24 octobre 2010
Le DÉCÈS de Mr Georges FRÊCHE
Nous avons appris aujourd'hui, en fin de journée, le décés brutal, à l'âge de 72 ans, de Mr Georges FRÊCHE, Président de la Région Languedoc-Roussillon, ancien Maire de MONTPELLIER, Président de l'Agglomération de MONTPELLIER.
Au-delà de toutes divergences, comme il est normal d’en rencontrer dans toute démocratie, la dimension de Mr Georges FRÊCHE dépasse celle du commun des mortels et fait de lui un élu d’exception.
Il était un visionnaire imprégné d’une profonde connaissance de l’Histoire des peuples, un bâtisseur d’avenir d’une taille transcendant les frontières et doué d’une vision qui, trop souvent, manque à beaucoup de responsables, un tribun capable d’entraîner toutes les énergies, empreint d’une conviction profonde qui le rendait humain, même au-delà de certains mots qui pouvaient parfois dépasser sa pensée.
Notre Région, nos villes, nos populations, et surtout les générations à suivre, lui doivent et lui devront beaucoup
Longtemps encore.
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20 octobre 2010
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL A ENTENDU 7 CANDIDATS
Soirée exceptionnelle que ce mardi 19 Octobre où le Conseil Départemental du Mouvement Démocrate du GARD, réuni dans les conditions de quorum requises, a entendu, pendant près de 5 heures, 7 “candidats à la candidature” pour se présenter, avec le soutien de notre Mouvement, aux prochaines élections cantonales du GARD de Mars 2011, dont 3 sur la seule ville de NÎMES.
Tous, dans leur exposé, se sont pliés à la grille de questions qui leur avait été soumise (voir plus bas cette grille publiée ici) pour exposer leur motivation, leur projet pour les citoyens du canton concerné, les moyens à mettre en œuvre, etc....
Comme l’a fort bien souligné le Président Philippe BERTA à l’issue de cette très riche réunion, “du sérieux, des projets, une vraie réflexion qui redonne goût à la politique, loin des alimentaires mus par le seul souci de la gamelle”.
Le Conseil a donc longuement travaillé sur les projets présentés et les a enrichis de ses remarques pour aider les candidats dans leur démarche.
Chaque candidat a remis - ou remettra prochainement suite aux observations reçues lors de cette réunion - un document qui sera transmis au Bureau National à PARIS, lequel est seul habilité à donner l’investiture requise.
Le MoDem du GARD, c’est aussi çà, un mouvement pétillant d’idées réfléchies, de femmes et d’hommes nouveaux pour rénover les mœurs politiques qui délitent actuellement notre Nation. Des raisons d'espèrer en un autre avenir.
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16 octobre 2010
LES QUESTIONS AUX CANDIDATS
Dans le cadre de la première réunion préparatoire aux élections cantonales de Mars 2011, le Conseil Départemental du Mouvement Démocrate du GARD auditionnera, ce prochain Mardi 19 Octobre à Nîmes, les candidats issus de ses rangs - ou issus d'autres courants de pensée proches - qui se proposent pour obtenir l'investiture officielle de notre Mouvement.
Pour cela, pendant une durée de 10 à 15 minutes, ces candidats devront répondre aux questions posées selon le format suivant :
- Qui êtes-vous ? (plan personnel, professionnel, politique, associatif, etc....)
- Présentation du canton où vous vous proposez de vous présenter
- Situation politique du canton suite aux précédentes élections
- Quels sont les autres candidats déjà déclarés sur ce canton ?
- Les axes forts de votre projet pour une campagne sur ce canton
- La suppléance. Les soutiens déclarés à ce jour
- Pourquoi serez-vous le (ou la) meilleur(e) ou, au moins, qu'est-ce qui vous garantit un score à deux chifffres ?
- Moyens envisagés, besoins humains souhaités (ou disponibles) pour le programme et la campagne électorale
Les candidats devront déposer, au terme de leur exposé, un document écrit reprenant ces différentes questions et leurs réponses.
