  • Il ne se dédouane pas de ses responsabilités : avec lui, ce n'est pas toujours "la faute des autres ....."
  • Il n'a pas besoin de rabaisser les autres pour se mettre en valeur
  • Il sait se tenir et se contrôler et ne donne pas la priorité à ses émotions
  • Il n'est pas une marionnette qui essaye de suivre l'opinion, il sait dire aux Français ce qu'il en est, au risque de déplaire
  • Il a toutes les qualités pour être un vrai Président (pas besoin pour lui de "faire" Président !)
Et puis,
  • Il a bien analysé, très tôt, le personnage SARKOZY qui a été élu
  • Son côté anti-people est tout à fait de bonne augure
Je souhaite longue vie à François BAYROU et qu'il ne perde pas le moral. Il a toutes ses chances et je pense que la presse devrait le soutenir.

Étant donné l'erreur fatale qu'a été le soutien de beaucoup de médias à SARKOZY, je pense qu'il serait à leur honneur de se rendre compte que, à part BAYROU, il n'y a pour l'instant en France personne qui ait sa STATURE MORALE. et dans une société si décadente, on a besoin de personnes ayant ces qualités morales et le sens des vraies valeurs (pas seulement le fric).

On voit bien actuellement combien la personnalité du Président est IMPORTANTE. Or on a, avec BAYROU, un vrai HOMME DE CARACTÈRE qui contraste agréablement avec les politiciens de droite ou de gauche qui s'expriment a longueur de journée dans tous nos médias.

Les médias devraient lui faire une plus grande place.
 
LAURISSA 

28 avril 2008

CONVENTION des ÉLUS DÉMOCRATES

François BAYROU a souhaité réunir à PARIS les élus et les candidats aux dernières élections municipales et cantonales de Mars 2008.

Cette réunion s'est déroulée le samedi 26 Avril à la Maison de la Chimie, structure pourtant généreuse mais qui s'est cependant révélée rapidement trop étroite pour accueillir le nombre - plus élevé que prévu - de participants.

Pour le Mouvement Démocrate du GARD, Philippe BERTA, tête de la liste "ÊTRE ENSEMBLE"  à NÎMES, était présent à cette réunion et a d'ailleurs été salué tout spécialement par François BAYROU à la tribune pour l'excellence de la campagne qu'il a conduite avec ses 54 co-listiers nîmois.

Vous trouverez ici la vidéo du discours d'accueil de François BAYROU, ainsi que, ci-après, le compte-rendu que nous a adressé Phlippe BERTA, particulièrement satisfait de l'accueil qu'il a reçu lors de cette réunion.

Voici ce compte-rendu :

"Bilan municipal

"François BAYROU :

"Nous sommes le parti de l’intérêt national, de l’intérêt général, Démocrates encore un effort. Entre la conservation du pouvoir à tous prix et le peuple, nous avons choisi le peuple.
350 listes autonomes pour les villes de + de 10 000 habitants, avec un score moyen de 15,9%, 150 listes d’union. 2.200 élus, 300 mairies. Les listes ont correspondu à l’esprit MoDem, d’ouverture. Tous les centristes « hésitants » (Strasbourg, Toulouse, Rouen…) ont chuté.
Un appel est adressé aux gaullistes. Un passage en revue est fait de certains résultats. Sur l’arc méditerranéen, seuls les résultats de Vence, Aix-en-Provence, Perpignan et Nîmes sont mentionnées par François BAYROU. Dans ce dernier cas, il souligne la situation tout à la fois particulière et difficile que pose Nîmes et considère le résultat comme un bon résultat. Quelques exemples particuliers sont détaillés (Nouméa, Mayotte, Aras, Metz, Aix, Puylaurens, Poitiers…).

