François BAYROU sur BFM

François BAYROU en vidéo sur BFM :

• Partie 1

• Partie 2

Un tour d'horizon complet des problèmes du moment.

PERDU - TROUVÉ

Après le passage le 27 Septembre de plusieurs centaines d'adhérents à la Mairie-Annexe de NÎMES-COURBESSAC pour participer aux opérations de vote, il a été trouvé sur place, à la fermeture des locaux, 2 jaquettes. Celles-ci peuvent être récupérées sur place à la Mairie-Annexe (entrée face à l'église) aux heures d'ouverture des bureaux (tous les matins du lundi au vendredi, de 8h30 à 12 heures).

Philippe BERTA Président du MoDem du GARD

Philippe BERTA

élu Président

du Mouvement Démocrate du GARD

La Convention Départementale du Mouvement Démocrate du GARD s’est déroulée - comme partout en France - ce samedi 27 Septembre.

Pour la Présidence du Mouvement Démocrate dans le GARD, deux candidats étaient en compétition : c’est Mr Philippe BERTA qui a été élu Président Départemental par 70,83% des suffrages exprimés et ce pour un mandat de trois ans. Il succède à Mr Régis VEZON qui assurait l'intérim de la Présidence depuis Mai 2007. Les Vice-Présidents élus sur la liste de Mr BERTA sont Mrs Samuel SERRE (St Gilles), Maxime COUSTON (Bagnols/Cèze) et Ludovic BOUIX (La Grand’Combe). Le 4ème siège est momentanèment réservé jusqu’à l'issue d'un recours qui a été présenté à la CCC - Commission Nationale - et qu'elle se soit prononcée sur son attribution.

Pour le Conseil Départemental, la liste “Élan Démocrate” présentée par Mr BERTA a emporté 51 sièges sur les 72 à pourvoir (les 21 autres sièges sont attribués à la liste "Plus Démocrates Ensemble").

Enfin, pour la Conférence Nationale, la liste "Élan Démocrate" présentée par Mr BERTA a emporté la totalité des 47 sièges à pourvoir (la liste "Plus Démocrates Ensemble" avait été officiellement invalidée par la Commission Nationale pour non respect des règles statutaires).

François VAN DE VILLE

Secrétaire Départemental

L'INCROYABLE AVEU d'Hervé MORIN

Les auditeurs de Dimanche + n'en sont pas encore revenus : il y a quelques jours, sur leur écran de télévision, notre Ministre de la Défense - et inénarrable "Président" du Nouveau Centre - explique calmement comment, entre les 2 tours de la présidentielle, ce fidèle lieutenant de François BAYROU avait recommandé à celui-ci de faire alliance avec Ségolène ROYAL afin de bénéficier de la distribution de portefeuilles ministériels d'une victoire probable d'une telle alliance face à Nicolas SARKOZY. Mais comme François BAYROU a refusé cette alliance tout comme celle avec SARKOZY, il explique comment il s'est rallié aussitôt à celui-ci en trahissant son ami BAYROU pour récupérer côté UMP le portefeuille espéré.

Inouï ! Le comble du cynisme politique....

Un hebdomadaire - pas démenti depuis - explique de son côté et interroge : s'est-il rendu compte de ce qu'il disait ? Est-ce le sourire hypnotique de la sublime Anne-Sophie Lapix qui lui a fait perdre sa lucidité ou est-il tout simplement l'opportuniste sans conviction que l'on imagine qu'il est ?

Le problème de MORIN n'était donc pas que BAYROU ait dit qu'il ne voterait pas SARKOZY, ou qu'il penchait à gauche. Le vrai problème, c'est qu'il refusait de passer un accord. Et sans accord, pas de possibilité d'être ministre.

Incroyable aveu de la vraie nature du centrisme (ndrl : façon MORIN-Nouveau Centre). Savoir valoriser un petit score pour obtenir une bonne place dans une alliance avec le vainqueur, quel qu'il soit.

A la question parfaitement anodine de la journaliste, qui lui demande ce qu'il reproche à François BAYROU, Hervé MORIN part dans un long dérapage non contrôlé :

« J'ai de l'estime et de l'affection pour François BAYROU. Je ne regrette rien du chemin que nous avons parcouru, la seule chose c'est qu'il m'a donné raison : quand en 2007, entre les deux tours de l'élection présidentielle, je lui ai dit qu'il fallait qu'il fasse un choix sinon il irait vers l'isolement. Parce que la Ve République c'est de faire un choix à un moment où à un autre. Le système est bipolaire. A gauche et à droite. Et quand on est troisième au second tour, il faut faire un choix.

