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16 août 2008

RÉTABLIR LA VÉRITÉ....

Rétablir la vérité n'est pas seulement une nécessité, mais aussi un devoir

(Tribune Libre)

Plusieurs courriels me sont parvenus ces derniers jours me faisant le reproche d’être devenu un « antisarkozyste primaire ». Ces lecteurs, qui sont aussi parfois des amis, oublient simplement que comme beaucoup d’autres bloggeurs je ne fais qu’essayer, à mon modeste niveau, de rétablir la vérité sur ce qui se passe réellement en France et ce, dans tous les domaines. En outre dans un pays comme le nôtre, où les médias sont quasiment tous détenus par les amis du pouvoir, je dirais que c’est presque la seule arme dont disposent les opposants à Nicolas Sarkozy. Enfin, même si je ne connais pas le nombre de blogs politiques actifs, je me dis que nous arrivons à toucher suffisamment de monde pour espérer faire comprendre aux Français qu’on les mène en bateau, comme cela ne s’est jamais fait auparavant.

Jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, on avait l’impression que parfois les médias les plus lus ou entendus pouvaient être impertinents. Oh certes, ce n’était rien à côté du Canard Enchaîné ou Charlie Hebdo, mais quand il y avait problème on en parlait. Aujourd’hui, à part le Canard Enchaîné et à un degré moindre Marianne parmi les hebdos, il n’y a plus aucun journal qui ose réellement affronter le pouvoir. Même Charlie Hebdo semble être rentré dans le rang. Alors il reste les bloggeurs qui, chacun dans leur coin, prennent de leur temps pour lire et écouter ce qui se dit en France, en Europe, et dans le monde, afin d’en tirer « la substantifique moelle » comme aurait dit Rabelais. Et c’est vrai qu’en faisant cet effort, on arrive à connaître certaines vérités qu’on nous cache soigneusement.

Prenons le cas des informations économiques qui font partie du domaine que je privilégie tout particulièrement sur ce site. Où trouve-t-on les bonnes informations ? Réponse, dans les statistiques de l’OCDE, du FMI, d’Eurostat ou de la BCE. Là, on ne peut pas tricher car le pouvoir n’a pas de prise sur ces institutions, ce qui ne veut pas dire que ces informations sont publiées par les médias, surtout si elles sont défavorables. De plus, si elles sont effectivement publiées, on s’arrange pour que cela passe très vite entre deux infos concernant des faits divers ou du sport. Résultat, quand on discute avec un quidam de telle ou telle information qui concerne la politique économique et sociale du gouvernement, cette personne semble tomber des nues si on lui révèle tel ou tel aspect de la question. Dans ce cas, au mieux elle nous écoute, ce qui peut l’interpeller, ou au pire elle ne fait pas attention à nos remarques car cela dépasse son entendement.

L’avantage du blog est que l’on touche des personnes qui acceptent déjà de lire ce qui est écrit, même si parfois les textes sont trop longs ou rentrent trop dans le détail. C’est toute la difficulté de l’exercice, mais comment faire simple, voire même très simple, quand on essaie d’expliquer la crise financière liée aux crédits hypothécaires américains ? Et bien il faut s’appliquer, et c’est là tout l’intérêt d’avoir un site. Et si on s’applique on aura des lecteurs, et ces lecteurs seront peut-être ébranlés dans leurs convictions, et ils en feront part à leurs amis qui eux-mêmes se diront qu’on ne cesse de leur raconter des histoires à la télévision…pour finir par adhérer aux idées que le bloggeur défend.

C’est ainsi sans doute que l’on arrivera à faire battre Nicolas Sarkozy à la prochaine élection présidentielle car, ne nous faisons pas d’illusions, tous les moyens vont être bons pour discréditer ses adversaires et, parmi ceux-ci, le candidat que je soutiendrai, François Bayrou. Je pense même que jamais dans l’histoire de notre République, nous aurons un tel flot de désinformation et donc de louanges à la gloire de Nicolas Sarkozy. Ce sera ainsi, j’en prends tous les paris. D’ailleurs il suffit de voir ce qui s’est passé depuis le début de la campagne présidentielle 2007 pour se rendre compte que je ne galèje pas.

