30 septembre 2011
DÉPOSER PLAINTE, C'EST DÉSORMAIS PAYANT !
Paru au Journal Officiel, le décret instaurant la taxe de 35€ destinée à "financer en partie la réforme de la garde à vue" sera en application dès le 1er Octobre 2011.
À partir de cette date, les justiciables devront s'acquitter de 35€ pour introduire toute action devant une juridiction judiciaire en matière civile, commerciale, prud'hommale, sociale ou rurale, ou devant une juridiction administrative.
Le Conseil National des Barreaux (CNR) envisagerait de déposer un recours au Conseil d'État contre ce décret.
Voilà la nouvelle république que nous concocte l'actuel pouvoir où le libre accès à la Justice pour tout citoyen s'estimant victime d'un quelconque abus ou d'une agression contre ses propres biens ou intérêts n'est ouvert désormais qu'à ceux qui pourront s'acquitter de cette taxe.
"Liberté, Égalité, Fraternité", qu'a-t-on fait des valeurs de la République ?
François VAN DE VILLE
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29 septembre 2011
RENCONTRE avec la PRESSE
18:27 Publié dans VIE du MOUVEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
LE 1er BUDGET DE LA FRANCE ? LES INTÉRÊTS DE LA DETTE !
TRIBUNE LIBRE
En 2012, le premier budget de la France sera celui de la charge de la dette, c'est à dire le remboursement des intérêts de la dette publique.
Des seuls intérêts, et non pas le capital !
Ces intérêts pèseront 49 milliards d'€ dans le budget de l'état. Plus que l'éducation, plus que l'armée, ....... : abyssal ! Et, de plus, la France devra emprunter 180 milliards d'€ en 2012 pour gérer ces déficits antérieurs et nouveaux !
Conséquence terrible : le poids de la dette continuera à augmenter pour s'établir à 87.4% du PIB en 2012 contre 85% en 2011.
Ce qui veut dire clairement que les réductions de dépenses et taxations décidées en 2011 ne suffisent pas.
Il faut s'attendre à de nouvelles réductions de dépenses (30.000 fonctionnaires en moins annoncés en 2012) et un nouveau tour de vis fiscal après les élections présidentielles.
Le budget sera toujours en déficit considérable malgré tous ces efforts : le trou sera (encore) de 81 milliards d'€ en 2012, contre 95 en 2011.
Le risque, bien sur, de ces tours de vis successifs - la France va battre le record toutes catégories des prélèvements obligatoires - est de voir la croissance se réduire, voire entrer en récession.
Avertissement : au deuxième trimestre 2011, la croissance est nulle et le chômage augmente depuis avril. La fin de l'année est désormais considérée comme ne pouvant présenter aucun signe de reprise. Et ce n'est pas le tsunami boursier de l'été qui pourra renverser la tendance.
L'urgence est désormais de réfléchir rapidement à la façon de rentrer dans un cycle de relance vertueuse de l'activité en France et en Europe. Les théories keynésiennes n'ont plus le vent en poupe.
Les deux priorités du MoDem sont les 2 réponses les plus crédibles : produire (de nouveau) en France et améliorer notre système d'éducation.
Quant à certaines promesses électorales (retraite à 60 ans, 300.000 contrats aidés, etc....), elles sont à ranger aux rayons des accessoires, coûteux donc démagogiques.
Philippe GONON
Président du MoDem du Doubs
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24 septembre 2011
BAYROU, LE RASSEMBLEUR DE GIENS
Le MoDem prend de l’avance sur les autres pour réunir les forces centrales du pays. Une rentrée politique qui a dopé François Bayrou dans une France en état de crise : « Mon premier message, c’est celui d’un rassemblement calme et serein. La famille politique du centre a été éclatée pendant trop longtemps ; un jour prochain, elle se reconstruira. ».
Décidément, la famille centriste n’a pas de chance avec les événements politico-médiatiques. Alors que le congrès du Parti radical valoisien était en train d’acter officiellement son divorce avec l’UMP, Dominique Strauss-Kahn devenait le phare mondial des médias avec son arrestation à New York. Et le week-end dernier, l’autre versant du centrisme, plus indépendant, le MoDem de François Bayrou, tenait son université de rentrée sur la Presqu’île de Giens, mais son écho médiatique fut couvert par la première expression publique de ce même DSK à la télévision.
