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14 avril 2020

LE COVIT-19 & LES USA

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Michel BRETONNIER

covit-usa.jpg- Cette épidémie ébranle les USA, un pays fragile au plan sanitaire et qui ne surréagit économiquement qu'à quelques mois de la présidentielle.

Le fil qui relie des millions d’Américains à une bonne santé est ténu : • une espérance de vie en recul depuis 2014, à cause d’une épidémie d’overdoses d’opiacés qui touche prioritairement les États autrefois industriels • une obésité qui atteint 39,8 % de la population en 2018, et près de la moitié des Noirs • des maladies cardiovasculaires qui affectent un citoyen sur deux. Et, dans ce pays où la demande de soins médicaux est, comme on le voit, considérable, 27,5 millions d’habitants doivent l’affronter sans couverture maladie !

Le Covid-19, qui s’invite partout, sévit aux USA sur un champ de ruines sanitaires. Quant à son corollaire, la récession économique, celle-ci s’abat sur un système où l’emploi est la première variable d’ajustement. Alors qu’en Europe, des dispositifs promeuvent le chômage partiel, aux États-Unis, les postes sont brutalement supprimés. En trois semaines d’épidémie, 17 millions de salariés se sont retrouvés au chômage, perdant souvent leur assurance santé par la même occasion.

Les citoyens de la première puissance mondiale ont bien sûr l’habitude de ces montagnes russes. Pourtant, cette crise sanitaire, venant s’ajouter aux crises économiques, pourrait bien épuiser leur tolérance à un modèle de plus en plus dur aux faibles, et de plus en plus doux aux puissants. Donald Trump, qui avait dopé son économie aux déficits budgétaires et aux baisses d’impôts, n’avait pas prévu cette embûche sur le chemin qu’il voyait semé de roses pour sa réélection.

Encore faudra-t-il que son adversaire démocrate sache maintenant rendre crédible, économiquement, un programme de protection sociale que son électorat appelle de ses vœux. Et qu’une partie de l’électorat populaire "trumpiste", tentée par ces propositions parce que de plus en plus fragilisée, ne les considère pas comme dangereusement « socialistes ».

09 avril 2020

L'ESSENTIEL ET LE DÉRISOIRE

Billet de  François VAN DE VILLE

combat.jpg- L'absence de confiance est devenue une sorte de sport national, et pas seulement en France.

Absence de confiance non seulement envers nos dirigeants, quels qu'ils soient, mais aussi envers leurs propres oppositions. Et quand cette défiance se généralise comme aujourd'hui, quand elle atteint même une sorte de complotisme obsessionnel, la tendance naturelle porte les populations à ne miser désormais que sur elles-mêmes.

Cette absence de confiance dégénère ensuite spontanément en réflexes surprenants : on peut alors observer la naissance d'une sorte de processus de défiance généralisée, quel que soit le pays concerné.

Dans un premier temps, comme quand parait un danger pressant comme celui brutal du Covit-19, ce sont les dirigeants de ces pays qui enregistrent spontanément un regain de popularité, surtout si celle-ci, pour de multiples raisons, était plutôt en perte sensible quelques jours auparavant. D'où un certain étonnement des populations qui se surprennent d'elles-mêmes.

Dans un second temps, très proche du premier, ces mêmes populations commencent alors à commenter les décisions prises par leurs gouvernants : comme par exemple si l'on prend l'exemple français, dans la lutte entreprise contre ce virus dérangeant toutes habitudes, en deux semaines d'écart seulement, le degré de confiance a chuté de 18 points de l'estrade gravie quelques jours auparavant. Puis, un peu plus tard, en phase trois du même processus, pour couronner cette défiance, les français trouvent finalement à 73% que leurs dirigeants "n'étaient pas à la hauteur de la situation".

Cette versatilité des opinions n'a rien d'exceptionnel en soi. Mais le phénomène virus l'a accéléré à une vitesse inouïe.

