21 décembre 2011
LE SONDAGE des PRÉSIDENTIELLES au 20 DÉCEMBRE 2011
Observations : • l'écart entre Mr Sarkozy et Mr Hollande se resserre pour n'être plus que de 3 points. • l'écart entre Mme Le Pen et Mr Bayrou se resserre lui aussi fortement pour n'être plus que de 2 points.
Assiste-t-on à un bouleversement des cartes au sommet pour le 2ème tour ? Méfions-nous cependant des sondages qui ne sont qu'un instantané à un moment "T". Et d'ici le mois de Mai, bien des choses peuvent bouger encore.
Mais il y a quand même des signes d'évolution qui ne manquent pas d'intérêt et montrent que toutes les hypothèses sont ouvertes, et pas seulement l'hypothèse unique d'un duel UMP / P.S. comme les médias semblent vouloir en répandre le simplissime schéma traditionnel.
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JEUNES DÉMOCRATES du GARD
Mr Christophe MASSON, jusqu'à présent Délégué Fédéral des Jeunes Démocrates du Gard et de la Lozère - et à ce titre Membre de Droit du Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du Gard - a été nommé Vice-Président national des Jeunes Démocrates, Délégué à l'Éducation, la Citoyenneté et la Cohésion des Territoires.
Ces nouvelles fonctions auxquelles il accède ne l'autorisent plus à assumer la charge de Délégué du Gard et de la Lozère. Il en a donc démissionné.
C'est Mr Fabrice MACHELART (Nîmes) qui lui succède comme Délégué des Jeunes Démocrates du Gard et de la Lozère.
Mr MACHELART devient donc Membre de Droit du Bureau Départemental du Mouvement Démocrate du Gard.
Bienvenue à lui dans cette instance et dans cette période où toutes nos forces doivent se réunir. Nous lui souhaitons pleine réussite dans sa nouvelle mission.
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16 décembre 2011
MAJORITÉ DE COURAGE
TRIBUNE LIBRE
Tous ceux qui pensent que le P.S. n’est plus à gauche, tous ceux qui pensent aussi que l’UMP ne répond plus aux enjeux d’aujourd’hui, tous ceux qui pensent et souhaitent que tous les partis - même le FN ! - aient une représentation équilibrée à l’Assemblée Nationale, tous ceux qui veulent rompre avec l’actuel manichéisme et ses archaïsmes, tous ont intérêt à voter François Bayrou en 2012.
Jean-François Kahn écrivait le 7 Décembre : “(Bayrou) est le seul vote révolutionnaire, car il est le seul capable à la fois de gagner l’élection présidentielle et de casser l’actuel système binaire”.
François Bayrou, dans sa déclaration de candidature (du 7/12) a introduit l’expression de “majorité de courage”.
UNION NATIONALE
En quoi consiste cette “majorité de courage” ?
Il s’agit, dans la bouche de François Bayrou, de rassembler les citoyens de bonne volonté pour discuter, en toute indépendance, et prendre ensuite les meilleures mesures face à la crise financière, crise que, d’ailleurs, il a déclarée “véritable guerre”. Et, dans son discours, de préciser : “Il est impératif et inéluctable que, pour redresser la France, se forme, ouverte à tous les réformistes d’où qu’ils viennent, une majorité du courage. Seul un Président de la République nouveau, soutenu par le peuple français, libre de ses décisions et de toute dépendance, peut garantir aux Français que les choses vont vraiment changer”.
Il y a des accents gaulliens dans ce discours. Mais aussi du Clémenceau style “sauveur de la Patrie en danger”.
L’idée d’un esprit d’union nationale est d’autant plus prometteuse que l’alternance des majorités d’un camp à l’autre de manière hégémonique n’a jamais réglé les problèmes de la France : en 30 ans, la droite a gouverné pendant 15 ans, et la gauche 15 ans aussi.... Mais la dette, elle, n’a jamais cessé de croître, même pendant les périodes de prospérité économique issue d’une conjoncture mondiale favorable.
La France serait-elle seule à adopter ce genre de gouvernement où toutes les forces politique s’impliqueraient ensemble ?
Non : déjà la Grèce et l’Italie s'y sont engagées, même s’il est regrettable que dans ces deux pays ce rassemblement se soit fait en dehors des urnes. Et aussi l’Allemagne avec Gerhard Schröder : il a fait adopter à un gouvernement d’union un “agenda” pour faire redémarrer son économie. On sait le succès qui en a suivi.