A propos, je répondrai aussi à ceux qui me reprochent gentiment une certaine exagération, que je ne fais que me situer sur le terrain choisi par le pouvoir, pour tromper les Français. Nos gouvernants nous cachent la vérité, et bien nous la rétablissons et nous le faisons sur des bases indiscutables. C’est ce qui s’appelle la démocratie. Nous ne faisons qu’utiliser notre liberté d’expression, et il est simplement dommage que ce soit seulement quelques milliers de bloggeurs qui en profitent pleinement. Et pendant ce temps « le Sarko show » continue, « comme si de rien n’était » pour reprendre un titre que l’on essaie par tous les moyens de nous vendre.

Michel ESCATAFAL

14 août 2008

LES MÉDAILLES DE PÉKIN

 

medaille.jpg

Relevé dans le quotidien "LE MONDE" cette très juste remarque à propos des médailles olympiques et qui jette un tout autre regard sur les résultats obtenus aux Jeux de Pékin :

“Il ne faut pas comparer la France aux premiers du classement, la Chine et les USA. Ces deux pays sont des continents à eux seuls. La seule comparaison valable est avec l'Union européenne. Celle-ci est, de très loin, la gagnante de ces jeux avec, à mi-parcours, plus de cinquante médailles dont plus de vingt en or ! Bravo au sport européen”.

Enfin l'Europe !

02 août 2008

KARADZIC et les "ARRANGEMENTS" AMÉRICAINS

DE L'ÉTHIQUE EN DIPLOMATIE...            

Éditorial de Daniel RIOT

Ceux qui se prétendent réalistes ont souvent une très mauvaise perception du réel. Et la réalpolitik qui autorise tous les cynismes et toutes les pratiques amorales ou immorales, au nom de bonnes intentions mal servies par des intérêts mal évalués à court terme, conduit souvent à des catastrophes.

La nouvelle “affaire Karadzic” qui est d'abord un  nouveau “scandale yankee” en est une nouvelle illustration. Vieilles questions de la “fin et des moyens”, du “pardon” et du “repentir” politique, de “la morale et de l'efficacité” en matière de Justice et des “sales boulots” de la diplomatie secrète.

karadzic.jpg
Le Nouvel Observateur, dans des informations exclusives, confirme que l'ex-leader des Serbes de Bosnie, jugé à la Haye pour génocide, s'était bel et bien vu garantir par les Américains d'échapper à la justice internationale en échange de son retrait de la vie politique, comme il l'a affirmé jeudi dès sa première apparition devant le Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie.

Accord secret il y a eu. Conclu avec le négociateur américain, Richard Holbrooke, “pour tenter de mettre fin à la guerre”. En échange de son retrait de la vie publique, le leader serbe bosniaque s'était vu garantir d'échapper à la justice internationale. Merci pour tous ceux qui pense que “l'ordre mondial” à établir doit se fonder sur des règles de droit et non sur les calculs ou les caprices des ”puissants”.

Richard Holbrooke a aussitôt démenti jeudi, dans un entretien sur CNN, avoir passé un tel accord. Évidemment. L'art de démentir est souvent une face du mentir. La “vérité” officielle, en ce domaine plus que partout ailleurs, “est officielle, pas véridique” :

Le Président du Tribunal a été surpris par les révélations de Karadzic, mais le “Pol Pot des Balkans” avait déjà lui-même fait état de ce marchandage dans une interview inédite datant de 1997... Il y a visiblement des “trous” dans le dossier de “l'instruction”...

Jean-Baptiste Naudet l'explique sur "NouvelObs.com" : L'inculpé par le Tribunal pénal international de La Haye avait alors déclaré que "la capitale des Pays-Bas n'aura pas le privilège de m'héberger. Richard Holbrooke m'a proposé le compromis de me retirer dans l'anonymat en échange de la protection américaine face au Tribunal de La Haye. J'ai respecté ma partie". Cette interview a été réalisée en janvier 1997, à Pale, "capitale" des Serbes de Bosnie, dans le cadre d'un documentaire historique. Elle a été vue par un journaliste du Nouvel Observateur et authentifiée par deux proches de Karadzic. (Voir l'article publié en 2002 dans le Nouvel Observateur : "Karadzic. Le secrets d'une traque")
 
Richard Holbrooke avait expliqué, de son coté, que son projet d'accord prévoyait que Karadzic “quitterait la Bosnie et se soumettrait au Tribunal pénal international”, dans son livre, “To End a War”, (“Pour finir une guerre”). Mais, après négociations avec Radovan Karadzic, cette clause a disparu de l'accord public, publié le 19 juillet 1996.

