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12 octobre 2010

CONFÉRENCE DE PRESSE du 7 OCTOBRE 2010

 

 

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Le Bureau du Mouvement Démocrate du GARD. De gauche à droite : • François VAN DE VILLE, Secrétaire Départemental • Christophe MASSON, Membre du Bureau National des Jeunes Démocrates • Régis VEZON, Délégué Départemental • Philippe BERTA, Président Départemental et Conseiller National • Ludovic BOUIX, Vice-Président Départemental • Corinne PONCE-CASANOVA, Conseillère Nationale • Guillaume CASTILLE, Président Départemental des Jeunes Démocrates du GARD

 

Intervention de Philippe BERTA

Président du MoDem Gard, Conseiller National

lors de la Conférence de rentrée du jeudi 7 octobre 2010

 

Le MoDem est en ordre de marche

 

Le MoDem nationalement comme localement s’est restructuré. Nationalement, François Bayrou est désormais entouré d’un directeur de cabinet, d’un secrétaire national et de ses trois adjoints, et d’un "shadow cabinet" regroupant de grandes compétences, tout en embrassant tous les grands domaines et se réunissant hebdomadairement.

 

Localement, notre équipe est désormais renforcée par un nouvel élu au bureau national des jeunes démocrates, Christophe Masson. Notre travail s’effectue sur la base d’une réunion mensuelle au bar l’Ever’in à Nîmes, le 3ème mardi du mois, réunion ouverte à tous.

 

Profondément démocrates et humanistes, nous sommes résolument ancrés au centre de l’échiquier politique, à la position d’équilibre, résolument indépendant et nous souhaitons réunir tous ceux qui veulent réellement changer les choses en replaçant l’homme au centre de la vie publique.  Finalement, nous sommes comme les Français qui recherchent cet équilibre en votant au gré des scrutins, une fois à droite, une fois à gauche. Mais nous pensons que ce bipartisme stérile, motivé par les seuls enjeux de pouvoir, ne priorisant pas les compétences, nous ont conduit nationalement comme localement là où nous en sommes : un pays à la dérive, une capitale gardoise gérée comme un village et en proie à tous les maux et tous les records : chômage, insécurité, coût de la vie, revenu par habitant parmi les plus faibles de France etc.

 

Nous ne renonçons donc pas et ne renoncerons pas à lutter, comme d’autres en leur temps, Raymond Barre ou Michel Rocard, contre ce bipartisme : notre vie politique comme notre cerveau a besoin de ses deux hémisphères, et la dureté des temps nous met aujourd’hui, plus qu’hier, dans une situation d’urgence.

 

De même, nous poursuivrons notre combat contre ceux qui ont fait de la politique un métier. Et, à Nîmes, on sait de quoi on parle, et qui sur le fond trouve leur motivation à travers leur niveau de vie sans souci de conviction et sans courage politique : un jour socialiste, le lendemain écologiste, un jour gaulliste, séguiniste, chiraquien, puis sarkozyste et je rajouterai : et demain ? Ils vivent de rente de situation selon le bon principe : « je suis le sortant de l’élection, c’est donc à moi de me représenter » sans le souci du : « mais au fait quel est le bilan de mon action ces dernières années ? ».

 

Relever le défi des valeurs et de l'éthique
 

Il faut une véritable éthique de la vie publique, avec une vraie étanchéité entre intérêts privés et publics. Nous devons bannir non seulement les arrangements mais au-delà les soupçons d’arrangement. Le Président de la République, comme à une toute autre échelle, le maire de la ville de Nîmes ne s’intéressent finalement qu’à la prospérité de quelques possédants, méprisant la population, les élites intellectuelles ou culturelles.
 

Vers une autre gouvernance
 

Nationalement, mais là aussi localement, on nous a fait croire à de nouvelles majorités construites de bric et de broc, dans lesquelles on achète les gens par des postes. On pense à la composition du gouvernement actuel, ou ici aux socialistes nîmois qui pour certains étaient prêts à entrer dans la mairie Fournier. On voit le résultat : dans chaque cas, tout le pouvoir a été concentré sur le président ou ici sur le maire, les ministres ou ici les adjoints n’existant pas. Et quelle ambiance chaque cas !!!