UN PRÉSIDENT NON ISSU D’UN CAMP
Pour initier une telle majorité en France, il faut justement que le Président de la République ne soit pas issu de l’un de deux camps traditionnellement en lice jusqu’ici : ou, forcèment, les élections législatives qui suivraient lui apporteraient une majorité parlementaire partisane au service d’un seul camp, majorité peu soucieuse du seul intérêt général.
Si, au vu de l’évolution des sondages qui hissent désormais François Bayrou vers des scores hier inespérés, il serait en capacité d’atteindre le 2ème tour ; si Mme Le Pen peut y prétendre aussi ; par contre la différence entre ces deux-là est que Mme Le Pen ne sera jamais élue, alors que François Bayrou est en mesure de l’être pour rompre, enfin, l’actuelle bipolarité officielle de la vie politique française.
Quant à François Hollande - quoique déjà élu par anticipation par les médias ! - on voit bien qu’il est prisonnier d’un parti socialiste, lui-même prisonnier d’accords aventureux avec d’autres partis qui ne le sont pas moins. Mr Hollande ne parait plus être le meilleur moyen d’adapter la France à la rudesse des temps.
Quant aux partisans d’une “gauche dure”, ils n’ont aucun intérêt à la victoire du P.S. : sa victoire ferait taire, au sein de la gauche, toute contestation pendant qu’elle gouvernerait. Et quant à l’indispensable clarification qu’elle attend depuis 1983 - quand Mr Mitterrand a renoncé à l’application du programme commun - elle pourrait attendre longtemps encore.
LES RISQUES DE L’ANTISARKOZYSME PRIMAIRE
Quant à Nicolas Sarkozy, il est la victime d’un rejet de sa personnalité - rejet qu’on peut parfois juger outrancier - mais qui l’éloigne d’une réélection de rassemblement, comme il avait voulu y parvenir en 2007 : on connaît son l’échec.
Mais ne nous trompons pas : l’antisarkozysme primaire sert indirectement Nicolas Sarkozy lui-même. Et les excès constatés ici ou là risquent d’avoir un effet boomerang qui pourraient fort bien, au final, le servir. Donc desservir tous les autres candidats quels qu'ils soient, François Bayrou compris.
Ne nous trompons pas, ai-je dit.... Pour développer cette mise en garde, disons que l’antisarkozysme, sous sa forme "primaire", appauvrit le débat politique et le pervertit au point de transformer l’élection présidentielle en une sorte de référendum “pour” ou “contre” Mr Sarkozy. Or, ce qui est important, ce n’est pas l’avenir d’un homme mais l’avenir de la Nation tout entière.
Mais, si François Bayrou était élu en 2012, sa volonté étant de fonder une majorité basée ET sur des socialistes modérés ET sur une droite fidèle à ses valeurs humanistes, son élection entraînera immanquablement l’explosion de l’UMP. Mais aussi une clarification fondamentale au sein du P.S..
Mr Mélenchon et Mr Montebourg, exclus de cette majorité, auraient alors le champ libre pour refonder la gauche radicale dont ils rêvent. Et, de son côté, le FN pourrait aussi imaginer une alliance avec l’aile droitière de l’UMP, aile prête, on le sait, à toutes les compromissions.
L’INATTENDU BÉNÉFICE D’UN ISOLEMENT
Sans vouloir réécrire l’Histoire, on peut concevoir que le refus de François Bayrou, en 2007, de choisir entre Mme Royal et Mr Sarkozy, même si cela lui a valu un coûteux isolement, lui permet, aujourd’hui, d’être une troisième force indépendante et de rejeter toute pensée binaire simpliste, celle qui rejette dans sa culture profonde toutes les nuances et les complexités du monde où nous sommes.
Ce qu’il y a aussi de changé chez François Bayrou, par rapport à 2007, c’est, qu’aujourd’hui, il n’hésite plus : il a la mentalité de celui qui VEUT gagner, qui PEUT gagner. Et l’atmosphère qui l’entoure a aussi changé : en 2007, elle était résolument “bayroufuge” ; aujourd’hui François Bayrou attire à lui la classe politique dans toutes ses composantes et ses sensibilités. Il faut dire, qu’en 2007, pas grand monde entendait ni écoutait son discours sur les dangers de la dette : aujourd’hui il est “celui qui a su prévoir”. Çà a changé complètement son image. Et les ralliements ne se comptent plus désormais vers sa personne, y compris ceux issus de camps opposés l’un à l’autre, ou, initialement, à.... François Bayrou lui-même.