Jean-Baptiste Naudet poursuit : "Contacté par le Nouvel Observateur, Luka Karadzic, le frère de Radovan Karadzic, qui a été en relation avec Pierre-Richard Prosper, l'ambassadeur américain itinérant pour les crimes de guerre, a estimé que les Américains n'ont pas tenu leur parole". "L'accord Holbrooke-Karadzic était un gentleman's agreement, pas un accord écrit noir sur blanc. Radovan devait se retirer de la vie politique et ils le laisseraient tranquille", a-t-il déclaré au Nouvel Observateur.

Cette affaire mérite réflexion, bien sûr. Personne ne peut condamner des “accords” destinés à “finir une guerre”. Toute guerre, surtout “civile”, qui ne se termine pas par l'écrasement d'un camp par l'autre ne peut trouver une issue que par des compromis entre les vainqueurs et les vaincus.

L'Histoire de l'Humanité est aussi une suite "d'arrangements”. C'est d'ailleurs ce qui devrait nous inciter à davantage de prudence dans les définitions et les qualifications manichéennes des “forces du mal” quand “l'ennemi” est diabolisé à outrance...

Ce sont ces “arrangements” qui transforment parfois, souvent, un “terroriste” en “héros respectable”, et permettent à des “criminels de guerre” de se “refaire une santé”, sous une nouvelle identité. Avec de nouvelles activités. Surtout quand ils sont “récupérés” pour  servir les intérêts de ceux qu'ils combattaient...

Dans ce type d'affaires, tous les pays ont “des cadavres dans les placards”, selon la  formule de l'ancien ministre britannique Georges Brown...

Combien d'anciens chefs nazis ont-ils pu “vivre heureux” (ou presque) parce que jugés “utiles” par les “services” (américains, notamment) dans les luttes contre le communisme, par exemple.

Ces “arrangements” conduisent parfois, souvent, à sacrifier le moyen et le long terme aux impératifs du présent... et à conclure des paix (fausses) ou des trêves (artificielles) qui annoncent d'autres séismes, d'autres catastrophes. “Finir une guerre” n'est pas “Établir la paix”...

Au nom du “les ennemis de mes ennemis sont mes amis”, que de sottises criminelles ont été commises, y compris dans cette époque dite “moderne” !

La carte géopolitique du Proche-Orient résulte en grande partie de ce type de mauvais calculs. Qui a favorisé les forces “intégristes” des “Fous d'Allah” au Liban et dans les “territoires” ? Ceux qui, à Washington et à Jérusalem, ont pensé que les ennemis palestiniens et arabo-islamistes d'Arafat et de l'O.L.P. pouvaient “servir les intérêts de la paix”...

Et ne parlons pas de l'Afghanistan où les Occidentaux ont eu raison de combattre “l'invasion soviétique” mais tort de renforcer les Talibans...

Des constats de ce type sont à faire sur tous les continents. A propos de tous les “points chauds”, ou presque. Excès d'indulgence hypocrite et cynique ici. Excès d'erreurs de jugements et de calculs à trop court terme, là...

Si l'Europe n'a pas pu être pacifiée après la tuerie de la “der des der”, c'est parce que la Justice s'est résumée à la loi des vainqueurs.

Si l'unification européenne a pu se forger après l'indicible Tragédie appelée “deuxième guerre mondiale”, c'est  parce que les vainqueurs ont eu la sagesse (donc le vrai réalisme) de vouloir “gagner la paix”, ce qui est évidemment plus difficile que de mettre seulement fin à des combats.

Or la paix ne se gagne pas par des “arrangements”. Elle se gagne par le respect de règles de droit qui donnent du sens au mot “valeur” et par une intelligence d'action qui repose sur une éthique diplomatique et politique partagée.

Promettre l'impunité à Karadzic, c'était insulter ses victimes, donner bonne conscience à ses supporters et encourager ses partisans à poursuivre les luttes contrariées. C'était faire prospérer cette idéologie “national-populiste”, ce “fascisme rouge-brun”, cette “soif de purification ethnique” qui a déjà fait tant de ravages... C'était aussi illustrer le mépris dans lequel les autorités américaines tiennent le concept même de “justice internationale”. C'était, surtout, peut-être trahir les “valeurs” proclamées par ceux qui se prennent pour les “gendarmes du monde”. En oubliant que les “gendarmes” ne doivent pas être des juges... En oubliant surtout que le vrai réalisme, en démocratie, c'est  d'agir en respectant ses propres valeurs. Par morale et par souci d'efficacité durable...

