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13 février 2009

FLASHS

• TOTAL annonce avoir fait un bénéfice de près de 14 milliards d'euros. Selon Sarkozy, il serait souhaitable d'un tiers des bénéfices des sociétés soit distribué à leurs salariés. Est-ce que TOTAL va donner 4 milliards à ses employés ? À voir ! Il faut craindre que ce soit d'abord les actionnaires qui se servent généreusement en premier. Mais, en attendant, à la pompe, les automobilistes continueront d'être joyeusement pompés.

• ce qui se passe en Guadeloupe est d'une gravité exceptionnelle dont, en France, on ne semble pas trop se rendre compte. Cà fait maintenant tache d'huile vers la Martinique et La Réunion. La Corse en ce moment, çà n'est rien à côté. Le danger de contagion généralisé, même en métropole, est réel. Mais on a désormais inventé, pour négocier les crises, l'envoi de ministres soigneusement encadrés désormais par des "médiateurs" : même pour Mme Pécresse et les universités, au cas où les ministres se mettraient à déraper. Et quant au pôvre Jego, il a du revenir précipitamment de la Guadeloupe en métropole pour se faire sérieusement remonter les bretelles. C'est d'un comique dramatique.

• Israël, en envoyant un parlement d'extrème-droite de faucons les plus durs et obtus, a voté pour le renvoi de la paix aux calendes grecques. 60 ans d'une guerre ruineuse qui ne fait qu'additionner échecs sur échecs, çà ne semble pas encore suffire aux israëliens. Est-ce que ce peuple est maso ? Et comme ils craignent que Barak Obama se mêle d'imposer désormais une paix à sa manière, il se crée en Israël une campagne qui souligne.... sa totale inexpérience politique. Cà promet !

• dans l'hebdomadaire "L'EXPRESS" de cette semaine, un titre en couverture : "Pourquoi les banquiers sont nuls". Et à l'intérieur, on complète ce titre par une manchette "la honte !". C'est peut-être pour çà que Sarko leur prête du pognon à gogo sans aucun droit de regard sur ce qu'ils vont en faire. Quant aux français qui ne savent plus boucler leurs fins de mois, ils doivent être des super-nuls puisqu'à eux on ne leur donne rien. Ils ne leur restent qu'à banquer.

• l'automobile est en crise grave. Pour éviter les dégats ou la tentation des décentralisations, Mr Sarkozy injecte des milliards à Renault et à PSA (Peugeot-Citroën). Et, sitôt connu cette injection "salvatrice", ces mêmes constructeurs annonce 13.000 licenciements, dont 7.000 en France. On n'a pas perdu le sens de l'humour : par ici le pognon (de Sarko), mais je continue à dégraisser comme je l'entends. À quoi tout cet argent va-t-il servir ? À payer les indemnités de licenciement ? De qui se moque-t-on ?

• on compare de plus en plus souvent les différentes façons de gérer la crise de chaque côté de l'Atlantique. D'un côté Mr Obama s'est entouré d'un véritable staff d'experts diplomés de haute volée pour le guider et le conseiller dans cette gestion. De l'autre côté, en France, le numéro 1 du pouvoir (Mr Sarkozy) s'est entouré de.... numéros zéro. Nous sommes devenus les experts du pilotage à vue. À chaque semaine une nouvelle piqûre au grè des vents du moment. De quoi faire crever le malade le plus résistant.

À la bonne vôtre !

Jean BART

10 février 2009

BAYROU A LA PENSÉE LA PLUS PROFONDE....

À lire l'excellent article de Robert Rochefort paru dans "LE FIGARO", "notre" candidat du Mouvement Démocrate dans le Languedoc-Roussillon. Une remarquable lucidité.

09 février 2009

AUTOUR DE LA CONFÉRENCE NATIONALE

LIBRES PROPOS

Le hasard m’a fait rencontrer ce dimanche une personnalité politique, “number two” du Mouvement Démocrate d’une importante fédération voisine et amie. Et celui-ci de s’empresser de m’expliquer pourquoi, quoique membre de la Conférence Nationale (à laquelle j'avais moi-même refusé d'y être (ré)élu), il n’était pas présent à Paris au même moment, là où on entérinait les candidats de notre mouvement aux élections européennes.

Je ne lui demandais pourtant aucune explication mais je saisissais vite son malaise quant à la façon où ces candidats avaient été désignés, notamment dans un mouvement qui met en exergue les valeurs de la démocratie. Et il y avait de quoi dire à ce sujet.

Il est vrai que les adhérents de notre mouvement ont été appelés (pendant les 3 derniers jours écoulés) à répondre par “oui” ou par “non” à la proposition de candidats choisis et désignés en haut lieu sans qu’aucun adhérent ni autres instances régionales n’aient été préalablement consultés. Est-ce tout-à-fait çà la démocratie ?

Et de constater qu’à nouveau, dans le choix très difficile (on l’imagine) qu’a du faire François Bayrou de ces candidats, celui-ci a, une fois de plus, cédé à la tentation d’y inclure de soi-disantes personnalités, comme si son souci était surtout d’intéresser les médias, au lieu de faire monter une génération Bayrou qui a le mérite d’exister et a pu apporter le témoignage de sa fidélité et de sa compétence.

Pourtant, dans un passé encore récent, nous avons vu de mêmes personnalités ainsi parachutées sur la scène et issues souvent du “people”, montrer vite ensuite leur versatilité incontrôlable, puis nous quitter, attirées par les sirènes de nos adversaires.

Ainsi, exit Jean Peyrelevade, Quitterie Delmas. Ainsi fort exposées les très fidèles Nathalie Griesbeck et Anne Laperrouze, désormais en situation incertaine. Exit aussi Azouz Begag qu’on avait placé si haut sur nos tribunes près de François Bayrou pendant la campagne des présidentielles. Par contre Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux ont été recasés au chaud en Île-de-France, l'ancienne Ministre de l'Environnement, Corinne Lepage, part dans le Nord-Ouest, quand le charismatique nordiste Olivier Henno est en position incertaine, et le sortant Jean-Marie Beaupuy dans le Centre. Sauvé in extremis aussi, l'ex-Vert Jean-Luc Bennahmias qui, assuré de conduire la liste dans le Sud-Est, a retrouvé le sourire et un ton plus amène.

Comme dans l’Évangile, les derniers arrivés sont désormais les premiers.

Et mon interlocuteur de me livrer des états d’âme dont je comprenais largement les motivations.

Ensuite, rentré chez moi, écoutant à la télé le discours de clôture de François Bayrou à cette même conférence, alors que je m’attendais à entendre surtout parler de l’Europe et du projet qu’amèneraient dans le débat notre mouvement et ses candidats, j’ai mesuré qu’il a consacré 45 minutes à faire la politique intérieure, 20 minutes pour nous entretenir de politique extérieure, et.... 10 minutes seulement pour nous parler - enfin ! - de l’Europe. Quoiqu’on dise, même si l’on ne peut qu’approuver sa violente attaque contre la réintégration - gratuite et sans garantie préalable aucune - de la France dans le commandement de l’OTAN, c’était, à mon sens et dans le cadre de ces investitures européennes, plutôt “hors sujet”. Mais il est vrai qu’on sentait passer en dénominateur commun une certaine passion d’anti-sarkozysme omniprésent dans le propos.

Ce n’est pas ce que j’attendais, alors que nous ne devions parler que d’Europe et de notre projet. Les “anti” de tout poil ne font pas une ligne politique, pas davantage d’ailleurs que les “pro” des éternels “béni-oui-oui”.

Par ailleurs, et sur un tout autre sujet encore, je me suis enfin beaucoup amusé à entendre l’ineffable Xavier Bertrand, le nouveau patron de l’UMP, qui, parlant de François Bayrou, le taxait de “populiste”. Faut-il donc qu’il le craigne pour lui porter autant d’attention. Seul problème : il ne doit pas souvent regarder et entendre son "patron" à lui, Nicolas Sarkozy. Car plus populiste que lui, c’est difficile à trouver.

Quand la passion vous rend aveugle....

François VAN DE VILLE

BONNE ROUTE, QUITTERIE

quitterie.JPGC’est une belle jeune femme. Jeune femme de conviction et depuis longtemps engagée près de François BAYROU et Marielle DE SARNEZ, Secrétaire Nationale du Mouvement. Engagée aussi auprès des jeunes de notre mouvement pour qui, fort nombreux, elle était une sorte de bannière. Son blog, toujours une source de réflexion et de richesses. Son seul nom - Quitterie DELMAS - une image forte. Je salue son engagement et sa fidélité.