"Thème : la crise alimentaire

"Marcel DENEUX, sénateur de la Somme :

"La montée des prix alimentaires n’est que le fruit d’une conduite politique mais aussi du changement de pratiques alimentaires de certains pays comme la Chine. La production de blé est de l’ordre de 607 millions de tonnes, les besoins de 620. Si les 5% de stock habituels avaient été préservés, nous n’en serions pas là. Pourquoi depuis 7-8 ans assiste-t-on à une réduction des stocks ?
Ce dernier met en doute la campagne de presse actuelle sur le rôle de l’utilisation des ressources agricoles à des fins non alimentaires  (essentiellement maïs et canne à sucre), dont les biocarburants, sur la pénurie en blé et s’interroge sur qui paye cette campagne…

"BENHAMIAS :

"Appel au débat apaisé, trouver des positions communes sur le nucléaire, les OGM en particulier à l’approche des européennes. Maîtrise d’une politique énergétique, penser haute qualité environnementale et passer du discours à la pratique. Ne plus parler de biocarburants mais d’agrocarburants à produire en proximité du lieu de consommation. Sur le plan alimentaire, on ne répondra pas par les exportations mais par l’auto-suffisance. Défendre les seuls OGM à visée médicale.

"Thème : Pouvoir d’achat

"Robert ROCHEFORT (CREDOC)

"Ce thème est devenu central car c’était aussi une promesse du président Sarkozy. Mais en fait cette question est plus complexe et en cache beaucoup d’autres. On parlera de « mot valise ».
Il touche dans un premier aspect les travailleurs pauvres, les familles en situation précaire (mono-parentale…), les personnes âgées, les personnes seules… et ne peut être dissocié de la crise du logement (on pense aux travailleurs pauvres, aux petits fonctionnaires…).
Dans un second, cette crise touche les classes moyennes qui souffrent d’une projection sur l’avenir (mes enfants vivront moins bien…) et d’une stagnation réelle de leur revenu.
Trois remarques :

  • Salaire : depuis 10 ans la France a des salaires bloqués, et les 35 heures y ont beaucoup contribués.
  • La société de consommation bât son plein : toujours plus, or les revenus ne le permettent pas. Pour les classe moyennes ou inférieures, des besoins se sont créés (écran plat, téléphonie mobile, informatique..) en grande partie financés par des économies sur l’alimentation. Et pourtant, nous ne reviendrons pas aux 30 glorieuses. Remarquons qu’en 1930, 1franc sur 2 était consacré à l’alimentation, en 1960, 1 sur 4 et en 2002 seulement 1 euro sur 6.
  • On ne peut plus continuer à payer moins son alimentation. Le règlement des problèmes par le pouvoir d’achat est un mensonge, c’est aussi un nouveau rapport à la consommation qu’il faut trouver.

Les réponses proposées sont mauvaises : augmentation du nombre de supermarchés pour faire baisser les prix, low cost, hard discount qui s’ils font baisser les prix de façon transitoire, ont en eux le germe de plus d’importations (en particulier d’Asie), des salaires plus bas, la baisse du nombre de salariés…
La réponse viendra par un ensemble de réformes avec une société différente. Mais sur quel modèle ?
Si la décroissance n’est pas une solution, c’est une croissance qualitative et non quantitative qu’il faut viser, en respectant les problèmes d’équité et de justice auxquels les Français sont très attachés.

"Questions diverses

"François BAYROU :

"Nous sommes le 1er mouvement du 21e siècle, qui doit se baser sur démocratie/organisation et surtout discipline=priorité.
3 mai : mise en ligne/envoi écrit d’une synthèse des contributions et d’un consensus pour le règlement intérieur national
8 mai : journée de travail au siège sur toutes les remarques sur le projet de règlement
14 mai : propositions de nominations par François BAYROU, et examen d’un règlement intérieur national soumis à l’examen des fédérations

"Marielle DE SARNEZ :

"Plusieurs défis :

  • Force politique nouvelle à créer pour le bipartisme qui en fait les deux faces d’une même médaille
  • Créer, porter un projet novateur qui pourrait s’intituler « Vivre Ensemble » (tiens cela me rappelle quelque chose) pour une société sans différentes vitesses.
  • Réfléchir sur le rôle de l’état pour libérer et soutenir la créativité.
  • Dire la vérité aux Français et assumer.
  • Défi d’une Europe forte et indépendante avec un modèle de société européen, avec un modèle de développement économique et social durable, une Europe qui pèse dans le monde, qui soit alliée plutôt que ralliée (voir OTAN).
  • Participer à l’organisation d’un monde plus équitable, réinventer un modèle de développement mondial en visant à l’autosuffisance des pays (en particulier sur le plan alimentaire).

