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02 juin 2008

RAPPEL à nos ADHÉRENTS GARDOIS

Nous nous permettons de rappeler aux adhérents du Mouvement Démocrate du GARD qu'ils ont à leur disposition un site internet à accès privatif qui leur est spécialement réservé pour connaître la vie de leur Mouvement Départemental, les compte-rendus des réunions, les rendez-vous importants, etc....

Ce site spécifique n'est accessible qu'aux seuls adhérents du GARD ayant un code d'accès.

Pour ceux qui n'auraient pas encore leur code personnel, ils peuvent le demander par mail : il leur sera communiqué dans les plus brefs délais.

À bientôt.

Le Secrétaire Départemental du Mouvement Démocrate du GARD

François VAN DE VILLE 

PEUT-ON ÊTRE CENTRISTE SANS ÊTRE DÉMOCRATE ?

(TRIBUNE LIBRE)
 
Commençons par définir les notions de centriste et de démocrate. Le centrisme représente une idéologie basée sur un équilibre entre le réalisme économique et la nécessité de protection sociale pour les plus démunis, autrement dit, il s’agit d’un capitalisme modéré et d’un minimum de répartition collectiviste. Ainsi, les centristes se définissent souvent comme « sociaux-libéraux », d’inspiration parfois dite « chrétienne-démocrate », sous-entendant l’idée d’un souci pour les plus faibles dans un cadre de progrès économique. Parmi les formations politiques centristes, on peut citer l’ex-UDF, elle-même fondée sur le rassemblement de formations centristes telles que le CDS ou le Parti républicain, par exemple. Le PRG et le Parti radical valoisien peuvent être également assimilés à des formations centristes. Enfin le Nouveau Centre et le Mouvement démocrate se partagent aujourd’hui l’héritage idéologique de l’ex-UDF, à la différence près que beaucoup d’adhérents du MoDem se revendiquent non plus centristes, mais démocrates.

Justement, comment définir cette notion de « démocrate » ? Il ne s’agit pas ici du qualificatif provenant du simple fait que des élus sont élus par le peuple car, comme on le sait, beaucoup de pays se disent « démocratiques » car pratiquant le suffrage universel, mais on peut parfois légitimement avoir quelques doutes sur la régularité des relations entre le peuple et leurs élus. Ainsi, le régime birman vient d’organiser un référendum en pleine crise humanitaire liée au cyclone Nargis et le gouvernement s’est félicité d’une participation étonnante à 98 %, ce qui signifierait que les centaines de milliers de sinistrés, peut-être même les morts et disparus lors de la catastrophe, seraient tous allés voter au lieu de se préoccuper de leur survie… Etre élu par le peuple ne suffit donc raisonnablement pas à se qualifier de « démocrate », bien qu’en France les scrutins soient suffisamment sécurisés pour ne pas être sujets au doute. L’élection par le peuple ne suffit pas car l’objet de la gouvernance a toute son importance, autrement dit ne peut être démocrate que celui qui gouverne pour le peuple. Or, comme vous le savez tous, les partis politiques sont basés sur une idéologie, qu’elle soit de droite, de gauche ou… du centre. Cette idéologie, constituée d’un ensemble d’idées et de valeurs, n’exclut pas d’être démocrate si le responsable politique n’en fait pas un dogme. Autrement dit, si le politique gouverne de manière « lobbyiste », c’est-à-dire en privilégiant consciemment les intérêts d’un groupe ou un groupe d’intérêts, alors il ne gouverne pas pour tout son peuple, donc il ne peut pas être qualifié de démocrate. En revanche, un responsable politique peut adhérer à un certain nombre de croyances idéologiques sans chercher à les imposer au peuple, c’est-à-dire qu’il admet que l’expression du peuple puisse être contraire à sa propre idéologie. C’est là qu’intervient la dernière condition de la notion fondamentale de démocratie, à savoir gouverner avec le peuple. Concrètement, ça se traduit par un engagement du responsable politique à informer, écouter et consulter le peuple dans ses décisions importantes. L’attitude d’un président de la République qui déclarerait « mettez-vous d’accord sur ce que je propose et si vous n’y arrivez pas, je déciderai quand même » n’est pas une attitude démocrate, bien que ce président ait été élu par le peuple et que l’on peut considérer que sa fonction le conduit à gouverner pour le peuple dans son intégralité (ce qui n’est pas garanti non plus…).

Revenons à la question initiale : peut-on être centriste sans être démocrate ? Eh bien, s’il s’agit pour un responsable politique centriste de vouloir à la fois imposer son idéologie - même une idéologie par nature équilibrée, modérée, bien pensante - auprès des citoyens et imposer sa stratégie personnelle auprès des adhérents de sa formation politique, alors il est centriste sans être démocrate. Ainsi une personnalité d’un ex-parti centriste que je ne citerai pas, par respect pour tous les adhérents démocrates de cet ex-parti, m’écrivait personnellement il y a quelques jours qu’il n’admettait pas, même au sein d’un parti « centriste et tolérant », que chaque adhérent puisse émettre librement et publiquement en interne des critiques à son encontre. Je précise que je fais partie du Mouvement démocrate où la question, justement, est peut-être de savoir si nous devons être centristes, démocrates ou centristes-démocrates. François Bayrou devrait apporter en principe une clarification à ce sujet d’ici l’été 2008.
 
Yan 35

LE CHEMIN QUE J'AI CHOISI N'EST PAS FACILE

C'est le titre d'un colloque qu'a eu François BAYROU avec plusieurs grandes plumes de la presse française réunies récemment par l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles".

Nous vous en recommandons la lecture. 

Voici le texte de ce colloque.

 

26 mai 2008

INTERVIEW de François BAYROU

Le 22 Mai 2008, en plein débat sur la réforme des institutions, François BAYROU a accordé une longue interview vidéo.

Elle se divise en 6 parties :

• "Entre les deux tours municipales...."

"Le Mouvement Démocrate : un changement de culture"

"Être indépendant : déjà De Gaulle...."

"La réforme des institutions"

"Mes amendements"

"Les combats du Nouveau Centre : ils ne pèsent rien...."

Un point très pertinent sur les grands sujets du moment. 

24 mai 2008

FIN D'UN RÊVE, D'UNE AMBITION....

2112530362.jpgLe sujet n’est pas nouveau : voici bien des années que l’existence de la base aéronavale de Garons, située aux portes de Nîmes, fait courir les rumeurs les plus diverses. Aujourd’hui cette rumeur se fait plus persistante que jamais : on évoque clairement sa fermeture, après, d’ailleurs, que déjà Georges Frêche, le bouillonnant Président montpelliérain de la Région, l’ait déjà condamnée sur le papier pour mieux intégrer son trafic civil vers l’aéroport de.... Montpellier.

Cette base a une particularité bien spécifique : elle est d’abord une base militaire de la Marine Nationale qui sert d’appui à la surveillance aérienne de la toute proche Méditerranée. Ses équipements, ses aménagements - dont beaucoup de haut niveau technologique - sont sur un domaine militaire et l’armée en assure la gestion et l’entretien. Mais, de l’autre côté de la piste, se trouvent aussi un pimpant aéroport civil qui, à la fois, reçoit le trafic de lignes internationales (essentiellement assurées par des compagnies lowcast) qui sont un support touristique important pour tout le vaste bassin Nîmes, Arles et Cévennes, mais encore une zone économique de maintenance d’aéronefs civiles.

Si le Ministre de la Défense décide donc de fermer les activités militaires de cette base pour la transférer ou à Istres, ou à Orange, ce n’est pas seulement le personnel de garnison et ses familles - et qui sont fortement impliqués dans la vie économique et sociale locales - qui quitteront le bassin nîmois, mais c’est aussi l’avenir même de l’aéroport civil qui sera rapidement en jeu, ainsi que celui des activités annexes qui s’y sont greffées. En effet, le trafic aérien civil spécifique de cet aéroport ne lui permettra pas, économiquement, de supporter seul l’entretien des équipements existants, d'autoriser l’installation de nouvelles technologies pour rester au niveau sans cesse évolutif pour garantir la sécurité maximale du trafic aérien, et rester aux normes internationales de la sécurité aérienne.

Ce sont donc 700 emplois qui sont directement menacés, outre le support touristique économique en moins qui arrose toute la Provence occidentale d’au-delà du Rhône et vers les Cévennes, à la limite du Languedoc situé plus bas. Ce sont des milliers de touristes en moins qui seront obligés de se détourner ou vers le Sud (Montpellier), ou vers l’Est (Marseille). Un trou béant dans le paysage touristique. Une perte économique considérable.

Le Député du Gard - Yvan Lachaud - qui est très proche d’Hervé Morin, le Ministre actuel de la Défense, semble avoir fait déjà le deuil de cette base. Curieusement, il ne semble plus exiger de son ami ministre le maintien de la base aérienne, mais réclame déjà, en compensation, la venue d’un nouveau régiment. Oui, ce serait mieux que rien. Mais quel que soit ce régiment qui viendrait poser ici ses quartiers, ce n’est pas lui qui assurera la pérennité des activités aéro-portuaires de Nîmes-Garons.

Ce qui choque les responsables politiques nîmois, c’est que le Ministre Morin vient de passer 2 journées complètes à Nîmes à l’occasion du Congrès de son parti politique qui s’y déroulait, qu’il a même trouvé le temps d’assister à un match de fooltbal, mais qu’il n’a même pas pris l’initiative de rencontrer les élus communautaires et ceux régionaux pour évoquer cette fermeture, entendre leurs arguments qui auraient pu justifier à ses yeux le maintien de cette base, outil économique et social important pour tout ce bassin.

C’est une négligence maladroite.

Nous voici donc éloignés de la polémique entretenue par certains maires de communes proches de cet aéroport qui se plaignaient des nuisances sonores des avions Rafale qui se posaient parfois sur la piste gardoise. Le silence risque de devenir désormais insupportable à leurs populations.

Nîmes-Garons, c’était un rêve, une ambition pour un envol de l’économie de tout un bassin de plus de 240.000 habitants. Les voilà donc brisés.

POUR RIRE UN PEU....

La lecture d'un article "Un Nouveau Centre, des solides...." d'Imhotep (repris sur Agoravox) est un moment de détente, comme les nombreux commentaires qu'il a suscités.

Pourquoi résister à un tel moment ? 

JE T'AIME, MOI NON PLUS

(TRIBUNE LIBRE) 

Depuis plusieurs semaines, la communication de Cap 21 reprend du poil de la bête et renforce sa communication avec les sympathisants. Cela me semble une bonne chose et je regrette que ce ne soit pas le Mouvement Démocrate qui n'en soit pas l'initiateur.

Je regrette que Cap 21 considère qu'il n'a pas de parlementaires. Il a 3 députés et quelques sénateurs via le Mouvement Démocrate dont Cap 21 est l'un des fondateurs. Cette phrase anodine montre combien les relations sont tendues entre Cap 21 et le Mouvement Démocrate.

Si les deux mouvements ont les mêmes idées et les mêmes valeurs, ils divergent sur plusieurs points.

D'abord, il y a un problème de financement entre Cap 21 et l'UDF consécutif aux élections législatives. Les bons comptes font les bons amis, il serait temps que la situation soit enfin clarifiée.

Aussi, il y a divergence sur ce que doit être le Mouvement Démocrate. Cap 21 veut être au Mouvement Démocrate ce que le Parti radical est à l'UMP, un parti associé en conservant son autonomie programmatique. Or les adhérents, réunis au Congrès fondateur, ont voté pour un Mouvement Démocrate unitaire et non confédéral.

Ensuite, il y a des problèmes de confiance et de représentativité. La plupart, sinon toutes, des instances du Mouvement Démocrate est composée quasi-uniquement d'adhérents issus de l'UDF, laissant une part très faible aux adhérents issus de Cap 21, des Verts, du PS, de l'UMP ou aux primo-adhérents, plus nombreux que tous les autres.

Enfin, il y a des divergences sur les sujets essentiels. Quand on voit que le vote des députés Mouvement Démocrate et celui des sénateurs Union Centriste UDF n'est pas le même sur la loi OGM....

Dès lors, pour que le "je t'aime, moi non plus" entre Cap 21 et le Mouvement Démocrate cesse et que nous construisions enfin un parti unitaire, qui débatte, qui propose, qui va à la rencontre des Français, il faut que Cap 21 (ancien club de réflexion) et le Mouvement Démocrate (dont tous les cadres ou presque viennent de l'UDF) cessent de vouloir conserver leur culture de parti afin de créer une culture Mouvement Démocrate. Il faut aussi que l'exécutif du Mouvement Démocrate commence enfin à faire confiance aux adhérents qui ne sont pas issus de l'UDF et qu'il ouvre réellement ses instances. Il faut que le problème financier soit réglé assez rapidement. Et enfin, il faut que Cap 21 s'intègre véritablement au Mouvement Démocrate.

Je suis convaincu qu'un Mouvement Démocrate unitaire fort des richesses de chaque adhérent, quelque soit son parcours, pourra montrer une voie nouvelle pour le pays. Il faut que chacun y mette du sien.

Jérôme CHARRÉ 

17 mai 2008

LA RECULADE

403787508.jpg(TRIBUNE LIBRE)
 
On en annonçait 3.000.... Ils ne furent que 1.500 (source Agence Reuters).

Il s’agit en fait du nombre de participants au Congrès du “Nouveau Centre” qui s'est déroulé ce week-end à Nîmes. Il est vrai que, contrairement à ce qu’on redoutait, les rues de Nîmes ne furent pas trop encombrées par des cohortes de congressistes. Et une modeste manade proche a même pu tous les accueillir sans trop de bousculade. Ce fut un congrès fort discret.
 
Et pourtant, vous l'avez bien entendu : non, le "Nouveau Centre" n’exigera plus une dose de proportionnelle dans les élections législatives.
 
Une véritable reculade. "Une de plus !" me direz-vous. Vous avez raison.
 
Face à ses partenaires intransigeants de l’UMP, le "Nouveau Centre" a donc baissé pavillon sur cette revendication phare de toutes les familles politiques issues de l’UDF.... dont il revendique pourtant l'héritage. Il a renoncé à ses engagements.
 
C'est très grave !

Mais, évidemment, pour compenser ce camouflet cinglant, il fallait bien un petit geste (une sucette !). Il est venu d'un simple coup de fil passé à l’ouverture du Congrès : le Gouvernement envisagerait "l'inscription dans la Constitution d'un principe général d'équilibre des finances publiques.... sur le moyen terme”.

Oui, c’est un pas intéressant. Mais avec quels bémols à la clef !
  • oui, vous l'avez lu : ce ne sera qu’à “moyen terme”. Çà veut dire quand ? À perpète ?
  • ensuite, le gouvernement n'a pas donné pour autant son aval à l'amendement imposant le vote de “lois de finances initiales” en équilibre. Donc, de toutes façons, rien à exiger dans l'immédiat dans le vote annuel de tout futur budget. Le déficit de la France pourra tranquillement continuer à filer.
En clair, l’équilibre promis ne pourra être envisagé que sur des engagements budgétaires.... pluriannuels. On peut traduire : à la Saint Glinglin ! Un véritable marché de dupes.

On connaissait déjà à la tête de l'État, le système “bling-bling”. Aujourd’hui, c’est plus sérieux : on va connaître le système “glinglin”.

Mr MORIN, où est votre victoire ? Un peu de sérieux ! Par votre recul, vous vous couvrez de ridicule. (Cherchez une rime de plus !)
 
Jean BART
Simple citoyen bon à plumer 

RÉUNION avec Philippe BERTA

Mardi 20 Mai, à 18h30, à la "Brasserie" (Bd Victor Hugo, face à la Poste) à NÎMES, Philippe BERTA, Membre du Conseil National, rendra compte de la réunion du 14 Mai à PARIS, autour de François BAYROU, et au cours de laquelle ont été arrêtées les grandes lignes du Règlement Intérieur National.
 
Y seront présents les Membres du Bureau Départemental - avec le Président Régis VEZON - les élus "tête de liste" et autres candidats du Mouvement Démocrate qui se sont présentés lors des dernières élections municipales ou cantonales de Mars 2008.
 
Cet exposé sera suivi d'un débat sur les grandes orientations du Mouvement, tant au niveau national que départemental.
 
Élus, candidats et sympathisants y sont cordialement invités.

14 mai 2008

Jean-Luc CHAPON ÉLU au CONSEIL NATIONAL

Le Conseil National est composé de 4 collèges distincts.

2 étaient déjà constitués :

  • celui des représentants des adhérents (élu en début d'année)
  • celui des représentants du Bureau Exécutif National

Il manquait donc encore :

  • celui des Présidents des Mouvements Départementaux : il ne sera constitué qu'après les élections aux Conventions Départementales
  • celui représentant les Élus

Ce dernier collège a été élu "in extremis" et le résultat a été publié ce matin du 14 Mai sur le site national du Mouvement.

Nous relevons l'élection de Mr Jean-Luc CHAPON, Maire d'UZÈS, en qualité de "Membre Titulaire" représentant les Maires et les Présidents d'E.P.C.I.. (Ils sont 15 titulaires pour la France entière)

Mr CHAPON est Membre du Bureau Départemental de notre Mouvement et l'un de nos Vice-Présidents.

Toutes nos félicitations.