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24 avril 2019

RESTONS SÉRIEUX !

CELUI QUI EST LE + PROCHE DU RN C'EST WAUQUIEZ, PAS LOISEAU.

RESTONS SÉRIEUX !

18 avril 2019

ÉLECTION du Président Départemental du MoDem Gard

Patrick CHANAUD 2.jpg

À l'issue d'un scrutin, ouvert par correspondance du 1er au 14 Avril 2019 et organisé selon les normes statutaires sous la responsabilité du Délégué Départemental - Mr Bernard BON - pour élire le nouveau Président de la Fédération du GARD du Mouvement Démocrate (à la suite de la démission pour raisons "strictement personnelles" du précédent élu en Novembre 2017), le dépouillement des votes reçus s'est déroulé le 17 Avril en présence, comme simples observateurs, des 2 candidats qui s'étaient présentés au suffrage pour remplir cette fonction.

La participation au vote a été de 48,98% des électeurs inscrits.

À l'issue du dépouillement, a été proclamé comme nouveau Président Départemental du MoDem du GARD.

Mr Patrick CHANAUD

(photo ci-dessus)

élu par 64,71% des suffrages exprimés

militaire retraité de la Garde Républicaine de Paris, désormais établi à Nîmes et membre élu depuis 2017 du Conseil Départemental de la Fédération du MoDem GARD.

Le premier travail du nouveau Président élu est maintenant de fixer les objectifs, les missions qu'il veut atteindre, définir les territoires d'action, et désigner ensuite celles et ceux qui seront chargés, à chaque poste de travail pour ce faire et formeront le nouveau Bureau Départemental, en collaboration avec le Conseil Départemental élu en 2017 et resté en place depuis.

Nos plus vives félicitations et nos encouragements au nouveau Président.

François VAN DE VILLE, Secrétaire Général du MoDem du Gard

11 avril 2019

ISRAËL : LES APPRENTIS SORCIERS

TRIBUNE LIBRE

"ISRAËL : LES APPRENTIS SORCIERS"

par  Jean-Michel BRETONNIER

israël.jpgLe Premier ministre israélien sortant - Benjamin Nétanyahu - a renforcé son pouvoir,  Tant à l’intérieur du pays comme qu'à l’extérieur, en niant avec plus de force le fait palestinien

Il est étonnant, et même inquiétant, de voir se généraliser, sous toutes les latitudes, les mêmes recettes politiques, à base de grosses ficelles, dans la conquête du pouvoir et dans son exercice.

La campagne pré-électorale en Israël a été marquée, selon les observateurs, par la brutalité des échanges autant que par leur indigence.

Le favori, le Premier ministre sortant, a choisi l’outrance, le cynisme et la radicalisation politique comme stratégie. Afin de faire oublier ses casseroles judiciaires (corruption, fraude et abus de confiance), il a refusé les contacts avec les journalistes, il a fait campagne sur les réseaux sociaux en se mettant avantageusement en scène et a même promis une politique d’annexions des territoires palestiniens illégalement occupés par ses troupes ! Un véritable déni de droit !

Bref, tout comme Trump aux États-Unis, il a joué avec les limites des codes de la démocratie : débat contradictoire, respect des contre-pouvoirs, modération. Il a renforcé ainsi les rangs de plus en plus peuplés des dirigeants autoritaires, ou nationalistes, ou populistes, ou les trois à la fois.

Israël se donne l'image d'une démocratie dans une région où celles-ci y sont rares. Mais quelle démocratie est-ce que ces alliances avec des partis groupusculaires pour ne constituer que de fragiles alliances partisanes et de défense d'intérêts privés ou de principes religieux éculés ?

Les alliés du gouvernement sortant étaient de plus en plus interlopes. C’est l’extrémiste Bolsonaro au Brésil, c'est aussi le nationaliste Modi en Inde, c'est encore l’illibéral Orban en Hongrie ou l’autocrate Poutine en Russie. Personne ne peut reprocher au dirigeant israélien d’avoir cherché, et trouvé, des alliances. Sauf si ses nouveaux amis ne l’aident qu’à nier l’existence même du fait palestinien.

Quand le populiste d'extrême-droite Benjamin Nétanyahu promet l’annexion de territoires palestiniens en Cisjordanie, ruinant les déjà très minces espoirs de paix, il ajoute la provocation à la démagogie.

Le cercle des apprentis sorciers, dont Nétanayahu n'est que l'un des échantillons, ne cesse de s’élargir. C'est un dramatique danger pour la paix dans le monde. Y compris la paix chez nous, sur la rive méditerranéenne dont il est un puissant voisin d'influence.

02 avril 2019

GRAND DÉBAT : PAR OÙ LA SORTIE ?

TRIBUNE LIBRE

"GRAND DÉBAT : PAR OÙ LA SORTIE ?"

par  Hervé FAVRE

politique,mouvement démocrateEmmanuel Macron se déplace en Bretagne et en Corse cette semaine pour conclure son marathon avec les élus locaux.

Le Président effectue cette semaine ses deux derniers déplacements dans le cadre du grand débat national, à la rencontre des maires, demain, dans les Côtes-d’Armor et jeudi en Corse du Sud, où la météo risque d’être plus agitée… Cette semaine aussi, à partir de cet après-midi, l’Assemblée Nationale, puis le Sénat, se saisissent des quatre thèmes fixés par Emmanuel Macron à l’ouverture de cette longue séquence.

Les députés de l’opposition, furieux d’avoir été privés de temps de parole lors des rencontres marathon du Président avec les élus locaux, au point pour certains de laisser leurs chaises vides comme vendredi à l’Élysée au déjeuner « Hauts-de-France », vont pouvoir se rattraper. Avec à la clé leurs propres cahiers de propositions qui s’ajouteront à la montagne de contributions en cours de synthèse.

Vous avez hâte de connaître la sortie ? Il va vous falloir encore un peu de patience.

Dans son premier compte rendu du Conseil des Ministres en tant que nouvelle porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye n’a pas beaucoup éclairé l’agenda de sortie du grand débat. « Tout est sur la table et rien n’est décidé »… Même pas le principe d’une intervention d’Emmanuel Macron à la mi-avril pour dire ce qu’il retiendra concrètement de ce grand « remue-méninges ».

En revanche, le Premier ministre devrait s’exprimer mardi prochain devant l’Assemblée Nationale au lendemain de la publication de la synthèse des contributions.

Si Emmanuel Macron veut répondre à la colère sur le pouvoir d’achat, après les mesures annoncées en décembre pour les salariés au Smic, il devra cette fois s’adresser aux retraités les plus modestes. Vendredi, devant les élus nordistes, il a reconnu pour la première fois qu’il lui faudra « apporter une réponse à ce sujet ».

S’il veut répondre à la grogne des élus, toutes collectivités confondues, il ne pourra pas faire l’économie d’un nouvel acte de décentralisation. Et pas seulement en Corse.