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21 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (7)

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20 janvier 2020

LE POUVOIR ET LA VIOLENCE

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Michel BRETONNIER

"LE POUVOIR ET LA VIOLENCE"

violence.jpg- Ayant échoué à étendre le conflit au-delà de la SNCF et de la RATP, des militants tentent désormais la stratégie des coups d’éclat.
 
La démocratie n’a pas seulement le droit de se défendre, elle en a aussi le devoir. En se laissant attaquer jusqu’à être intimidée, elle renonce à protéger la liberté et la sécurité des citoyens.

Beaucoup diront "on n’en est pas là !". Nous sommes en tout cas sur cette voie, et bien engagés.

Un an après les Gilets Jaunes, les violences réapparaissent dans certaines manifestations : - on fait appel à des moyens d’actions parfaitement illégaux - on veut entraver le Président, ou ses Ministres, ou les députés de la majorité, et  ce dans leur parole et leur action, et même jusqu’à leur vie personnelle.

La violence politique ne date évidemment pas d’aujourd’hui. Mais, outre que son antériorité ne justifie pas sa persistance, elle s’exerce à une époque où l’on n’a jamais tant délibéré, tant voté, où l’on ne s’est jamais tant exprimé. D’autant plus que le fait majoritaire est de plus en plus nié, au profit de revendications minoritaires. Si le premier s’établit par l’élection ou s’élabore par la délibération, les secondes tendent à leur préférer les réseaux sociaux et les manifestations et, parfois, l’usage de la violence. Si bien que certains, de plus en plus nombreux, considèrent que plus on parle, plus on vote...., et moins on agit. La délibération et la décision s’effacent au profit de la revendication et de la véhémence.

La décision d’Emmanuel Macron de lâcher 17 milliards d’euros de dépenses sociales a été prise, il y a un an, pour faire cesser un conflit atypique, celui des Gilets Jaunes, et son infernal rythme hebdomadaire de violences. Certains s’en souviennent, et ils rappellent aux dirigeants de syndicats, pourtant jusqu’au-boutistes, qu’ils n’ont pas, eux, obtenu le retrait de la réforme après une longue et classique grève.

Mais céder maintenant devant la montée d’actes violents serait pour le chef de l’État la pire des répétitions, et le pire des encouragements à défier la démocratie.

18 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (6)

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ÉLECTIONS MUNICIPALES dans le GARD

VILLE DE NÎMES

Ce samedi 18 Janvier, la liste "NÎMES EN MIEUX", investie par le Mouvement Démocrate ("MoDem"), "Les Centristes", "UDI", "Agir", "Manianîmes", et soutenue enfin par "La République en Marche", menée par Yvan LACHAUD, Président de Nîmes Métropole, a présenté, la toute première à Nîmes, la liste complète de ses 59 candidats proposés aux prochaines élections municipales des 15 et 22 Mars, avec mention des délégations dont ils seront en charge une fois élus.

À souligner que la grande majorité des membres de cette liste ne vit pas de politique mais représente des hommes et des femmes connectés à la réalité du monde socio-économique, issus ou de gauche ou de droite ou du monde actif ou associatif, riche de très nombreux talents et de toutes générations, de savoir-faire et d'expérience, pour essentiellement donner un nouveau cap moderne et réformateur à Nîmes qui en a grand besoin.

Son programme détaillé, en cours d'élaboration par les équipes qui y travaillent encore, sera présenté début Février.

Ci-après la présentation (en 3 parties) des 59 candidats proposés par cette équipe pour que vous puissiez de suite en prendre connaissance.

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15 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (5)

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14 janvier 2020

L'EUROPE FACE AU TERRORISME

"L'EUROPE FACE AU TERRORISME"

sahel.jpg- Le Président Macron a réuni cette semaine à Pau ses homologues du "G5 Sahel" (Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Burkina Faso) pour tenter de resserrer les rangs autour de l’intervention des forces françaises.

Dans la guerre face au terrorisme qui s'étend sur toutes ces contrées, la France supporte de moins en moins de ne voir que l'horizon s'assombrir : - les États africains, dans les zones touchées, sont faibles et leurs armées impuissantes - les américains, dans l'obsession de Mr Trump de ne servir désormais que ses propres intérêts, entendent se désengager au plus vite - nos alliés européens ne participent à l’effort qu'avec trop de parcimonie.

Nos 4.500 soldats n’y suffisent plus, si bien que les forces terroristes gagnent du terrain et multiplient leurs attaques meurtrières.

Comme si cette absence de résultats ne suffisait pas non plus, des manifestations anti-françaises exigent, ici ou là, le départ de nos troupes sous couvert d'un prétendu "post-colonialisme". Même manipulés et minoritaires, ces mouvements achèvent de poser la question de l’opportunité d’une poursuite de l’opération "Barkhane" contre les groupes armés jihadistes présents, tant au Sahel qu'au Sahara.

À défaut d’un retrait, Paris est aujourd’hui amené à s’interroger sur les modalités de l’intervention et sur les soutiens de son action.

C’était la raison d’être de la rencontre des pays du "G5 Sahel", mais aussi du Secrétaire Général des Nations Unies, du Président de la Commission de l’Union Africaine, et du Président du Conseil Européen.

L’objet de ce sommet était clair dans l’esprit du chef de l’État français : la France ne risquera pas la vie de ses soldats, ne consentira pas autant d’investissements militaires, si la légitimité de l’intervention de ses troupes n'est pas réaffirmée par ses alliés africains, et si on ne la soutient pas dans une stratégie militaire redéfinie.

La question est de savoir si ces conditions d’un maintien des forces françaises seront acceptées, dans la durée, au-delà d’une déclaration de principe par les premiers concernés (les gouvernants africains) et par ceux qui délèguent tranquillement à la France, pratiquement seule désormais, ce rôle de gendarme d’une partie de l’Afrique, à savoir nos seuls alliés européens, après l'abandon de fait des USA.

Peut-on abandonner pour autant ? Ce qui se passe au Sahel ou au Sahara nous concerne directement : c'est une menace énorme pour notre propre avenir, comme celui de tout le continent européen.

Et de cela, si l'on n'en prend pas conscience immédiatement, demain il sera trop tard. Et il n'y aura alors plus de pompiers pour sauver nos meubles et garantir notre avenir.

François VAN DE VILLE, Secrétaire Général du MoDem du Gard

13 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (4)

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HALO SUR L'EMPLOI

TRIBUNE LIBRE

par Éric DUSSART

"HALO SUR L'EMPLOI"

mouvement démocrate,politiqueL’INSEE indique que la France compte cette année 260.000 créations d’emplois.

Même si ce chiffre appelle à être quelque peu relativisé - mais on le prend tout de même ! - voici quelques chiffres livrés par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) qu’on peut ranger, d’une certaine manière, dans les bonnes nouvelles.

Avec 260.000 créations d’emplois en un an, au troisième trimestre 2019, la France vient de faire un bond en avant : c’est 70.000 de plus que l’année précédente, et l’un des résultats les plus probants depuis la crise de 2008.

D’ailleurs, un autre chiffre ne trompe pas : le taux de chômage calculé suivant les critères du Bureau International du Travail (BIT) a atteint cette année 8,5 %, le plus bas niveau depuis 2008.

Pourtant, à lire d’un peu plus près les chiffres et tableaux livrés par l’INSEE, on remarque que le nombre de demandeurs d’emploi est à relativiser par ce que l’institut appelle "le halo autour du chômage", soit "les personnes qui souhaitent un emploi sans être considérées au chômage". Un halo qui s’est considérablement épaissi entre 2008 et 2015, pour se stabiliser globalement autour de 1,6 million de personnes, tout de même.

Et puis l’INSEE indique qu’une grande majorité de ces créations d’emplois représente des contrats à durée déterminée. Même si le nombre des CDI augmente légèrement, l’immense majorité des nouveaux postes sont en CDD, dont beaucoup portent sur moins d’un mois. De quoi épaissir peut-être le halo, à terme, même si certains analystes soulignent qu’un CDD peut toujours être porteur d’un espoir d’embauche.

Alors, puisque les mêmes soulignent que les créations d’emplois touchent tous les domaines, même l’industrie, même les constructions, et que l’INSEE se risque à espérer un maintien de la tendance, voyons la nouvelle comme une lueur dans les circonstances actuelles.

Attendons les prochains chiffres à paraître en février.

11 janvier 2020

NÎMES EN MIEUX (3)

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10 janvier 2020

VAINQUEURS ou VAINCUS ?

"VAINQUEURS ou VAINCUS ?"

Dans le conflit des retraites, et en attendant avec impatience un débouché dont nul n'ignore qui sera vainqueur ou vaincu - car il y aura bien quelque part un vainqueur et un vaincu - il semble que l'opinion réunit les uns et les autres dans une même impopularité.

Le Président, même à l'abri d'un Premier Ministre qu'il envoie au front des négociations, est impopulaire. Et son Premier Ministre l'est nécessairement tout autant. Et, côté adversaires, le secrétaire général de la CGT est tout autant impopulaire aussi. Comme le sont les cheminots, et/ou les conducteurs de la RATP, droits dans leurs bottes de vouloir "emm…" les français à tout prix dans leurs déplacements quotidiens.

Ces mêmes français, dans leur grande majorité, les renvoient cependant tous dos à dos, car convaincus que chacun reste coincé dans ses propres convictions et retranché dans ses positions. Et, face à cette guerre de tranchées, nul ne sait si les français soutiennent ou non la réforme proposée, après deux (trop ?) longues années d'études et de négociations, les uns voulant mettre à bas avec indignation les privilèges de certains régimes spéciaux devenus trop criards, les autres craignant que cette réforme n'impacte leur propre devenir de retraités. Tout prend forme d'impasse.

Les sondages se succèdent pour tenter chacun d'éclairer le champ de bataille en cours : aucun ne parvient à y apporter quelque réponse que ce soit.

Un éditorialiste ami avançait récemment l'hypothèse que ces contradictions relevaient d'un réflexe collectif de rejet et d'opposition systématique qui aboutissait, in fine, à refuser à la fois une chose et son contraire.

Les français auraient-ils désappris à dire "oui", à cesser de prendre tout risque de suivre qui que ce soit, ici le gouvernement et son collège d'experts ès-retraites, ou là les mouvements syndicaux, opposés aussi, ou non au projet, et les hordes montantes du tumulte de la rue ? Hormis des fantômes.

Je suis incapable de répondre ici personnellement à cette question. Mais celle-ci ne cesse de me tarauder.

François VAN DE VILLE, Secrétaire Général du Modem du Gard