 

Avons-nous besoin de cela, alors que nous sommes en droit d’exiger une vraie équipe ne travaillant qu’à une seule chose : le bien-être de la population et l’intérêt général ?

 

À Nîmes nous sommes toujours capables d’exacerber le modèle : la population y est méprisée, les citoyens bafoués, les associations et les comités de quartier dupés. À force d’absence de dialogue, combien sont obligés de faire appel aux tribunaux. M. Fournier croit-il que nos concitoyens le font par plaisir, par plaisir d’être "reboussiés"? Non juste pour défendre l’intérêt général et par ras-le–bol du mépris. Et pourtant que de talents prêts à œuvrer dans tous les secteurs, social, transport, qualité de vie, aide aux handicaps, transports alternatifs etc, etc, et pourtant quelle chance d’avoir des concitoyens encore concernés non repliés sur leur vie ne vivant l’autre que  comme un étranger ou pire un ennemi 

 

Construire l'avenir

 

Est-ce construire l’avenir que de laisser une dette nationale abyssale qui ne cesse de se creuser (déjà plus de 1600 milliards d’euros ), dette que nous dénoncions depuis si longtemps ? Savons-nous que depuis cette semaine même, le remboursement des prêts que l’on nous accorde encore (mais pour combien de temps ?) forme le premier poste de dépense du budget de la nation bien avant l’éducation ?

 

À l’échelle locale, à Nîmes, est-ce construire l’avenir que de multiplier des opérations sans lien, sans vision à moyen terme, qui d’un morceau de boulevard, qui d’une salle de musique dans un no man’s land, qui d’une place des arènes désertifiée, qui d’un centre-ville à l’abandon, qui d’un plan de transport à la seule charge des nîmois tellement les choix faits sont incohérents, ou aujourd’hui d’un 7ème musée sans souci du comment convaincre les touristes à sortir à Nîmes-Est, et quelle entrée dans la ville pour quel parking ? Et au fait connaissons-nous le taux de fréquentation des six musées précédents ?
 

 

Bref, nationalement comme localement, une politique de coups médiatiques sans cohérence, sans vision globale, qui accentue notre dette et ne répond pas aux enjeux majeurs face auxquels nous sommes : compétitivité, attractivité dont découlent emploi, pouvoir d’achat, lien social, sécurité et tout simplement qualité de vie.

 

Notre combat doit être, nationalement comme localement, celui d’aider les activités existantes. Souvenons-nous du « small business act » qui vise à prioriser comme cela se fait aux US les PME/PMI locales pour les marchés publics. N'oublions pas qu’ici, à Nîmes, quasi systématiquement, nos entreprises locales se retrouvent exclues des appels d’offre pourtant lancés avec notre argent. Ce combat doit être aussi de développer des industries nouvelles, d’obtenir la relocalisation de celles qui nous ont quittées : c’est un enjeu majeur, car sinon, de quoi allons-nous vivre ?

 

Je note avec beaucoup d’angoisse pour notre futur, que notre département du Gard sous la houlette de Damien Alary n’est toujours pas doté d’une structure de développement économique unique partenariale, associant entre autres chambres consulaires et collectivités territoriales, qui puisse proposer un vrai schéma cohérent de développement du territoire, avec une spécialisation  et une organisation de plateformes que nous puissions défendre et proposer en France et à l’étranger, tout ceci en cohérence avec les choix stratégiques nationaux.

 

Qui dit avenir dit : Éducation et Formation

 

Notre système éducatif est au plus mal : 40% des enfants à l’issue du primaire, ne savent pas lire et, selon le dernier rapport du haut conseil à l’éducation, un collégien sur cinq sait à peine lire et écrire. Dans une société où l’exigence de formation est chaque année plus forte, dans un siècle où notre seul espoir est d’occuper une place conséquente dans le cadre de l’économie de la connaissance, comment ne pas comprendre que l’heure n’est plus à la réformette, mais à la refonte de notre modèle éducatif, en sachant par exemple mettre des classes de 10 élèves là où cela est nécessaire, en accompagnant l’élève dans sa vie extrascolaire, quand besoin est, en instaurant un grand service civique apte par exemple à apporter la formation à ceux qui n’en ont pas eu, en professionnalisant l’enseignement supérieur fort…