Après avis du Conseil Départemental appelé à se prononcer suite à ces auditions, les dossiers ainsi constitués seront transmis au Bureau National à PARIS, lequel est seul habilité à accorder l'investiture requise.
C'est une première étape essentielle vers la campagne électorale qui se rapproche.
Nos vœux les meilleurs et félicitations à nos amis candidates et candidats.
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13 octobre 2010
GRÈVES : ALLONS-NOUS VERS UN CLASH SOCIAL ?
TRIBUNE LIBRE de Patrick REVOL
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12 octobre 2010
CONFÉRENCE DE PRESSE du 7 OCTOBRE 2010
Le Bureau du Mouvement Démocrate du GARD. De gauche à droite : • François VAN DE VILLE, Secrétaire Départemental • Christophe MASSON, Membre du Bureau National des Jeunes Démocrates • Régis VEZON, Délégué Départemental • Philippe BERTA, Président Départemental et Conseiller National • Ludovic BOUIX, Vice-Président Départemental • Corinne PONCE-CASANOVA, Conseillère Nationale • Guillaume CASTILLE, Président Départemental des Jeunes Démocrates du GARD
Intervention de Philippe BERTA
Président du MoDem Gard, Conseiller National
lors de la Conférence de rentrée du jeudi 7 octobre 2010
Le MoDem est en ordre de marche
Le MoDem nationalement comme localement s’est restructuré. Nationalement, François Bayrou est désormais entouré d’un directeur de cabinet, d’un secrétaire national et de ses trois adjoints, et d’un "shadow cabinet" regroupant de grandes compétences, tout en embrassant tous les grands domaines et se réunissant hebdomadairement.
Localement, notre équipe est désormais renforcée par un nouvel élu au bureau national des jeunes démocrates, Christophe Masson. Notre travail s’effectue sur la base d’une réunion mensuelle au bar l’Ever’in à Nîmes, le 3ème mardi du mois, réunion ouverte à tous.
Profondément démocrates et humanistes, nous sommes résolument ancrés au centre de l’échiquier politique, à la position d’équilibre, résolument indépendant et nous souhaitons réunir tous ceux qui veulent réellement changer les choses en replaçant l’homme au centre de la vie publique. Finalement, nous sommes comme les Français qui recherchent cet équilibre en votant au gré des scrutins, une fois à droite, une fois à gauche. Mais nous pensons que ce bipartisme stérile, motivé par les seuls enjeux de pouvoir, ne priorisant pas les compétences, nous ont conduit nationalement comme localement là où nous en sommes : un pays à la dérive, une capitale gardoise gérée comme un village et en proie à tous les maux et tous les records : chômage, insécurité, coût de la vie, revenu par habitant parmi les plus faibles de France etc.
Nous ne renonçons donc pas et ne renoncerons pas à lutter, comme d’autres en leur temps, Raymond Barre ou Michel Rocard, contre ce bipartisme : notre vie politique comme notre cerveau a besoin de ses deux hémisphères, et la dureté des temps nous met aujourd’hui, plus qu’hier, dans une situation d’urgence.
De même, nous poursuivrons notre combat contre ceux qui ont fait de la politique un métier. Et, à Nîmes, on sait de quoi on parle, et qui sur le fond trouve leur motivation à travers leur niveau de vie sans souci de conviction et sans courage politique : un jour socialiste, le lendemain écologiste, un jour gaulliste, séguiniste, chiraquien, puis sarkozyste et je rajouterai : et demain ? Ils vivent de rente de situation selon le bon principe : « je suis le sortant de l’élection, c’est donc à moi de me représenter » sans le souci du : « mais au fait quel est le bilan de mon action ces dernières années ? ».
Relever le défi des valeurs et de l'éthique
Il faut une véritable éthique de la vie publique, avec une vraie étanchéité entre intérêts privés et publics. Nous devons bannir non seulement les arrangements mais au-delà les soupçons d’arrangement. Le Président de la République, comme à une toute autre échelle, le maire de la ville de Nîmes ne s’intéressent finalement qu’à la prospérité de quelques possédants, méprisant la population, les élites intellectuelles ou culturelles.