La position de François Bayrou est toujours restée cohérente au travers de toutes les (nombreuses) vicissitudes qu’il a du traverser. Depuis plus de 15 ans (son élection en 1994 à la Présidence du C.D.S.) : il n’a pas varié d’un pouce. N’avait-il pas déjà souhaité, alors, la constitution d’un rassemblement allant d'Édouard Balladur à Jacques Delors ?
Cette majorité de rassemblement des français tant souhaitée est, au travers de l’élection espérée de François Bayrou, une chance pour la France dans cette période cruciale de tant de dangers qu’elle traverse aujourd’hui. Elle peut être une nouvelle étape d’une V° République rénovée, voire d’une VI° refondée : n’oublions pas que ce ne sont pas les institutions de la V° République qui ont instauré le bipartisme mais ceux qui ont été appelés à conduire la France sous son égide et qui en ont détourné l’esprit fondateur.
Puisse, François Bayrou, réussir dans cette nécessaire mission. C'est le vœu que de plus de plus de français forment aujourd'hui. Puissent-ils être entendus !
François VAN DE VILLE
Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD
16:12 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
13 décembre 2011
LE MoDem du GARD prépare les législatives de 2012
Dans un courrier qu’il a envoyé à l’ensemble des adhérents du Mouvement Démocrate du GARD en date du 13 Décembre, le Président Philippe BERTA a fait part des préparatifs en cours en vue des élections législatives qui suivront immédiatement l’élection présidentielle du printemps prochain.
Le MoDem du GARD sera bien présent dans chacune des 6 circonscriptions du GARD (à l’exception d’une seule où ce serait, peut-être, un candidat d’un parti ami qui serait proposé avec son soutien).
Philippe BERTA a avancé dans son courrier une première liste de “pré-candidat(e)s” qui se sont déjà déclaré(e)s sur les 5 circonscriptions, et ce en coordination avec les instances nationales qui l’ont contacté récemment à cet effet.
Évidemment, le choix des candidat(e)s retenu(e)s sera fait selon les procédures statutaires prévues, avant d’être investi(e)s par les instances nationales.
Lors de la réunion publique des “3èmes Mardis Démocrates” de ce prochain mardi 20 à 18h30 à l’Ever’In à NÎMES, Philippe BERTA en dira plus sur ces préparatifs en cours. Et il n’est pas exclu que d’autres candidatures se proposent encore dans les semaines qui viennent.
À suivre....
12:25 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
12 décembre 2011
ANALYSE D'UN SCRUTIN
TRIBUNE LIBRE
Dès 2002, François Bayrou n’a cessé de préconiser l’indépendance du centre, et depuis, il n’a jamais changé de discours, même au prix qu’on sait qu’il a accepté de payer.
En outre, en 2007, il s’est forgé une grande part de sa légitimité en mettant en garde les français sur les conséquences d’une dette non maîtrisée. Ce qui ne paraissait d’ailleurs nullement préoccuper les différents autres candidats en lisse, tout au contraire.
On sait combien les événements lui ont donné ensuite raison contre tous.
Aujourd’hui François Bayrou se présente non seulement en candidat qui “avait su prévoir", mais aussi en candidat de rassemblement dans une France défaite par tant d’erreurs cumulées, par des gouvernements tant de droite que de gauche.
47% DES FRANÇAIS N’EN VEULENT PAS....
Un tout récent sondage révèle que 47% des français ne souhaitent pas l’élection, en 2012, ni de Mr Sarkozy, ni de Mr Hollande. Un renvoi dos à dos lourd de signification mais non dépourvu de menace : celle d’un refuge vers des idéologies extrêmes, malgré la stérilité de leurs projets.
Que va-t-il donc se passer désormais ?
Dans les toutes prochaines semaines, vraisemblablement pas grand-chose.
Pourtant, déjà, un candidat - Mr Hollande - après sa très médiatique élection aux primaires socialistes, voit sa "maison" se craqueler de tous côtés. Il est vrai que ses “amis” (de la direction du P.S.) ne l’ont guère beaucoup ménagé : après un invraisemblable “accord” avec les verts conclu par dessus sa tête (et sans que son avis n’ait été spécialement sollicité), voici que d’autres se hasardent à relancer le vieux démon germanophobe suite à la fermeté du gouvernement allemand quand aux orientions européennes, tant politiques que financières. Le malheureux candidat P.S. est donc obligé, aujourd’hui, d’écoper et calfeutrer de toutes parts.