La phase quatre du même processus est plus surprenante encore : la population s'est découverrte soudainement experte en matière de savoir médical. Que n'a-t-on pas lu ici ou là au-dessus de signatures plus ou mois connues et qui se hasardaient à déclarer tout et son contraire ? Et voilà que paraissait notamment sur les plateaux des médias un personnage nouveau en blouse blanche, un peu atypique par ses abords non conventionnels, fort respecté cependant de beaucoup - je veux parler du Professeur Raoult, praticien marseillais - qui affirmait, non sans aplomb et arguments divers solidement exposés, qu'il existait un produit depuis longtemps banalisé - la "chloroquine" - qui était susceptible d'arrêter selon lui l'évolution du "coronavirus" que d'autres prétendaient ne pouvoir freiner faute de vaccin ou autres remèdes spécifiques appropriés.

Et cette apparition a fait soudain exploser un autre combat : celui d'une médecine de teinte méditerranéenne, face à celle plus continentale (j'allais dire plus "parisienne") qui prédominait dans les avis dits "autorisés" de ceux qui les écoutaient soigneusement.

Cet autre combat - qui n'était plus seulement celui contre le Covit-19 - succédait à un autre qui rappelait quelque peu celui antique des Horaces et des Curiaces. Et tous de s'y engouffrer : non seulement les médecines de tous bords et de toutes origines, mais leurs soutiens ou scientifiques, ou politiques, ou de circonstance, ou encore des opinions plus diversifiées issues de personnes.... n'ayant aucune compétence en médecine !

Et l'on a alors vu les français, quand on les interrogeait, même ceux n'ayant jamais ouvert le moindre livre de médecine, répondre à 59% que la "chloroquine" du Dr Raoult était un traitement plus efficace pour combattre notre virus envahisseur.

Plus encore, n'a-t-on pas vu ou entendu ensuite des oracles issus de nos politiques entrer dans ce combat et y prendre partie ou pour l'un, ou pour l'autre camp ! Que d'âneries n'a-t-on pas lues ou entendues, même issues de personnalités fort honorables ! Un journal national a même paginé : "La chloroquine, les français y croient !". Le débat devenait doctrine populaire, et voilà que la presse s'en faisait le relais à son tour.

Nous n'étions alors plus dans le domaine de la science ou des chercheurs, mais dans celui de la croyance. Une étoile nouvelle était née du côté de Marseille, comme hier à Bethléem : voilà un nouveau sauveur qu'il fallait célébrer, pour les uns, ou combattre, pour les autres. Nous étions passés du registre de la raison à celui de l'émotion.

Que penser de ces réflexes incontrôlés, et incontrôlables, des opinions qui vont et viennent au gré des courants et autres réseaux sociaux ?

N'attendez pas de moi que je prenne ici position dans ce débat digne d'autres époques, et non de la rationalité scientifique : je n'ai aucune compétence en la matière, comme l'immense majorité des français. Et cependant, chaque soir, ceux-ci applaudissent leurs soignants issus de différentes écoles scientifiques et qui en appliquent les consignes transmises par nos gouvernants.

Mais je suis cependant tenté d'affirmer que, quelque soit le résultat en cours d'élaboration des effets possibles de cette "chloroquinine", je préfère que ce combat se situe exclusivement entre scientifiques eux-mêmes et ne sorte pas de ce cadre-là : l'opinion publique n'a rien à y faire. Et que nuls autres ne s'en mêlent, et encore moins les "politiques" dont ce n'est pas, pour l'immense majorité d'entr'eux, le métier de médecin ou de chercheurs scientifiques : leurs interventions ne seront jamais que source de confusions et de cacophonies dont nos opinions n'ont nul besoin en cette période.

La France a, aujourd'hui, un redoutable combat à gagner : celui contre le Covit-19. Il ne convient pas de s'en distraire et d'en mener d'autres parallèles.

Mais il convient aussi de nous préparer à cet autre combat, économique celui-là, bien plus redoutable encore que notre actuel virus, et dont nul ne connait la profondeur des abîmes où celui-ci risque de nous y entraîner comme jamais dans nos mémoires cela ne fut connu dans notre Histoire : le pire risque d'être devant nous. Et là, ce sera plus sérieux encore.

