24 septembre 2011
BAYROU, LE RASSEMBLEUR DE GIENS
Le MoDem prend de l’avance sur les autres pour réunir les forces centrales du pays. Une rentrée politique qui a dopé François Bayrou dans une France en état de crise : « Mon premier message, c’est celui d’un rassemblement calme et serein. La famille politique du centre a été éclatée pendant trop longtemps ; un jour prochain, elle se reconstruira. ».
Décidément, la famille centriste n’a pas de chance avec les événements politico-médiatiques. Alors que le congrès du Parti radical valoisien était en train d’acter officiellement son divorce avec l’UMP, Dominique Strauss-Kahn devenait le phare mondial des médias avec son arrestation à New York. Et le week-end dernier, l’autre versant du centrisme, plus indépendant, le MoDem de François Bayrou, tenait son université de rentrée sur la Presqu’île de Giens, mais son écho médiatique fut couvert par la première expression publique de ce même DSK à la télévision.
Pourtant, ce qu’il s’est passé à Giens ce week-end des 17-18 septembre 2011 n’était pas anodin. Vous descendez à Toulon, prenez la route de l’aéroport d’Hyères, continuez par la départementale 197, traversez La Capte, La Bergerie, choisissez la direction de la Tour fondue à la pointe sud-est et juste avant d’arriver au petit port qui assure les liaisons avec Porquerolles, vous tournez sur votre gauche et débarquez au Balambra Club, un village vacances de France (VVF) assez classique pour se prélasser au soleil ou participer à une manifestation politique.
Deux centres avec les mêmes valeurs
À l’heure actuelle, il existe deux organisations centristes que ni les idées ni les amitiés n’opposent vraiment. Mais dont la stratégie est différente, et encore, aujourd’hui, c’est surtout l’historique des ego, des trahisons ressenties d’un côté comme de l’autre, qui creuse un fossé qui ne devrait pas avoir lieu d’être : le centrisme bio de François Bayrou, qui peut se prévaloir d’une indépendance totale avec l’UMP, au prix d’une absence de groupe parlementaire et de fuite des élus ; et le centrisme synthétique (recomposé) de Jean-Louis Borloo, qui a réussi à fédérer ses troupes dans une Alliance (l’ARES) autour des radicaux valoisiens (qui avaient rejoint l’UMP en avril 2002) et du Nouveau centre (partie issue de l’UDF canal historique qui avait rejoint la majorité présidentielle en avril 2007).
Quand je dis que rien n’oppose ces deux camps, c’est simplement parce que les seconds, qui participent encore au gouvernement, ont compris la nécessité d’une indépendance vis-à-vis de l’UMP, une indépendance qui risque de coûter très cher aux finances des radicaux puisque l’UMP refuse de leur reverser cette année le 1,2 million d’euros correspondant à leurs députés (toujours inscrits au groupe UMP à l’Assemblée Nationale). Le contentieux financier a franchi d’ailleurs une étape judiciaire et probablement Jean-Louis Borloo attend un peu de visibilité pécuniaire avant de se déclarer candidat
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Capacité ou incapacité à rassembler
Les 10 et 11 septembre 2011, l’atmosphère avait d’ailleurs été très lourde pour les centristes de l’ARES réunis à la Grande-Motte car on observait un choc des ego entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, ce dernier ayant toujours des velléités de candidature malgré sa très faible notoriété (équivalente à celle de Jean-Michel Baylet).
Alors que c’était la première manifestation publique du regroupement de Jean-Louis Borloo, cette division affichée si bruyamment a fait désordre et a apporté une ambiance assez désolante pour ceux qui souhaitent l’union et le rassemblement.
C’est cette odeur de division que François Bayrou a réussi à chasser à Giens en se montrant au contraire comme le meilleur rassembleur de la famille centriste. Et l’on peut dire qu’il a fait très fort en réussissant à convaincre l’ancien Ministre d’État Pierre Méhaignerie, actuel président de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale et vice-président de l’UMP, à faire le déplacement à Giens.
