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29 juin 2008

LA RÉAPPARITION DE LA DIVINE

(Tribune Libre) 

"Nicolas Sarkozy avait promis la rupture et je constate aujourd'hui, que la France vit une déchirure".

L'euphorie spontanée de Ségolène Royal me laisse bien perplexe. La Maison de la Chimie, en décorum, un petit parterre de "guest-stars, et la Divine, qui fait son apparition, le sourire blanchi (..).

Une contribution qui ressemble plus à l'ébauche d'un programme. 

images.jpg« Combattre et Proposer »

Des slogans aux relents marxistes (Redéfinir le rapport de force entre le capital et le travail),

Des clins d'oeil énamourés vers le Centre (Fédérer la gauche et attirer les démocrates),

Un travail de « synthèse », illustré par une absence intellectuelle, teinté de nombrilisme et s'enfonçant dans des visions passéistes, Je n'oublie pas sa justification à sa défaite : la faiblesse du projet socialiste (..). L'espérance face à la déchirure (!!),

Ségolène Royal, en « guest/star », piochant allégrement dans le répertoire de François Bayrou et se projettant déjà dans ses rêves élyséens.

Ségolène Royal, me donne l'impression d'un trou noir, qui absorbe tout et dont rien ne ressort.

Avec de telles allusions, le Prince Jean sera devenu roi, à la place du Père (,,),

Les élites politiques n'ont pas l'intention de remettre en cause le désordre libéral dont ils tirent leurs revenus (..). Ils jouent sur des sentiments plus médiatiques et électoralistes, que les idées et contribuent (..).

Ségolène Royal, comme les autres, s'en tient à un pathos convenu sur la Misère du Monde, en omettant, que la misère s'explique et se combat, par une analyse et une action économique fondamentale, Redéfinir le capitalisme autrement qu'en se noyant dans les brumes prétextes de la Mondialisation, penser l'Europe et la place que nous y avons, redéfinir le rôle de l'état dans notre économie (..). Votre « synthèse » ne peut en aucun cas, sortir le pays du marasme où il est plongé,

Les défections se succèdent autour de votre candidature, la dernière en date, Michel Sapin se ralliant à François Hollande, Gérard Collomb jouant la prudence (..).

Le poste de Premier secrétaire du Parti Socialiste n'est qu'une marche pour assouvir vos ambitions démesurées, comme nombre de vos adversaires, c'est bel et bien l'AMBITION, qui vous endoctrine.

Nicolas Sarkozy est effrayé par une victoire de Ségolène Royal à la direction du PS (!!).

Ridicule. A droite, mais pas seulement. Olivier Besancenot et François Bayrou rêvent aussi d'une victoire de la Madone. Car la déferlante qui s'en suivra, provoquera un schisme parfaitement prévisible. La direction serait profondément remaniée. Une partie du PS, proche de DSK, voire de Delanoë, lancerait des regards énamourés en direction de Bayrou, la frange la plus à gauche, ne voulant surtout pas subir les humiliations de la Divine et ses visions doctrinaires, s'en ira rejoindre le petit postier.

La conclusion : il ne restera plus qu'un PS ségolien, obtenant péniblement de 15 à 17 % des voix d'un électorat « désabusé ».

Le comble : faire que Ariane Mnouchkine soit l'incarnation d'un socialisme nouveau, cela va en faire réfléchir plus d'un (..).

Madame Royal a beau prôner l'espérance,,On ne vit pas au quotidien d'espoir, mais de faits et de réalités.

Michel 

DROIT DANS LE MUR

(Tribune Libre)
 
images.jpgLa dette publique de la France s’est de nouveau aggravée de 41,1 milliards d’euros au cours du 1er trimestre 2008. Elle s’élevait au 31 Mars 2008 à 1.250,6 milliards. Elle a encore augmenté de 1,4% par rapport au dernier trimestre 2007. Elle était à ±1.100 milliards lors de l’élection, il y a moins d'un an à cette date, de Mr Sarkozy. Et encore faut-il rajouter à ces chiffres ±900 milliards pour la retraite des fonctionnaires, retraite jamais provisionnée jusqu’ici et prélevée directement dans la poche des contribuables via leurs impôts.

Quand Mr Sarkozy promet un équilibre budgétaire en 2012, on peut douter - comme tous les experts économistes internationaux le font unanimement - de la validité de cette promesse. Et cet équilibre, même s’il était atteint, ne résout pas pour autant la question de son remboursement dont le paiement des seuls intérêts représente chaque année plus que le budget global de notre Sécurité Sociale.

