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28 novembre 2019

NOUVELLES RÈGLES CONTRE LA RADICALISATION

"NOUVELLES RÈGLES CONTRE LA RADICALISATION"

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À l'occasion de la réunion des tous les préfets réunis aujourd'hui à Paris, la lutte contre l’islamisme semble changer de braquet avec la circulaire qui leur a été remise en mains propres par le Ministère de l'Intérieur. N'est-elle pas rédigée au risque même de bousculer quelque peu les priorités sociales ?

En effet, l’heure n’est plus aux "pudeurs', mot prononcé par le Ministre de l'Intérieur lui-même. Curieuse formulation, comme si la République, jusque-là, rechignait à regarder en face la choquante nudité de la bête islamiste. Contre celle-ci, Christophe Castaner semble avoir lancé une "offensive républicaine", sous la forme de cette circulaire à effet immédiat.

Cette feuille de route n’est, ni plus ni moins, qu’une généralisation à l’ensemble du territoire de la stratégie mise en place en février 2018 dans quinze quartiers "qui avaient servi de terreau aux départs de jihadistes français".

Le bilan ? 133 débits de boisson, 13 lieux de culte et 4 écoles avaient été fermés. Des mesures de répression accompagnées, assure-t-on, par un renforcement de la présence de l’État.

La circulaire diffusée hier ne dit pas autre chose. Elle acte la "société de vigilance" défendue par le Président de la République, la "République de combat" prônée par le Ministre de l’Intérieur. Dans les faits, ces concepts devraient se traduire par une utilisation de "tous les moyens de la démocratie". En clair, la Place Beauvau revendique le droit d’user de moyens juridiques détournés (la réglementation sur les établissements accueillant du public par exemple) pour fermer les lieux qui concentreraient les soupçons de radicalisation.

En parallèle, les préfets sont appelés à travailler de manière étroite avec les élus pour recréer une offre culturelle et sportive sur ces territoires que "les associations républicaines ont désertés". Au-delà, il faut, dit-on, "développer la mixité sociale, travailler sur le bâti et le vivre-ensemble".

Vaste programme que cette radicalisation.... contre la radicalisation.

François VAN DE VILLE, Secrétaire Général du MoDem du Gard

24 novembre 2019

LES INCOMPATIBILITÉS D'UNE RÉFORME

TRIBUNE LIBRE

par Jean-Michel BRETONNIER

"LES INCOMPATIBILITÉS D'UNE RÉFORME"

politique,mouvement démocrate- Ouvrir la bataille pour la réforme des retraites, en commençant par reculer sur son principe fondamental, augurerait bien mal, pour le gouvernement, de la suite de la réforme envisagée. Mais force est de reconnaître que le maintien des régimes spéciaux de retraite est fondamentalement incompatible avec une réforme créant un système universel.

Du coup les syndicats, ceux partisans du statu quo, se gardent bien de défendre le principe d’un régime unique comme le préconise Mr Delevoye dans son long rapport négocié depuis 18 mois. Si ces syndicats voulaient être cohérents dans l’exigence d’un régime égal pour tous, il leur faudrait demander d’aligner toutes les conditions de retraite sur les plus favorables ! Impossible, même en allant "chercher l’argent là où il est", et même en mettant fin du jour au lendemain à la moindre fraude ou optimisation fiscale.

Du côté du gouvernement, qui souhaite cette harmonisation des situations pour plus de justice sociale et, progressivement, plus d’efficacité, on ne peut pas être moins rigoureux en termes de cohérence.

Hier, sur BFM TV, Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics, est allé dans ce sens : il a considéré que la clause dite "du grand-père" - qui ne s'appliquerait qu’aux futurs embauchés - n’était "objectivement pas possible" dans le cadre d’une réforme des retraites qui se veut universelle.

On voit bien l’intérêt de l’exécutif gouvernemental à maintenir intacts les grands principes de la réforme proposée par Mr Delevoye. Reculer, à quelques jours du rendez-vous social du 5 décembre, ne ferait que mobiliser davantage des troupes syndicales qui se sentiraient alors en position de force.

D’autant que la CGT, FO, et les partis de gauche, souhaitant faire de cette journée un point de départ pour une convergence des luttes – si souvent espérée en vain jusqu’ici ! – ne tiendraient pas le gouvernement quitte pour autant de ce recul sur un seul aspect d’une seule réforme. Il restera bien assez d’autres fronts sociaux à mener ensuite.

D’ici au 5 décembre, le gouvernement devrait donc, au contraire, tout faire pour focaliser l’attention sur la quintessence de sa réforme des retraites, son universalité, afin de préparer la bataille de l’opinion.... qui ne fait que commencer.

21 novembre 2019

LA SEULE QUERELLE QUI VAILLE....

"LA SEULE QUERELLE QUI VAILLE"

sauver.jpg- Nous vivons aujourd'hui dans un monde qui a, apparemment, perdu le sens et la raison.

Quand on voit, hier, une maison de retraite refuser d'admettre dans ses murs une personne âgée, dont la fin de vie approche, parce que cette personne refuse d'abandonner son habit religieux, marque de son engagement jusqu'à sa mort au service d'autrui, et particulièrement de ceux éprouvés dont elle était proche, on a perdu le sens et la raison de ce qu'est et doit être la laïcité.

Quand on voit, aujourd'hui, que des élus locaux veulent interdire dans leur commune la projection d'un film traitant du racisme politique, film réalisé, comme bien d'autres admirables, par l'un des plus grands cinéastes français actuels parce que celui-ci, aujourd'hui âgé de 86 ans, aurait eu, il y a près de 50 ans, alors qu'il sortait tout juste de son adolescence, des approches trop vigoureuses auprès du sexe dit "faible", et ceci au nom de la défense de ce même sexe et de ses légitimes droits, on a perdu aussi le sens et la raison de cette défense : en fait on la dessert désormais plus qu'on ne la sert. On va bientôt entendre résonner des "ras le bol" à ces campagnes outrageuses.

Quand, désormais, des français en grand nombre n'ont plus confiance en rien, qu'ils se sentent devenus inutiles dans une société hyper connectée qui les ballotte de courants en errements, qu'ils s'estiment n'être plus qu'un numéro de sécurité sociale au lieu d'avoir une véritable existence sociale, quand ils sont en proie à la désespérance, à la défiance et au déclassement, la préoccupation de nos dirigeants, plutôt que de se lamenter sur leur propre sort, devrait être de redonner du sens et de la raison à notre société plutôt que de les perdre en circonvolutions qui la désespèrent un peu plus.

Les plus anciens d'entre nous se remémorent peut-être de cette conférence de presse du Général De Gaulle, en Mai 1959, alors que la préoccupation des français était surtout la douloureuse guerre d'Algérie - dont, là aussi, les dirigeants de feue la 4° République y avaient perdu le sens et la raison d'être - on se souvient de la conclusion donnée à sa conférence :

"En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l'Homme.

C'est l'Homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer"

Jamais ces mots n'ont été aussi actuels.

Oui, il faut redonner sens et raison à notre société en plein désarroi. C'est d'autant plus vrai à une époque où la culture de mort distille son venin par tous les pores de notre société.

Comment se fait-il qu'aujourd'hui les héritiers de Michelet, Malraux, Schumann, Aron, Rueff, voire aussi de d'Ormesson n'enfourchent-ils pas ce cheval de bataille au nom de la vie, en arborant les valeurs qui ont façonné notre société depuis des siècles et fondé celles éternelles de la France. Pourquoi ne pas mieux considérer l'Homme et ce qu'il ressent ?

C'est devenu une urgence. Celle de redonner à chacun sens et raison de vivre et d'espérer.

Parce que c'est notre seul salut.

François VAN DE VILLE, Secrétaire Général du MoDem du Gard

12 novembre 2019

LES AMALGAMES DE LA HONTE

TRIBUNE LIBRE

de  Jean-Michel BRETONNIER

"LES AMALGAMES DE LA HONTE"

mouvement démocrate,politiqueUne étoile jaune sur une petite fille musulmane aujourd’hui, c’est inventer une persécution qui n’existe pas et banaliser la Shoah. 

C'est une petite fille qui n’avait rien demandé à personne.

Dimanche, lors d'un défilé "contre l'islamophobie", des adultes avaient eu l’idée de coller une étoile jaune sur son manteau blanc. À côté d’elle, des manifestantes réjouies.

Personne pour lui expliquer que cette marque désigna aux yeux de tous, à partir de juin 1942 pour la France, ceux qui n’avaient plus de droits et qui seront déportés vers les camps de la mort. Faire croire aujourd’hui à une enfant, parce qu’elle est musulmane, que son sort est similaire à celui d’une petite fille qui aura fini gazée parce que juive, est ignoble.

Mais il ne s’agit pas d’une erreur isolée, produit de l’ignorance. La manifestation de dimanche a donné lieu à d’autres amalgames de cette nature. Ces amamgames ne sont pas accidentels, ils ont une double fonction, voulue par les initiateurs d’un islam politique. Il s’agit d’abord de propager, le plus largement possible parmi les musulmans de France, un sentiment victimaire : "Vous vivez dans un environnement hostile, pour vous défendre, vous devez faire corps et vous réfugier dans une pratique religieuse pure et rigoriste".

Ce parallèle entre la situation des musulmans aujourd’hui et des juifs durant la dernière guerre invente une persécution des premiers qui n’existe pas et tend à banaliser celle qui s’acharna sur les seconds. C’est l’autre fonction de ces amalgames volontaires.

L’antisémitisme n’est pas l’apanage des musulmans : il est une composante essentielle des idéologies islamistes radicales. Pour les salafistes et les Frères musulmans, il s’agit d’installer définitivement dans l’imaginaire de leurs coreligionnaires le juif comme un ennemi absolu.

Par sa présence au défilé de dimanche, une partie de la gauche, aveugle comme de coutume, a encouragé ce travail de sécession des islamistes radicaux et a renforcé un courant conservateur qui ne votera jamais pour elle.

Coup double : HONTE ET INCURIE.