 

Tant que notre ville, notre département ne donneront pas plus de signaux d’intérêt, pourquoi imaginer qu’état ou région nous aident à développer un enseignement supérieur du 21ème siècle, pourvoyeur de créations et d’implantations d’entreprises ? Assez de nous parler des rôles respectifs des diverses collectivités. C’est bien un conseil général en renonçant quelques temps à des ronds-points supplémentaires qui a porté et financé dans sa phase initiale le projet d’université de Troyes qui a abouti sur une université modèle qui possède aujourd’hui une aide étatique 5 à 6 fois supérieure à Nîmes et qui a en moins de dix ans conduit à l’implantation de 4 gros laboratoires à la pointe de la recherche mondiale et à l’implantation de plus de 60 entreprises. Alors qu’attend-on ? Encore plus de paupérisation ?

 

Vous voyez à travers ces exemples, que nous ne manquerons pas d’arguments et de projets pour les combats politiques à venir. Le premier dans le calendrier sera celui des cantonales auquel nous y répondrons présents.


NDLR : à une question d'un journaliste présent, Philippe BERTA a précisé que le Mouvement Démocrate du GARD présentera des candidats aux prochaines élections cantonales, voire même soutiendra éventuellement des candidats non issus de ses propres rangs. Ceux-ci seront désignés selon les règles de notre Mouvement, à savoir que chaque candidat potentiel devra d'abord présenter son projet et ses motivations devant les instances départementales, puis les candidats retenus lors de cette prestation seront soumis ensuite à l'investiture nationale qui ne peut être accordée que par Paris.

 

À une autre question posée par la presse : "combien d'adhérents" au Mouvement Démocrate actuellement dans la Fédération du GARD ? Si les récents remous électoraux ont vu des adhérents s'éloigner du MoDem pour flirter avec d'autres mouvements politiques, la Fédération du GARD a relativement bien résisté à ces courants centrifuges et seuls quelques dizaines d'adhérents se sont formellement séparé de notre Mouvement gardois ; ou volontairement, ou éloignés par nos propres instances parce que ne répondant plus statutairement à la charte éthique de notre Mouvement. La campagne d'adhésions en cours - avec l'arrivée de nombre de nouveaux arrivants - nous donnera le chiffre précis de nos adhérents, mais nous savons dès à présent que ce chiffre sera très supérieur à 500 adhérents pour le GARD, à jour de cotisation.

 

Intervention de Ludovic BOUIX

Vice-Président du MoDem du Gard, Conseiller Municipal (opposition) de la Grand-Combe

Mon intervention est celle d’un que Vice-Président mais surtout celle d’un élu de proximité.

 

Le Mouvement Démocrate Gardois c'est aussi des élus qui font un travail de terrain au quotidien.
 

Les grands thèmes nationaux que notre Président Départemental vient de décliner sont vécus à Nîmes, mais aussi dans des Communes comme la mienne, des Communes de moins de 8000 habitants, à savoir :


  • L'emploi: La Grand-Combe détient le triste record national de chômage (52%). Malgré cela, nous n'avons pas de Pôle Emploi !
  • Au niveau social, nous cumulons les mauvais rapports officiels: un rapport alarmant du Parisien sur l'habitat social, une étude dans l'Express qui nous classe comme Ville la plus pauvre de la Région Languedoc-Roussillon.
  • Au niveau environnemental, la question des entreprises-polluantes reste entière car nos dirigeants locaux n'ont pas su ou pas voulu développer une économie basée sur le respect de l'environnement.

 

Dans l'esprit de notre Président National, François BAYROU, notre Groupe Municipal d'Opposition, que j'ai l'honneur de présider, est un Groupe qui rassemble non pas des étiquettes politiques mais des personnalités locales choisies selon leurs compétences!
 

À cet effet, pour illustrer mon propos, je tiens à citer deux exemples issus de la sagesse populaire :
 

"Quand il y a un trou à boucher, on ne regarde pas si ce trou est sur le trottoir de droite ou sur le trottoir de gauche. On le bouche!"
 

"Quand il y a un incendie, on ne regarde pas la couleur des yeux du pompier !"

 

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