"Conclusion

"François BAYROU :

"Nous sommes un mouvement qui affirme la nécessité des réformes mais pas au prix de l’injustice. Mais comme le dit Valery Giscard d’Estain, réforme ne veut pas toujours dire progrès. La réforme des retraites liée à la longévité doit par exemple être une grande priorité.
Mais on note que certaines des réformes en cours sont équilibrées par de l’injustice sociale. Quatre exemples :

  • La franchise médicale justifiée en un temps pour freiner les dépenses médicales désormais justifiée par Alzheimer/cancer/soins palliatifs, ce seraient donc désormais les seuls malades qui paieraient ces grandes priorités nationales.
  • Un versement immédiat de 200€ sur les petites retraites, mais dans le même temps les bénéficiaires de l’APA ont vu l’augmentation de l’URSSAFF sur les aides à domicile (300€/an).
  • Le coût de la garde des jeunes enfants porté par les familles par la baisse des allocations entre 11 et 14 ans.
  • Le RSA financé par la ponction de la prime pour l’emploi (1,5 milliards) : une forme de solidarité payée pat les travailleurs pauvres en deçà du salaire moyen qui justifiaient la PPE.

SARKOZY croit au capitalisme et à la mondialisation, BAYROU en l’humanisme et la justice.

L’équilibre de la dette en 2012 est une illusion et une tromperie : le déséquilibre augmentera, avec déjà en un an un plus 7 milliards.

Sur la réforme des institutions, François BAYROU proposera des amendements visant au pluralisme et à l’indépendance des médias, conditions d’une démocratie de plein exercice faisant appel à la conscience des citoyens.

Arrêtons d’obtenir des voix par des promesses ou de la communication. C’est en faisant progresser l’information, la communication que l’on fera accepter des décisions courageuses. Les 1.200 milliards de dettes sont la somme de ces promesses illusoires.

Philippe BERTA

Vice-Président du Mouvement Démocrate du GARD

Membre du Conseil National 

25 avril 2008

INJUSTE et INSOUTENABLE

François Bayrou considère la proposition de financer le RSA par la PPE "injuste" et "insoutenable"


François Bayrou a jugé vendredi "injuste" et "insoutenable" la proposition de Nicolas Sarkozy de financer une généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA) par un redéploiement partiel de la Prime Pour l'Emploi (PPE). "Dans l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy hier soir, il y a eu une seule proposition, celle qui concerne le Revenu de solidarité active, et cette proposition est insoutenable", a déclaré à l'AFP François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate....

... Le chef de l'Etat a annoncé jeudi soir que "le RSA se fera en maîtrisant le coût, parce qu'on va redéployer une partie du coût de la prime pour l'emploi", créée en 2001 et versée aux titulaires de bas salaires.

"C'est donc aux salariés les plus modestes, aux travailleurs pauvres, qu'on demande de financer ce geste de solidarité !", a protesté M. Bayrou. Pour lui, "le RSA est évidemment parfaitement fondé, mais la solidarité ne peut pas être mise à la charge des plus pauvres, sans qu'il soit fait appel en quoi que ce soit aux plus riches".... "Cette proposition est impossible à soutenir .... et elle ne sera pas mise en application", car "c'est tellement injuste que les Français ne l'accepteront pas", a-t-il jugé.

Le député des Pyrénées-Atlantiques a également estimé que cette proposition "va exactement dans le sens inverse de la revalorisation du travail" prônée par M. Sarkozy.

23 avril 2008

LE 14 MAI NE PEUT ÊTRE UNE RÉUNION DU CONSEIL NATIONAL

Le Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du GARD - mouvement qui compte maintenant plus de 1.100 adhérents - s’est réuni le 22 Avril 2008 sur convocation de son Président, Régis VEZON.

Il constate qu’une réunion prévue à Paris pour le 14 Mai prochain soit présentée comme celle statutaire du “Conseil National” au sens de l’article 9 des statuts nationaux.