Pourtant, ce qu’il s’est passé à Giens ce week-end des 17-18 septembre 2011 n’était pas anodin. Vous descendez à Toulon, prenez la route de l’aéroport d’Hyères, continuez par la départementale 197, traversez La Capte, La Bergerie, choisissez la direction de la Tour fondue à la pointe sud-est et juste avant d’arriver au petit port qui assure les liaisons avec Porquerolles, vous tournez sur votre gauche et débarquez au Balambra Club, un village vacances de France (VVF) assez classique pour se prélasser au soleil ou participer à une manifestation politique.
Deux centres avec les mêmes valeurs
À l’heure actuelle, il existe deux organisations centristes que ni les idées ni les amitiés n’opposent vraiment. Mais dont la stratégie est différente, et encore, aujourd’hui, c’est surtout l’historique des ego, des trahisons ressenties d’un côté comme de l’autre, qui creuse un fossé qui ne devrait pas avoir lieu d’être : le centrisme bio de François Bayrou, qui peut se prévaloir d’une indépendance totale avec l’UMP, au prix d’une absence de groupe parlementaire et de fuite des élus ; et le centrisme synthétique (recomposé) de Jean-Louis Borloo, qui a réussi à fédérer ses troupes dans une Alliance (l’ARES) autour des radicaux valoisiens (qui avaient rejoint l’UMP en avril 2002) et du Nouveau centre (partie issue de l’UDF canal historique qui avait rejoint la majorité présidentielle en avril 2007).
Quand je dis que rien n’oppose ces deux camps, c’est simplement parce que les seconds, qui participent encore au gouvernement, ont compris la nécessité d’une indépendance vis-à-vis de l’UMP, une indépendance qui risque de coûter très cher aux finances des radicaux puisque l’UMP refuse de leur reverser cette année le 1,2 million d’euros correspondant à leurs députés (toujours inscrits au groupe UMP à l’Assemblée Nationale). Le contentieux financier a franchi d’ailleurs une étape judiciaire et probablement Jean-Louis Borloo attend un peu de visibilité pécuniaire avant de se déclarer candidat
...../....
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LA PHASE DU JOUR (n° 2)
BAYROU, ÇÀ A DE LA GUEULE !
Franz-Olivier GIESBERT
journaliste, biographe, présentateur de télé, romancier franco-américain
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22 septembre 2011
LA PHRASE DU JOUR
04:02 Publié dans ARGUMENTS & IDÉES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
21 septembre 2011
COMMUNIQUÉ de François VAN DE VILLE
À la suite d'un article paru dans le Midi Libre (édition de Nîmes du 21/9), où le Président de la Chambre de Commerce - Mr Éric GIRAUDIER - remet en cause le choix de construire un Musée de la Romanité à l'emplacement de l'Ilot Grill, François VAN DE VILLE, ancien Président du Groupe UDF/MoDem en Mairie de Nîmes, publie le communiqué suivant :
J’ose espérer que la prise de position du Président Giraudier face au projet de construire sur l’îlot Grill un musée, en cet endroit stratégique, entraînera la nécessaire réflexion sur son opportunité.
Un musée de plus, au côté de tant d’autres qui occupent déjà d’immenses espaces, certains somptueux, du patrimoine nîmois sans qu’aucun bilan ne soit jamais tiré de leur fréquentation réelle et d'une utilisation plus rationnelle, exige déjà une première réflexion.
Revitaliser l’axe Victor Hugo>Place des Arènes>accès vers l’Amiral Courbet est devenu aujourd’hui une autre exigence urgente de réflexion face à la mort lente et inexorable du cœur de ville :
• le Bd Victor Hugo parce que trop de linéaire y est figé par des établissements non commerciaux (banques, sociétés de service) fermés dès la fin d’après-midi et longuement tous les week-ends
• la Place des Arènes, lieu pourtant ô combien mythique de par son emplacement, est devenu le lieu le plus déserté de la ville pour les raisons que l’on sait
• le Bd Amiral Courbet, jusque au moins les Carmes, promis au gel progressif de ses flux commerciaux de par la sotte décision de couper le contournement de l’esplanade AEF pour d’insipides raisons.