Vers une autre gouvernance
Nationalement, mais là aussi localement, on nous a fait croire à de nouvelles majorités construites de bric et de broc, dans lesquelles on achète les gens par des postes. On pense à la composition du gouvernement actuel, ou ici aux socialistes nîmois qui pour certains étaient prêts à entrer dans la mairie Fournier. On voit le résultat : dans chaque cas, tout le pouvoir a été concentré sur le président ou ici sur le maire, les ministres ou ici les adjoints n’existant pas. Et quelle ambiance chaque cas !!!
Avons-nous besoin de cela, alors que nous sommes en droit d’exiger une vraie équipe ne travaillant qu’à une seule chose : le bien-être de la population et l’intérêt général ?
À Nîmes nous sommes toujours capables d’exacerber le modèle : la population y est méprisée, les citoyens bafoués, les associations et les comités de quartier dupés. À force d’absence de dialogue, combien sont obligés de faire appel aux tribunaux. M. Fournier croit-il que nos concitoyens le font par plaisir, par plaisir d’être "reboussiés"? Non juste pour défendre l’intérêt général et par ras-le–bol du mépris. Et pourtant que de talents prêts à œuvrer dans tous les secteurs, social, transport, qualité de vie, aide aux handicaps, transports alternatifs etc, etc, et pourtant quelle chance d’avoir des concitoyens encore concernés non repliés sur leur vie ne vivant l’autre que comme un étranger ou pire un ennemi
Construire l'avenir
Est-ce construire l’avenir que de laisser une dette nationale abyssale qui ne cesse de se creuser (déjà plus de 1600 milliards d’euros ), dette que nous dénoncions depuis si longtemps ? Savons-nous que depuis cette semaine même, le remboursement des prêts que l’on nous accorde encore (mais pour combien de temps ?) forme le premier poste de dépense du budget de la nation bien avant l’éducation ?
À l’échelle locale, à Nîmes, est-ce construire l’avenir que de multiplier des opérations sans lien, sans vision à moyen terme, qui d’un morceau de boulevard, qui d’une salle de musique dans un no man’s land, qui d’une place des arènes désertifiée, qui d’un centre-ville à l’abandon, qui d’un plan de transport à la seule charge des nîmois tellement les choix faits sont incohérents, ou aujourd’hui d’un 7ème musée sans souci du comment convaincre les touristes à sortir à Nîmes-Est, et quelle entrée dans la ville pour quel parking ? Et au fait connaissons-nous le taux de fréquentation des six musées précédents ?
Bref, nationalement comme localement, une politique de coups médiatiques sans cohérence, sans vision globale, qui accentue notre dette et ne répond pas aux enjeux majeurs face auxquels nous sommes : compétitivité, attractivité dont découlent emploi, pouvoir d’achat, lien social, sécurité et tout simplement qualité de vie.
Notre combat doit être, nationalement comme localement, celui d’aider les activités existantes. Souvenons-nous du « small business act » qui vise à prioriser comme cela se fait aux US les PME/PMI locales pour les marchés publics. N'oublions pas qu’ici, à Nîmes, quasi systématiquement, nos entreprises locales se retrouvent exclues des appels d’offre pourtant lancés avec notre argent. Ce combat doit être aussi de développer des industries nouvelles, d’obtenir la relocalisation de celles qui nous ont quittées : c’est un enjeu majeur, car sinon, de quoi allons-nous vivre ?
Je note avec beaucoup d’angoisse pour notre futur, que notre département du Gard sous la houlette de Damien Alary n’est toujours pas doté d’une structure de développement économique unique partenariale, associant entre autres chambres consulaires et collectivités territoriales, qui puisse proposer un vrai schéma cohérent de développement du territoire, avec une spécialisation et une organisation de plateformes que nous puissions défendre et proposer en France et à l’étranger, tout ceci en cohérence avec les choix stratégiques nationaux.
