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31 juillet 2008

J.O. : UN JEUNE ÉLU MoDem RÉAGIT

(Tribune Libre)

PÉKIN BAFOUE LA LIBERTÉ... EN TOUTE LIBERTÉ...

JO.gifJe tiens d'abord à mettre un avertissement en préambule de l'article qui va suivre. Mes propos vont peut-être vous paraître exagérés, mais ils témoignent bien de mon état d'esprit. Un peu à la manière de C. Ginisty, je ne fais jamais de brouillon pour mes notes, j'écris sur l'instant, sans vraiment prendre le temps de nuancer mes propos. Après tout, n'est-ce pas à ce prix qu'on peut s'exprimer le plus honnêtement...?

Tout ça pour dire que je suis outré, scandalisé au plus haut point après avoir appris que pendant le simulacre de Jeux Olympiques qui vont s'ouvrir dans 9 jours maintenant, la Chine censurera internet même pour les journalistes qui couvriront l'événement sur place. Et le CIO ferme son clapet et dit "amen" !! qu'est-ce que cela veut dire ? Pour qui prend-on la presse, et indirectement le monde qui a les yeux rivés sur Pékin ?

Revenant donc sur une promesse faite à demi-mot, le gouvernement autoritaire interdira donc aux 21500 journalistes l'accès à des sites tels que ceux d'opposants pro-Tibet ou d'organisations comme RsF. Bel exemple de liberté de la presse et de liberté d'opinion ! Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est une question de culture ou de point de vue : les droits de l'homme sont sans frontières! 

Cela serait naïf de dire que je croyais en la bonne volonté de la Chine ! Nous savons tous les transgressions des droits de l'homme qui y sont pratiquées au vu et au su de tous, même du CIO ! Il est sans doute trop tard et inutile de revenir la dessus, mais pourquoi avoir accordé les JO à Pékin (sur ce point là je concède que cela aurait pu pousser la Chine à faire des efforts qu'elle n'a manifestement pas faits) ? (Entre parenthèses, je ne sais pas trop quoi penser de la note de C. Ginisty qui nous dit que l'accès à un réseau libre est impossible en Chine pour des raisons techniques)

Cela montre en tout cas plusieurs choses :

- la pusillanimité du CIO qui ne peux pas imposer de règles minimales en ce qui concerne les libertés dans un pays qui accueille les JO.  Je pense à cet instant à la réaction du baron de Coubertin et à l'esprit qu'il voulait insuffler à ces jeux olympiques modernes, cet esprit de rassemblement que symbolise le serment olympique...

-  l'absence de volonté de la part des comités olympiques nationaux et des athlètes, je dirais même l'absence de courage : celui de refuser de participer à des compétitions dans ces conditions inacceptables. Un pays qui claquerait la porte au dernier moment, ça ça aurait de la gueule !

- la perte désormais totale de tout intérêt et de toute crédibilité des Jeux Olympiques. La formule n'a-t-elle pas mal vieilli ? Faut-il arrêter les JO? l'avenir nous le dira mais je pense que sous cette forme là, l'olympisme meurt irrémédiablement... Et dire qu'on vient de refaire la même erreur avec Sotchi..

Je me refuse à cautionner tout cela. Je ne regarderai définitivement aucune image venant de Chine entre le 8 et le 24. Attitude sans intérêt, sans conséquences, puérile diront certains ? Peut-être mais j'aurai ma conscience pour moi !

Raphaël TASSIN

Jeune Élu MoDem Vosgien

(extrait de son blog

29 juillet 2008

CONVENTION DÉPARTEMENTALE du 27 SEPTEMBRE

La Commission Départementale Électorale du Mouvement Démocrate du GARD, chargée d’organiser notre Convention du 27 Septembre, informe avoir reçu du CCC national le nombre de sièges à pourvoir à l’occasion de cette Convention :
  • Conseillers Départementaux : 72
  • Membres de la Conférence Nationale : 47
La Commission Départementale fixera le nombre de sièges proportionellement attribués à chaque circonscription dans le GARD, étant entendu que le règlement intérieur impose parallèlement la stricte parité hommes-femmes sur chacune des listes de candidats.