Il rappelle que l’article 9-2 en précise la composition. Ce "Conseil National" est effectivement composé de 4 collèges (réputés indissociables) :
  • un collège de 180 membres élus dans le cadre régional
  • un collège des Présidents de Mouvements départementaux et des Mouvements des Français de l’étranger....
  • un collège de 60 représentants des élus locaux ou parlementaires, élus par leurs pairs
  • les membres du Bureau exécutif national
Si le collège des 180 membres a bien été élu en Février (notre Bureau Départemental ne revient pas sur les conditions très contestables de cette élection, organisée à quelques jours de consultations d’autre importance, ce qui a entraîné un taux de participation de nos adhérents d’une faiblesse jamais égalée)....

....le Bureau Départemental du GARD constate que :
  • les actuels Présidents des Mouvements départementaux, qui assurent la continuité du Mouvement jusqu’aux prochaines Conventions Départementales, n’ont pas été invités à participer à cette réunion, et les nouveaux Présidents ne sont pas encore élus. Ce collège sera donc absent de cette réunion du 14 Mai.
  • les 60 élus locaux ou parlementaires qui doivent être désignés par leurs pairs ne sont pas encore consultés, ni leur corps électoral constitué. Ce collège ne pourra donc pas, matériellement, être formé dans des conditions acceptables pour le 14 Mai.
CONCLUSION : sur les 4 collèges prévus statutairement pour former le "Conseil National", 2 ne seront pas présents le 14 Mai.

Le Bureau Départemental du GARD ne reconnaît donc pas à cette réunion du 14 Mai le statut d’une réunion du “Conseil National” tel que prévu par les textes adoptés à Villepinte en Décembre dernier.

Le Bureau Départemental du GARD continuera donc son action en vue de mobiliser ses adhérents et d’organiser, dans le respect strict des statuts nationaux, ses élections internes dans le cadre et l’esprit des statuts.

Il renouvelle sa confiance à François BAYROU et l’assure de son soutien inconditionnel.

17 avril 2008

LES PARTISANS DE L'UDF EN SONT POUR LEURS FRAIS

Les partisans d'un retour à l'UDF ont été mis en minorité lors d'une réunion mercredi soir autour du président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, a-t-on appris auprès des participants.

"Il n'y a plus aucune ambiguïté", a déclaré à l'issue de cette réunion de trois heures le leader centriste, qui a obtenu une "majorité très large" de "19 voix contre 6".

Par ce vote, "nous avons décidé que le Mouvement Démocrate allait continuer à se développer" et qu'il n'y aurait "pas de retour à l'UDF historique", a-t-il dit devant la presse.

Le bureau de l'UDF (26 membres au total) a été constitué lors de la fondation du MoDem, en décembre 2007, pour veiller aux intérêts "juridiques, matériels et moraux" de l'UDF pendant une période transitoire de trois ans.

Il y avait ces derniers temps "une campagne autour de l'idée que le MoDem pourrait voir un certain nombre de ses membres recréer l'UDF, et même on racontait que le MoDem pourrait se voir dépossédé par cette manoeuvre de son siège et de son financement", a ajouté M. Bayrou.

Là aussi, "nous avons fait voter, et à une majorité plus large encore avons décidé qu'il n'y avait pas de problème" de patrimoine et de financement public, a-t-il dit.

"Le financement public ira au Mouvement démocrate" et en ce qui concerne le siège, qui "appartient à l'UDF dont je suis président, il y aura une convention qui va édicter les règles", a-t-il souligné, précisant qu'il y aurait "d'autres réunions" concernant ces questions de patrimoine.

M. Bayrou a réaffirmé son opposition aux "partis à courants", précisant que dans la motion qu'il soumettra avant l'été au vote des quelques 60.000 adhérents du MoDem, "il y aura cette idée d'un parti unitaire".

Cette opposition aux courants concerne également Cap 21, membre fondateur du MoDem et présidé par Corinne Lepage, qui a jusqu'à présent conservé une existence politique.

"Nous avons eu une très large discussion, qu'on peut qualifier de franche. Il faudra que nous nous revoyons", a pour sa part indiqué brièvement M. Arthuis, le visage tendu, à sa sortie.