Et comme il avait fait campagne essentiellement contre Nicolas SARKOZY, je lui avais dit : "Fais le choix de t'associer au PS." Parce qu'on ne peut pas être seul et être libre et indépendant c'est être en mesure de passer un accord avec quelqu'un. Ce n'est pas d'être seul. C'est le contraire de la liberté que de refuser l'accord.

Je lui ai dit : "Passe un accord." Et il m'a dit : "Je ne le ferai pas." "Bon, très bien mais tu finiras par le faire. »

Qu'a fait Hervé MORIN à l'époque ? A-t-il été au bout de ses convictions en appelant à voter pour Ségolène ROYAL ? Non ! Au contraire, tout le monde s'en souvient, il a appelé à voter SARKOZY parce qu'il refusait la perspective, selon lui inéluctable, d'un accord entre le Modem et le PS. Ce qu'il l'a conduit à fonder le "Nouveau Centre" et à devenir le Ministre (croupion qu'on sait).

MENSONGE ou AVEU ?

Comme on ne voit pas quel intérêt Hervé MORIN aurait eu à mentir en prétendant avoir conseillé à BAYROU de s'allier avec le PS, il ne peut s'agir que d'un aveu : MORIN voulait coûte que coûte valoriser les 6.8 millions de voix de BAYROU pour devenir Ministre, sans attendre 2012.

Le pire, c'est que la bourde du Ministre ne peut même pas s'expliquer par un positionnement tactique. Dès lors, que le Modem s'ouvre à des accords avec le PS, il offre à ses militants la même perspective de devenir élus que le Nouveau Centre. En prenant acte de l'inéluctable alliance Modem - PS, MORIN reconnaît qu'il perd son seul avantage comparatif dans la guerre des centres qui l'oppose à son ancien mentor.

Hervé MORIN a seulement été poussé à la gaffe par un désir irrépressible de se mettre en avant. Les faits lui ont donné raison : il voulait qu'on le sache. Il ne faut pas chercher plus loin.

Hervé MORIN nous rappelle là que la politique est une carrière comme une autre et qu'un parti est avant tout, une machine à conquérir des postes. De ce point de vue, le groupusculaire Nouveau Centre et le déliquescent Parti socialiste restent de redoutables machines à se faire élire, donc des partis efficaces.

On a beau dire, on respire mieux ailleurs, et surtout un air un peu plus pur, que chez ces gens-là.

Voici la vidéo de cet entretien.

ARCHIVES

Au moment où notre Mouvement va franchir une nouvelle étape en élisant ce prochain 27 Septembre de nouvelles équipes pour le conduire vers de nouvelles échéances, il n’est pas inintéressant de relire une note rédigée au sein de l’UDF du GARD en Août 2000, voici donc 8 ans de cela. Cette note interne avait alors été adressée aux membres du Bureau de cette époque.

Cette note a pour seul intérêt de montrer que, déjà en 2000, naissait lentement cette idée de la 3ème voie qui a donné naissance ensuite à notre actuel Mouvement Démocrate.

Voici des extraits de cette note interne à la Fédération du GARD :

ÉVOLUTION POLITIQUE & NOUVELLES STRATÉGIES

Depuis plusieurs années, la structure de notre société a changé.

Face aux classes situées traditionnellement au sommet de la pyramide de l’échelle sociale...., nous observons le développement d’une vaste classe moyenne composite comprenant des salariés, des fonctionnaires, des commerçants, des cadres moyens, etc.... dont les modes de vie, ou encore les mentalités, se sont considérablement rapprochées les unes des autres. Se confrontant à ces deux couches sociales...., nous observons une énorme masse qui ne cesse d’enfler : c’est la masse des exclus et des maltraités de la vie, masse désormais contestataire de toute forme d’organisation d’une société qu’elle rejette car ne s’identifiant plus à elle, ne reconnaissant plus ses valeurs. Cette masse expose notre société à de graves troubles et ces exclus ne se sentent plus ni écoutés ni considérés.