Daniel RIOT

01 août 2008

CANDIDATS DÉCLARÉS

DÉCLARATIONS ENREGISTRÉES DE CANDIDATURES
 
Au 31 Juillet 2008 à minuit, date limite de dépôt des candidatures en vue de la Convention du 27 Septembre prochain, Mr Régis VEZON, Président de la Commission Électorale Départementale, a accusé réception de la candidature de deux prétendants pour constituer chacun leur propre liste - l’une pour former le Conseil Départemental (72 sièges à pourvoir), l’autre pour participer à la Conférence Nationale (47 sièges à pourvoir) - et accéder à la Présidence Départementale du Mouvement Démocrate du GARD.

Les deux prétendants ainsi officiellement déclarés sont : (par ordre alphabétique)
  • Mr Philippe BERTA
  • Mr Christian NANNINI
La date limite pour le dépôt des deux listes de candidat(e)s proposé(e)s par chacun de ces deux prétendants, est fixée au 31 août 2008 selon les modalités arrêtées par le Règlement Intérieur.

Il est rappelé à ces deux prétendants que :
  • les listes doivent respecter strictement la parité hommes-femmes
  • la représentativité géographique au sein de ces listes est un objectif prioritaire à atteindre
  • aucune circonscription électorale, ou ville, ne doit être en mesure d’emporter la majorité des sièges au sein de ces listes
  • chaque liste se devra donc de présenter des candidat(e)s respectant la représentativité géographique et ce proportionnellement - basée sur le nombre d'adhérents inscrits au 24/6/2008 - selon les critères communiqués par la Commission Nationale, soit :
Circonscription 1 : 37,04%, dont NÎMES 1 (intra-muros) : 33,00%
Circonscription 2 : 20,99%, dont NÎMES 2 (intra-muros) : 7,18%
Circonscription 3 : 18,52%
Circonscription 4 : 10,44%, dont ALÈS 4 (intra-muros) : 2,47%
Circonscription 5 : 11,00%, dont ALÈS 5 (intra-muros) : 1,23%
Hors GARD (*): 2,02%
(*) : "Hors GARD" comprend des adhérents rattachés à notre Fédération mais qui, pour des raisons professionnelles ou familiales, n'habitent pas en permanence dans notre Département 
  • il est rappelé enfin aux deux prétendants têtes de listes que toute démarche de communication leur est interdite - quelsqu’en soient la forme ou le moyen - jusque le 10 Septembre 2008, date d’ouverture de la campagne électorale officielle. Aucune démarche ou communication de leur part ne devra donc se faire sans l'accord préalable de la Commission Électorale Départementale. Le non-respect de cette règle fera immédiatement l'objet d'une saisie de la Commission Nationale pour sanctions éventuelles.
Régis VEZON
Président de la Commission Électorale du GARD 

31 juillet 2008

J.O. : UN JEUNE ÉLU MoDem RÉAGIT

(Tribune Libre)

PÉKIN BAFOUE LA LIBERTÉ... EN TOUTE LIBERTÉ...

JO.gifJe tiens d'abord à mettre un avertissement en préambule de l'article qui va suivre. Mes propos vont peut-être vous paraître exagérés, mais ils témoignent bien de mon état d'esprit. Un peu à la manière de C. Ginisty, je ne fais jamais de brouillon pour mes notes, j'écris sur l'instant, sans vraiment prendre le temps de nuancer mes propos. Après tout, n'est-ce pas à ce prix qu'on peut s'exprimer le plus honnêtement...?

Tout ça pour dire que je suis outré, scandalisé au plus haut point après avoir appris que pendant le simulacre de Jeux Olympiques qui vont s'ouvrir dans 9 jours maintenant, la Chine censurera internet même pour les journalistes qui couvriront l'événement sur place. Et le CIO ferme son clapet et dit "amen" !! qu'est-ce que cela veut dire ? Pour qui prend-on la presse, et indirectement le monde qui a les yeux rivés sur Pékin ?

Revenant donc sur une promesse faite à demi-mot, le gouvernement autoritaire interdira donc aux 21500 journalistes l'accès à des sites tels que ceux d'opposants pro-Tibet ou d'organisations comme RsF. Bel exemple de liberté de la presse et de liberté d'opinion ! Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est une question de culture ou de point de vue : les droits de l'homme sont sans frontières! 

