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13 octobre 2009

Jean SARKOZY, 23 ans, fils du Président

TRIBUNE LIBRE de Quentin THEVENON

Président des Jeunes Démocrats du Rhône

 

j.sarko.jpgSi quelqu’un se sent une âme de Musset, qu’il le dise. Et qu’il écrive. Il y a une formidable actualisation de Lorenzaccio à faire. Entre le ministre qui faute en Thaïlande et le fils du Prince que l’on propulse discrétionnairement à la tête de l’aménagement de l’un des plus grands quartiers d’affaire d’Europe, il y a beaucoup à dire. Et encore, inutile de revenir sur le cas de l’ancien Premier Ministre, déjà jugé coupable.

 

Pris séparément, ces trois situations sont autant de faits divers méprisables. Réunis, ils forment une fresque honteuse, le reflet d’un pouvoir qui ose tout, devant une opinion publique atone, anesthésiée, comme fascinée et incapable d’esquisser le moindre geste. Loin devant les autres affaires, c’est celle qui implique le fils du Président qui est la plus blâmable.

 

Assurément, il y a quelque chose de pourri au Royaume de France.  Alors bien sur, la République n’est pas en danger. Mais les valeurs sur lesquelles celle-ci s’est construite, le triptyque républicain même semble s’éroder et s’effacer au profit d’une conception obscène du pouvoir. C’est ce côté outrancier, absolu, tellement monarchique et si peu républicain qui écœure.

 

Entendons nous bien : il n’est ici nullement question de couleur politique ou de projets. Il est ici question de valeurs et de la façon dont le pouvoir s’exerce. Et sur ce point, les républicains de tous crins ne peuvent qu’être en désaccord avec son exercice actuel.

 

« Liberté , Égalité, Fraternité » proclament fièrement les frontons de nos mairies et de nos écoles.  « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » édicte la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. A ces valeurs, le pouvoir répond que certains hommes sont plus égaux que d’autres.

 

Un peu à la manière de la Ferme des Animaux d’Orwell, le temps passe et les écritures s’érodent sous le ciel de France.

 

Comment un politique peut aujourd’hui défendre Jean Sarkozy ? Il est simplement indéfendable ! 23 ans, pas de diplôme… N’importe quel étudiant sans le sou ou issu de la classe moyenne serait déjà à l’usine. Et lui est élu. Élu d’une République aveugle, élu par la grâce du père. « Aux âmes bien nées le talent lnattend pas le nombre des années » à dit Devedjan.

 

Entre ironie, aigreur, critique voilée et compliment âcre, cette belle phrase signe à elle seule l’abdication totale de ce rêve républicain : celui de donner à chacun en fonction de son mérite et pas en fonction de sa naissance. Il est urgent de réaffirmer que la République est notre maison commune, qu’elle n’est pas un trône transmis par le droit du sang.

07 octobre 2009

LE VOL, LA MORALE ET L'ÉTHIQUE

TRIBUNE LIBRE

de Michaël MANEN (Aimargues)

manen.jpg

 

Il ne s'agit pas d'un inédit de Jean de la Fontaine, mais il m'est apparu important de préciser ce que j'entends comme différence entre la morale et l'éthique au travers du thème du vol.

En terme de morale, voler n'est pas bien. C'est répréhensible, potentiellement injuste puisqu'il s'agit de prendre de façon facile ce qu'a acquit durement, et à force de labeur, autrui, ou encore de ne pas donner la contrepartie prévue par la Société ou ses représentants. Quand on lit cette définition, on comprend bien qu'en effet, voler, au delà du délit que cela représente, constitue une entorse à la morale.

En terme d'éthique, c'est beaucoup moins simple.

Une personne pauvre peut se retrouver contrainte à voler du pain pour manger, ou encore voler des vêtements pour s'habiller et vouloir conserver sa dignité. Prise sur le fait, elle sera condamnée à une amende et, étant insolvable, jetée en prison. Vraiment ? Certes pas systématiquement, mais ça arrive et ce n'est pas rare !

Certaines personnes riches pratiquent l'évasion fiscale et souvent en toute légalité s'enrichissent davantage, s'attribuent des primes ou bonus par eux-mêmes, directement ou par voie détournée (Les grands patrons des entreprises du Cac 40 sont souvent administrateurs d'autres grosses entreprises de ce même Cac 40...). Certains actionnaires – et ils sont de plus en plus nombreux – cherchent à faire fructifier encore et encore leurs fonds investis, via des dividendes de plus en plus importants et indécents. Ils étranglent les entreprises, réduites à faire des plans sociaux ou à fermer des succursales, ce dans une perspective de gain à court - voire très court – terme.

