Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04 février 2020

LE BREXIT : UNE VRAIE CHANCE POUR L'EUROPE

BILLET de  François VAN DE VILLE

Europe.jpg

- « La nature, la structure qui sont propres à l’Angleterre diffèrent profondément de celle des continentaux » (Charles De Gaulle)

Ainsi s'exprimait déjà le Général De Gaulle en 1963. Il avait déjà bien senti que l'entrée du Royaume Uni au sein du Marché Commun - alors encore composé des seules 6 nations fondatrices - allait chambouler la construction européenne balbutiante : il y voyait alors un atlantisme forcené et, surtout, un intérêt purement commercial pour l'Europe et pas grand-chose d'autre. Une absence totale d'ambition.

Quarante sept ans après, les choses n'ont guère changé : avec le départ du Royaume Uni de l'Union Européenne, celle-ci se retrouve donc à une nouvelle croisée des chemins.

Après le commencement de la mise en œuvre du Brexit - période qui promet d'être longue et, au mieux, conclue pour partie pas avant fin 2020 - notre Union Européenne est-elle capable de redevenir un projet politique ? Le Brexit serait-il une chance nouvelle pour l'Europe ?

Après le départ du Général en 1969, les partenaires européens et britanniques firent donc, cependant, affaire : entrée le 1er Janvier 1973 et confirmation par référendum en 1975.

Mais, tout au long de ces quarante-sept années, les Britanniques n’ont cessé d’être ensuite à la fois et dedans, et dehors, refoulant tout esprit politique, obtenant ici des rabais sur leur participation au budget général, là d'autres rabais sur la Politique Agricole Commune, etc… Ils refusèrent ensuite l’euro, puis encore la zone Schengen de libre-circulation entre citoyens européens. Le Royaume-Uni se contentait donc de n'être d'une simple zone de libre-échange de marchandises, une sorte de « Global Europe ». Aujourd'hui, le Premier Ministre anglais - Boris Johnson - veut bâtir « A Global Britain ».

Depuis Margaret Thatcher, tous les Premiers ministres britanniques n'ont cessé de critiquer le pouvoir de Bruxelles et le centralisme administratif qui s’affirmaient au fur et à mesure que la Communauté économique européenne, devenue ensuite l’Union européenne, s’élargissait et, progressivement devenait la 1ère puissance économique mondiale. Mais, hélas, l'administration prenait progressivement la place du politique, puisque Londres en refusait l'esprit : péché véniel fréquent aussi dans ce genre d'évolution hyperbolique, en l'absence de toute autre politique réellement établie.

Le Royaume-Uni ayant donc choisi de sortir désormais de ce grand ensemble pour retourner sur son étroite île, face à un marché sur le continent de près d'un demi milliard de citoyens, l’Union Européenne se voit offrir aujourd'hui une opportunité en or pour se refonder, pour remettre les choses à leur place comme il se devait afin de se rendre plus lisible et plus populaire. C'est maintenant devenu une urgente nécessité.

L'UE peut - mais surtout DOIT - relancer le projet politique abandonné en chemin sous l'incessante pression britannique qui l'en empêchait jusqu'ici.

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté » (Winston Churchill).

Nous avions notre De Gaulle, et les anglais avaient leur Churchill : deux grands géants, l'un comme l'autre, visionnaires de l'Histoire. C'est pourquoi je les cite ici volontiers dans ce billet.

Churchill, cet anglais-là, lui c'était un grand, un vrai, quand on observe depuis le pitoyable spectacle que nous a livré l'Outre-Manche pendant tant d'années avec ses innombrables tâtonnements.

Enfin libérés de ces aventures et de ces tenants, OUI nous POUVONS ENFIN - et nous DEVONS -  refonder en la retrouvant, l'Europe que nous tous, ses nations et ses citoyens espérions et attendions tous.

Le Brexit : OUI ! UNE VRAIE CHANCE POUR L'EUROPE !

NÎMES EN MIEUX (15)

Costa.jpg

ÉLECTIONS MUNICIPALES dans le GARD

VILLE D'ALÈS

- À l'occasion des élections municipales des 15 et 22 Mars prochains, le MoDem a décidé d'accorder son soutien à :

Mr Éric BOUCHITÉ

candidat déjà investi notamment par "La République en Marche".

Nous souhaitons à Mr BOUCHITÉ et son équipe pleine réussite dans le projet qui sera présenté aux alésiennes et alésiens.

03 février 2020

NÎMES EN MIEUX (14)

Bonnaure.jpg

02 février 2020

LE MEDEF CORRIGNE LES DÉPUTÉS

TRIBUNE LIBRE

"LE MEDEF CORRIGE LES DÉPUTÉS"

par  Jean-Michel BRETONNIER

décés.jpg- La Vème République, malgré son exécutif fort, n’a jamais interdit aux députés de réfléchir et d’interroger leur conscience avant de voter. Après avoir, sottement et honteusement, repoussé la proposition de loi portant de 5 à 12 jours le congé pour le décès d’un enfant, le gouvernement et la majorité présidentielle reculent à toute vitesse.