Qui dit avenir dit : Éducation et Formation
Notre système éducatif est au plus mal : 40% des enfants à l’issue du primaire, ne savent pas lire et, selon le dernier rapport du haut conseil à l’éducation, un collégien sur cinq sait à peine lire et écrire. Dans une société où l’exigence de formation est chaque année plus forte, dans un siècle où notre seul espoir est d’occuper une place conséquente dans le cadre de l’économie de la connaissance, comment ne pas comprendre que l’heure n’est plus à la réformette, mais à la refonte de notre modèle éducatif, en sachant par exemple mettre des classes de 10 élèves là où cela est nécessaire, en accompagnant l’élève dans sa vie extrascolaire, quand besoin est, en instaurant un grand service civique apte par exemple à apporter la formation à ceux qui n’en ont pas eu, en professionnalisant l’enseignement supérieur fort…
Tant que notre ville, notre département ne donneront pas plus de signaux d’intérêt, pourquoi imaginer qu’état ou région nous aident à développer un enseignement supérieur du 21ème siècle, pourvoyeur de créations et d’implantations d’entreprises ? Assez de nous parler des rôles respectifs des diverses collectivités. C’est bien un conseil général en renonçant quelques temps à des ronds-points supplémentaires qui a porté et financé dans sa phase initiale le projet d’université de Troyes qui a abouti sur une université modèle qui possède aujourd’hui une aide étatique 5 à 6 fois supérieure à Nîmes et qui a en moins de dix ans conduit à l’implantation de 4 gros laboratoires à la pointe de la recherche mondiale et à l’implantation de plus de 60 entreprises. Alors qu’attend-on ? Encore plus de paupérisation ?
Vous voyez à travers ces exemples, que nous ne manquerons pas d’arguments et de projets pour les combats politiques à venir. Le premier dans le calendrier sera celui des cantonales auquel nous y répondrons présents.
NDLR : à une question d'un journaliste présent, Philippe BERTA a précisé que le Mouvement Démocrate du GARD présentera des candidats aux prochaines élections cantonales, voire même soutiendra éventuellement des candidats non issus de ses propres rangs. Ceux-ci seront désignés selon les règles de notre Mouvement, à savoir que chaque candidat potentiel devra d'abord présenter son projet et ses motivations devant les instances départementales, puis les candidats retenus lors de cette prestation seront soumis ensuite à l'investiture nationale qui ne peut être accordée que par Paris.
À une autre question posée par la presse : "combien d'adhérents" au Mouvement Démocrate actuellement dans la Fédération du GARD ? Si les récents remous électoraux ont vu des adhérents s'éloigner du MoDem pour flirter avec d'autres mouvements politiques, la Fédération du GARD a relativement bien résisté à ces courants centrifuges et seuls quelques dizaines d'adhérents se sont formellement séparé de notre Mouvement gardois ; ou volontairement, ou éloignés par nos propres instances parce que ne répondant plus statutairement à la charte éthique de notre Mouvement. La campagne d'adhésions en cours - avec l'arrivée de nombre de nouveaux arrivants - nous donnera le chiffre précis de nos adhérents, mais nous savons dès à présent que ce chiffre sera très supérieur à 500 adhérents pour le GARD, à jour de cotisation.
Intervention de Ludovic BOUIX
Vice-Président du MoDem du Gard, Conseiller Municipal (opposition) de la Grand-Combe
Mon intervention est celle d’un que Vice-Président mais surtout celle d’un élu de proximité.
Le Mouvement Démocrate Gardois c'est aussi des élus qui font un travail de terrain au quotidien.
Les grands thèmes nationaux que notre Président Départemental vient de décliner sont vécus à Nîmes, mais aussi dans des Communes comme la mienne, des Communes de moins de 8000 habitants, à savoir :
- L'emploi: La Grand-Combe détient le triste record national de chômage (52%). Malgré cela, nous n'avons pas de Pôle Emploi !
- Au niveau social, nous cumulons les mauvais rapports officiels: un rapport alarmant du Parisien sur l'habitat social, une étude dans l'Express qui nous classe comme Ville la plus pauvre de la Région Languedoc-Roussillon.
- Au niveau environnemental, la question des entreprises-polluantes reste entière car nos dirigeants locaux n'ont pas su ou pas voulu développer une économie basée sur le respect de l'environnement.