“L’autre” candidat, si l’on s’en tient à la terminologie traditionnelle - à étroites œillères de la presse qui n’en voit jamais que deux ! - Nicolas Sarkozy, lui, profite à plein de ce cafouillis. Sa combativité (que nul ne peut lui nier), face à un encerclement d’indicateurs peu favorables aux intérêts français, lui permet de gagner quelques points face à son malheureux challenger.
Le match ne fait donc que commencer et le début de 2012 risque de s’animer sérieusement. Mais, malgré les augures simplistes de cette presse souvent indigente, l’issue de l’élection devient de moins en moins prévisible.
ÉTAT DE FAILLITE
La conjoncture économique est très mauvaise, contrecoup de deux crises financières (2008 et 2011) exceptionnellement graves et profondes. Les finances de nombreux états sont proches de la “faillite” (ou tentent de feindre n’y être pas déjà), et celles de la France n’est guère plus enviable malgré les plans de rigueur successifs annoncés avec grand fracas : en 2012, selon le budget actuellement en discussion, la France devra encore emprunter 200 milliards € pour payer son train de vie..., et les taux d’intérêt risquent fort de s’alourdir, comme pour un peu mieux nous enfoncer.
Pour la première fois, la campagne électorale sera donc, par nécessité et simple réalisme, pauvre en promesses. Et si même certains se hasardent quand même à laisser entendre que l’on pourra réduire les récentes mesures de rigueur, le bon sens de nos concitoyens - du moins on l’espère - les incitera à relativiser largement les promesses intenables des uns et des autres dans l’état actuel de nos finances.
Mais, en plus de ces deux candidats que je viens de citer, il y en a aussi plusieurs autres qui risquent, avec plus ou moins de bonheur, de perturber sérieusement l’actuel tête-à-tête Sarkozy/Hollande.
On ne peut ignorer - car, en lisant ces lignes, tout le monde y pense déjà - la candidature de Mme Le Pen avec ses accents renouvelés très démagogiques. Mais, plus sérieusement, il y a aussi celle aussi de François Bayrou dont le potentiel électoral ne peut être ignoré : il l’a démontré avec ses près de 19% en 2007. Un tout récent sondage laisserait paraître qu’il serait déjà au même niveau que Mme Le Pen et déjà en position d’être en 3ème position pour menacer les 2 favoris médiatisés du moment. En revanche, il est inutile de retenir les candidatures, pour arriver au 2ème tour, de Mr Mélanchon (qui s’en prend d'ailleurs désormais avec passion à Mr Bayrou tant il pressent la place croissante dans la compétition), ni de Mme Joly, ni de Mr Chevènement, ou ni encore celle de Mr De Villepin (qui ne se présente, seul, dans le compétition élyséenne, vraisemblablement, que pour mieux négocier ensuite une place). Et quant à Mr Morin, la simple charité oblige à n’en pas trop parler tant il est inexistant sur l’échiquier politique.
Mais revenons quand même donc à nos 4 candidats potentiels qui peuvent espérer atteindre le 2ème tour.
LES CANDIDATS POSSIBLES
Nicolas Sarkozy (je le cite ici en premier en raison de son actuel statut) : il se cale désormais dans une posture basée sur son sens des responsabilités et sa capacité de protéger les français des menaces qui les entourent. Mais tous savent les limites de cette capacité : beaucoup de ficelles ne sont pas entre ses mains, dont, notamment, les agences de notation qui déterminent le prix à payer de notre (abyssal) endettement.
Mr Sarkozy n’est cependant pas démuni de courage quand il propose aux français un nième plan de rigueur à quelques mois d’une élection où il n’est pas favori. Audace ? Témérité ? Qui sait ? Mais, avec le soutien d’un bon “plan media” (et ce diable d’homme sait y faire dans ce domaine !), peut-être cela peut-il marcher ? Un vrai pari, un peu fou pour certains ! Mais, si la note de la dette souveraine de la France venait, hélas, à se dégrader, nous assisterions à un effondrement de la crédibilité financière de la France, et le principal atout du candidat Sarkozy.... s’effondrerait avec elle et deviendrait pour lui un handicap majeur. S’en relèvera-t-il ? Rien n’est moins sur.