Mr Sarkozy ne prend que des mesurettes style "poudre aux yeux" et ne fait, finalement, que creuser davantage le trou de notre déficit. Il nous conduit droit dans le mur.
 
Plusieurs générations de français pas encore nés devront payer l'incurie de ces gouvernants successifs dont Mr Sarkozy n’est qu’un successeur de plus. Nous laissons à ces enfants à naître un héritage qui devient de jour en jour de plus en plus insupportable et explosif pour toute nos sociétés à venir. Et, pourtant, il leur faudra bien passer par la caisse, quoiqu'ils en pensent et en disent.
 
Bien triste succession que Mr Sarkozy leur laissons là.
 
Jean BART

25 juin 2008

CITÉ DE LA MUSIQUE à NÎMES

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(Tribune Libre)

    Tous les habitants de Nîmes et de ses environs ne peuvent que se réjouir du projet de construction d’une “Cité de la Musique, de la Danse et de l’Art Dramatique” promise pour abriter les enseignements de notre Conservatoire actuellement logé dans des locaux éparpillés, vétustes et totalement inadaptés. Il est à espérer que cette bouffée d’espaces nouveaux permettra un élargissement des enseignements de notre Conservatoire dont nombre de disciplines sont regrettablement toujours absentes, notamment dans la palette musicale.

    Je m’interroge pourtant des raisons qui conduisent à séparer ces enseignements - issus de la longue tradition des siècles passés - de ceux “actuels” contenus dans l’autre projet communautaire de la SMAC.

 
    Pourquoi un tel clivage ? La SMAC n’est pas qu’une scène musicale - de loin s’en faut - mais tout un environnement de formations s’adressant à des musiciens étudiants, l’accueil de créateurs, de résidants et d’accompagnateurs artistiques, l’accueil aussi de danses contemporaines, de compagnies théâtrales, le développement de contenus technologiques dans les domaines du son et de l’image, etc.... C’est-à-dire un prolongement naturel des enseignements tant dans les disciplines de la musique, de la danse et de la scène - qui sont le domaine habituel de nos conservatoires - vers toutes les techniques “actuelles” qui sont inséparables des premières. Un véritable pont jeté entre la tradition séculaire, et ses projections vers notre 21ème siècle naissant.

    Je ne conçois pas que ces deux projets, intimement liés quant à leur finalité, soient, sur le terrain, éloignés de plusieurs kilomètres l’un de l’autre, l’un concentré dans le panorama d’une cité à vocation essentiellement universitaire et appelée vraisemblablement à s'élargir, l’autre implanté à Courbessac dans un vaste espace ouvert à tous les moyens de communication, de stationnement et prochainement desservi par la ligne TCSP (Transport en Commun en Site Propre) qui reliera en quelques minutés l’Est de Nîmes avec l’Ouest en passant par son centre. Où est le problème ? 

    Ce clivage ainsi créé entre ces deux pôles d’enseignements, aussi complémentaires l’un de l’autre, ne me paraît ni justifié ni judicieux. C’est regrettable que notre future “Cité de la Musique, de la Danse et de l’Art Dramatique” ne concentre pas sur un même lieu toutes les disciplines nécessaire pour en faire une véritable Cité, largement ouverte à tous et à tous les enseignements, et non pas frileusement repliée sur elle-même.

François VAN DE VILLE

21 juin 2008

EUROPE : NE PAS DÉRANGER

par François D'Orcival (Valeurs Actuelles - 20/06/2008)
 
c061cb0f7a0053721cb95a46f8bf7f38.jpgQu’est-ce qu’une Europe puissance politique qui n’aurait pas les moyens d’exercer ses responsabilités ? Le Président de la République posait la question, mardi matin, après avoir présenté aux armées les ambitions et les moyens que la France entendait consacrer à sa politique de défense. La question prenait tout son sens après le non irlandais au traité de Lisbonne. Les élites françaises ont toujours voulu croire à une Europe puissance qui serait en quelque sorte une “France en plus grand”, une Europe ambitieuse, capable de tenir tête à l’Amérique.

Cette Europe-là, les Irlandais lui ont dit non. Pas seulement eux : qu’il se soit agi du traité constitutionnel ou du traité “simplifié” de Lisbonne, cette même idée de l’Europe aura été soumise cinq fois au suffrage populaire – et rejetée trois fois par les peuples consultés, y compris par les Français. Sans doute ce vote a-t-il eu lieu à des moments différents, pour des motifs variés, au nom de principes parfois opposés, mais le résultat est demeuré le même : c’est non.

Deux militants européens, Guillaume Klossa, conseiller du Secrétaire d’État chargé des Affaires Européennes, Jean-Pierre Jouyet, et Stéphane Rozès, politologue de l’Institut CSA, résumaient parfaitement dans la livraison de printemps de la revue "Commentaire" l’enjeu du traité de Lisbonne : « L’identification d’une communauté humaine à une construction politique requiert, outre des valeurs partagées et une dynamique collective, l’incarnation du pouvoir dans des personnalités légitimes. C’est justement cette étape décisive que permet le traité qui donne à l’Union un président stable,mais aussi un ministre des Affaires étrangères qui devrait être la voix de l’Europe dans le monde à un moment où les Européens ont pris conscience que les rapports de force mondiaux leur étaient de moins en moins favorables… » Eh bien, 53% des Irlandais n’ont voulu ni de cette dynamique collective ni de cette incarnation du pouvoir ; ils ont préféré défendre leur modèle économique et leur fiscalité contre tout risque d’harmonisation sociale et fiscale européenne, se préserver des moeurs européennes (la légalisation de l’avortement) et surtout, conserver leur statut de neutralité.

Les conséquences de ce vote sont claires, que la ratification du traité se poursuive ou pas ne change rien à l’essentiel : l’Europe va fonctionner par cercles, par groupes, par coopérations, entre pays volontaires, les autres restant sur le bord de la route. Ce sera un cadre de travail, pas une dynamique.

Quand Nicolas Sarkozy, à la veille de présider pour six mois cette Union européenne, rêve d’une Europe qui serait en mesure d’exercer dans le monde des responsabilités à la hauteur de ses capacités, deux voix anglo-saxonnes, l’une américaine, l’autre britannique, lui répondent : certes, mais hélas vos peuples ne le veulent pas. Dans le Financial Times de Londres, Gideon Rachman estime que les Européens ne rêvent en réalité que d’être une sorte de Suisse géante qui se tiendrait confortablement à l’écart des affaires du monde. Son confrère Robert Kagan ne dit pas autre chose dans le Washington Post : n’est-ce pas finalement à une Europe sans traité ni leadership qu’aspirent ses peuples – s’attribuant le rôle du choeur de la tragédie grecque qui se lamente en vain devant la marche inexorable de l’Histoire ? Qui avait dit que le XXIe siècle serait celui de l’Europe ? « L’Amérique n’est pas près de pouvoir déposer son fardeau… ». Mais assis sur leur continent, les peuples européens continueront de se payer le luxe de la critiquer pour ce qu’eux-mêmes ne voudront pas faire.

À cela, il y a une double explication : dans un premier temps, les Européens se sont forgé une identité autour de leurs valeurs de civilisation sous la menace du péril soviétique ; quand celui-ci a disparu lors de la chute du mur de Berlin suivie par la dislocation de l’URSS, la peur s’est dissipée, l’unité aussi. Ensuite est intervenue, ce qui était logique, l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale ; mais cela a provoqué une nouvelle inquiétude : jusqu’où cet élargissement pouvait-il aller, quelles étaient nos frontières,qu’allait-il advenir de notre identité ?

Cela s’est cristallisé dans la négociation d’adhésion de la Turquie. Mais si l’Europe n’était finalement qu’une zone monétaire, un marché unique, une machine à subventions, on voit mal à quoi pourrait bien correspondre cette inquiétude. Nous ne sommes décidément pas 400 millions d’Européens, contrairement à ce qui se répète, mais vingt-sept peuples,de 400.000 à 80 millions d’âmes. Des peuples qui vieillissent et n’entendent pas être dérangés.

14 juin 2008

MISE AU POINT

Mme Édith GUCCINI est l’une des responsables fort agissante de la fédération voisine (et amie) de la Lozère. Et c’est fort bien. Elle veut s’investir très au-delà de cette étroite fédération : pourquoi pas ? Et c’est ainsi qu’elle vient d'être élue comme l’un(e) des co-secrétaires du Conseil National : bravo !

Mais voici que Mme GUCCINI vient de....
 

13 juin 2008

LE "NON" IRLANDAIS

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Le “non” de l’Irlande au traité de Lisbonne est une très mauvaise nouvelle pour tous les européens.

Non pas seulement pour l’idée européenne en particulier, mais surtout et simplement parce que nous avons tous besoin d’Europe face aux menaces qui nous entourent, plus pressantes que jamais et venues de toutes parts.