Alors que nous avons aujourd'hui la chance de disposer, en prolongement du Victor Hugo, face à cette Place des Arènes et à deux pas du Courbet, d’un immense espace qui pourrait réanimer ces quartiers - et le projet évoqué d’un Palais des Congrès plus proche du centre-ville par Mr Giraudier n’est qu'une proposition parmi d’autres - y construire là un nième musée est, à mes yeux, tout-à-fait inapproprié.
Réfléchir et concerter avant de décider : une autre "règle d’or" que j'invite qu'elle soit instaurée pour éviter d'autres nouveaux et coûteux déboires.
François VAN DE VILLE
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LE RÊVE PALESTINIEN BRISÉ ?
TRIBUNE LIBRE
Le Président Mahmoud Abbas dépose actuellement à l’ONU sa demande de reconnaissance de l’état palestinien.
Même si la grande majorité des nations du monde comprennent et approuvent cette démarche - qui aurait toutes chances d’être acceptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies - la décision revient en fait au Conseil de Sécurité. Et c’est là que la bât blesse.
En effet, quoique cette reconnaissance de l’état palestinien fasse partie de l’une des promesses électorales du candidat O’Bama en 2008, celui-ci, contraint par le puissant lobby juif américain, est contraint d’opposer un veto à cette reconnaissance. Et le monde entier est dans l’embarras.
La démarche de Mr Abbas est cependant logique : 60 années de négociations et de palabres sans fin entre l’état juif et les palestiniens sont toujours dans l’échec total. Quelle autre solution acceptable face à son peuple impatient lui reste-t-il ?
Les tors, oui, tous les tors sont largement partagés : d’un côté, celui palestinien, les extrémistes du Hamas - qui refus(ai)ent (?) toujours la reconnaissance de l’état d’Israël - n’ont de cesse de provocations et de harcèlements quasi quotidiens, entretenant un état de guerre larvée entre ces deux nations avec même, pour corollaire, l’envoi de missiles destructeurs sur le territoire “ennemi” avec, en réplique de l'autre partie, la loi stérile et imbécile du talion. De l'autre côté, malgré leurs protestations quand on évoque cela, les Israéliens n’ont rien fait non plus pour atténuer ou apaiser les tensions : l’occupation et la colonisation sous la force de larges parties du territoire palestinien tel que défini par les accords de frontière de 1967, le blocus de Gaza qui se poursuit depuis, l’édification d’un mur honteux séparant maintenant les palestiniens entr’eux, les cultivateurs de leurs exploitations agricoles (et les ruinant de fait, l’autre partie colonisatrice confisquant aussitôt les terres spoliées pour les exploiter à son compte), les innombrables expropriations, les démolitions de biens palestiniens et leurs assujettissement de fait, la construction de colonies juives pour morceler les territoires palestiniens en les rendant ingouvernables par tout futur état (dont il semble qu'on fait tout pour qu’il ne naisse jamais), tout cela a puissamment contribué aux échecs successifs de toutes les négociations, pourtant toujours patiemment réentreprises, mais aussitôt sabordées.
Mais l’heure n’est plus aux griefs mais aux faits.
D’un côté, le Hamas et le Fatah - hier ennemis intérieurs de la Palestine - se sont réconciliés et placés sous l’autorité du (relativement) “modéré” Abbas. D’un même autre côté encore, un vaste courant de libération conduisant les peuples vers plus de démocratie s’étend d’état en état autour du même bassin méditerranéen : la Tunisie, l’Égypte, la Lybie, bientôt, vraisemblablement, la Syrie, demain peut-être, l’Algérie, et après....
Les regards et les esprits changent. Mais, hélas, on a l’impression que les extrémistes encore au pouvoir en Israël ne s’en rendent pas compte, et les appuis historiques d’Israël disparaissent un à un : l’amie de toujours - la Turquie - ne supporte plus l’attitude intransigeante d’Israël et va jusqu’à le provoquer et rappeler son ambassadeur. L’Égypte nouvelle déclare que les accords de paix de Camp David sont renégociables et accorde désormais un puissant courant d’air à Gaza étouffé jusqu'ici sous le joug israélien.