Parmi les nostalgiques de l'UDF, le chef de file des sénateurs centristes et trésorier du MoDem Michel Mercier, le sénateur Philippe Nogrix et le député européen Thierry Cornillet étaient également présents mercredi soir.

15 avril 2008

LE VRAI CENTRE

Nous avons trouvé le vrai centre,

un centre non aligné sur Sarkozy
Philippe BERTA (citation) 

La Conférence de Presse du 14 Avril 2008

François BAYOU a donné à Paris, au siège du Mouvement Démocrate, ce lundi 14 Avril 2008 une importante et exceptionnelle conférence de presse.

Vous pouvez en voir l'intégralité en Vidéo

LE MONSTRE SECTAIRE BAYROU DOIT CREVER

Tel est le titre - un brin racoleur - d'une note parue sur le blob "La France de toutes nos forces".

Cette note n'est pas dépourvue d'intérêt et est assez juste dans son analyse.

Nous vous invitons à la découvrir.

14 avril 2008

CONFÉRENCE de PRESSE de F. BAYROU

François BAYROU, pour faire face aux attaques dont le MoDem et lui-même sont actuellement l'objet, a donné une conférence de presse ce lundi 14 Février à 16 heures.

Vous trouverez le premier compte-rendu de cette conférence que nous avons relevé dans LE MONDE. Il y dénonce les manœuvres de l'Élysée qui, selon lui, sont à la source du charivari actuel.

Il annonce que tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront consultés avant l'été pour qu'ils puissent s'exprimer sur la volonté d'indépendance du Mouvement.

Par ailleurs, il n'est pas inintéressant de prendre connaissance d'un article relevé dans MARIANNE (du 13 Avril) à propos des engagements d'un candidat aux élections présidentielles de 2007 dénommé.... Sarkozy.

On peut en effet constater qu'entre les belles paroles, les promesses généreuses d'alors, et la réalité d'aujourd'hui, il y a un fossé qui nous en sépare. Paroles, paroles, paroles.... 

09 avril 2008

APRÈS LES ÉLECTIONS....

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Les récentes élections (municipales et cantonales), ont porté, comme d'habitude, leur part de satisfactions et, aussi, de déceptions. Rien de bien nouveau sur ce point.

Tout en partageant l'analyse qu'en a faite François BAYROU et comprendre sa détermination, on ne peut passer sous silence les turbulences qui agitent actuellement notre jeune Mouvement Démocrate.

Tout récemment, après le départ d'un emblématique CAVADA (et de quelques autres encore), voilà celui plus récent d'un Jean ARTHUIS, ancien Ministre des Finance, Sénateur UDF, dont nul ne peut nier l'autorité qui était la sienne dans nos instances nationales. Puis voici que parait un manifeste lancé par Thierry CORNILLET, ancien Président du Parti Radical valoisien (et resté proche de François BAYROU), lequel pose tout haut des questions que beaucoup se posent tout bas sous le manteau. Enfin, la prise de position de Corinne LEPAGE, Présidente de "CAP 21", qui demande ouvertement à François BAYROU d'autres postures quant à la gouvernance du Mouvement.

Nous ne pouvons ignorer ce débat qui est ouvert quant à la stratégie à adopter.

Même si nous n'en partageons pas totalement les analyses, mais parce que notre Mouvement Démocrate doit d'abord, de par sa vocation, être un lieu de rencontre d'idées diverses, nous publions ci-après le manifeste de Thierry CORNILLET.

Nul n'est obligé d'y adhérer. Mais il a au moins le mérite de forcer à la réflexion.
 

MANIFESTE POUR UN VRAI CENTRE

par Thierry CORNILLET

Pourquoi en sommes-nous là ?

L’UDF, depuis sa création en 1978, a subi 4 vagues successives de départs qui l’ont divisée et affaiblie particulièrement en terme d’élus :

- en 1997 avec le départ des Républicains de Démocratie Libérale d’Alain Madelin
- en 2002 après la création de l’UMP
- en 2007 avec la création du Nouveau Centre
- en 2007 encore, avec la mise au congélateur de l’UDF, la disparition du sigle, et la création du MODEM.