Il faut agir vite pour rassurer les irlandais afin qu’ils dominent  la peur de l’Europe qui les a conduits à ce refus qu’on espère momentané : il y a incompréhension manifeste entre l’Europe, ses institutions, d’une part, et les citoyens d’autre part.

Et pas seulement en Irlande.

Mais nous ne pouvons rester dans l’immobilisme actuel.


Il y a urgence de continuer.

François VAN DE VILLE 

APPEL de COTISATION 2008

APPEL DE COTISATION 2008

Cher(e) Ami(e),

Le renouvellement de votre adhésion pour 2008 est essentielle pour la vie et le développement futur de notre tout nouveau  Mouvement Démocrate.

(Si vous avez déjà effectué cette démarche, merci de ne pas tenir compte de ce courrier).
 
Comme vous le savez, le fonctionnement de notre Mouvement, y compris dans notre département, dépend de vos cotisations : celles-ci sont indispensables au financement des actions menées sur le terrain. Elles devraient nous permettre, notamment, d'avoir bientôt notre propre permanence ouverte à tous, faire face à tous ses frais ordinaires de fonctionnement. Et autoriser surtout une nouvelle dynamique de communication près nos concitoyens afin de donner à notre Mouvement sa vraie place dans la vie politique et sociale de notre pays. Et aujourd'hui, on constate, plus que jamais, combien cela est devenu nécessaire et urgent.

A ce titre, j'ai donc le plaisir de vous adresser - en pièce jointe - le bulletin d'adhésion pour le renouvellement pour 2008 de votre adhésion au Mouvement Démocrate, ainsi que le barème des cotisations pour cette année. Il s'adresse à tous ceux qui n'ont pas encore cotisé depuis le 1er Janvier 2008.

Le montant de votre cotisation est libre : vous la fixez vous-même en fonction de vos revenus, même s'il est indiqué sur le document (en pièce jointe) les cotisations souhaitées pour ceux d'entre nous qui exercent des mandats tant au sein de notre Mouvement que des mandats publics. (À noter la cotisation annuelle ramenée à 5€ pour ceux d'entre nous qui sont actuellement en difficulté).

Notre prochaine Convention Départementale est fixée au SAMEDI 27 SEPTEMBRE (les détails de son organisation vous seront communiqués en temps opportun par une Commission ad hoc qui sera créée à cet effet). Vous y élirez, pour un mandat de 3 ans, notre prochain Président Départemental, l'équipe qui l'entourera, les Membres du Conseil Départemental, et les Membres de la Conférence Nationale. RÉSERVEZ DÈS AUJOURD'HUI cette journée pour venir voter.

Le nouveau Règlement Intérieur exige, pour pouvoir voter ou être éligible au sein de notre Mouvement, d'être à jour de ses cotisations 3 mois avant la date du scrutin. Soit avant le 27 JUIN. Cette date est donc importante.

C'est pourquoi nous vous invitons à régulariser votre situation au plus vite, soit par l'envoi postal de votre bulletin d'adhésion (accompagné de votre règlement) à l'adresse personnelle de votre Secrétaire Départemental (faute momentanée de permanence), soit en adhérant directement en ligne.

Nous comptons sur vous tous.

À bientôt. (Et peut-être au 27 Juin au Clapas à NÎMES).


François VAN DE VILLE
Secrétaire Départemental

FORMULAIRE DE BULLETIN D'ADHÉSION :

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09 juin 2008

LIBÉRAL N'EST PAS UN GROS MOT

riot.4.jpgUn vaste débat s'est ouvert à propos de la place du libéralisme dans notre société. Ce débat le fut même très bruyamment au Parti Socialiste et il s'y poursuit encore aujourd'hui.

VDV.jpgOn peut lire à propos de ce sujet une remarquable contribution "Libéral n'est pas un gros mot" de Daniel RIOT, article très documenté comme à l'accoutumée chez cet éditorialiste.

À noter que notre ami François VAN DE VILLE avait aussi évoqué, sur son propre site, ce même sujet dans un billet "À propos de libéralisme et socialisme", billet qui a suscité de nombreux débats et commentaires sur le net.

À lire..., pour réfléchir un peu. 

BAYROU A-T-IL ENCORE UN DESTIN ?

seguillon.jpgÀ lire un excellent article de Pierre-Luc SEGUILLON, dans le FIGARO du 9 Juin : "François BAYROU a-t-il encore un destin ?".

04 juin 2008

BAYROU chez BARBIER

767590984.jpgLe 3 Juin, François BAYROU a été interrogé par Christophe  BARBIER sur tous les grands sujets du moment.

Voici la vidéo de cet interview

Bref, mais complet.