Et, cependant, nous l’avons appris, Quitterie quitte notre Mouvement. L’annonce, très digne, qu’elle en a faite est placée sous l’exergue de cette phrase d’André BRETON : “Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu”.

Elle nous quitte non pour aller “en face” mais pour continuer son combat, mais sous une autre forme. Elle demeure fidèle à François BAYROU mais affirme qu’elle ne croit plus à la capacité de changer le monde de l’intérieur. Je rends hommage à la dignité de son message. Il demeurera une référence.

Bonne route Quitterie.

François VAN DE VILLE

08 février 2009

VU À LA TÉLÉ....

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07 février 2009

LES ANNONCES de Mr SARKOZY

TRIBUNE LIBRE

Dans les mesures annoncées ce jeudi 5 par le Président Sarkozy, celle “phare” est la suppression de la taxe professionnelle.

Je n’ai rien contre cette suppression, loin de là. Il est vrai que cette taxe spécifiquement “franco-française”, sans équivalent dans le monde, "génialement" imaginée en son temps par Jacques Chirac, avait une curieuse particularité : parmi les assiettes de son calcul figuraient, pour l’essentiel, et le montant des investissements et la masse salariale. En clair, cela voulait dire que chaque fois qu’une entreprise se modernisait et faisait des investissements en conséquence, elle était immédiatement taxée sur le montant de ces investissements et, plus grave, chaque fois qu’elle créait des emplois - donc augmentait sa masse salariale - elle se trouvait aussitôt pénalisée. Un véritable frein et à l’investissement et au développement de l’emploi. Une aberration en soi.

Donc Nicolas Sarkozy veut supprimer cette taxe. Fort bien.

Mais j’y vois deux risques importants :

  • l’état français n’est plus en mesure d’alléger ses ressources fiscales du moindre denier, au risque de creuser encore plus notre déficit, déjà abyssal, et qui compromet gravement l’avenir de notre pays. Il va donc falloir “inventer” un autre impôt de remplacement. Il sera payé par qui ? Sous quelle forme ? Calculé sur quelle assiette ? L’absence momentanée de réponses ne peut que susciter les plus vives inquiétudes.
  • la taxe professionnelle était une des ressources principales des collectivités territoriales. Elles vont en être désormais privées (il ne restera plus pour elles que l’assiette sur le foncier, soit environ 20% du montant total actuel). On a entendu dans la bouche de Mr Sarkozy que l’état subviendrait à ces collectivités pour compenser cette importante perte de ressources. Fort bien. Mais, quand on sait que l’état est un très mauvais payeur et a l’habitude de vivre sur le crédit des sommes qu’il doit à ces collectivités - rappelons que le paiement de ces dettes constituent d’ailleurs la plus grosse part de notre “plan de relance” - on se demande vers quelle autre crise on s’achemine.

Outre les autres ambiguïtés de l’intervention de Mr Sarkozy dans d’autres domaines que je n’aborderai pas ici, je ne vois pas quelles sont les raisons qui pourraient nous permettre de nous satisfaire de ces propositions.

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge....

François VAN DE VILLE

05 février 2009

GRÈVE GÉNÉTALE EN GUADELOUPE

Dessin politique Sarkozy Fillon Guadeloupe grève

04 février 2009

ÉLECTIONS EUROPÉENNES

ÉLECTIONS EUROPÉENNES

Chaque adhérent du Mouvement Démocrate a reçu - via internet - son "identifiant" et son "mot de passe" pour valider le candidat de sa région qui sera proposé au suffrage des électeurs pour sièger au futur Parlement Européen.

Le scrutin est ouvert de ce Mercredi 4 Février 2009 à 18 heures jusqu'au Samedi 7 Février à 12 heures.

N'OUBLIEZ PAS DE VOTER

Pour notre région Languedoc-Roussilon, les 2 candidats en tête de liste sont :

rochefort.jpgRobert ROCHEFORT, Directeur Général du CREDOC (Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie)

et laperrouze.jpgAnne LAPERROUZE, euro-Députée sortante

Si vous n'avez pas reçu votre identifiant et le mot de passe, vous pouvez vous adresser en téléphonant au :

01 55 59 20 18

01 55 59 20 21

01 55 59 20 82

BON VOTE !