Hier, l’ennemi principal et redouté d’Israël était surtout l’Iran des ayatollahs, plus que les syriens : aujourd'hui il n’est plus une seule frontière d’Israël qui ne soit plus sous une menace. Israël est de plus en plus isolé dans le monde, un monde lassé de ses tergiversations sans fin.
Et pourtant, il ne manque pas aujourd’hui en Israël des citoyens, de plus en plus nombreux, conscients de ce danger et qui appellent à de vraies négociations sincères entre juifs et palestiniens ; et conscients aussi de l’inévitable partage à terme du sol entre ces deux nations.
Quand on est ami de l’état d’Israël - et en France nous le sommes historiquement et majoritairement, on le sait tous - quand on souhaite aussi que cet ami puisse vivre enfin en paix dans des frontières sures et reconnues, on est le plus souvent désarmé face à l'attitude des actuels dirigeants, attitude de moins en moins compréhensible.
Que va-t-il se passer demain quand le Conseil de Sécurité enregistrera le veto de blocage israélo-américain ?
Un grand espoir sera déçu : il est tout à craindre une violente réaction de ceux qui aspiraient à une liberté enfin retrouvée. Ceci est une grave menace, pas seulement sur les seuls territoires israéliens ou palestiniens, mais cela risque aussi de perturber les conditions d’évolution des peuples qui se sont récemment libérés du joug de leurs oppresseurs. Cette déception risque d’être infiniment contagieuse et ravageuse autour de toute la Méditerranée.
Cette intransigeance aveugle met donc le monde entier dans l’embarras. Il n’est pas une ambassade qui, aujourd’hui, ne s’inquiète des répercussions possibles sur l’immense chantier de la démocratie qui s’ouvrait un peu partout et éveillait tous les espoirs.
Espérons que tant de rêves ne soient pas brisés.
François VAN DE VILLE
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18:49 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
19 septembre 2011
C'EST BIEN UNE GUERRE QUE NOUS AVONS À MENER (F.Bayrou)
En clôture de l'Université de rentrée de Giens qui se déroulait du 16 au 18 septembre 2011, François Bayrou a présenté son "agenda 2020" pour la France, fondé sur trois piliers : "produire, instruire, reconstruire".
"Mes chers amis, c’est un rendez-vous très important, je veux vous dire que ces trois jours de rassemblement ont été, pour moi, peut-être le devinerez- vous, une grande émotion.
Sont venus d’horizons différents un grand nombre de ceux qui ont été, dans la vie politique française ces dernières années, ces dernières décennies même, des piliers et des figures de ce qu’on appelle le Centre.
Certains s’étaient éloignés, ils avaient fait d’autres choix politiques et ils sont venus nous rejoindre pendant ces trois jours.
Pourquoi sont-ils venus ? Bien sûr, il y a ces choses humaines qui se décrivent assez peu quand on est pudique. Il y a l’amitié bien sûr, il y a les combats partagés et tout cela ne s’est pas effacé. Mais il y a bien plus, il y a le souci de tout un peuple sur sa situation et son avenir.
Jamais, en tout cas de mémoire de ceux qui sont engagés depuis les années 80 dans la vie politique française, l’inquiétude n’a été aussi lourde, jamais elle n’a été aussi fondée. Elle est française, mais elle n’est pas évidemment que française.
Nous avons entendu à la tribune, Dora Pakoyanis qui est l’ancienne ministre grecque des affaires étrangères et qui vient de fonder, pour répondre à la crise, un parti du centre en Grèce. Nous avons entendu Pat Cox qui est l’ancien président du Parlement européen et qui est une figure centrale, à tous les sens du terme, de la vie politique irlandaise. Nous avons entendu Francesco Rutelli qui fait vivre en Italie la seule réponse possible à la crise très profonde, politique, morale que traverse le pays, c’est-à-dire une recomposition politique du paysage politique italien. Et nous avons entendu Guy Verhofstadt qui a été, tour à tour, le seul premier ministre qui ait tenu ces dernières années -presque une décennie- à la tête du gouvernement de la Belgique, et qui a fait vivre l’idée de Belgique, et qui est maintenant Président de notre groupe au Parlement européen.
Et tous ont dit la même chose : il n’y a aucune réponse possible aux crises dans l'affrontement classique entre un bloc fermé de droite et un bloc fermé de gauche.
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18 septembre 2011
DE LA RÈGLE D'OR
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