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31 mars 2020

LA COUP D'ARRÊT ÉCONOMIQUE. FATAL ?

Le Billet de  François VAN DE VILLE

arret.jpg- La crise que nous traversons actuellement, crise aujourd'hui partagée par plus de 150 pays issus de tous les continents de notre planète et au même moment, avec ce sentiment d'impuissance de nos scientifiques et de nos chercheurs de partout dans le monde médical, face à un virus inédit et ravageur au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer….

….mais, malgré leur dévouement exemplaire pour tenter d'enrayer sa vague impitoyable, ce virus ne laissera pas seulement des centaines de milliers de morts que nous pleurerons, mais aura, sitôt qu'il se sera éloigné, des conséquences économiques d'une ampleur quasi égale qui affectera pendant de très nombreuses années nos modes de vie, affectés, eux, par les pertes économiques sans précédent de nos productions immobilisées par nos très longs confinements où toute activité était figée dans l'attente.

C'est un retour en arrière de nos modes de vie auquel nous allons devoir être confronté, et où le mot "augmentation du pouvoir d'achat" va devenir un gros mot à bannir avant d'envisager quelqu'espérance que ce soit de son redémarrage.

J'entends déjà les cris d'orfraies que suscitera ce genre d'exposé qui paraitra fataliste à certains. Mais faut-il taire la vérité pour autant ?

EST-CE POUR AUTANT ÉVITABLE ?

Je veux espérer que oui. Mais quel prix payer pour le contourner ?

Les moyens ne manquent pas. Mails ils exigent une solidarité entre les nations outrepassant les égoïsmes nationaux qui se sont développés pour nombre de raisons qui n'ont plus du tout place dans cette autre guerre qu'il va falloir mener dans ce combat pour reconquérir ce qui a été perdu pendant ces très longues semaines. Mais cela ne peut se retrouver par un simple redémarrage de nos petites habitudes.

Cette solidarité que j'évoquais entend, bien sur, que des pays plus riches, parfois parce que plus vertueux dans leur conduite économique. Ils vont devoir faire des efforts pour aider ceux en difficulté et jouer sur tous les tableaux.

Les pays les plus éprouvés vont devoir emprunter des sommes considérables pour relancer leurs économies. Mais les règles exigent que ceux-ci devront parallèlement fournir des garanties de leur bon usage. Et que vaudraient ces garanties si elles n'engagent pas une solidarité internationale ?

Sans s'éloigner de notre continent, l'Europe sera bien sur au premier plan des solidarités à faire naître. Mais il faut bien concevoir que celle-ci n'est pas là pour combler nos manques habituels qui empêchent la France d'être, ou de redevenir une grande puissance. L'Europe n'est pas une sorte de "grande France", pas plus qu'elle doit redevenir une "grande Allemagne" plus ou moins dominante. L'Europe n'a pas été créée pour servir exclusivement les intérêts économiques allemands. Même s'il faut bien admettre que les créations d'un "marché unique" et d'une "monnaie commune" ont bien ouvert à l'industrie allemande un eldorado européen.

Mais, pour autant, nous n'avons pas le droit de tourner le dos face à la réussite économique de nos voisins, réussite qu'ils doivent surtout à leurs talents, à leur travail qui ont permis à leur pays d'investir pour que son industrie conserve toutes ses capacités exportatrices. Ils la doivent aussi à une discipline budgétaire de fer. Mais aussi et surtout à cette vertu de ne pas dépenser plus qu'on ne gagne. Or la France, peut-être par ses origines latines, n'a pas, et de loin, cette même vertu : l'état français, depuis plusieurs décennies, dépense plus qu'il ne gagne. C'est un luxe dont il est devenu urgent qu'on s'en prive avec plus de rigueur.

Le coup d’arrêt économique inédit que nous connaissons aujourd'hui nous oblige à agir au-delà de nos différences culturelles. La production et la consommation ne repartiront que si chaque état agit dans le même sens, et non plus au gré des demandes et autres exigences qui ne seraient qu'artifices sans réel avenir.

C'est l'intérêt non seulement de la France, de l'Italie, de l'Espagne qui ont été particulièrement touchés, mais c'est aussi l'intérêt de l'Allemagne elle-même qui souffrait, avant la crise, du ralentissement de la croissance mondiale.

Emprunter donc est une nécessité pour les états plus éprouvés. Mais les états les plus riches devront s'engager pour garantir ces emprunts. Il serait donc suicidaire de s'endetter davantage si nous ne changeons pas d'urgence nos habitudes dépensières à tout va.

Si, dans une situation aussi grave que celle que nous traversons, nos états ne font pas les efforts nécessaires pour se redresser et faire renaître l'espoir de jours meilleurs, si les nations européennes les plus riches ne consentent pas à cette solidarité collective et n'y concourent pas en s'entraidant, c’est que décidément l’Union Européenne ne veut plus rien dire. Mais cette solidarité ne pourra se faire en sens unique : recevoir, c'est s'engager.

Que cela soit bien clair.

28 mars 2020

COVID-19 : L'AVIS de Philippe BERTA, généticien

faits de société,mouvement démocratehttps://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/covid-19-lavis-du-geneticien-et-depute-philippe-berta-video-3553-video

13 mars 2020

Patrick CHANAUD

Le Président du Mouvement Démocrate (MoDem) du GARD

Candidat aux Municipales de NÎMES sur la liste menée par Yvan LACHAUD "NÎMES EN MIEUX"

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17:28 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

10 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Les propositions"

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09 mars 2020

DÉCÈS D'ÉLISABETH

Nous apprenons avec peine le décès, ce lundi matin, de

Mme Élisabeth AÏT AMARA-GARNIER

membre de longue date du Bureau et du Conseil Départemental du Mouvement Démocrate gardois, à l'issue d'une longue maladie contre laquelle elle luttait avec courage depuis de très nombreux mois.