Les têtes de liste pour le Conseil Départemental ont l’obligation de déposer leur candidature près la Commission Départementale pour le 31 Juillet minuit.

24 juillet 2008

LE P.S. ET LES FRANçAIS

(Tribune Libre)

Au lendemain d’un vote du Congrès sur la Constitution au cours duquel le “oui” ne l’a emporté que de si peu, les socialistes réalisent qu’il s’en est fallu de presque rien pour la victoire d’un “non” qu’ils appelaient de leurs vœux. D’ailleurs pour de bien obscures raisons.

Cette très relative défaite leur laisse aujourd’hui un goût amer. Mais, aussitôt, voici qu’ils nous livrent de nouveau un de ces spectacles dont ils ont seuls le secret : celui de désigner un bouc émissaire pour expliquer cette nouvelle déconvenue. Et c’est l’ineffable Jack Lang qui trinque ! Inénarrable !

Que se passe-t-il donc au P.S. ?

Certains affirment que ce parti n’a plus d’idées, qu’il n’aurait plus rien à proposer aux français. Peut-être. D’autres avancent que le P.S. n’a plus de leader et que c’est désormais la débandade générale : il est vrai que le P.S. - qui est pourtant un parti hyper-démocratique - n’a jamais si bien fonctionné que quand il avait un leader qui savait le rassembler : Jaurès, Blum, Mitterrand. Depuis, c’est plutôt le vide. Ou peut-être aussi le trop plein : il y a aujourd’hui cinq, six, voire sept leaders potentiels, tous très dispersés les uns des autres. (On est tout-à-fait à l’opposé de l’UMP où on ignore cette pratique de la démocratie). Et, pour désigner un leader lors du congrès de Reims, on a déposé pas moins de près d’une trentaine de motions : bon courage pour la synthèse de tant de courants aussi nombreux que diversifiés. Un remake du duel Royal - Strauss Kahn - Fabius d’avant la présidentielle qui n’a fait qu’aboutir à la cacophonie des messages qui s’entrecroisaient ensuite sans jamais se rencontrer. Le P.S. ne sait que trop le résultat où cela l’a conduit.

Il faut donc qu’il se trouve un homme (ou une femme) capable de dominer toutes ces factions. Cette attente est devenue aujourd’hui essentielle et n’est pas sans susciter quelques nervosités ici ou là. Mais nul ne voit pourtant un tel "leader suprême” à l’horizon de ce congrès : il est à craindre, pour les socialistes, que le voyage de Reims n’aboutisse à rien du tout. Ce d’autant que ce congrès est trop loin de toute échéance électorale : on observe que c’est toujours "à chaud" que surgissent les vrais leaders. Faute donc d’échéance, le P.S. ne pourra, après Reims, incarner d'opposition lisible. Il n’aura donc toujours rien à proposer aux français, pas plus une rupture claire avec Besancenot, qu’une alliance compliquée avec le centre, ou encore une troisième voie sur le modèle de la sociale démocratie anglaise.

Au-delà de ces stratégies, au-delà de cette absence de leader, il y a aussi une question de fond (et pas seulement programmatique). Il y a cette impasse faite par le P.S. sur la question sociale : le pouvoir d’achat, le rapport avec les syndicats, la démocratie sociale, toutes les mesures qui relèvent de la société civile, ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois, etc.... Impasse, je dis, parce que la droite ne s’est jamais vraiment intéressé à la question sociale : son “affaire”, c’est surtout d’adapter le pays à la mondialisation. Par conséquent, on est dans une phase libérale au sens économique du terme. La droite fait sauter tous les verrous qui bloquent l’adaptation de notre vieux pays à la mondialisation : on ferme des classes, on supprime des postes de travail, des petits hôpitaux, des casernes, des postes de magistrats, etc.... La droite française est aujourd’hui championne du monde de la “suppression”. Mais, du coup, Besancenot peut occuper confortablement un créneau, créneau complètement “délirant” mais qui sait animer avec succès toutes les tribunes : sa côte de popularité dans les sondages ne cesse de progresser. Personne n’y croit sincèrement, mais “çà marche” et c’est identifiable. Et, entre les deux, le P.S. se retrouve “le cul entre deux chaises”. C’est ce que j’appelle l’impasse.