Dans l'esprit de notre Président National, François BAYROU, notre Groupe Municipal d'Opposition, que j'ai l'honneur de présider, est un Groupe qui rassemble non pas des étiquettes politiques mais des personnalités locales choisies selon leurs compétences!
À cet effet, pour illustrer mon propos, je tiens à citer deux exemples issus de la sagesse populaire :
"Quand il y a un trou à boucher, on ne regarde pas si ce trou est sur le trottoir de droite ou sur le trottoir de gauche. On le bouche!"
"Quand il y a un incendie, on ne regarde pas la couleur des yeux du pompier !"
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06 octobre 2010
L'AFFAIRE KERVIEL
11:51 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, mouvement démocrate, bayrou, politique
28 août 2010
À PROPOS DES "AFFAIRES" ET LE POUVOIR
François VAN DE VILLE a rendu public son billet du 16 Juillet 2010 "À PROPOS DES "AFFAIRES" ET LE POUVOIR".
Placé dès 2007 sous le signe de l'argent, le pouvoir subit aujourd'hui une perte de confiance et de crédibilité.
Pourquoi une réélection de Nicolas Sarkozy est probablement devenue impossible en 2012.
Et les réformes ? Quel avenir ?
16:22 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, mouvement démocrate, bayrou, politique
FACE À LA XÉNOPHOBIE ET À LA POLITIQUE DU PILORI
LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ
Manifestations SAMEDI 4 SEPTEMBRE
à l'appel de plus de 50 organisations
- à 14 h Maison Carrée à NÎMES
- à 17h au Cratère à ALÈS
Une avalanche de discours et d’annonces provocatrices s’est abattue depuis plusieurs jours sur notre pays. Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, on entend des propos qui étaient jusqu’à présent l’apanage de l’extrême droite. Le président de la République, lui-même, montre du doigt des communautés et des groupes sociaux entiers, stigmatise les Roms, les Gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, etc. Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d’origine : il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine, alors que déjà une crise sociale et économique d’une extrême gravité menace la cohésion de la société tout entière.
En quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat sont passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers.
Il ne s’agit plus du débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, mais bien d’une volonté de désigner comme a priori dangereuses des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.
Parce que le seuil ainsi franchi nous inquiète pour l’avenir de tous, nous, organisations associatives, syndicales et politiques diverses mais qui avons en commun l’attachement aux principes fondamentaux de la République laïque, démocratique et sociale, rappelons avec force que l’article 1er de la Constitution « assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion », et que toutes propositions qui méconnaîtraient cette règle fondatrice de la démocratie constituent une atteinte à la paix civile.
Nous n’accepterons sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires.
Nous appelons donc l’ensemble des citoyens de ce pays à manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de « guerre » qui menacent le vivre ensemble. A cet effet, nous proposerons dans les prochains jours à la signature en ligne un « Appel citoyen » refusant toute politique de la peur ou de la haine. Et nous appelons à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun.
Signataires : AC ! Agir ensemble contre le chômage, Les Alternatifs, Les amoureux au banc public, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des Gens du voyage catholiques (ANGVC), Association républicaine des anciens combattants (ARAC), ATTAC, Autremonde, Cedetim, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), La Confédération Paysanne, La Cimade, Le Cran, Droit au logement (DAL), Emmaüs France, Europe Ecologie, Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI), Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Fédération SUD Education, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), FNASAT-Gens du voyage, Fondation Copernic, France Terre d’Asile, Gauche unitaire, Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Les Jeunes Verts, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Marches européennes, Médecins du Monde, Le Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche, le Parti socialiste (PS), Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (RAIDH), Réseau Education Sans Frontière (RESF), SNESUP-FSU, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Les Verts.
Communiqué transmis par Joël FRANCINI (Nîmes)
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23 août 2010
IL EST GRAVE ET DANGEREUX....