10 ans, bientôt 11 ans de perte d’influence et de moindre capacité d’action dans la vie publique

La création de l’UMP constituait un vrai danger pour l’UDF. Convenons qu’elle a bien résisté à cette tentative de captation. Avec plus de 12% des voix obtenues aux élections Régionales et Européennes de 2004, elle a même reconquis presque son étiage électoral moyen.

Aux élections présidentielles elle a toujours eu la capacité de présenter des candidats.

François Bayrou, pour sa part, a porté deux fois le flambeau :

* en 2002, comme candidat de l’UDF (puisque l’UMP n’a été fondée qu’après le choc de la présidentielle). Résultat : 6,84% ;
* en 2007, lors de la dernière élection, résultat 18,57% au terme d’une très belle campagne de son Président et de l’UDF…. car le MoDem n’existait pas encore.

Une analyse courte mais qui participe de la légende, veut que ce score soit «exceptionnel» et «porteur d’avenir».

Hélas, ce n’est pas vrai !

François Bayrou ne partait pas de 6,84% mais d’environ 13% (résultat cumulé par l’UDF tant aux régionales qu’aux européennes de 2004). Le gain final est de 5,8% et s’explique aisément par l’addition d’anti-ségolénistes et d’un peu d’anti-sarkozystes.

C’est même un résultat moyen si l’on considère le différentiel avec les concurrents :

N.Sarkozy (31,18%, soit + 12.61%, 4 629 388 voix de plus) et S.Royal (25,87% soit +7.30% , 2 680 381 voix de plus).

(Rappel : En 1988 Raymond Barre :13,19% par rapport à J. Chirac :15.91%)

Idem si l’on considère qu’en 1995 E. Balladur était le candidat centriste : 18,58% par rapport à J Chirac :20,84%

Ce capital de 18,5%, pourtant intéressant et prometteur, fut gaspillé, à la veille du 2éme tour, en une phase que François Bayrou a prononcée inconsidérément en dépit de la position unanime du Comité exécutif : «Je ne voterai pas Nicolas Sarkozy». Ce qui a été immédiatement compris par «je voterai Ségolène Royal» (qui s’est d’ailleurs empressée de le remercier).

C’était parfait pour gâcher son électorat. Car qu’on le veuille ou non, l’électorat de base, l’électorat «nucléaire» de l’UDF est de Centre et de Centre droit, et cet électorat nous a, hélas, quitté.

Résultat : 7,3% aux élections législatives qui ont suivi avec trois députés (trente auparavant) et la chute s’amplifie.

Lors des élections municipales, du fait de la stratégie «à la carte» proposée par notre Président, l’image du parti s’est gravement altérée. «Mais où habite-t-il ?»

Quant à sa lisibilité, elle apparaît plus que brouillée. «Mais où vont-ils ?», «Parti de la gamelle», «Formation opportuniste». Tout a été entendu.

Notre UDF, devenue MODEM, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Les élus ont disparu, soit entraînés vers de nouveaux partis, soit restant en déshérence mais hors du parti.

Nos militants anciens se frottent à longueur de réunions à nombre de militants nouveaux dont la fraîcheur d’âme et la diversité politique n’ont rien à envier à l’inexpérience.

Le seul point commun de beaucoup de ces nouveaux adhérents est la personnalité de François Bayrou plus que l’adhésion politique. Situation qui est à la fois périlleuse car volatile et surprenante car peu conforme à la tradition anti homme providentiel du centrisme français. Qui plus est, elle donne prise à la critique de dérive sectaire.

Ce parti est la propriété collective de tous les adhérents et ne saurait être capté par un clan quelconque ou mis au service exclusif d’une seule ambition personnelle.

Nous demandons donc :

un retour à la lucidité

C'est-à-dire reconnaître, même si on peut le déplorer, que le scrutin majoritaire à 2 tours est la règle d’airain qui régit la vie politique, qu’elle a ses contraintes, et que sauf à avoir 51% tout seul au 1er tour, il faut des alliés pour être élu, et qu’il faut des élus pour peser sur les choix ou gouverner.

une morale d’honnêteté politique

Il faut dire, avant le premier tour, qui sont ses alliés, c'est-à-dire ceux avec qui on partage le plus de valeurs et quel bout de route on peut emprunter avec, soit que nous les rejoignons soit qu’ils se rallient à nous.