Cette évolution sociale a modifié tant le ton que la forme de la vie politique sans même que nos responsables en aient toujours pris eux-mêmes conscience.

Même si gauche et droite ne se confondent pas encore, l’ancienne césure droite-gauche tend à s’atténuer. Le clanisme traditionnel - avec sa fracture verticale qui voulait que l’on soit ou de droite ou de gauche et que, traditionnellement, l’on vote systématiquement pour les candidats de son clan - disparaît sensiblement. Ceci se traduit par une volatilité accentuée d’une part croissante de l’électorat qui vote désormais alternativement et indifféremment ou à droite ou à gauche, ou encore se manifeste par une abstention qui traduit la déception d’un électorat ne se reconnaissant plus dans l’action politique menée par les siens, action qui différenciait autrefois clairement une politique de l’autre.

L’action du militant, du responsable ou de l’élu ne peut donc plus aujourd’hui se concevoir comme hier. On gagne de moins en moins une élection parce que l’on appartient à telle famille politique, à tel groupe identitaire ou social, ou encore à telle sensibilité. On gagne un électorat quand le militant politique, le responsable ou l’élu semblent appartenir génériquement à cette humanité multiforme et se montre soucieux de son quotidien, sans verser pour autant dans un populisme racoleur que tous rejettent.

.... Ceci implique donc une toute autre approche, un tout autre mode de fonctionnement de l’action politique, action beaucoup plus exigeante, beaucoup plus quotidiennement proche et présente sur le terrain. Sur tous les terrains.

POSITION DE L’UDF SUR L’ÉCHIQUIER POLITIQUE

L’UDF n’a pas à se positionner à mi-chemin entre gauche et droite parce qu’elle serait au “centre”. Elle n’a pas davantage à être ou de droite ou de gauche. La politique de l’UDF ne peut plus être à la fois progressiste et égalitaire d’un côté, libérale et conservatrice de l’autre. Les discours lénifiants n’ont plus place dans le débat de notre société. Le doctrinaire doit désormais faire place à l’humaniste.

L’UDF doit ouvrir aux citoyens une véritable 3ème voie qui distinguera clairement son message de ceux traditionnels de la droite ou de la gauche, ces derniers n’étant plus entendus des uns ou des autres.

Le voie de l’UDF doit désormais être celle de l’humanisme et des droits de l’homme dans son vécu du quotidien.

Notre mouvement politique se doit donc d’être désormais quotidiennement présent partout sur le terrain, au plus près des citoyens, à quelque niveau de responsabilité ils soient placés (élus, associations, décideurs, groupes d’influence, presse, etc....)....

RÔLE DU DÉLÉGUÉ UDF

Sur un plan pratique, le rôle du Délégué UDF est donc d’aller quotidiennement à la rencontre des citoyens, de les écouter, de leur apporter des réponses face aux problèmes auxquels ils sont confrontés : réponses à l’éclairage de la politique générale du mouvement et de cette 3ème voie que nous représentons, hors les sentiers battus où personne ne nous suivrait. Le Délégué ne peut plus se satisfaire des réponses préfabriquées et partisanes....

L’humanisme doit l’emporter désormais sur le doctrinaire....

(Fin de citation très partielle d’une note adressée en Août 2000 aux 17 Délégués Cantonaux, aux 8 Délégués de Secteur et aux 5 Délégués de Circonscription qui avaient charge de couvrir les 46 cantons et les 353 communes du GARD. Cette note a été rédigée par le Secrétaire Départemental de l’UDF déjà en place à cette époque depuis 1997).

On peut remplacer aujourd’hui dans cette note le mot “UDF” par celui de “Mouvement Démocrate” et on constate que déjà pointait en 2000 la transformation qui a abouti ensuite à la naissance de notre Mouvement, 7 ans plus tard.

L’idée de notre actuel Mouvement Démocrate développée par François Bayrou est donc bien le fruit d’une longue évolution dont il fut l’inspirateur plusieurs années auparavant et qu’accompagnaient déjà les militants de l’époque. Dont des responsables de la Fédération du Gard. Une des contributions qui a d’ailleurs abouti au Congrès de Lyon en Février 2006 à la transformation de l’UDF en “Parti Libre” - libéré des alliances automatiques avec la droite ou la gauche - était d’ailleurs déjà signée.... par ce même responsable de la Fédération du Gard soutenu par la majeure partie de ses militants.