François BAYROU : "Il est grave et dangereux de prendre pour cible à grand spectacle une communauté toute entière"
François Bayrou a réagi ce lundi sur les expulsions de Roms par le gouvernement en affirmant que "prendre pour cible, à grand spectacle, une communauté tout entière, ultra minoritaire, pour plaire à une partie de l'opinion, c'est grave et dangereux".
Il a également ajouté que "fonder ce ciblage sur l'origine, sans distinction de comportement individuel, c'est contraire à nos principes" et que c'est "lourd de conséquences symboliques, même si, comme c'est le cas, les actes effectifs de refoulement sont limités".
Concernant l'intervention du pape Benoît XVI contre ces expulsions, François Bayrou rappelle que la France est "un pays laïc", ce qui "signifie qu'aucun magistère religieux n'a une quelconque autorité sur la République", ajoutant néanmoins que "la République a ses valeurs fondamentales : le respect du droit, et les droits de l'homme font partie de ce bloc de valeurs républicaines qui sont communes, en réalité, à tous les humanismes". "La déclaration du pape, en français, est une défense de ces valeurs. Ce n'est pas un rappel politique, c'est un rappel de valeurs", a-t-il ainsi estimé.
François Bayrou a encore affirmé "qu'il faut mesurer ce que cela coûte à l'image de la France dans le monde, lorsque les grands journaux internationaux, l'Union européenne, les responsables spirituels expriment le même sentiment de réprobation".
"Tout cela est lourd pour notre pays", a-t-il conclu.
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SONDAGE du 22 AOÛT 2010 : BAYROU À 18% !
Dominique Strauss-Kahn (PS) est plébiscité à 44% pour être le prochain Président, loin devant Martine Aubry (31%) et Ségolène Royal (25%) ainsi que le locataire de l'Elysée Nicolas Sarkozy (24%), selon un sondage Viavoice pour Libération à paraître demain. Les autres personnalités sont successivement le PS François Hollande (21%), le MoDem François Bayrou (18%) et Eva Joly d'Europe Ecologie (16%), laquelle obtient "un bon score compte tenu du caractère très récent de son implication officielle en vue de la présidentielle", note François Miquet-Marty, directeur associé de l'institut.
Les personnes interrogées pouvaient répondre, favorablement ou non, pour chacune des personnalités proposées par le sondage. "Ces scores de présidentiabilité globalement favorables à la gauche sont étayés par la progression de la plupart des popularités de leaders de l’opposition", selon Viavoice. Ainsi, la popularité du directeur général du FMI gagne 4 points, à 58%, à égalité avec Bertrand Delanoë (+3). Celle de la première secrétaire du PS progresse de deux points (51%).
Quatrième du classement, l'ancien numéro un socialiste François Hollande atteint un record à 43% (+1). Daniel Cohn-Bendit voit sa popularité augmenter de quatre points (42%), tout comme Eva Joly (38%), Ségolène Royal (37%) et François Bayrou (37%). Cécile Duflot (Verts) capitalise également fortement (29%, +7) mais reste largement devancée par la PCF Marie-George Buffet (42%, +2) et le NPA Olivier Besancenot (40%, +2).
Sondage réalisé du 18 au 20 août par téléphone auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
OBSERVATION DU MODEM du GARD
Quoique les sondages ne soient qu'un cliché de l'opinion publique à un instant donné et ne peuvent constituer une donnée fiable pour une élection à n'intervenir que dans 18 mois seulement, il est étonnant que dans celui-ci soit totalement occulté le score de Marine Le Pen (FN) dont il serait étonnant qu'elle ne soit qu'à 0% d'intentions de vote.
Mais ceci ne peut occulter pour autant le score remarquable de François Bayrou - à 18% - avec une progression de 37% sur son précédent score. François Bayrou se rapproche donc maintenant de son score plafond de 2007 (qui en faisait le 3ème homme) et ce 18 mois seulement avant le scrutin de 2012. Gageons que ses adversaires (sarkozystes, néo-centristes, ultra-verts ou gauches diverses) vont redoubler leurs attaques devant cette "résurrection" de celui dont ils célébraient volontiers déjà les funérailles.
00:13 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : udf, mouvement démocrate, bayrou, politique