Cela serait naïf de dire que je croyais en la bonne volonté de la Chine ! Nous savons tous les transgressions des droits de l'homme qui y sont pratiquées au vu et au su de tous, même du CIO ! Il est sans doute trop tard et inutile de revenir la dessus, mais pourquoi avoir accordé les JO à Pékin (sur ce point là je concède que cela aurait pu pousser la Chine à faire des efforts qu'elle n'a manifestement pas faits) ? (Entre parenthèses, je ne sais pas trop quoi penser de la note de C. Ginisty qui nous dit que l'accès à un réseau libre est impossible en Chine pour des raisons techniques)

Cela montre en tout cas plusieurs choses :

- la pusillanimité du CIO qui ne peux pas imposer de règles minimales en ce qui concerne les libertés dans un pays qui accueille les JO.  Je pense à cet instant à la réaction du baron de Coubertin et à l'esprit qu'il voulait insuffler à ces jeux olympiques modernes, cet esprit de rassemblement que symbolise le serment olympique...

-  l'absence de volonté de la part des comités olympiques nationaux et des athlètes, je dirais même l'absence de courage : celui de refuser de participer à des compétitions dans ces conditions inacceptables. Un pays qui claquerait la porte au dernier moment, ça ça aurait de la gueule !

- la perte désormais totale de tout intérêt et de toute crédibilité des Jeux Olympiques. La formule n'a-t-elle pas mal vieilli ? Faut-il arrêter les JO? l'avenir nous le dira mais je pense que sous cette forme là, l'olympisme meurt irrémédiablement... Et dire qu'on vient de refaire la même erreur avec Sotchi..

Je me refuse à cautionner tout cela. Je ne regarderai définitivement aucune image venant de Chine entre le 8 et le 24. Attitude sans intérêt, sans conséquences, puérile diront certains ? Peut-être mais j'aurai ma conscience pour moi !

Raphaël TASSIN

Jeune Élu MoDem Vosgien

(extrait de son blog

24 juillet 2008

LE P.S. ET LES FRANçAIS

(Tribune Libre)

Au lendemain d’un vote du Congrès sur la Constitution au cours duquel le “oui” ne l’a emporté que de si peu, les socialistes réalisent qu’il s’en est fallu de presque rien pour la victoire d’un “non” qu’ils appelaient de leurs vœux. D’ailleurs pour de bien obscures raisons.

Cette très relative défaite leur laisse aujourd’hui un goût amer. Mais, aussitôt, voici qu’ils nous livrent de nouveau un de ces spectacles dont ils ont seuls le secret : celui de désigner un bouc émissaire pour expliquer cette nouvelle déconvenue. Et c’est l’ineffable Jack Lang qui trinque ! Inénarrable !

Que se passe-t-il donc au P.S. ?

Certains affirment que ce parti n’a plus d’idées, qu’il n’aurait plus rien à proposer aux français. Peut-être. D’autres avancent que le P.S. n’a plus de leader et que c’est désormais la débandade générale : il est vrai que le P.S. - qui est pourtant un parti hyper-démocratique - n’a jamais si bien fonctionné que quand il avait un leader qui savait le rassembler : Jaurès, Blum, Mitterrand. Depuis, c’est plutôt le vide. Ou peut-être aussi le trop plein : il y a aujourd’hui cinq, six, voire sept leaders potentiels, tous très dispersés les uns des autres. (On est tout-à-fait à l’opposé de l’UMP où on ignore cette pratique de la démocratie). Et, pour désigner un leader lors du congrès de Reims, on a déposé pas moins de près d’une trentaine de motions : bon courage pour la synthèse de tant de courants aussi nombreux que diversifiés. Un remake du duel Royal - Strauss Kahn - Fabius d’avant la présidentielle qui n’a fait qu’aboutir à la cacophonie des messages qui s’entrecroisaient ensuite sans jamais se rencontrer. Le P.S. ne sait que trop le résultat où cela l’a conduit.

Il faut donc qu’il se trouve un homme (ou une femme) capable de dominer toutes ces factions. Cette attente est devenue aujourd’hui essentielle et n’est pas sans susciter quelques nervosités ici ou là. Mais nul ne voit pourtant un tel "leader suprême” à l’horizon de ce congrès : il est à craindre, pour les socialistes, que le voyage de Reims n’aboutisse à rien du tout. Ce d’autant que ce congrès est trop loin de toute échéance électorale : on observe que c’est toujours "à chaud" que surgissent les vrais leaders. Faute donc d’échéance, le P.S. ne pourra, après Reims, incarner d'opposition lisible. Il n’aura donc toujours rien à proposer aux français, pas plus une rupture claire avec Besancenot, qu’une alliance compliquée avec le centre, ou encore une troisième voie sur le modèle de la sociale démocratie anglaise.