La Ministre du Travail, Mme Muriel Pénicaud, celle qui avait regretté dans un premier temps que la mesure soit entièrement payée par l’employeur, promet aujourd’hui que la majorité défendrait finalement cette proposition, que son extension aux fonctionnaires serait mise à l’étude, et que seraient examinés un accompagnement psychologique et la question des frais d’obsèques.

Sans doute l’ex-DRH a-t-elle senti le vent du boulet. Il faut dire que la bévue, collective aux dires de la ministre, était de taille. On se demande comment le premier réflexe de ces élus du peuple et de ce membre du gouvernement a pu être de s’opposer à une telle avancée. On sait que, parfois, des initiatives d’apparence très généreuses sont irréalistes, ou qu’elles peuvent avoir des effets pervers qui n’apparaissent qu’après examen. En l’occurrence, cet allongement d’un congé très particulier est supportable économiquement et favorable socialement.

On peut mettre ce faux pas au compte de l’inexpérience politique de ministres ou de députés actuels venus, nombreux, de la société civile. Ils n’auraient pas vu le coût en termes d’image d’une telle décision. Plus grave, ils se sont déjà, pour certains, transformés en godillots, votant comme un seul homme. Plus grave encore, certains, pour prouver la pureté de leur foi, appliquent la politique en cours, favorable aux entreprises - défendable en soi - de façon mécanique, sans prendre le recul intellectuel et moral qu’implique toute décision.

Curieusement, il a fallu que le patronat déclare, par la voix de son Présdent, qu’il n’en demandait pas tant, et que notre Président intervienne à son tour pour que ces trop zélés députés se rendent compte de ce qu’ils avaient fait.

01 février 2020

NÎMES EN MIEUX (13)

Clarenc.jpg

NÎMES EN MIEUX - Projet Centre Ville

Nimes-Mieux - CtreVil:1.jpg

Nimes-Mieux - CtreVil:2.jpg

30 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (12)

NÎMES EN MIEUX (12)

Rey.jpg

WASHINGTON & TÉHÉRAN

WASHINGTON & TÉHÉRAN

Billet de  François VAN DE VILLE

iran.usa.jpg- L’animosité entre les États-Unis et l’Iran n'est pas nouvelle : elle existe depuis quarante ans. Mais l’assassinat récent du général iranien Soleimani par un drone US a créé une tension grave…, une de plus.

Certes, l’incertitude stratégique qui s’ouvre avec la mort de ce général emblématique apparaît dangereuse. Mais, au risque d'en décevoir certains, la probabilité d’une guerre ouverte, qui planait déjà dans les esprits, reste heureusement très faible, voire nulle.

Qui pouvait en effet imaginer des centaines de milliers de soldats américains réexpédiés au Moyen-Orient, après les fractures irakiennes et afghanes ? Qui pouvait concevoir le retour quotidien aux États-Unis de cercueils, recouverts du drapeau étoilé ? À moins de dix mois de l’élection américaine, Donald Trump pense d’abord à lui et sa campagne de réélection.

Qui peut aussi prévoir la réaction en chaîne, engageant la Russie et la Chine, qui viennent de partager avec l’Iran des manœuvres navales dans le détroit d’Ormouz ? Ceux-ci seraient les premiers à inonder les braises.

Américains et Iraniens jouent pourtant avec ce feu depuis de longs mois et surtout depuis l’avènement de Donald Trump : celui-ci a ravivé l’animosité datant de la révolution islamique de 1979 en retirant les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et en relançant les sanctions économiques. Un non-sens.

En éliminant par drone ce général iranien, chef de la force Al-Qods - corps d’élite des Gardiens de la révolution - les États-Unis poursuivent leur bras de fer sur un pari très risqué : affaiblir l’influence iranienne au Moyen-Orient, établie de l’Irak au Liban, en passant par la Syrie de Bachar al-Assad.

Mais Mr Trump, qui ne brille pas spécialement en matière de culture diplomatique, semble ignorer que les Iraniens ont un défaut : ils sont perses, et non pas arabes. Çà change tout.

Leur présence encombrante, que ce soit au Liban comme en Irak ou en Syrie, est déjà dénoncée dans la rue de ces pays devenus "occupés" par les iraniens. Mais cette bataille du rejet pourrait tout aussi bien se retourner contre les Américains eux-mêmes, hypothèse possible qui semble n'avoir jamais traversé l'esprit de Mr Trump.

Les deux "belligérants" - États-Unis et Iran - ont donc tout intérêt à la désescalade. "L’Iran n’a jamais gagné une guerre, mais n’a jamais perdu une négociation" relevait Mr Trump lui-même dans un de ses twitts à l'emporte-pièce. Une lueur de lucidité du côté US ?

Alors, à quand le dialogue entre Washington et Téhéran ?

29 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (11)

Marzok,jpg.jpg