Le P.S. fait penser à ces livres qu’on place sur une cheminée : il faut de part et d'autre deux petits éléphants en bronze pour les faire tenir debout, sinon ils se barrent. Pour le P.S., ces deux éléphants sont, d’un côté, Besancenot, et de l’autre côté la droite. Pour Besancenot, le P.S. est à droite ; pour la droite il est à gauche. Et le P.S. va donc devoir aligner ses contributions dans ce contexte si étroit : mais on sait déjà que nul, après le congrès, ne s’en préoccupera plus du tout.

Par contre, si le P.S. succombait à la tentation des alliances, même avec le Mouvement Démocrate de Bayrou, je pense que son avenir s’assombrirait encore davantage. Et quant à une alliance avec Besancenot, ce serait une totale aberration : impensable!

Pourtant ce genre de personnages (par exemple Besancenot) - parfois fort sympathiques quand ils cachent leurs dents - ont toujours recueilli un certain succès en France : la bourgeoisie française, et les milieux “branchés”, ont toujours raffolé de se trouver face à ces sortes “d’épouvantails à moineaux” (on se souvient encore du truculent Marchais) qui “décoiffent”, ou font de la politique “autrement”.

Mais, évidemment, au moment de voter, tout cela s’effondrait....

Étrange paradoxe donc que ce parti - le P.S. - qui est abandonné de tous, sauf du public qui ne lui fait plus gagner que des "petites" élections locales (municipales, régionales, etc....) et lui fait perdre les “grandes” (présidentielles). Le P.S. ne parvient donc plus à avoir un véritable leadership national, mais il en garde encore un local bien établi dans les profondeurs de son électorat.

Le P.S. a donc un vrai problème politique : il n’a personne pour incarner un nécessaire et réel réformisme, un Rocard ou un Strauss-Kahn de nouvelle génération. Il a aussi un problème identitaire.

le P.S. se doit donc, désormais, de trouver sa vérité en lui-même : en a-t-il la capacité ? Là est la question.

Georges DELIESSE 

23 juillet 2008

DÉCISIONS de la COMMISSION ÉLECTORALE du GARD

TRÈS IMPORTANT : À TOUS LES ADHÉRENTS DU GARD

Conformément aux directives et en accord avec le Comité de Conciliation & de Contrôle il a été décidé par la Commission Électorale du GARD :

LE CALENDRIER (en complément du calendrier officiel) :

• Envoi du calendrier et de ce mail d’information aux adhérents (envoi par lettre pour les non internautes)

31 Juillet 2008 : Date limite de dépôt des candidatures pour les têtes de listes auprès du Président de la Commission Électorale

• du 01 Août au 2 Août : Envoi du formulaire de souhait de candidature sur telle ou telle liste aux adhérents par la Commission. (par mail et poste pour les non internautes)

20 Août : Date limite de réception des souhaits de candidature sur les listes aux différentes têtes de liste (avec copie au Président de la Commission Électorale)

31 Août : Date limite de réception des listes par les têtes de listes

02 Septembre : Validation des listes par la Commission Électorale

03 Septembre : Début de la campagne officielle : celle-ci pourrait être de  2 envois mails par liste, à l’ensemble des adhérents par la Commission Électorale (à discuter par la Commission ultérieurement)

10 Septembre : Date limite de réception des Professions de Foi et mise sous pli des Professions de foi.

LA CONSTITUTION DES LISTES

A / La liste électorale permettant de fixer le nombre de sièges aux instances départementales sera constituée comme suit :

  1. Tous les membres ayant cotisés avant le 27 juin 2008 pour 2008.
  2. Tous les membres ayant déjà cotisés en 2006 ou 2007, étant à jour de cotisation 2008 le jour du vote.

B / Constitution des listes des candidats

  1. Le nombre de colistiers sera fixé ultérieurement en fonction des chiffres indiqués par le CCC (Comité de Conciliation et de Contrôle), suivant la règle du 1 pour 10 jusqu’à 500, et du 1 pour 20 au delà pour le Conseil Départemental.
  2. Afin que les listes soit territorialement représentatives du département : toute liste (Conseil Départemental, Conférence Nationale, Présidence Départementale) devra comporter, en plus de la parité Homme/Femme, une juste représentation des territoires.

La base en est la circonscription électorale (5 pour notre département).

Cette proportion se fera en fonction de liste électorale arrêtée par le siège national.

LA COMMUNICATION DES LISTES ET DES CANDIDATS

A/ À compter de ce jour, interdiction d’envoi massif à l’ensemble des adhérents en dehors du cadre officiel (Régis Vezon ou par la Commission Électorale). Tout contrevenant pourra se voir suspendre sa candidature.

B / Moyens de communication autorisés :

1 / La campagne gérée par la commission électorale :

• Une profession de foi

• 2  mailings généralisés aux fichiers électeurs (à partir du 03/09)

2 / La campagne que les listes gèrent elles-mêmes :

• Les listes ont la possibilité de faire 1 blog, 1 site web, d’avoir 1 adresse mail de contact, 1 téléphone, etc.….(Ces moyens étant libres et non limitatifs  (hors diffamation , etc. ..)

• Les listes pourront communiquer les liens de ces éléments aux adhérents au cours des différents envois de la Commission (dont les formulaires de candidatures envoyé le 01/08)

(*) En annexe le message de la CCC aux Coordonnateurs des Commissions Électorales Départementales.

Régis VEZON (Président de la Commission Électorale Départementale)
Guillaume CASTILLE, Marie-Reine DELECROIX, Bernard BON, Danièle VEILLON (absente), Gérard VALLADIER (Membres de la Commission Électorale Départementale)

MESSAGE AUX ADHÉRENTS

22 juillet 2008

LES FAUX SEMBLANTS

(Tribune Libre)

Ainsi donc cette réforme de notre Constitution que nous attendions depuis tant d’années et à propos de laquelle tant d’encre a coulé, tant de belles paroles assorties de tant de belles promesses entendues ici ou là, cette réforme a failli n’être pas adoptée, malgré manœuvres, pressions, authentiques chantages venus de si haut et combien indignes de notre République. Une voix ! Une seule voix pour obtenir gain de cause pour une réforme bâclée. Quel gâchis !

Pourquoi une si faible “majorité” ? Y a-t-il eu finalement un sursaut de quelques-uns de nos députés qui ont compris à la dernière minute, plus nombreux que prévus, ce faux-semblant d’une réforme déjà perçue comme ratée ? On pourrait le croire. Mince consolation que voilà.

Goût amer que cela nous laisse. De quoi avons-nous hérité dans cette Constitution ainsi corrigée ? Pour le moins d’un sommet d’hypocrisies entretenues de calculs parfaitement inavouables.

congres.jpg
Oh, je ne dirai pas qu’il n’y a, ici ou là, dans cette réforme aucune chose souhaitable. Heureusement. Mais elles sont si rares. Je relève notamment cette deuxième réforme de notre Constitution - qui n'est qu'un compromis plutôt "alambiqué" - à propos des futurs élargissements de l'Union Européenne, avec la Turquie en arrière-plan. Sans omettre non plus la possibilité d'organiser des "référendums d'initiative populaire" mais qui nécessitent préalablement 4 millions de signatures pour être effectifs : parions qu'avec une barre si haut placée nous n'aurons pas trop souvent à nous rendre aux urnes.

À n’examiner que quelques-unes des réformes adoptées ce lundi 21 Juillet, ou plutôt celles qu’on a pas eu le courage d’adopter par simples calculs politiciens, je citerai en tête de tous les maux de notre démocratie ce refus d’inscrire dans notre Constitution l’introduction d’une petite dose de proportionnelle dans notre Assemblée. Ô, on a bien évoqué cette éventualité pour aussitôt la ranger dans le domaine du "réglementaire", domaine dont on sait le caractère aléatoire, livré au gré des majorités de circonstance. C’est-à-dire, dans les circonstances actuelles, une réforme renvoyée aux "calendes grecques".

J’entends encore aujourd'hui des députés amis, alors membres de l’UDF et que je rencontrais fréquemment, et qui, en toutes circonstances, mettaient cette introduction d’une part de proportionnelle en tête de toutes les priorités pour redonner un sens au mot “démocratie”. Et quelles campagnes n’ont-ils pas menées autour de cette rénovation essentielle ! Hélas, afin d’assurer leur réélection, devenus les supplétifs du parti dominant, ils versent aujourd’hui une larme de crocodile sur cette réforme rejetée par leurs tuteurs  “amis”. Non qu’ils n’en aient pas un regret sincère, mais, entre temps, les calculettes ont fonctionné et ils se sont aperçu qu’une telle réforme, même à petite dose, aurait donné à François Bayrou un groupe parlementaire plus important que le leur actuel. Et comme ils ne sont pas fous, ils ont renié promesses et convictions.
 
Autre réforme adoptée : la maîtrise de l’ordre du jour du Parlement. Dans le contexte d’une Assemblée où, par le jeu d’une loi électorale inique, moins de 30% des électeurs sont représentés au Parlement par 70% des sièges, on a osé affirmer qu’en accordant 15 jours par mois à l’ordre du jour fixé par le Gouvernement, plus 14 jours à celui fixé par la majorité parlementaire (toute dévouée au Gouvernement dont elle est l’otage de fait), en accordant enfin 1 seul jour par mois à l’ordre du jour présenté par l’opposition, il paraît qu’on a fait "œuvre d’ouverture". Un sommet d’hypocrisie.

Autre réforme encore : la nomination des dirigeants des grandes entreprises. Ceci a pris une tournure particulière quand on sait que, notamment, les directeurs de l’information (radios et télévisions publiques) seront désormais désignés, comme au bon vieux temps de l’ORTF, directement par le Président. Le Parlement aura un "droit de veto” à une majorité des 2/3 pour avaliser ces nominations. Belle  farce que voilà quand on sait que, par la loi électorale actuelle, ce ne sera que simple formalité. De qui se moque-t-on ?

Autre réforme qui, à mon sens, ouvre la voie à toutes les aventures : un député nommé Ministre selon le bon plaisir de l’occupant momentané de l’Élysée, pourra, dès que révoqué, retrouver automatiquement son siège au Parlement sans passer par un nouveau vote de ses électeurs. Il y aura désormais à l’Assemblée deux sortes de députés : les titulaires qui ont échappé à cet “honneur” bien passager d’être Ministre, mais aussi et surtout des suppléants qui ne seront plus qu’une sous-catégorie de députés intérimaires de second rang car révocables, sur simple décision de l’Élysée, à chaque changement de ministre. Au train où vont les choses, on pourra, au gré du prince du moment, avoir des “tournantes” de ministres selon qu’on aura ou non ses faveurs. Quelle dérive !

Autre réforme encore : le Président de la République ne pourra plus exercer que deux mandats consécutifs. Tout porte à nous féliciter d’une telle mesure. Mais elle n’est pas sans inconvénients : quand un Président arrivera aux approches d’une ou deux années du terme de son second mandat, quelle autorité lui restera-t-il pour gouverner ou représenter la France quand ses partenaires sauront qu’il en est “à la fin” ? L’exemple que nous livrent régulièrement les USA montre toujours, en telles circonstances, des Présidents affaiblis et sans plus aucune autorité réelle. Et encore les Présidents US ont-ils la chance d’avoir à leur côté un Vice-Président qui peut toujours laisser entendre son intention de succéder au Président titulaire, ce qui permet de limiter les dégâts d’une telle impuissance constitutionnelle. Je crains fort qu’en France, quand on sait le rôle clef que joue le Président solitaire, une telle impuissance vienne à paralyser régulièrement le fonctionnement de nos institutions. Était-ce si indispensable d’en faire une réforme inscrite dans le marbre et ainsi ôter aux citoyens le droit d’en décider eux-mêmes le moment venu.

Je passe pour mémoire un certain nombre de gadgets, comme le droit inscrit désormais dans notre Constitution qui accorde au Président celui de s’exprimer devant le Congrès. Quand on sait la force de l’image et de la parole dont usent nos Présidents par le biais de la télévision, qu’est-ce cela va changer que cette solennelle réunion du Congrès ? Et si encore c’était pour rendre régulièrement compte de l’état de la France devant la représentation nationale ? Non : l’ordre du jour de ces interventions sera laissé à la discrétion du seul Président. Un gadget sans intérêt. Et quel sera désormais le rôle du Premier Ministre face au Parlement si celui-ci sera régulièrement appelé à se faire "doubler" par le Président ? La fonction de Premier Ministre prend désormais un aspect surréaliste : tant qu'à faire, il fallait aller jusqu'au bout de cette logique du "Président omni-présent". Les tenants d'une "VI° République" trouvent là un argument de poids. Sont-ils tant que çà dans l'erreur ?

Je passerai encore sous silence ce qui était un projet cher à l’UDF et à ses députés (avant qu’ils ne se divisent) : l’exigence de ne voter désormais que des budgets en parfait équilibre. C’est une victoire à la Pyrrhus que celle obtenue par les amis de Mr Morin : ils ont obtenu cet équilibre sur des budgets pluriannuels, c’est-à-dire qu’on pourra continuer à voter chaque année des budgets en déficit sur la simple promesse que le dernier effacera les déficits précédents. On a réinventé le système du “demain on rasera gratis”. Une vraie farce.

J’arrêterai ici l’énumération de mes observations sur ce gigantesque loupé qu’est cette fausse réforme constitutionnelle.
 
La France se devait d’avoir rendez-vous avec elle-même pour établir plus de démocratie dans ses institutions. Elle a raté ce rendez-vous. Ce n’est plus qu’alignement de faux semblants. Un gigantesque gâchis.
 
François VAN DE VILLE
(extraits du site http://www.francois-van-de-ville.com/) 

10 juillet 2008

MESSAGE de Régis VEZON

Régis VEZON

Président Départemental du MOUVEMENT DÉMOCRATE du GARD

nous adresse le message suivant :

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

À un moment de votre vie sociale vous avez fait le choix de soutenir François BAYROU.

Vous l’avez fait depuis sa première candidature à l’élection présidentielle en 2002.

Vous avez appuyé aussi ceux qui étaient avec lui à "Force Démocrate" puis à la "Nouvelle UDF".

Vous avez été présents et actifs lors des grands rassemblements organisés principalement à Nîmes pour les élections européennes de 2004 et les élections présidentielles de 2007.

Comme beaucoup vous avez espéré en cette victoire il y a un an.

Comme certains vous avez douté après le premier tour : « Sarko ou Ségo » le choix était difficile !

François BAYROU a pu vous dérouter, vous irriter, vous heurter.

Mais vous reconnaissez tous aujourd’hui sa ténacité, sa conviction et son honnêteté.

Comme la grande majorité des français vous voulez le voir jouer un rôle majeur dans les prochaines années.

Pour cela il a besoin de votre soutien, de votre participation et de votre adhésion.

Depuis un an l’UDF est devenu le "Mouvement Démocrate".

Nous sommes le parti central ; non, nous ne serons pas les supplétifs de l’UMP ou du P.S. ; nous incarnons la force politique qui va peser dès l’année prochaine pour les Européennes puis pour les Régionales.

Oui nous porterons ensemble François BAYROU à la victoire en 2012.

Pour choisir vos dirigeants locaux vous devez réadhérer (si ce n’est déjà fait) avant le 30 juillet 2008

• ou en adressant directement votre bulletin d'adhésion (*) par courrier à :

Mouvement Démocrate, 133 bis, rue de l’Université 75007 Paris,

• ou par Internet (paiement sécurisé par Carte Bancaire) à l'adresse suivante:

https://guepar.mouvementdemocrate.fr/adhesion/


Merci. À bientôt.

Régis VEZON

(*) : vous pouvez imprimer vos propres bulletins en cliqnant ici : bulletins d'adhésion à imprimer

03 juillet 2008

UN PROJET POLITIQUE DÉMOCRATE ET INDÉPENDANT

CONTRIBUTION SOUMISE

AUX ADHÉRENTS DU MOUVEMENT DÉMOCRATE

par François BAYROU

bayrou.jpgCette contribution est celle sur laquelle tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront appelés à se prononcer d'ici le 10 JUILLET prochain.

Elle est la seule qui a été présentée lors de cette grande consultations nationale.

Chaque adhérent recevra individuellement le texte de cette contribution et sera invité à voter.

François VAN DE VILLE 

LIBRE !

IngridOff.jpg
L I B R E ! 

REMOUS au CONSEIL RÉGIONAL D'IDF

(Tribune Libre)

REMOUS AU CONSEIL RÉGIONAL D'ILE DE FRANCE

par Rafaël VIDAL-DJAÏM

La division au Conseil régional d’Ile-de-France couvait après la création du Mouvement Démocrate et du Nouveau Centre : dans la dernière édition du journal du Conseil Régional d’Ile-de-France (n°17, juillet-août 2008), un nouveau groupe "Centre et apparentés" vient de publier sa première tribune en page 23. Le groupe compte 8 membres et la tribune est signée par Laurent Lafon, Maire (Nouveau Centre) de Vincennes.

Voici ce qui dit la tribune de ce nouveau groupe qui lance en titre "Rassemblons les centristes !" : "La fidélité à nos convictions et le respect des engagements pris envers nos électeurs : voilà ce qui motive notre décision de créer le groupe Centre et Apparentés. Notre ambition : rassembler toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans l’UDF, ce mouvement humaniste et réformateur indispensable à l’équilibre de la majorité présidentielle. Rejoignez-nous !"

Rassembler les centristes... Paradoxalement à ce message, ce groupe du Nouveau Centre, qui est désormais lié à la majorité UMP présidée par l’actuel ministre Roger Karoutchi, s’est séparé du groupe originel de l’UDF, devenu celui du Mouvement démocrate et baptisé depuis 2007 "Groupe Démocrates et Centristes" qui compte 17 membres et présidé par Bernard Lehideux, député européen. [1]

Mais autre division aussi à gauche au Conseil Régional d’Ile-de-France : les radicaux de gauche ont créé leur propre groupe "RDG et Apparentés", comptant 6 membres et présidé par Elizabeth Boyer. Le credo de ce groupe : "Le groupe rassemble des élus venus d’horizons différents voulant agir et enrichir la majorité régionale de leurs convictions humanistes, solidaires et écologistes." Le groupe des radicaux de gauche soutient donc le groupe socialiste présidé par Jean-Paul Huchon, un peu comme le groupe Nouveau Centre avec celui de l’UMP.

Rappelons que ces divisions nouvelles ont aussi des objectifs électoraux, en raison du scrutin de listes prévu pour les prochaines élections régionales de 2010.

Dans la serie "Tout va très bien, Madame la Marquise!!!!!!!"

01 juillet 2008

LES ENJEUX de la PRÉSIDENCE FRANçAISE

(Tribune Libre)

CE QU'IL EST POSSIBLE DE FAIRE CONCRÈTEMENT en EUROPE
(synthèse des notes prises lors de la réunion des Points Europe
de la Région Languedoc Roussillon à Lattes le 27 juin 2008)
par Éric CHARTIER 

 

images.jpg1°) LE CONTEXTE

• Des dossiers entre la Slovénie et la Tchéquie et la Suéde

Il faut continuer les dossiers en cours et préparer l'avenir, comme pour toutes les présidences de six mois de tous les pays.

• Le «NON » de l'Irlande et ses suites

Tenter des solutions va être difficile pour la France. Ne pas oublier que les irlandais ont collecté les petites phrases gaffeuses françaises, notamment de B. Kouchner sur « ce petit pays », et « tout ce qu'il a retiré de l'Europe » (pas faux d'ailleurs)
Cette situation irlandaise peut étonner. A ce jour elle reste encore bénéficiaire. Depuis 1973, elle est passée du pays le plus pauvre au 2ème le plus riche en PIB en Europe. Ses succès sont encore probants avec 4,7% de croissance et un chômage à 5,5%. Ce pays va passer « contributeur net » dans la pespective de l'aide aux pays de l'Est.
(il est fait une parenthèse sur la question de la démocratie européenne, sur les « eurolassés » et les « eurosceptiques »)
Une réunion est prévue le 11 juillet à Dublin pour une analyse et le 15 octobre « pour examiner les pistes à suivre ».

• la Tchéquie est inquiéte car elle doit faire ratifier le traité de Lisbonne en plus de sa présidence prochaine

(Dernière minute du 1er juillet qui plombe le dossier dès le premier jour de la présidence française : le refus de signer le Traité du Président Polonais !)

• Le temps qui manque dans tous les cas

6 mois passent très vite. Ne pas oublier que si l'on retire juillet et août, et à partir de la mi-décembre, il ne reste plus que 3,5 à 4 mois de travail. C'est très peu (d'où cette réunion du 15/10)


2°) QUE PEUT IL SE PASSER ?

Dans ce contexte sur quoi la France peut elle peser dans sa Présidence ?

• L'union pour la méditerranée ?

Après Barcelone il y a 10 ans, ce n'est pas un succès à ce jour. Le projet de N. Sarkosy fait des méfiants. Comment mettre autour de la même table des algériens (ils ont dit « non »), des israéliens, Kadhafi malgré Paris, la ligue arable et l'Unité Africaine ?...

• Le réchauffement climatique ?

IL reste toujours possible d'annoncer -20 % en 2020 ! Mais en dehors du slogan, les avancèes concrètes seront certainement très modestes.

• La Défense ?

Il n'y a pas de problème particulier mais le contexte ne se prête pas non plus à des projets importants.

• La PAC ?

En dehors des promesses toujours possibles, il ne faut pas oublier que dans tous les cas, 2013 sera l'année de la remise à plat de la PAC, et certainement pas avantageuse pour la France

• L'immigration ?

Là c'est possible que cela soit signé assez rapidemment.


CONCLUSIONS :

• Beaucoup de mots seront prononcés et plus de 300 évènements sont prévus pendants ces six mois de présidence française.  Cela n'est sans doute pas complètement inutile pour le sentiment européen toujours à optimiser.

• Cela dit, même si l'on ne pourra pas le reprocher spécifiquement à N. Sarkosy, à son type de gouvernement et à la France, il est à craindre qu'il ne se passera pas grand chose de très concret...