Observons que les rares succès enregistrés à ces élections municipales l’ont été par alliance avec l’UMP, à très peu d’exceptions près.

Avons-nous d’ailleurs une alternative crédible, en l’absence d’un grand parti social-démocrate séparé des communistes et de l’extrême gauche, sauf à vouloir devenir un supplétif dans une stratégie «arc en ciel» comme en Italie : de Bezancenot à Bayrou ?

La fin des légendes
. Celle d’un résultat exceptionnel aux présidentielles
· Celle de l’indépendance du Centre

Ce n’est qu’une posture, nous avons toujours été indépendants et libres mais l’indépendance en politique c’est d’abord la puissance et la capacité d’agir.

L’UDF était puissante et indépendante, le MODEM n’est que faible et à la merci de ses alliés «interchangeables».

· Celle de la construction d’un parti nouveau : «nous n’avons que trois mois», «il faut du temps» ….

En fait de construction, c’est à une déconstruction systématique à laquelle on assiste. Faut-il rappeler que l’UDF dont le MoDem profite tant en locaux qu’en subsides, a bientôt 30 ans, qu’elle avait des élus sur tout le territoire et à tous les niveaux de responsabilités.

Le nombre d’élus dont nous disposons maintenant (moins que le parti communiste !) la capacité réelle d’agiter autre chose que le ministère de la parole ou l’incantation à la «résistance», ne sont que quelques uns des critères apparents de cette perte de substance.

· Celle de l’élection salvatrice, rédemptrice, à la présidentielle de 2012.

Une élection présidentielle est l’aboutissement d’un processus, pas un préalable

On ne peut pas sacrifier un parti et ses élus, à ce qui, en l’état, n’est qu’une chimère.

Sous le Vème République, sans parti puissant en terme d’élus, on ne gagne pas une primaire présidentielle.

L’arrêt de la stratégie de l’embuscade permanente

Faute de peser réellement sur les choses, les dirigeants actuels du Modem souhaitent la défaite du gouvernement et l’échec des réformes pour se refaire une santé à bon compte.

Réformes que nous avons pourtant appelées de nos vœux lors de la campagne présidentielle.

Notre parti s’honorerait de voter celles qui lui paraissent bonnes, voire en les amendant, fussent-elles douloureuses et impopulaires dans un premier temps.

Un partenariat actif pour ces réformes

Une forme de contrat de gouvernement, si nos valeurs et nos propositions sont prises en compte peut être passée avec la majorité présidentielle, sans y perdre son âme, tout en restant libre de le dénoncer si les termes du contrat ne sont pas respectés.

La renaissance de l’UDF

Notre parti politique, socle du Centre, a été inconsidérément «assassiné» au Congrès de Villepinte. Nous demandons sa réactivation et l’organisation d’un congrès de renaissance de l’UDF sous forme éventuellement de fédération qui pourrait intégrer le MoDem comme l’un des membres.

Dans un premier temps et, sans préjudice d’un Congrès ultérieur, nous demandons la réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le Congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux.

La mise à disposition de moyens et de capacité d’expression

par partage, à convenir, de l’argent public versé (subsides calculés sur la base de candidatures aux législatives dont beaucoup ne sont plus sur la ligne politique actuelle du parti).

L’ouverture immédiate de discussions

par un collège à déterminer, avec le Nouveau Centre, Avenir Démocrate, le Parti Radical et toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le Centrisme afin de constituer une Fédération du Centre pour éviter que la division à l’infini de ses composants ne soit l’avenir du Centre en France. Il faut rassembler ce qui est épars, sinon la bipolarisation aura vraiment gagné.

Tout ceci est possible au sein de notre formation, fusse contre la volonté de son Président et sans son autorisation.

Rien ne vous oblige à quitter le parti. La façon dont son Histoire va maintenant s’écrire est de votre responsabilité.

C’est en son sein qu’il faudra faire renaître l’espoir et regagner la confiance des françaises et des français.