Mr Hollande, pour autant, profiterait-il de cette dégradation ? Je le conçois mal : le projet socialiste est très - est bien trop - dépensier. Projet assorti, de surcroît, par quelques initiatives “personnelles” du candidat Hollande, tout autant dépensières. Cela ne pourrait conforter l’idée, au sein de l’électorat, que Mr Hollande puisse être un atout pour redresser la situation. Mr Hollande traîne là un vrai boulet avec "son" projet socialiste.
Il est donc à craindre que la (très possible) dégradation de la crédibilité de la France fasse, au final, à la fois deux victimes parallèles : Mr Sarkozy et Mr Hollande.
Il nous reste donc, après ces deux-là s’ils venaient à être balayés par ces cataclysmes économiques, que 2 candidats potentiels.
Mme Le Pen pourrait, elle, rassembler autour d’elle la foule des mécontents, des peureux, des révoltés des diktats venus de toutes parts. Et on l’entend déjà vouloir tant nier les agences de notation, qu’annuler la dette “purement et simplement” (comme c’est simple !), emprunter désormais sans payer d’intérêts, etc.... Un vrai délire !
Mais il se trouvera vraisemblablement, parmi tous ces mécontents ou ces révoltés, des gens qui regarderont en face l’intérêt du pays. La clientèle de Mme Le Pen n’est pas constituée que de "simples d’esprit” et il ne leur échappera pas longtemps que ce type de démagogie ne fera que précipiter l’effondrement financier du pays. Ses solutions, simplistes, conduiront tout droit - ils s’en apercevront vite - à la catastrophe : si, par exemple, on annulait la dette, la France ne pourrait plus emprunter sur les marchés ; donc on ne pourrait plus faire le moindre déficit ; donc on ne parviendrait plus à payer tous les salaires des services publics, les retraites à leur niveau actuel, combler le déficit de la sécurité sociale, etc.... On ne pourrait que battre de la monnaie (sous-évaluée) en abondance pour y faire face, donc relancer une inflation galopante dont les premières victimes seraient, comme toujours, les plus fragiles. Fermerait-on nos frontières ? Plus de téléphones portables, plus d’ordinateurs, ni d’automobiles, ni de téléviseurs, ni de composants électroniques, etc.... Bref : une récession calamiteuse promise à court terme.
Donc, la “solution” Le Pen risque de se dégonfler comme une baudruche (qu’elle est !).
Il nous reste donc encore le candidat Bayrou.
François Bayrou risque, vraisemblablement, d’être le candidat de repli stratégique pour tous les français qui gardent raison, pour tous ceux qui ont compris qu’il s’agit - parce que c’est une incontournable obligation et tous ceux qui prétendent le contraire ne sont que menteurs - il s’agit de faire des efforts pour redresser les comptes publics tout en maintenant le système social à la française, tout en préservant la cohésion nationale.
Car il s’agit bien de cela (je le disais plus haut), l’effondrement des finances publiques pourrait entraîner l’éclatement en plein vol de tout ce qu’on a bâti depuis la Libération : sécurité sociale, retraites, allocations familiales, prestations chômage, etc.... L’exemple grec, mais aussi ceux espagnol et britannique, entr’autres, est inquiétant et on ne peut l’ignorer tant il peut faire tache sur d’autres nations. Une agence de notation n’envisage-t-elle pas, maintenant, de même baisser la notation de la vertueuse Allemagne ?
LA TRIPLE LÉGITIMITÉ de Mr BAYROU
François Bayrou a donc, en plus pour lui, une triple légitimité pour s’imposer dans ces circonstances particulièrement graves auxquelles notre nation est confrontée :
• d’une part, il a eu raison depuis longtemps, avant tous les autres : l’équilibre budgétaire, la réduction des déficits publics et la résorption de la dette avaient, déjà, constitué le thème majeur de sa campagne présidentielle de 2007. Il avait prévenu que l’État allait “droit dans le mur”. Et la responsabilité en incombe aujourd’hui à toute la classe politique depuis au moins trente ans, droite et gauche confondues.
Les raisons de ce cataclysme économique ? Elles sont multiples : • la croissance massive du chômage qui a réduit les recettes • l’effondrement de pans entiers de notre industrie (textile, sidérurgie, etc....) et son “exportation” vers d’autres pays étrangers (les délocalisations) • le maintien parallèle du niveau des dépenses publiques, voire leur accroissement face à la demande sociale • une démographie qui fait décroître la population active • etc....