Pierre Méhaignerie (72 ans)
La complicité entre Pierre Méhaignerie et François Bayrou n’est pas vraiment une surprise puisque le second avait succédé au premier (avec son soutien) à la présidence du Centre des démocrates sociaux (CDS) lors du congrès très incertain de Vincennes les 10 et 11 décembre 1994.
Pierre Méhaignerie a fait partie de ces centristes (de l’UDF) qui ont immédiatement rejoint l’UMP en 2002 alors qu’il était en position de force, localement (en Bretagne), de rester indépendant du RPR. Depuis près de dix ans, il semble regretter de plus en plus son initiative mais il n’a pas fait grand chose pour changer les choses. Le discours de Grenoble a sans doute été l’élément le plus révoltant pour les centristes qu’il représente.
Sa présence à Giens le 17 septembre 2011 se comprend donc simplement : « C’est l’amitié qui me lie à François Bayrou qui explique ma présence aujourd’hui. ». Pierre Méhaignerie était aussi au Campus UMP à Marseille il y a deux semaines et a refusé de dire quel candidat il soutiendrait au premier tour de l’élection présidentielle. Son objectif est que les centristes puissent gouverner avec des alliés : « Tant que la famille du centre ne sera pas majoritaire, elle doit s’unir et être force d’équilibre. C’est pourquoi nous devons renforcer nos liens politiques. La majorité de demain aura besoin de François Bayrou. Je souhaite que celui-ci choisisse la majorité. L’alliance UMP-centre est essentielle. ».
Ce à quoi François Bayrou a répondu : « Je ne regrette aucun des choix que nous avons faits depuis quatre ans, aussi difficiles qu’ils aient pu l’être. L’indépendance nous permettra de rassembler des sensibilités diverses. (…) Ce n’est pas le vice-président de l’UMP que j’accueille, mais celui qui a été avant moi le président de cette famille politique. ».
Bernard Bosson (63 ans)
Autre personnalité que François Bayrou a réussi à faire venir à Giens, l’ancien ministre Bernard Bosson, aujourd’hui en retrait de la vie politique et ancien complice des "Trois B" (avec Dominique Baudis) et des "Rénovateurs" au printemps 1989.
Bernard Bosson était son rival malheureux en décembre 1994 pour conquérir la tête de la famille centriste. Il était à l’époque l’un des grands soutiens d’Édouard Balladur, très influent Ministre des Transports et secrétaire général du CDS qui connaissait très bien l’intérieur du parti (ses fédérations, ses réseaux d’élus etc.). Il était resté au sein de l’UDF canal historique en 2002 après avoir soutenu Jacques Chirac dès le premier tour en avril 2002, puis il avait fait campagne pour la candidature de François Bayrou en 2007 mais avait rejoint le Nouveau centre pour renouveler son mandat parlementaire en juin 2007, sans succès puisqu’un candidat UMP lui a ravi la circonscription. Depuis juin 2011, il s'est engagé à nouveau derrière François Bayrou.
L’ancien député-maire d’Annecy a reconnu le 17 septembre 2011 que l’indépendance politique était une nécessité : François Bayrou « nous a apporté, je dois le reconnaître ici, ne l’ayant pas accompagné dans cette voie, de n’être aujourd’hui dans aucun camp et d’avoir acquis là une inestimable liberté et un poids déterminant. Il est d’ailleurs ainsi le seul à pouvoir demain redonner unité et vie au centre dans notre pays ».
Jean Arthuis (presque 67 ans)
L’ancien Ministre des Finances d’Alain Juppé, Jean Arthuis, actuel président de la Commission des finances du Sénat, a fait le déplacement. Il avait pris ses distances lors de la fondation du MoDem mais était déjà intervenu l’an dernier au même endroit. Il milite pour le maintien d’un unique groupe Union centriste au Sénat à l’issue des élections sénatoriales du 25 septembre 2011. Jean Arthuis reste l’un des rares à croire encore à un accord possible entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo.
Des proches de la majorité actuelle
Étaient également présents à Giens l’ancien député-maire UDF de Rouen, Pierre Albertini, qui avait renoncé à la vie politique en 2007, l’ancienne Défenseure des enfants, Dominique Versini, qui fut ministre des gouvernements Raffarin, ainsi qu’Anne-Marie Idrac, ancienne ministre Nouveau centre du 2e gouvernement Fillon, qui a justifié sa présence ainsi : « Je suis là car François Bayrou a une vision juste ! ».
Toutes ces personnalités politiques ont pour point commun d’avoir pris leurs distances après 2007 avec François Bayrou en s’opposant à sa stratégie isolationniste. Le MoDem a également accueilli (entre autres) l’avocat général Philippe Bilger, l’économiste Michel Godet et les journalistes Jean-François Kahn et Philippe Meyer.
L’année dernière déjà, quelques personnalités proches de la majorité présidentielle avaient tenu à accompagner François Bayrou à Giens : les anciens ministres Jean-François Mattéi et Luc Ferry, le futur ex-Médiateur de la République Jean-Paul Delevoye (ancien responsable du RPR et aujourd’hui président du Conseil économique, social et environnemental) et l’écrivain et ancien ambassadeur Jean-François Rufin.
Stature internationale
François Bayrou n’a pas lésiné pour sa crédibilité internationale en recevant le 18 septembre 2011 Francesco Rutelli, l’ancien maire de Rome qui fut à la tête de la coalition de centre gauche contre Silvio Berlusconi en 2001, Guy Verhofstadt, ancien Premier Ministre belge, Pax Cot, l’ancien Président irlandais du Parlement européen, et aussi Nejib Chebbi, leader du Parti démocratique progressiste tunisien (PDP).
Après avoir rappelé l’importance des invités extérieurs à la 4e université d’été du MoDem à Giens, je présente très brièvement les idées de la future campagne présidentielle de François Bayrou ainsi que son positionnement dans l’échiquier politique actuel.
Un projet pour la décennie (vers un "agenda 2020")
La crédibilité financière de François Bayrou, c’est Bernard Bosson qui l’a décrite le mieux : « Notre volonté d’assurer la liberté de choix du pays et de garantir son avenir a conduit François [Bayrou], depuis des années, à affirmer avec clairvoyance et courage la nécessité impérieuse de gérer sainement nos finances publiques et d’éponger notre dette dans la justice fiscale. Notre défense du bien commun doit maintenant nous faire mettre le système bancaire qui draine l’épargne et l’effort des Français au service de l’intérêt national. Aujourd’hui, force est de constater que son fonctionnement, les rémunérations et les profits qu’il sert, ne le sont pas. ».
Dans son discours du 18 septembre 2011, François Bayrou a enfoncé le clou avec le besoin de mieux produire pour résorber le déficit du commerce extérieur : « Nous sommes sur le rythme de soixante-quinze milliards d’euros de ressources du pays qui s’en vont tous les ans (…). Nous sommes déficitaires vis-à-vis de tous les pays qui ont les mêmes contraintes, les mêmes règles et le même projet de société que le nôtre. C’est pour cela que je soutiens que les problèmes sont chez nous et que c’est chez nous qu’il faut apporter des réponses. (…) Il faut entamer la bataille sur les terrains où nous avons disparu. Nous avons les atouts, les technologies, la recherche, nous avons les grandes entreprises qui maîtrisent des process de fabrication d’avant-garde [qu’il faut mettre en réseau avec les PME]. ».
Sur l’Europe, Bernard Bosson aussi a insisté sur le besoin de remettre l’humain au cœur du projet européen : « Nous (…) devons refonder le pacte européen. Nous battre pour que l’Europe n’ait qu’un seul président, à la Commission, au Conseil, dans la zone euro, chargé d’appliquer la politique économique, monétaire, étrangère. Une Europe qui avance autour d’un noyau dur à deux cercles, les États de la zone euro avançant vers l’Europe politique, et les autres États de l’Union ayant vocation à rejoindre ce premier cercle. Une Europe qui, pour sortir de la soumission au marché, étale dans le temps les dettes actuelles des États de la zone euro en en laissant peut-être une part de la charge à ceux qui les détiennent. Et pour demain, distinguer entre les emprunts sains intégrés dans les critères européens, coportés par les États et des euro-emprunts, et le surplus porté par les seuls États. Une Europe qui se donne une grande politique de mise en place de ressources énergétiques d’avenir, respectueuses de l’environnement, financées par des euro-emprunts, servant notre avenir et la planète. ».
Attention aux dérives populistes
François Bayrou a profité de la tribune de Giens (comme Ségolène Royal sur France 2) pour faire à plusieurs reprises la promotion de son dernier livre "2012, état d’urgence" (éd. Plon) qui s’est déjà vendu à trente-cinq mille exemplaires en un mois, preuve que si les sondages ne bougent pas (encore), il y a quand même une réelle attente de la part de l’électorat.
François Bayrou n’a pas évité une certaine démagogie anti-système avec quelques tirades lyriques qui surfaient sur l’actualité des affaires politiques. Il a même récidivé le surlendemain à la radio en admettant avoir eu des propositions indécentes.
Retour à droite ?
Depuis plus d’un an, beaucoup de rumeurs laissaient entendre que François Bayrou reviendrait vers sa droite, considérant que la pratique présidentielle de Nicolas Sarkozy a évolué dans le bon sens. La réalité est tout autre.
Le 2 juin 2010, François Bayrou avait déjà beaucoup critiqué cette confidence supposée de Pierre Méhaignerie parue dans "Libération" sur ce "recentrage", ne serait-ce qu’en rappelant qu’étant au centre, il n’avait pas besoin de se recentrer.
Robert Rochefort, député européen du MoDem, le disait clairement à Giens le 26 septembre 2010, : « Notre objectif est d’arriver en haut de la montagne, parfois en passant par le flanc droit, d’autres par le flanc gauche. Le rassemblement commence par le centre droit, comme les déçus du Nouveau centre. Morin et Borloo sont des fusées qui vont s’autodétruire toutes seules… ».
Le 22 avril 2010 dans un entretien à l’Élysée, Nicolas Sarkozy aurait dit au président du MoDem : « Tu t’es trompé de stratégie. La gauche ne peut pas faire alliance avec toi, sinon elle perd l’extrême gauche. ».
Et la suite lui donne raison : depuis le début de la campagne de la primaire, les candidats socialistes préfèrent le rassemblement avec la gauche de la gauche qu’avec le centre. La présence de Martine Aubry et de Ségolène Royal aux côtés de Jean-Luc Mélenchon à la Fête de l’Humanité la semaine dernière le démontre.
Même si aucun candidat à la primaire (à l’exception d’Arnaud Montebourg) ne rejette d’office une alliance avec le MoDem (Martine Aubry a même fait alliance avec lui dans sa municipalité à Lille), ce n’est que langue de bois puisque le PS ne voudrait qu’une reddition sans condition des centristes pour le second tour.
Leurs rapports avec les écologistes sont bien différents et plus loyaux puisque François Hollande voudrait leur proposer carrément un accord de gouvernement avant le premier tour de l’élection présidentielle et le PS a même investi pour dimanche prochain en tête de liste PS des sénatoriales dans l’Essonne le numéro deux du parti écologiste, Jean-Vincent Placé.
À l’instar de Pierre Méhaignerie et même du Ministre de la Défense Gérard Longuet, l’aile modérée de l’UMP voit dans cette situation une occasion de remettre le MoDem sur les rails d’une alliance avec l’UMP pour faire contrepoids à l’aile la plus dure de la droite.
Une alliance que proposait l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin dès le 5 mai 2010 : « François Bayrou doit mesurer aujourd’hui que sa stratégie avec la gauche est dans une impasse. Il doit réfléchir à un retour au sein d’une majorité présidentielle élargie. ». En réponse, François Bayrou lui avait répondu le 30 mai 2010 sur RTL : « J’ai choisi le chemin le plus difficile. J’ai dit non quand tout le monde applaudissait. Je maintiens ce non sur la totalité des réserves que j’ai exprimées. J’ai aussi la liberté de dire oui et je l’exerce. ».
Cette évolution des rapports entre le MoDem et l'UMP est palpable également lors des élections sénatoriales du 25 septembre 2011. Par exemple, dans le Pas de Calais, pour faire face à un département majoritairement de gauche, l'UMP a décidé de soutenir la liste d'union menée par le sénateur-maire d'Arras, Jean-Marie Vanlerenberghe (vice-président du MoDem), qui a comme colistière la (nouvelle) maire de Calais, Natacha Bouchart (UMP).
Alors que dans les précédentes universités d’été, des leaders de la gauche (PS et écologistes) avaient été invités, cette année, ce ne fut pas le cas. François Bayrou, qui a confié une petite préférence pour Manuel Valls parmi les candidats de la primaire socialiste, l’a ainsi expliqué : « Ceux du PS sont pris dans la primaire interne et nous n’avons pas voulu les mettre en défaut. ».
Dans son discours de clôture le 18 septembre 2011, constatant que son diagnostic de 2007 a été conforté par les événements (« Nous n’allons pas laisser notre pays continuer à s’affaiblir jusqu’à s’effondrer ! »), François Bayrou a réaffirmé avec force son refus de ralliement et sa volonté de créer une majorité centrale : « [Les deux majorités classiques] coupent le pays en deux et sont coupées en deux en leur sein. Au sein de la gauche et de la droite, il y a deux thèses qui s’affrontent. Sur leurs ailes, il y a deux forces qui prétendent que les problèmes viennent de l’extérieur, soit des immigrés soit du capitalisme international. Notre conviction à nous, c’est que les problèmes viennent pour l’essentiel de chez nous. ».
Les thèmes de sa future campagne présidentielle sont déjà tout trouvés : « produire, instruire et construire une démocratie digne de ce nom ». Trois verbes qu’il décline sans cesse dans les médias en ce moment.
Selon ses proches, il ne pourrait pas y avoir sérieusement d’accord entre les deux tours de l’élection présidentielle avec l’UMP sans introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives.
L’après 2012
À sept mois du premier tour de l’élection présidentielle (22 avril 2012), François Bayrou et ses troupes sont donc prêtes à en découdre en toute indépendance. Le futur candidat du MoDem refusera avant le premier tour tout ralliement, dans la même stratégie qu’en 2007 et avec le même objectif, être présent au second tour et dans la foulée, être élu à la Présidence de la République. Troisième tentative, comme pour François Mitterrand et Jacques Chirac, a rappelé Bernard Bosson en clin d’œil.
Et même en cas d’échec au premier tour, des analystes pensent que le MoDem serait incontournable et imposerait un contrat de gouvernement à l’un de deux candidats restants.
L’enjeu n’est pas seulement l’Élysée : il est aussi la recomposition du centre après l’élection présidentielle de 2012, et c’est pour cela que la rivalité entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo n’est pas qu’un problème d’ego. Elle va fonder la légitimité du plus grand rassembleur au centre.
En ce mois de septembre 2011, François Bayrou a pris un peu d’avance sur Jean-Louis Borloo… et a su démontrer qu’il n’était pas seul, autour des presque deux milliers de participants à la dernière manifestation nationale de son mouvement avant la campagne.
Sylvain RAKOTOARISON
http://www.rakotoarison.eu/
12:38 Publié dans TRIBUNE LIBRE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouvement démocrate, bayrou, politique
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