Au-delà de ces stratégies, au-delà de cette absence de leader, il y a aussi une question de fond (et pas seulement programmatique). Il y a cette impasse faite par le P.S. sur la question sociale : le pouvoir d’achat, le rapport avec les syndicats, la démocratie sociale, toutes les mesures qui relèvent de la société civile, ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois, etc.... Impasse, je dis, parce que la droite ne s’est jamais vraiment intéressé à la question sociale : son “affaire”, c’est surtout d’adapter le pays à la mondialisation. Par conséquent, on est dans une phase libérale au sens économique du terme. La droite fait sauter tous les verrous qui bloquent l’adaptation de notre vieux pays à la mondialisation : on ferme des classes, on supprime des postes de travail, des petits hôpitaux, des casernes, des postes de magistrats, etc.... La droite française est aujourd’hui championne du monde de la “suppression”. Mais, du coup, Besancenot peut occuper confortablement un créneau, créneau complètement “délirant” mais qui sait animer avec succès toutes les tribunes : sa côte de popularité dans les sondages ne cesse de progresser. Personne n’y croit sincèrement, mais “çà marche” et c’est identifiable. Et, entre les deux, le P.S. se retrouve “le cul entre deux chaises”. C’est ce que j’appelle l’impasse.

Le P.S. fait penser à ces livres qu’on place sur une cheminée : il faut de part et d'autre deux petits éléphants en bronze pour les faire tenir debout, sinon ils se barrent. Pour le P.S., ces deux éléphants sont, d’un côté, Besancenot, et de l’autre côté la droite. Pour Besancenot, le P.S. est à droite ; pour la droite il est à gauche. Et le P.S. va donc devoir aligner ses contributions dans ce contexte si étroit : mais on sait déjà que nul, après le congrès, ne s’en préoccupera plus du tout.

Par contre, si le P.S. succombait à la tentation des alliances, même avec le Mouvement Démocrate de Bayrou, je pense que son avenir s’assombrirait encore davantage. Et quant à une alliance avec Besancenot, ce serait une totale aberration : impensable!

Pourtant ce genre de personnages (par exemple Besancenot) - parfois fort sympathiques quand ils cachent leurs dents - ont toujours recueilli un certain succès en France : la bourgeoisie française, et les milieux “branchés”, ont toujours raffolé de se trouver face à ces sortes “d’épouvantails à moineaux” (on se souvient encore du truculent Marchais) qui “décoiffent”, ou font de la politique “autrement”.

Mais, évidemment, au moment de voter, tout cela s’effondrait....

Étrange paradoxe donc que ce parti - le P.S. - qui est abandonné de tous, sauf du public qui ne lui fait plus gagner que des "petites" élections locales (municipales, régionales, etc....) et lui fait perdre les “grandes” (présidentielles). Le P.S. ne parvient donc plus à avoir un véritable leadership national, mais il en garde encore un local bien établi dans les profondeurs de son électorat.

Le P.S. a donc un vrai problème politique : il n’a personne pour incarner un nécessaire et réel réformisme, un Rocard ou un Strauss-Kahn de nouvelle génération. Il a aussi un problème identitaire.

le P.S. se doit donc, désormais, de trouver sa vérité en lui-même : en a-t-il la capacité ? Là est la question.

Georges DELIESSE 

10 juillet 2008

MESSAGE de Régis VEZON

Régis VEZON

Président Départemental du MOUVEMENT DÉMOCRATE du GARD

nous adresse le message suivant :

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

À un moment de votre vie sociale vous avez fait le choix de soutenir François BAYROU.

Vous l’avez fait depuis sa première candidature à l’élection présidentielle en 2002.

Vous avez appuyé aussi ceux qui étaient avec lui à "Force Démocrate" puis à la "Nouvelle UDF".

Vous avez été présents et actifs lors des grands rassemblements organisés principalement à Nîmes pour les élections européennes de 2004 et les élections présidentielles de 2007.

Comme beaucoup vous avez espéré en cette victoire il y a un an.

Comme certains vous avez douté après le premier tour : « Sarko ou Ségo » le choix était difficile !

François BAYROU a pu vous dérouter, vous irriter, vous heurter.