La “fuite en avant” qui a été poursuivie par ces gouvernements irresponsables aurait été pertinente en période de croissance soutenue. Mais la faible croissance, voire la récession, ont aggravé nos déficits et rendu la politique budgétaire de la France dépendante, désormais, de la décision des prêteurs étrangers. D’où l’intervention pesante des notations d’agence. Leur poids est devenu insupportable.
Les responsables politiques ? Comme je disais plus haut, tous, sans exception : UMP/RPR et P.S. compris ! Les gouvernements se sont succédés l’un après l’autre, chacun a apporté sa part de dettes supplémentaires, puis, ensuite, ils les “refilaient” au gouvernement suivant...., qui continuait la même politique.
Au passage, ici, je m’insurge avec vigueur sur la thèse qu’on entend parfois qui voudrait que le seul gouvernement “vertueux” aurait été celui de.... Mr Jospin : Mr Jospin n’a seulement bénéficié, pour l’essentiel, que d’une embellie économique qui n’avait rien de française ! Elle avait pour principale origine la “bulle” de l’informatique et des télécommunications, bulle née essentiellement aux USA. Cette bulle a généré, mécaniquement, une "cagnotte". Mais Mr Jospin, au lieu d’en profiter pour réduire la dette, au contraire il l’a augmentée : il a accru les dépenses. Et on sait la suite.
• Triple légitimité de François Bayrou, ai-je donc dit ? Oui, il y a aussi chez ce candidat une réelle volonté d’apporter des solutions pour sauver le modèle français. Pour lui, la rigueur ne peut pas se réaliser sur un seul levier mais sur les deux à la fois : • réduire les dépenses publiques • augmenter les prélèvements obligatoires selon le principe de justice sociale et fiscale et ce jusqu’à redressement de nos comptes. • rétablir notamment notre balance des paiements en redémarrant notre potentiel industriel - et le génie français - pour PRODUIRE (de nouveau) EN FRANCE : des pans entiers de nos besoins les plus courants ont été abandonnés par notre industrie (je l’exposais plus haut) : on les a délocalisés pour, désormais, les produire à l’étranger et, ensuite, nous les y faire acheter ! Et notre balance des paiements nous entraîne, par ses déficits, un peu plus dans le gouffre.
Dans une toute récente intervention, François Bayrou a donc dit sa volonté de donner du poids au “made in France” pour recréer des emplois qui nous manquent et tarir cette fuite de capitaux.
C’est donc là l’un des thèmes majeurs que François Bayrou compte développer et décliner pour les mois à venir.
Cela relève du simple bon sens ; bien plus que de vouloir recruter des fonctionnaires ou créer des emplois artificiels en augmentant nos déficits (méthode socialo-Hollande).
François Bayrou a su, lui, trouver la ligne de clivage la plus éclairante du paysage politique : entre ceux qui pensent que les responsables des tous les malheurs français sont à l’extérieur (Europe, Chine, USA, les immigrés, le plombier polonais, etc.) et qui font croire qu’on ne peut donc rien y changer ; et ceux qui, au contraire, pensent qu’on doit faire des réformes pour améliorer nos performances, et qui savent que l’intégration européenne est, au contraire, un atout monétaire pour la France, et la mondialisation elle-même un levier supplémentaire pour nos exportations.
• Enfin, François Bayrou a aussi une troisième légitimité : il est le seul capable de casser le système politique sclérosé par le bipartisme UMP-PS et de proposer un gouvernement d’unité nationale en mettant à contribution toutes les compétences des deux camps.
Nicolas Sarkozy est - ou a, hélas pour lui - une personnalité trop "clivante" pour réussir dans cette démarche. Et quant à François Hollande, il est trop prisonnier d’un Parti socialiste qui n’a toujours pas lâché ses “vieilles lunes”.
L’ISOLEMENT ?
François Bayrou n’est-il pas, on l’entend parfois, trop isolé pour réussir ce pari d’un grand rassemblement ?
Contrairement à l’image que certains veulent répandre, François Bayrou n’est pas seul. Outre l’équipe qui l’entoure (et il n’en faut pas des centaines pour former une équipe gouvernementale de choc et de compétence), il a su entretenir des amitiés précieuses : • au sein de l’UMP : Pierre Méhaignerie, Alain Juppé, Jean Arthuis, et bien d’autres qui révèlent aujourd’hui leur appui • au sein du P.S. : Hubert Védrine, Manuel Vals et.... François Hollande “himself” ! François Bayrou sera certainement le plus apte à réaliser, avec eux tous, la majorité centrale qui pourra réformer la France et ce sans opposer les uns contre les autres, comme dans le système actuel UMPS.