Femme particulièrement engagée dans la vie associative, tant locale que régionale, comme dans sa profession, brillante de raisonnement, nous avons peine à croire que nous ne l'entendrons plus pour recueillir ses avis toujours très éclairés.

Nous pensons à sa famille et lui adressons toutes nos condoléances particulièrement émues.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous ignorons les lieux et heures de ses funérailles.

Nous tenions à en avertir ici de suite ses très nombreux amis et amies.

Le Secrétaire Général du MoDem du Gard

 

 

 

NÎMES EN MIEUX - "Les actes en 6 ans"

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Le RN aux Municipales : les ambitions mesurées

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Michel BRETONNIER

Lepen.jpg- Le "Rassemblement National" ne cherchera pas à collectionner les villes. Il n’a pas assez de sortants ni assez de candidats. 

Depuis le début des années 80, le "Front National" d’abord, puis le "Rassemblement National", ont élargi et approfondi leur implantation électorale. À tel point que Jean-Marie et Marine Le Pen se sont retrouvés chacun une fois au second tour de l’élection présidentielle, et que le RN est devenu, électoralement, le "premier" parti de France (selon le père fondateur et sa fille, l'héritière).

En outre, moins les villes sont grandes, et plus le choix des électeurs se porte sur le parti d’extrême-droite : aux européennes de 2019, 15,75 % pour le RN dans les communes de 50.000 habitants et plus, 27,6 % dans les moins de 3.500.

Pourtant, les objectifs du parti présidé par Marine Le Pen pour les élections municipales des 15 et 22 mars sont modestes en nombre de conquêtes. Il se glorifiera de voir certains de ses maires sortants élus dès le premier tour, le cas échéant, et il triomphera si Louis Alliot, figure du FN puis du RN, remporte Perpignan, ville de 120.000 habitants. Mais il ne collectionnera pas les mairies. Parce que ce scrutin ne lui est jamais très favorable, et parce qu’il n’y présente que peu de listes sous ses couleurs (411 seulement dans les communes de plus de 1.000 habitants).

Les dirigeants du "Rassemblement National" font remarquer que c’est tout de même 164 de plus que "La République en Marche". Certes, mais le "Rassemblement National" a aujourd’hui une plus grande ancienneté, un statut de leader national et une ambition présidentielle qui l’obligent.

Or, son implantation électorale ne s’accompagne pas d’un maillage humain, et ses succès se sont incarnés dans une figure et une seule à la fois (le père, puis l'héritière). On le voit à l’occasion d’autres scrutins locaux : il est difficile pour ce mouvement, pourtant désormais bien installé, de trouver des candidats.

À croire que l’entreprise de dédiabolisation du "Front National", symbolisée par le changement de son nom, n’est pas encore achevée.

01:10 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

05 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Les 20 points du projet" (Pl.15)

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LA CONTAGION DE LA PEUR

"LA CONTAGION DE LA PEUR"

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Marc PETIT

corona.jpg- La crise du coronavirus révèle beaucoup de choses sur nos sociétés, la plupart ultra-connectées, ultra-inquiètes, mais aussi ultra-individualistes.

Et si la contagion de la peur était beaucoup plus dangereuse que la maladie en elle-même ? On peut se poser la question.

Tout d’abord, c’est le concept même de mondialisation qui est interrogé par l’épidémie de coronavirus. L’usine du monde qu’est devenue désormais la Chine est grippée, et voilà toute la chaîne mondialisée de l’économie qui tousse : fabrication, transport, distribution…

On le constate dans l’automobile, le textile, l’électronique, l’agroalimentaire, la santé. Toutes les entreprises s’interrogent sur leurs approvisionnements, les dépendances de leurs organisations. L’annulation des voyages d’affaires, des grands événements publics rajoute un peu plus de crise à la crise en bout de chaîne en pénalisant le tourisme, l’événementiel, etc….

Il y a ensuite la saturation médiatique. Cette lancinante litanie quotidienne de la vigilance nécessaire, mais également le décompte en continu du nombre de personnes infectées, des urgences débordées, des personnes confinées. Et l’angoissante impression que cette épidémie, qui a fait pour l‘instant un peu plus de 3 000 morts dans le monde (contre près de 600.000 chaque année pour la seule grippe saisonnière), pourrait devenir le mal absolu.

Comment garder son sang-froid face à un tel matraquage ?

Car il y a enfin une interrogation fondamentale sur nos propres attitudes et notre capacité à résister à l’irrationnel. La fin de la bise matinale ou de la poignée de main au bureau n’est en soi qu’une saine mesure de précaution. Mais que l’on prenne d’assaut les rayons alimentaires des supermarchés, que l’on remplisse à ras bord les coffres dans les drives, que l’on vole des masques est un symptôme beaucoup plus inquiétant : celui de la panique individualiste qui ne peut qu’accélérer la crise quand, au contraire, il faudrait tout faire pour l’éviter.

Qu’est-ce que cà sera si un jour nous sommes confrontés à une crise d’une autre ampleur, cette fois-là sanitaire, ou écologique, ou encore informatique ?

Le virus de la peur est bien le plus malsain de tous.

04 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Grands Projets" (Pl.1a & 1b)

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