Mais vous reconnaissez tous aujourd’hui sa ténacité, sa conviction et son honnêteté.

Comme la grande majorité des français vous voulez le voir jouer un rôle majeur dans les prochaines années.

Pour cela il a besoin de votre soutien, de votre participation et de votre adhésion.

Depuis un an l’UDF est devenu le "Mouvement Démocrate".

Nous sommes le parti central ; non, nous ne serons pas les supplétifs de l’UMP ou du P.S. ; nous incarnons la force politique qui va peser dès l’année prochaine pour les Européennes puis pour les Régionales.

Oui nous porterons ensemble François BAYROU à la victoire en 2012.

Pour choisir vos dirigeants locaux vous devez réadhérer (si ce n’est déjà fait) avant le 30 juillet 2008

• ou en adressant directement votre bulletin d'adhésion (*) par courrier à :

Mouvement Démocrate, 133 bis, rue de l’Université 75007 Paris,

• ou par Internet (paiement sécurisé par Carte Bancaire) à l'adresse suivante:

https://guepar.mouvementdemocrate.fr/adhesion/


Merci. À bientôt.

Régis VEZON

(*) : vous pouvez imprimer vos propres bulletins en cliqnant ici : bulletins d'adhésion à imprimer

03 juillet 2008

UN PROJET POLITIQUE DÉMOCRATE ET INDÉPENDANT

CONTRIBUTION SOUMISE

AUX ADHÉRENTS DU MOUVEMENT DÉMOCRATE

par François BAYROU

bayrou.jpgCette contribution est celle sur laquelle tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront appelés à se prononcer d'ici le 10 JUILLET prochain.

Elle est la seule qui a été présentée lors de cette grande consultations nationale.

Chaque adhérent recevra individuellement le texte de cette contribution et sera invité à voter.

François VAN DE VILLE 

01 juillet 2008

LES ENJEUX de la PRÉSIDENCE FRANçAISE

(Tribune Libre)

CE QU'IL EST POSSIBLE DE FAIRE CONCRÈTEMENT en EUROPE
(synthèse des notes prises lors de la réunion des Points Europe
de la Région Languedoc Roussillon à Lattes le 27 juin 2008)
par Éric CHARTIER 

 

images.jpg1°) LE CONTEXTE

• Des dossiers entre la Slovénie et la Tchéquie et la Suéde

Il faut continuer les dossiers en cours et préparer l'avenir, comme pour toutes les présidences de six mois de tous les pays.

• Le «NON » de l'Irlande et ses suites

Tenter des solutions va être difficile pour la France. Ne pas oublier que les irlandais ont collecté les petites phrases gaffeuses françaises, notamment de B. Kouchner sur « ce petit pays », et « tout ce qu'il a retiré de l'Europe » (pas faux d'ailleurs)
Cette situation irlandaise peut étonner. A ce jour elle reste encore bénéficiaire. Depuis 1973, elle est passée du pays le plus pauvre au 2ème le plus riche en PIB en Europe. Ses succès sont encore probants avec 4,7% de croissance et un chômage à 5,5%. Ce pays va passer « contributeur net » dans la pespective de l'aide aux pays de l'Est.
(il est fait une parenthèse sur la question de la démocratie européenne, sur les « eurolassés » et les « eurosceptiques »)
Une réunion est prévue le 11 juillet à Dublin pour une analyse et le 15 octobre « pour examiner les pistes à suivre ».

• la Tchéquie est inquiéte car elle doit faire ratifier le traité de Lisbonne en plus de sa présidence prochaine

(Dernière minute du 1er juillet qui plombe le dossier dès le premier jour de la présidence française : le refus de signer le Traité du Président Polonais !)

• Le temps qui manque dans tous les cas

6 mois passent très vite. Ne pas oublier que si l'on retire juillet et août, et à partir de la mi-décembre, il ne reste plus que 3,5 à 4 mois de travail. C'est très peu (d'où cette réunion du 15/10)


2°) QUE PEUT IL SE PASSER ?

Dans ce contexte sur quoi la France peut elle peser dans sa Présidence ?

• L'union pour la méditerranée ?

Après Barcelone il y a 10 ans, ce n'est pas un succès à ce jour. Le projet de N. Sarkosy fait des méfiants. Comment mettre autour de la même table des algériens (ils ont dit « non »), des israéliens, Kadhafi malgré Paris, la ligue arable et l'Unité Africaine ?...

• Le réchauffement climatique ?

