02 juin 2008
RAPPEL à nos ADHÉRENTS GARDOIS
Nous nous permettons de rappeler aux adhérents du Mouvement Démocrate du GARD qu'ils ont à leur disposition un site internet à accès privatif qui leur est spécialement réservé pour connaître la vie de leur Mouvement Départemental, les compte-rendus des réunions, les rendez-vous importants, etc....
Ce site spécifique n'est accessible qu'aux seuls adhérents du GARD ayant un code d'accès.
Pour ceux qui n'auraient pas encore leur code personnel, ils peuvent le demander par mail : il leur sera communiqué dans les plus brefs délais.
À bientôt.
Le Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD
François VAN DE VILLE
02:34 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0)
PEUT-ON ÊTRE CENTRISTE SANS ÊTRE DÉMOCRATE ?
Justement, comment définir cette notion de « démocrate » ? Il ne s’agit pas ici du qualificatif provenant du simple fait que des élus sont élus par le peuple car, comme on le sait, beaucoup de pays se disent « démocratiques » car pratiquant le suffrage universel, mais on peut parfois légitimement avoir quelques doutes sur la régularité des relations entre le peuple et leurs élus. Ainsi, le régime birman vient d’organiser un référendum en pleine crise humanitaire liée au cyclone Nargis et le gouvernement s’est félicité d’une participation étonnante à 98 %, ce qui signifierait que les centaines de milliers de sinistrés, peut-être même les morts et disparus lors de la catastrophe, seraient tous allés voter au lieu de se préoccuper de leur survie… Etre élu par le peuple ne suffit donc raisonnablement pas à se qualifier de « démocrate », bien qu’en France les scrutins soient suffisamment sécurisés pour ne pas être sujets au doute. L’élection par le peuple ne suffit pas car l’objet de la gouvernance a toute son importance, autrement dit ne peut être démocrate que celui qui gouverne pour le peuple. Or, comme vous le savez tous, les partis politiques sont basés sur une idéologie, qu’elle soit de droite, de gauche ou… du centre. Cette idéologie, constituée d’un ensemble d’idées et de valeurs, n’exclut pas d’être démocrate si le responsable politique n’en fait pas un dogme. Autrement dit, si le politique gouverne de manière « lobbyiste », c’est-à-dire en privilégiant consciemment les intérêts d’un groupe ou un groupe d’intérêts, alors il ne gouverne pas pour tout son peuple, donc il ne peut pas être qualifié de démocrate. En revanche, un responsable politique peut adhérer à un certain nombre de croyances idéologiques sans chercher à les imposer au peuple, c’est-à-dire qu’il admet que l’expression du peuple puisse être contraire à sa propre idéologie. C’est là qu’intervient la dernière condition de la notion fondamentale de démocratie, à savoir gouverner avec le peuple. Concrètement, ça se traduit par un engagement du responsable politique à informer, écouter et consulter le peuple dans ses décisions importantes. L’attitude d’un président de la République qui déclarerait « mettez-vous d’accord sur ce que je propose et si vous n’y arrivez pas, je déciderai quand même » n’est pas une attitude démocrate, bien que ce président ait été élu par le peuple et que l’on peut considérer que sa fonction le conduit à gouverner pour le peuple dans son intégralité (ce qui n’est pas garanti non plus…).
Revenons à la question initiale : peut-on être centriste sans être démocrate ? Eh bien, s’il s’agit pour un responsable politique centriste de vouloir à la fois imposer son idéologie - même une idéologie par nature équilibrée, modérée, bien pensante - auprès des citoyens et imposer sa stratégie personnelle auprès des adhérents de sa formation politique, alors il est centriste sans être démocrate. Ainsi une personnalité d’un ex-parti centriste que je ne citerai pas, par respect pour tous les adhérents démocrates de cet ex-parti, m’écrivait personnellement il y a quelques jours qu’il n’admettait pas, même au sein d’un parti « centriste et tolérant », que chaque adhérent puisse émettre librement et publiquement en interne des critiques à son encontre. Je précise que je fais partie du Mouvement démocrate où la question, justement, est peut-être de savoir si nous devons être centristes, démocrates ou centristes-démocrates. François Bayrou devrait apporter en principe une clarification à ce sujet d’ici l’été 2008.
01:44 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0)
LE CHEMIN QUE J'AI CHOISI N'EST PAS FACILE
C'est le titre d'un colloque qu'a eu François BAYROU avec plusieurs grandes plumes de la presse française réunies récemment par l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles".
Nous vous en recommandons la lecture.
Voici le texte de ce colloque.
01:40 Publié dans ARGUMENTS & IDÉES | Lien permanent | Commentaires (0)