François Bayrou ne néglige pas non plus d’autres priorités essentielles : redonner à notre éducation nationale un nouvel élan et la sortir du marasme qui fait qu’elle produit aujourd'hui des futurs citoyens sortant de ses bancs sans savoir lire ou écrire avec compréhension. Et il est inutile, pour cela, d’accabler le corps de nos enseignants. Il a ressorti pour cela le simple verbe “instruire”. Il en est temps ! Autre priorité aussi : reconstruire la démocratie en France, réduire l’emprise de l’argent sur toutes nos institutions qui les pourrit à la base. Il utilise pour cela le simple verbe “construire” : c’est devenu, aujourd’hui, un vaste et nécessaire programme tant le système actuel en a miné les bases.
Devant les errements des uns et des autres, devant les promesses intenables, devant les démagogies trompeuses, quel bonheur de lire et trouver, en lisant ou en écoutant François Bayrou, des idées de simple bon sens, de justice sociale, de reconstruction de nos forces vives, tant à l’école que dans nos industries et notre artisanat si riche d’initiatives !
Je guette en vain, jusqu’ici, chez d’autres candidats, des propositions aussi rassurantes et constructives qui ne soient pas que des mots et de vaines promesses. J’observe aussi cette propension de certains candidats de reprendre à leur compte des idées.... du candidat Bayrou ! Mais sans se débarrasser pour autant de leurs tics ou leurs penchants habituels.
Rien n’est gagné. Tout est à (re)conquérir. L’avenir est grand ouvert. L’espérance peut renaître. Mais au seul prix de la lucidité et du courage. C’est pourquoi je reste confiant.
François VAN DE VILLE
Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD
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04 décembre 2011
BAYROU ENTRE FOI ET LOI
L'hebdomadaire "L'EXPRESS" daté du 30 Novembre consacre un long article très documenté intitulé "Le mystère Bayrou".
Après "LE POINT" il y a peu, puis maintenant le "FIGARO MAGAZINE" daté du 3 Décembre, la presse nationale s'intéresse de plus en plus au "cas" Bayrou. Signe de la place qu'il prend désormais dans le débat des présidentielles et au moment où les sondages voient naître sa côte de popularité remonter impertubablement.
À lire.
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30 novembre 2011
GOUVERNER, C'EST PRÉVOIR..., C'EST VOULOIR (F.Bayrou)
GOUVERNER, C'EST....
Dans une conférence de presse ce mercredi 30 Novembre, avant même d'avoir officialisé sa candidature (prévu le 7 Décembre) et dit son programme (qui sera largement inspiré de son Livre "2012, état d'urgence"), François Bayrou a voulu présenter sous forme d'agenda sa façon de concevoir la gouvernance d'un pays, d'une nation, surtout dans la situation où est aujourd'hui la France.
On est frappé, à la lecture de ce texte, combien François Bayrou se distingue des politiques "à la petite semaine", faites essentiellement d'improvisations permanentes, de "coups" et de "rustines" qu'on superpose, sans perspective globale de ses "concurrents" à l'élection présidentielle, y compris Mr Sarkozy dont le "court-termisme" est une constante chronique de son gouvernement.
Le thème de cette conférence de presse a été : "Gouverner, c'est prévoir ; gouverner, c'est vouloir".
Enfin un langage d'homme d'état. Avec une vraie vision. Çà nous change !
19:04 Publié dans ARGUMENTS & IDÉES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
27 novembre 2011
BAYROU : REPRÉSENTER LE GRAND COURANT DU CENTRE
Le Conseil National du Mouvement Démocrate s'est réuni ce samedi 26 Novembre à Paris.
Celui-ci a adopté à l'unanimité une motion demandant à François Bayrou de "représenter le grand courant du centre".
Voir l'article sur ce Conseil National.
11:33 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
23 novembre 2011
"UN MODÈLE OÙ L'ÉCONOMIQUE SERT LE SOCIAL" (F.Bayrou)
Lors de sa visite le 21 Novembre à Salon de Provence, puis à Aix en Provence, François Bayrou - devant un public qui a largement débordé toute attente - a défendu le principe d'un "modèle où l'éco,nomique sert le social".
Lire l'article de cette intervention.
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21 novembre 2011
LES "RENCONTRES" DU TOURISME À NÎMES....
....QUEL PARADOXE !