IL reste toujours possible d'annoncer -20 % en 2020 ! Mais en dehors du slogan, les avancèes concrètes seront certainement très modestes.

• La Défense ?

Il n'y a pas de problème particulier mais le contexte ne se prête pas non plus à des projets importants.

• La PAC ?

En dehors des promesses toujours possibles, il ne faut pas oublier que dans tous les cas, 2013 sera l'année de la remise à plat de la PAC, et certainement pas avantageuse pour la France

• L'immigration ?

Là c'est possible que cela soit signé assez rapidemment.


CONCLUSIONS :

• Beaucoup de mots seront prononcés et plus de 300 évènements sont prévus pendants ces six mois de présidence française.  Cela n'est sans doute pas complètement inutile pour le sentiment européen toujours à optimiser.

• Cela dit, même si l'on ne pourra pas le reprocher spécifiquement à N. Sarkosy, à son type de gouvernement et à la France, il est à craindre qu'il ne se passera pas grand chose de très concret...

29 juin 2008

LA RÉAPPARITION DE LA DIVINE

(Tribune Libre) 

"Nicolas Sarkozy avait promis la rupture et je constate aujourd'hui, que la France vit une déchirure".

L'euphorie spontanée de Ségolène Royal me laisse bien perplexe. La Maison de la Chimie, en décorum, un petit parterre de "guest-stars, et la Divine, qui fait son apparition, le sourire blanchi (..).

Une contribution qui ressemble plus à l'ébauche d'un programme. 

images.jpg« Combattre et Proposer »

Des slogans aux relents marxistes (Redéfinir le rapport de force entre le capital et le travail),

Des clins d'oeil énamourés vers le Centre (Fédérer la gauche et attirer les démocrates),

Un travail de « synthèse », illustré par une absence intellectuelle, teinté de nombrilisme et s'enfonçant dans des visions passéistes, Je n'oublie pas sa justification à sa défaite : la faiblesse du projet socialiste (..). L'espérance face à la déchirure (!!),

Ségolène Royal, en « guest/star », piochant allégrement dans le répertoire de François Bayrou et se projettant déjà dans ses rêves élyséens.

Ségolène Royal, me donne l'impression d'un trou noir, qui absorbe tout et dont rien ne ressort.

Avec de telles allusions, le Prince Jean sera devenu roi, à la place du Père (,,),

Les élites politiques n'ont pas l'intention de remettre en cause le désordre libéral dont ils tirent leurs revenus (..). Ils jouent sur des sentiments plus médiatiques et électoralistes, que les idées et contribuent (..).

Ségolène Royal, comme les autres, s'en tient à un pathos convenu sur la Misère du Monde, en omettant, que la misère s'explique et se combat, par une analyse et une action économique fondamentale, Redéfinir le capitalisme autrement qu'en se noyant dans les brumes prétextes de la Mondialisation, penser l'Europe et la place que nous y avons, redéfinir le rôle de l'état dans notre économie (..). Votre « synthèse » ne peut en aucun cas, sortir le pays du marasme où il est plongé,

Les défections se succèdent autour de votre candidature, la dernière en date, Michel Sapin se ralliant à François Hollande, Gérard Collomb jouant la prudence (..).

Le poste de Premier secrétaire du Parti Socialiste n'est qu'une marche pour assouvir vos ambitions démesurées, comme nombre de vos adversaires, c'est bel et bien l'AMBITION, qui vous endoctrine.

Nicolas Sarkozy est effrayé par une victoire de Ségolène Royal à la direction du PS (!!).

Ridicule. A droite, mais pas seulement. Olivier Besancenot et François Bayrou rêvent aussi d'une victoire de la Madone. Car la déferlante qui s'en suivra, provoquera un schisme parfaitement prévisible. La direction serait profondément remaniée. Une partie du PS, proche de DSK, voire de Delanoë, lancerait des regards énamourés en direction de Bayrou, la frange la plus à gauche, ne voulant surtout pas subir les humiliations de la Divine et ses visions doctrinaires, s'en ira rejoindre le petit postier.

La conclusion : il ne restera plus qu'un PS ségolien, obtenant péniblement de 15 à 17 % des voix d'un électorat « désabusé ».

Le comble : faire que Ariane Mnouchkine soit l'incarnation d'un socialisme nouveau, cela va en faire réfléchir plus d'un (..).

Madame Royal a beau prôner l'espérance,,On ne vit pas au quotidien d'espoir, mais de faits et de réalités.

Michel