Ne quittons donc pas l'essentiel pour le dérisoire.

31 mars 2020

LA COUP D'ARRÊT ÉCONOMIQUE. FATAL ?

Le Billet de  François VAN DE VILLE

arret.jpg- La crise que nous traversons actuellement, crise aujourd'hui partagée par plus de 150 pays issus de tous les continents de notre planète et au même moment, avec ce sentiment d'impuissance de nos scientifiques et de nos chercheurs de partout dans le monde médical, face à un virus inédit et ravageur au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer….

….mais, malgré leur dévouement exemplaire pour tenter d'enrayer sa vague impitoyable, ce virus ne laissera pas seulement des centaines de milliers de morts que nous pleurerons, mais aura, sitôt qu'il se sera éloigné, des conséquences économiques d'une ampleur quasi égale qui affectera pendant de très nombreuses années nos modes de vie, affectés, eux, par les pertes économiques sans précédent de nos productions immobilisées par nos très longs confinements où toute activité était figée dans l'attente.

C'est un retour en arrière de nos modes de vie auquel nous allons devoir être confronté, et où le mot "augmentation du pouvoir d'achat" va devenir un gros mot à bannir avant d'envisager quelqu'espérance que ce soit de son redémarrage.

J'entends déjà les cris d'orfraies que suscitera ce genre d'exposé qui paraitra fataliste à certains. Mais faut-il taire la vérité pour autant ?

EST-CE POUR AUTANT ÉVITABLE ?

Je veux espérer que oui. Mais quel prix payer pour le contourner ?

Les moyens ne manquent pas. Mails ils exigent une solidarité entre les nations outrepassant les égoïsmes nationaux qui se sont développés pour nombre de raisons qui n'ont plus du tout place dans cette autre guerre qu'il va falloir mener dans ce combat pour reconquérir ce qui a été perdu pendant ces très longues semaines. Mais cela ne peut se retrouver par un simple redémarrage de nos petites habitudes.

Cette solidarité que j'évoquais entend, bien sur, que des pays plus riches, parfois parce que plus vertueux dans leur conduite économique. Ils vont devoir faire des efforts pour aider ceux en difficulté et jouer sur tous les tableaux.

Les pays les plus éprouvés vont devoir emprunter des sommes considérables pour relancer leurs économies. Mais les règles exigent que ceux-ci devront parallèlement fournir des garanties de leur bon usage. Et que vaudraient ces garanties si elles n'engagent pas une solidarité internationale ?

Sans s'éloigner de notre continent, l'Europe sera bien sur au premier plan des solidarités à faire naître. Mais il faut bien concevoir que celle-ci n'est pas là pour combler nos manques habituels qui empêchent la France d'être, ou de redevenir une grande puissance. L'Europe n'est pas une sorte de "grande France", pas plus qu'elle doit redevenir une "grande Allemagne" plus ou moins dominante. L'Europe n'a pas été créée pour servir exclusivement les intérêts économiques allemands. Même s'il faut bien admettre que les créations d'un "marché unique" et d'une "monnaie commune" ont bien ouvert à l'industrie allemande un eldorado européen.

Mais, pour autant, nous n'avons pas le droit de tourner le dos face à la réussite économique de nos voisins, réussite qu'ils doivent surtout à leurs talents, à leur travail qui ont permis à leur pays d'investir pour que son industrie conserve toutes ses capacités exportatrices. Ils la doivent aussi à une discipline budgétaire de fer. Mais aussi et surtout à cette vertu de ne pas dépenser plus qu'on ne gagne. Or la France, peut-être par ses origines latines, n'a pas, et de loin, cette même vertu : l'état français, depuis plusieurs décennies, dépense plus qu'il ne gagne. C'est un luxe dont il est devenu urgent qu'on s'en prive avec plus de rigueur.