Nous vivons une époque où une organisation à été mise en place visant l'enrichissement – et la protection juridique - de quelques nantis au détriment de très nombreux citoyens. Cette organisation se fait avec l'aide, ou tout au moins l'assentiment, du pouvoir politique en place.

Chaque jour, le pouvoir d'achat des ménages les moins privilégiés s'abaisse, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté s'accroit, et on ne compte plus l'inflation du chômage... Chaque jour, des centaines de citoyens perdent leur emploi, et concomitamment quelques nantis comptent les millions d'euros de plus, qui ne sont de plus même pas reversés en partie au peuple, puisque défiscalisés...

En terme d'éthique, qui vole qui? Certains, se retrouvant sans travail et parfois sans toit, n'ont-ils pas de facto été volés ?

La justice tranche, et la morale avec, dans un contexte des plus manichéens qui soit, il y a les bons : ceux qui sont dans leurs droits, ceux qui mettent dans la rue chaque jour des centaines de personnes, ceux qui évitent de payer taxes et impôts avec l'aide des meilleurs juristes ou fiscalistes, ceux qui sont parvenus à se protéger aussi bien juridiquement que financièrement... et il y a les mauvais : ceux qui refusent notamment d'accepter un tel système, source des plus grandes inégalités que l'on pensait abolies depuis plusieurs siècles.

Je fais partie des mauvais, et j'en suis fier... La morale dira que j'ai tort mais l'éthique me donnera raison...

Jean de la Fontaine – pour en revenir à lui - a écrit: « Qui vole un oeuf vole un boeuf », c'est sûrement vrai, j'en conviens. Occupons-nous donc de celui qui vole un oeuf, ce pauvre qui vole du pain pour manger et des vêtements pour s'habiller... Mais celui qui vole un boeuf, qu'en faisons-nous ? ...Rien ?...

La réponse officielle aujourd'hui est, en effet, celle-là: Rien !

Celle de demain dépendra de vous, et de nous tous...

Michael MANEN

04 octobre 2009

COMMISSIONS PRÉPARATOIRES AUX RÉGIONALES

Reunion.jpgLes 6 commissions thématiques du Mouvement Démocrate du GARD pour la préparation d’un projet régional Languedoc-Roussillon, se réuniront en Assemblée plénière le Mardi 13 Octobre à NÎMES sous la présidence de Philippe BERTA, et de Régis VEZON, Délégué Départemental.

Tous les adhérents déjà inscrits à ces commissions ont reçu leur invitation.

Si certains autres adhérents souhaitaient cependant se joindre à ces groupes de travail, il leur est toujours possible de s’inscrire en envoyant d’urgence un mail à la Fédération du GARD pour recevoir leur invitation.

Le projet du GARD sera ensuite porté au sein d’une commissions paritaire de l’ensemble des fédérations MoDem de la région pour en faire un projet commun.

01 octobre 2009

LE PLAN "JEUNES" de Mr SARKOZY

TRIBUNE LIBRE de François VAN DE VILLE

 

sarkozy.jpgLe Président SARKOZY a présenté ce mardi 29 Septembre en Avignon, un “Plan Jeunes” (“Agir pour la Jeunesse”) dont on pouvait imaginer qu’il reprendrait largement les 57 mesures proposées dans le “Livre Vert” de son ministre Martin HIRSCH.

En fait, ceux qui attendaient beaucoup de ces propositions restent sur leur faim : sur les 57 mesures de Mr HIRSCH, seules une dizaine ont été retenues. Le montant du budget affecté à leur mise en application (500 millions !) est très insuffisant et s’apparente davantage à un saupoudrage qu’à une mise en œuvre d’un vrai projet, d'une réelle ambition.

 

Les jeunes s’attendaient à beaucoup mieux que cela et leurs espoirs sont déçus. Est-ce que les problèmes des jeunes se limiteraient au seul emploi ? À la seule formation ?

Non que les propositions de Mr SARKOZY soient toutes sans intérêt : notamment le bénéfice du RSA étendu à certains nouveaux bénéficiaires, ce qui est une avancée intéressante et va sur le bon chemin. Mais c’est peu, si peu.

Certes l’état français - qui continue de devoir emprunter, lui, 1 milliard d’euros par jour pour payer son train de vie ou financer son bouclier fiscal - n’a plus les moyens de ses ambitions. Et, ici, ce sont les jeunes qui, à leur tour, doivent en pâtir avec leurs 500 millions seulement de budget.

Dommage : c’était une bonne occasion d’investir sur l’avenir, avenir que représentent, eux aussi et surtout, tous nos jeunes.

 

Occasion perdue. Encore ! Hélas....

30 septembre 2009

LETTRE OUVERTE de Philippe MARROT

Chers Démocrates Gardois,


Je tiens à publier ma lettre de candidature spontanée au bureau exécutif du Mouvement Démocrate, adressée à la Présidence Collégiale Gardoise le 3 juillet 2009, car des propos malveillants ont été publiés sur le blog de ...(*)


Ces propos laisseraient clairement entendre que ma candidature aurait été obtenue au mépris des règles.


Je rappellerai que ma seule démarche a été d’envoyer une lettre de candidature aux instances départementales. Est-ce “un crime ou un délit” de faire acte de candidature au Bureau Exécutif du Mouvement Démocrate d’une fédération ?


Par ailleurs, je tiens à préciser que j’ai démandé à l’auteur de cet article de bien vouloir m’accorder un droit de réponse malheureusement celui ci ne me l’a refusé.


Voici la copie de mon courrier:


Nîmes, le 3 juillet 2009

 

OBJET: Candidature au bureau départemental du Mouvement Démocrate gardois

 

Aux membres de la présidence collégiale,


Je vous informe de ma candidature au bureau départemental du Mouvement Démocrate gardois. Si je candidate pour être membre au bureau politique départemental :


  • C’est tout d’abord pour construire un projet politique à l’échelle départementale et régionale avec toutes les composantes du Mouvement Démocrate,

  • C’est pour participer à la mise en place d’une ligne politique claire et soutenable sur l’ensemble du département,

  • C’est aussi pour faire respecter les principes de fonctionnement de notre règlement intérieur départemental,

  • C’est pour proposer la mise en place d’une commission électorale chargée du bon déroulement de nos futures élections régionales,

  • C’est aussi pour réfléchir au maillage et au pilotage des sections locales ou d’agglomérations,

  • C’est aussi pour participer aux réunions préparatoires aux élections régionales et aux stratégies de campagne.


Je tiens à souligner que je ne suis pas le candidat naturel de tel ou tel groupe. Je m’engage surtout à travailler avec l’ensemble des militants qui le désirent. Je demande aux membres de la présidence de bien vouloir communiquer mon acte de candidature à l’ensemble des conseillers départementaux avant la réunion du conseil départemental qui devrait se tenir le jeudi 9 juillet 2009.

 

Bien cordialement

 

Philippe MARROT

Conseiller Départemental Gardois

 

(*) : ne voulant entrer ici dans une polémique opposant quelques membres minoritaires (s'exprimant le plus souvent au sein d'un blog interne à leur association) à la majorité présidant le Mouvement Démocrate du GARD, nous taisons ici volontairement le nom de ce groupe et de son blog.

_________________________________________


(voir les commentaires ci-après sur cette "lettre ouverte")


27 septembre 2009

LES JEUNES DÉMOCRATES PRENNENT POSITION....

.... face aux conditions de la rafle exécutée sur la "jungle" de Calais.


Ils dénoncent avec force les conditions dégradantes du traitement infligé aux immigrants.


Lire l'éditorial de "Jeunes Démocrates".

17 septembre 2009

Philippe BERTA sur TÉLÉ MIROIR

"NOUS N'IRONS PAS NOUS VENDRE AU PLUS OFFRANT !"

 

Berta.jpgLundi 14 Septembre, Philippe BERTA Président du Mouvement Démocrate (MoDem) du GARD, était reçu, dans le cadre des “Rendez-vous politiques”, sur le plateau de TÉLÉ MIROIR.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette émission sur le présent lien.

Retenons cependant ici quelques phrases clefs prononcées par Philippe BERTA.

• répondant au journaliste qui évoquait la réunion de Marseille (où l’on a vu côte à côté Marielle de SARNEZ - Vice-Présidente du MoDem - aux côtés de certains leaders de gauche), et pouvant laisser penser que le MoDem prenait une “orientation à gauche”, Philippe BERTA a répliqué :

“L’orientation à gauche n’est pas dans l’air du temps....

"L’objet (du MoDem) c’est de construire une offre politique différente.

"Et dans un système très binaire, c’est pas facile, çà prend du temps....

"Je suis convaincu que le changement de société vers lequel nous allons.... fait que cette offre-là est en train de s’imposer....

"Notre objet c’était de nous affranchir de la droite, mais certainement pas pour tomber sous le sceau d’un parti de gauche....

"L’objectif est de lancer une prise de conscience collective auprès des gens de gauche, mais aussi auprès de l’ensemble de la population et des gens de droite, pour essayer de mettre en évidence.... qu’aujourd’hui le péril qui menace le pays est peut-être beaucoup plus profond que le péril économique ou social..., c’est un péril démocratique....