HISTOIRE CACHÉE DE LA DIPLOMATIE....

À PROPOS D'UNE NÉGOCIATION

AUTOUR DE LA CRÉATION DU

CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME

(Remplacement de l'ex-Commission des Droits de l'Homme)


FVDV.jpgCommunication de François Van de Ville (Jr)

Conseiller des Affaires Étrangères

Conseiller pour les Droits de l'Homme et les Affaires Humanitaires

auprès du Représentant permanent de la France

aux Nations unies à New York

(Il avait occupé les mêmes fonctions au sein de la Direction des Nations unies et des organisations internationales au Ministère des Affaires étrangères entre 2002 et 2005)


(L'auteur remercie Mlle Victoire Paulhac, élève à l'École Normale Supérieure, du concours qu'elle lui a apporté dans la narration de la négociation)


Le Conseil des Droits de l'Homme a été inauguré à Genève le 19 juin 2006. D'aucuns y voient un instrument aux mains de l'Organisation de la Conférence Islamique, d'autres en fustigent la faiblesse. En fait, les États membres ont, le 19 juin 2007, complété la gamme de ses outils : « l'examen périodique universel », c'est-à-dire la revue de la situation de tous les droits de l'homme dans tous les pays, les experts indépendants, les procédures d'enquête. Il est encore trop tôt pour dresser un bilan du Conseil des Droits de l'Homme.

Il paraît en revanche possible de revenir, à froid, sur les conditions et enjeux qui ont présidé à cette création. Comment en est-on arrivé là ? Comment 191 États membres sont-ils parvenus à construire ensemble un nouvel organe central de l'ONU ? La création du Conseil des droits de l'homme recèle un certain nombre d'enseignements sur l'art et la manière de faire avancer les Nations unies.


La Commission des Droits de l'Homme : Gloire et déboires

Chacun le sait, les droits de l'homme sont un des sujets parmi les plus polémiques sur la scène internationale : évidence pour les uns, instrument d'une ingérence néo-coloniale ou politique pour les autres.

Et pourtant, après la chute du mur de Berlin, les années 1990 furent sans doute la décennie glorieuse des droits de l'homme : consacrés en tant qu'objectifs de politique internationale par la Conférence mondiale sur les Droits de l'Homme, réunie à Vienne du 14 au 25 juin 1993, leur protection fait figure de « préoccupation légitime de la Communauté internationale ». Cette préoccupation s'exprime notamment à la Commission des Droits de l'Homme dès Nations unies où siègent 53 États, représentants de cinq groupes régionaux. Cette commission, créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et présidée à l'origine par Eleanor Roosevelt, puis René Cassin. Elle est le cadre d'une œuvre normative immense, depuis la Déclaration universelle des Droits de l'Homme jusqu'à la Convention sur les Droits de l'Enfant. Dans les années 1990, les États membres de cette Commission se mettent à porter un regard critique sur la manière dont ces grands textes sont mis en œuvre. Sont ainsi adoptées des résolutions par lesquelles la Commission dénonce la situation des Droits de l'Homme prévalant dans tel ou tel pays : de l'Amérique latine à la Birmanie, en passant par la Corée du Nord, la Chine, la Tchétchénie, la Biélorussie, l'Iran, le Soudan, ou encore les territoires arabes occupés. Ces « résolutions pays » apportent soutien aux victimes des violations des droits de l'homme et encouragement à leurs défenseurs. Mais les mêmes résolutions sont vécues comme une humiliation par les pays ainsi placés sous la pression des Nations unies.

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02 février 2009

UN ARTICLE SATIRIQUE....

Nos lecteurs ont pu déjà remarquer, dans la rubrique "Sites amis à visiter", la présence en lien d'un site satirique "Leroy-Morin" (çà rappelle une enseigne de magasin de quincaillerie) qui pastiche quelque peu le site du "Nouveau Centre". Pas méchant pour un sou, mais parfois assez drôle.

Les déboires actuels du Nouveau Centre - à qui l'UMP refuse qu'elle ait sa propre liste aux européennes - a inspiré nos amis à écrire un article intitulé "Guantanamo ferme, le Nouveau Centre aussi". Un coup d'œil sur ce bref document. Un brin d'humour....