Le coup d’arrêt économique inédit que nous connaissons aujourd'hui nous oblige à agir au-delà de nos différences culturelles. La production et la consommation ne repartiront que si chaque état agit dans le même sens, et non plus au gré des demandes et autres exigences qui ne seraient qu'artifices sans réel avenir.

C'est l'intérêt non seulement de la France, de l'Italie, de l'Espagne qui ont été particulièrement touchés, mais c'est aussi l'intérêt de l'Allemagne elle-même qui souffrait, avant la crise, du ralentissement de la croissance mondiale.

Emprunter donc est une nécessité pour les états plus éprouvés. Mais les états les plus riches devront s'engager pour garantir ces emprunts. Il serait donc suicidaire de s'endetter davantage si nous ne changeons pas d'urgence nos habitudes dépensières à tout va.

Si, dans une situation aussi grave que celle que nous traversons, nos états ne font pas les efforts nécessaires pour se redresser et faire renaître l'espoir de jours meilleurs, si les nations européennes les plus riches ne consentent pas à cette solidarité collective et n'y concourent pas en s'entraidant, c’est que décidément l’Union Européenne ne veut plus rien dire. Mais cette solidarité ne pourra se faire en sens unique : recevoir, c'est s'engager.

Que cela soit bien clair.

13 mars 2020

Patrick CHANAUD

Le Président du Mouvement Démocrate (MoDem) du GARD

Candidat aux Municipales de NÎMES sur la liste menée par Yvan LACHAUD "NÎMES EN MIEUX"

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17:28 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

10 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Les propositions"

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09 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Les actes en 6 ans"

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Le RN aux Municipales : les ambitions mesurées

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Michel BRETONNIER

Lepen.jpg- Le "Rassemblement National" ne cherchera pas à collectionner les villes. Il n’a pas assez de sortants ni assez de candidats. 

Depuis le début des années 80, le "Front National" d’abord, puis le "Rassemblement National", ont élargi et approfondi leur implantation électorale. À tel point que Jean-Marie et Marine Le Pen se sont retrouvés chacun une fois au second tour de l’élection présidentielle, et que le RN est devenu, électoralement, le "premier" parti de France (selon le père fondateur et sa fille, l'héritière).

En outre, moins les villes sont grandes, et plus le choix des électeurs se porte sur le parti d’extrême-droite : aux européennes de 2019, 15,75 % pour le RN dans les communes de 50.000 habitants et plus, 27,6 % dans les moins de 3.500.

Pourtant, les objectifs du parti présidé par Marine Le Pen pour les élections municipales des 15 et 22 mars sont modestes en nombre de conquêtes. Il se glorifiera de voir certains de ses maires sortants élus dès le premier tour, le cas échéant, et il triomphera si Louis Alliot, figure du FN puis du RN, remporte Perpignan, ville de 120.000 habitants. Mais il ne collectionnera pas les mairies. Parce que ce scrutin ne lui est jamais très favorable, et parce qu’il n’y présente que peu de listes sous ses couleurs (411 seulement dans les communes de plus de 1.000 habitants).

Les dirigeants du "Rassemblement National" font remarquer que c’est tout de même 164 de plus que "La République en Marche". Certes, mais le "Rassemblement National" a aujourd’hui une plus grande ancienneté, un statut de leader national et une ambition présidentielle qui l’obligent.

Or, son implantation électorale ne s’accompagne pas d’un maillage humain, et ses succès se sont incarnés dans une figure et une seule à la fois (le père, puis l'héritière). On le voit à l’occasion d’autres scrutins locaux : il est difficile pour ce mouvement, pourtant désormais bien installé, de trouver des candidats.

À croire que l’entreprise de dédiabolisation du "Front National", symbolisée par le changement de son nom, n’est pas encore achevée.

01:10 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

05 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Les 20 points du projet" (Pl.15)

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04 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Grands Projets" (Pl.1a & 1b)

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03 mars 2020

NÎMES EN MIEUX - "Tradition" (Pl.14)

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