"C’est un appel à l’ensemble des démocrates....

"Réveillez-vous, ouvrez les yeux, regardez la dérive actuelle, la dérive du pouvoir, ce qui se passe, sur les médias, sur la justice, sur le fossé social....

"Réfléchissons et travaillons pour ne pas vivre çà pendant 10 ans.”

• à propos d’un ’’anti-sarkozysme” évoqué par le journaliste, Philippe BERTA a répliqué :

“Je ne retiens pas le terme d’anti-sarkozysme parce que ce n’est pas un programme en soi....

"On n’est pas là pour faire un jugement sur les personnes ou de procès à qui que ce soit....

"On est là, pour l’instant, pour faire un bilan de la situation de notre pays, un pays qui emprunte 1 milliard d’euros par jour..., où le chômage explose..., où tous les grands systèmes éducatifs, judiciaires.... sont pratiquement à genoux....

"Le travail auquel nous appelons les forces démocrates, c’est de réfléchir aux réponses....”

Et d’évoquer ensuite les travaux entrepris au sein du MoDem par nombre de commissions à tous les échelons et la réponse définitive attendue début Décembre par la publication de nos objectifs dans une sorte de "Petit Livre Orange". Puis une page a encore été évoquée sur les déficits français, l’absence d‘une démarche européenne face à la crise, etc....

• à propos des prochaines élections régionales  (et des alliances évoquées ici ou là), Philippe BERTA a rappelé que :

(le positionnement du Mouvement Démocrate est que) toute alliance - comme nous dénonçons que cela se pratique dans notre pays - est inenvisageable.

"Le Mouvement Démocrate, qui veut proposer une alternative différente, n’ira certainement pas immédiatement dans le camp d’en-face, le camp socialiste....

"Nous avons choisi, avec François BAYROU, une ligne d’autonomie....

"La région Languedoc-Roussillon n’échappera pas au schéma national....

"Nous ne sommes pas là pour faire des jeux de tactique politique.... pour faire des carrières politiques....

"Nous n’irons pas nous vendre au plus offrant....”

14 septembre 2009

À PROPOS DE LA TAXE CARBONE

François VAN DE VILLE, à contre-courant de ce qui se dit ici ou là sur la taxe carbone, y compris au sein du Mouvement Démocrate, vient de sortir un nouveau billet où il exprime sa pensée en une phrase - qu'il développe évidemment : "Çà ne sert à rien !".


"À PROPOS DE LA TAXE CARBONE". De quoi verser au débat sur une taxe très controversée dans tous les milieux.

BAYROU PROPOSE UN CARNET DE ROUTE À L'OPPOSITION

À lire dans le journal "Les Échos" la relation d'une déclaration de François BAYROU sur une tribune où il propose un "carnet de route" pour l'opposition.

 

Cà a le mérite de la clarté.

L'AFFAIRE HORTEFEUX

TRIBUNE LIBRE

 

Interrogé à titre personnel - pourquoi moi ? - pour savoir ce que je pense de “l’affaire Hortefeux”, j’ai dit mon embarras à prendre position tant le contenu des paroles prêtées à ce ministre est flou et fait l’objet d’interprétations les plus diverses, sinon contradictoires.

Il semble cependant se confirmer que certains de ces propos prêtent à confusion très ambiguë quant à leur signification. Il se confirme ensuite que ce ministre n’en serait pas à son premier dérapage dans le genre.

Je ne pense pas que la politique se grandit à s’enfoncer dans le bourbier d’un hallali où d’aucuns voudraient voir ce ministre être démissionné d’office pour cela. Mais ceci tombe très mal pour lui : un ex-préfet avait été mis, la veille en conseil des ministres, à la retraite d’office pour des propos similaires non établis avec certitude qu’on lui a prêtés lors d’un contrôle d’identité apparemment inutilement zélé et dont il s’est énervé. Mais si on démissionne aujourd’hui Hortefeux, il est des démissions qui s’imposeraient aussitôt pour d’autres très hauts personnages de l’état qui ont montré semblable mépris en d’autres occasions sous l’œil des médias : çà serait une vague déferlante où l’état lui-même en serait éclaboussé. Est-ce souhaitable ?

Ceci est pourtant révélateur d’un état d’esprit, voire d’une culture profonde, qui démontre le mépris dans lequel tiennent nos concitoyens certains de nos gouvernants. Et ils ne sont pas seuls, hélas ! Ce n’est finalement qu’une affaire de culture bien ancrée dans notre société et de l’intolérance latente qu’elle génère.

 

François VAN DE VILLE