Notre Fédération du Gard a donc toujours été précurseur de ce qui fait aujourd'hui la jeunesse de notre Mouvement. Ceux qui auront demain charge de la conduire vers une nouvelle étape auront entre les mains un bel héritage dont ils pourront être fiers.

ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES du MOUVEMENT DÉMOCRATE

Les élections départementales se dérouleront le SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2008.

Le scrutin sera ouvert de 9 h 00 à 17 h 00.

Il aura lieu à l'École Primaire de COURBESSAC à NÎMES (Route de Courbessac, à 50 mètres face à l'église, sa place, sa Mairie). Accès par bus, ou par l'échangeur de Nîmes-Est.

Vous êtes ou vous étiez membres

• de l’UDF et/ou de CAP 21 en 2006
• de l’UDF et/ou de CAP 21 en 2007
• du MOUVEMENT DÉMOCRATE en 2007
• du MOUVEMENT DÉMOCRATE inscrit(e)s en 2008 avant le 27 juin 2008.

Vous êtes appelés à élire ce prochain Samedi 27 Septembre pour un mandat de 3 ans :

• la Présidence Départementale du MOUVEMENT DÉMOCRATE du Gard, (1 Président + 4 Vice Présidents)
• le Conseil Départemental du MOUVEMENT DÉMOCRATE du Gard (72 sièges à pourvoir)
• la Conférence Nationale du MOUVEMENT DÉMOCRATE (47 représentants pour le Gard)

Sont donc électeurs comme ci-dessus exposé :

• les nouveaux adhérents 2008 du MOUVEMENT DÉMOCRATE ayant adhéré du 1er janvier 2008  au 27 juin 2008
• les adhérents UDF et/ou CAP 21 ayant cotisé en 2006, et/ou en 2007, s'ils sont à jour au moment du scrutin ou s’y mettent immédiatement en se présentant pour voter.

Vous pourrez régler votre adhésion par chèque (ou exceptionellement en espèces) le jour du vote.

Chaque électeur peut avoir la procuration d'un seul autre adhérent.
Cette procuration doit être rédigée sur papier libre et signée par l'adhérent mandant,
Elle doit être accompagnée de la copie d'une pièce d'identité de l'adhérent mandant.

Ne peuvent voter que les membres inscrits sur la liste électorale dont l'adhésion ou la mise à jour a été enregistrée officiellement.

Le Président de la Commission Électorale du GARD

Régis VEZON

DU CHEMINEMENT DE LA DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE

Au moment où l'actualité réveille le débat autour des rapports entre conceptions philosophiques, entre religion et laïcité, François VAN DE VILLE a republié sur son site le prononcé d'un exposé qu'il a fait le 13 Septembre 1999 - il y a 9 ans de cela ! - et traitant "Du cheminement de la démocratie chrétienne", avec un paragraphe intitulé "De Jacques Maritain à François Bayrou".

Même si l'actualité a un peu changé depuis, certains noms aussi, le débat de fond demeure....

CLOTURE DE L'UNIVERSITÉ DE RENTRÉE

Ils furent plusieurs milliers - les pré-inscrits, les inscrits et tous les inombrables adhérents venus à titre individuel sans passer par les arcanes préliminaires d'inscription - du vendredi 5 au dimanche 7 Septembre à Cap Esterel (Var), heureux se retrouver si nombreux dans les ateliers, les forums qui, pour beaucoup, avaient quelque mal à terminer à l'heure programmée pour faire place à l'atelier qui devait suivre tant les débats étaient animés.

Ambiance chaleureuse de retrouvailles pour nombre de participants, malgrè la date (difficile) de cette université et la distance pour beaucoup.

L'atmosphère a été celle de l'union retrouvée du mouvement autour de son leader, notamment après les inévitables vicissitudes électorales.

Cette université s'est clôturée par une intervention de François BAYROU dont voici la vidéo.

LU DANS LA PRESSE

À lire, dans "Valeurs Actuelles" (numéro du 4 Septembre) un excellent article intitulé "Bayrou : mon conflit de valeurs avec le Président".

Une excellente mise au point panoramique de l'actualité au moment de l'Université de Rentrée du Mouvement Démocrate.

François BAYROU sur FRANCE-INTER

François BAYROU parle de l'actualité sur France-Inter (VIDÉO)