TRIBUNE LIBRE
La Ville de Nîmes a organisé très rapidement "Les Rencontres du Tourisme" en vue de la courte visite de Frédéric LEFEBVRE, Secrétaire d’État Chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation (photo).
Il est vrai que Nîmes est l’archétype de ce qu’il ne faut pas faire que ce soit en matière de tourisme, de commerce, d'artisanat et de petites et moyennes entreprises.
En quelques années, très peu, reconnaissons-le, notre trio infernal Fournier-Lachaud-Proust ont réussi la prouesse de mettre à terre les forces vives nîmoises (commerçants, artisans, professions libérales, gérants de petites et moyennes entreprises).
Comment des Élus de la Municipalité pourraient ils parler de tourisme ? D’ailleurs quel en serait le sujet ?
Un énième musée peut être, que notre ville, de toutes façons, ne pourra pas s’offrir car les finances locales nîmoises sont dans le rouge, niveau d’emprunt hors normes, emprunts toxiques..., sous le regard bienveillant de Mr Lachaud, Adjoint aux Finances.
Nous ne parvenons même pas à entretenir les musées existants qui, comme le reste, sont en crise : faiblesse du taux de visiteurs, état immobilier le plus souvent dramatique, collections "patrimoine de l’humanité" martyrisées, etc....
Comment pourrait-il en être autrement dans une ville où la politique culturelle se limite à une politique de coups ? Dans une ville sans politique de transports ? Dans une ville où accéder au centre-ville, a fortiori pour les touristes, ressemble en tous points à un parcours du combattant ?
Nous avons eu droit au musée taurin dont on nous tait le taux de fréquentation : et voici l’archéologie reconvertie en "romanité" ! Un centre de dépenses supplémentaires dans une ville sans marge financière ! Quel est l’objectif ? Où le situer vis-à-vis du grand musée régional de la romanité de Narbonne, vis-à-vis de la “success-story” arlésienne, ou encore vis-à-vis du Pont du Gard ? Et qui va payer cet investissement, puis son fonctionnement ? Quel serait la valeur ajoutée de ce 7ème musée ? Aucune réponse n’est donnée au citoyen qui devra se limiter, là encore, à payer.
Mais cela n’a pas d’importance : nous, citoyens, devront continuer à contribuer à cette gabegie, nous permettant de rester leaders en termes d’impositions locales face à un service rendu des plus minimal. Qu’à cela ne tienne : bâtir n’importe où, n’importe comment, sans souci de l’objectif ou des retombées pour les générations suivantes, mais aussi sans souci de dialogue, voire de respects des normes !
Encore plus aujourd’hui qu’hier, tout investissement - particulièrement dans une ville étranglée économiquement - chaque euro dépensé doit s’accompagner de la seule question qui vaille : quel en sera le retour sur investissement ?
Ici encore, comme depuis nombre d’années, cette réflexion ne semble en rien gouverner la réflexion de nos élus. Sinon, par exemple, aurions-nous construit une piscine olympique sans accès extérieur, ce qui réduit notablement son utilisation estivale ? Aurions-nous construit une "SMAC" sans penser globalement le positionnement de la musique dans cette ville, ni voir l’intérêt d’y adjoindre, enfin, un véritable auditorium convertissable en salle de congrès ? Aurions nous pensé sérieusement à la création du parc d’activités touristiques "NEMOLAC" imaginé dans la zone abandonnée de Nîmes Est, projet qui a été accueilli avec intérêt par Monsieur le Préfet, par le Président de la République, lequel a demandé à ce que son créateur se rapproche du Secrétaire d’État au Tourisme....?
Imaginons que le bon sens l’ait emporté il y a quelques années : nous aurions aujourd’hui, par une ligne d’un vrai tramway, résolu en grande partie nos difficultés de transports, investissement d’avenir pris en charge en grande partie par la Région et le "Grenelle de l’Environnement". Notre centre-ville en serait revitalisé et le lancement d’une grande politique d’urbanisme serait alors possible incluant la requalification de nombreux quartiers, requalification réfléchie en termes de pôles fonctionnels tout en respectant leurs identités.
Nous ne pouvons donc que conseiller à nos édiles locaux, non pas de tenter d’animer des tables rondes à propos de sujets qu’ils ne maîtrisent absolument pas, mais plutôt d’être des auditeurs assidus : notre Ville ne pourrait que mieux s’en porter.
Philippe BERTA
Président du Mouvement Démocrate du Gard
18:26 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique