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20 juin 2011

DÎNER-DÉBAT avec Mr Thomas BAIN "L'ÉMERGENCE DE L'INDE"

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16 juin 2011

3èmes MARDIS DÉMOCRATE du GARD.... du 28 JUIN

LE 3ème MARDI AURA LIEU, CE MOIS-CI, LE 28 JUIN


La tradition de nos rencontres mensuelles, tous les 3èmes MARDIS du MOIS, est désormais bien établie. Il serait étonnant que le nouveau Conseil Départemental, qui sera élu ce prochain Samedi 18 JUIN, rompe avec cette sympathique tradition.

 

Cependant, ce mois de JUIN 2011, la date du "3ème MARDI" - le 21 JUIN - coïncidant avec la très populaire "Fête de la Musique", à titre exceptionnel et pour éviter le chevauchement de ces 2 événements, notre 3ème MARDI de JUIN est déplacé au 28 JUIN.

ÉLECTION du CONSEIL NATIONAL

2 sortes d'élections - qui n'ont aucun rapport direct l'une avec l'autre - sont actuellement en cours :

 

• les élections départementales :

Les adhérents doivent désigner, pour un mandat de 3 ans, et le Président Départemental, et le "Collège Adhérents" du Conseil Départemental.

Cette élection, pour le GARD, aura lieu à NÎMES le SAMEDI 18 JUIN de 9 à 13 heures à "L'Ever'In", Place Séverine, Allées Jaurès.

 

l'élection des Membres au Conseil National :

Cette élection a lieu exclusivement par Internet. Chaque adhérent électeur a reçu, par mail, son "identifiant" et son "code d'accés".

Cette élection est en cours depuis le MARDI 14 JUIN à 14 heures et sera close le VENDREDI 24 JUIN à 20 heures.

Le Languedoc-Roussillon dispose de 7 sièges qui lui ont été attribués. Une seule liste - "RASSEMBLEMENT DÉMOCRATE" - a rempli les conditions requises pour être proposée au suffrage des électeurs.

Sur ces 7 sièges (où les régles de parité hommes/femmes sont strictement imposées), la Fédération du GARD s'est vu attribuer 2 sièges : son Conseil Départemental propose une candidate nîmoise (Mme Corinne PONCE-CASANOVA) et un jeune candidat issu du Gard Rhodanien (Mr Patrick REVOL).

Vous trouverez - en frappant ici - la profession de foi et les membres de la liste qui est proposée au suffrage des électeurs pour ce Conseil National.

07 juin 2011

CANDIDATS au CONSEIL DÉPARTEMENTAL du GARD

ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DU 18 JUIN 2011

 

 

LISTE "RENOUVEAU DÉMOCRATE"

 

 

COLLÈGE ADHÉRENTS

(ordre alphabétique en alternance paritaire homme/femme)

 

 

proposée par Mr Philippe BERTA

Candidat à la Présidence Départementale - Mandat 2011-2014


• Mlle Naciera ABDABDELLAH - Étudiante - LA GRAND'COMBE

• Mr Ludovic BOUIX - Professeur Collèges et Lycées - LA GRAND'COMBE

• Me Élisabeth AÏT-AMARA - Économiste de la Construction - NÎMES

• Mr Guillaume CASTILLE -  Ingénieur Consultant - NÎMES

• Me Sylvie BERTHIOT - Fonctionnaire de Justice - NÎMES

• Mr Patrick DIEZ - Fonctionnaire - NÎMES

• Me Monique COISSON - Consultante en Droit Social - LA CALMETTE

• Mr Henri FRANCÈS -  Médecin - St CHRISTOL LÈS ALÈS

• Mlle Amélie DARDALHON - Étudiante - NÎMES

• Mr Gérard MAJOREL - Cadre retraité SNCF - SAZE

• Me Joëlle PELLISSIER - Orthophoniste - NÎMES

• Mr Daniel ROCHEREAU -  Employé aéronautique - JONQUIÈRES St VINCENT

• Me Brigitte POLONOVSKI-VAUCLAIR - Consultante - St MAXIMIN

• Mr Laurent SERRES - Photographe - MONTIGNARGUES

• Me Marie-Louise SERPIN - Fonctionnaire Retraitée - NÎMES

• Mr Karim SMAÏN - Responsable de rayon - NÎMES

• Me Marie-Laure SONET - Professeur Arts Plastiques - NÎMES

• Mr Simon SUBTIL - Responsable de produits - UZÈS

• Me Marie-Anne WEBER - Professeur de Lettres Classiques - BELLEGARDE

• Mr François VAN de VILLE - Administrateur de Sociétés ER - NÎMES

04 juin 2011

CURIEUX HASARD

Curieux hasard que cette rencontre ce samedi matin à La Grand'Combe.

 

Notre ami Ludovic BOUIX tenait sa permanence hebdomadaire quand il a reçu, de façon tout-à-fait inopinée, la visite amicale de Mr Paul ROYEN, responsable de la Fédération du DOUBS du Mouvement Démocrate.

 

P1000259.JPGHasard, pas tout-à-fait : Mr ROYEN est originaire de.... La Grand'Combe et y était en visite dans sa famille cévenole. Les échanges furent très sympathiques, si l'on en juge la photo souvenir prise sur place à l'improviste.

 

Le hasard est plus curieux quand on sait que le Président de la Fédération du GARD - Philippe BERTA - est né, lui, à Besançon, la capitale franc-comtoise des Séquanes !

 

Dommage qu'il n'était pas présent sur place (s'il avait su !) : les pendules auraient certainement de suite été à l'heure. Entre bisontins et gardois....

02 juin 2011

LE CENTRE, C'EST QUOI ?

 TRIBUNE LIBRE

À une époque où le centre est l'objet de toutes les convoitises, beaucoup de français se demandent, mais c’est quoi le centre ?
 
Je crois que l’on peut dire qu’aujourd’hui, il y a deux visions de la France qui s’opposent : il y a celle de la bipolarisation de la vie politique et il y a celle d’une France multipolaire.
 
Les adeptes de la vision à deux dimensions sont, tout d’abord, ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change, c’est-à-dire les artisans de la vision gauche/droite qui ont compris que c’est ce modèle qui leur permet à tour de rôle de prendre les commandes et au final de ne pas disparaitre, puisque tout tourne autour d’eux.
 
Puis il y a ceux qui se prétendent du centre comme le Nouveau Centre, La Gauche Moderne, le Parti Radical, etc, qui,  tout en gardant cette vision bipolaire, adoptent une vision bipartite au sein de leur camp.
 
Ceux-là ont une stratégie différente puisqu’ils visent à devenir majoritaire dans leur camp afin de prendre les commandes à droite ou à minima pour les autres à négocier des « places ». En fait, devenir calife à la place du calife ou peser pour exister. Ces personnes représentent la droite modérée mais pas le centre qui par définition est indépendant.
 
Et c’est ici que tout se joue, car leur camp c’est bien la droite, et ces « centristes », comme ils aiment à s’appeler, ne font aucun doute sur leur appartenance à la majorité actuelle.
 
D’ailleurs M Borloo vient de déclarer, suite aux mises en garde de M Copé vis-à-vis d’un éventuel 21 avril à l’envers,  «A partir du moment où je serai candidat à la présidence de la république, l’UMP peut se poser, dans ce cas-là, la question de sa propre présence.»
 
C’est donc clairement la psychologie de l’ancienne politique, de combats et de conquêtes qui prime.
 
Cette concurrence à droite, montre clairement que ce centre n’est pas au centre mais bien à droite !
 
Est-ce que la France doit continuer à se résumer à ce vieux modèle rouge/bleu ?
 
À cette vision à deux dimensions, nous opposons une vision à trois dimensions, qui est clairement en rupture avec ce modèle bipolaire. À la philosophie de la lutte des pouvoirs, nous opposons la politique du dialogue, du droit à la différence, du droit à l’expression, de la recherche du consensus et en aucun cas celle de la tiédeur.
 
J’entends parfois certaines personnes dire « le problème de François Bayrou, c’est qu’il ne sait pas s’il est à gauche ou à droite ». Pour pouvoir se poser une telle question, il faut avant tout avoir une rigidité d’esprit (sans doute due à des décennies d’habitudes), qui empêche de voir qu’il y a troisième couleur qui existe, qui est un centre indépendant de la gauche et de la droite.
 
Peut-on demander au blanc du drapeau français s’il est plus bleu que rouge ?
 
En quoi est-ce que ce modèle est différent, et en quoi est-ce qu’il peut changer la face et le fonctionnement de la France ?
 
Ce que ce modèle a de fondamentalement différent, c’est qu’il change le rapport à la politique. À une politique de confrontation, nous opposons une politique de dialogue, une politique d’écoute, en d’autres termes une politique où les différentes parties ne sont pas en confrontation mais en concertation. Où les rapports entre les personnes permettent de pouvoir travailler ensemble. Cela demande le respect de chacun et la juste représentation de tous. C’est pour cela que nous privilégions la représentation proportionnelle.
 
Comment accepter qu’un mouvement qui fait 19% à la présidentielle comme le Mouvement Démocrate, par la voix de François Bayrou, soit quasiment exclu de la représentation à l’Assemblée Nationale ? Comment accepter qu’il en soit de même pour le Front National, même si l’on ne partage pas ses idées ? C’est cela la démocratie ! Et c’est cette absence de représentation qui crée le vote contestataire, car les français, déçus par l’habituelle dualité gauche/droite, ne savent plus comment se faire entendre.
 
Certains nous disent : " mais avec qui allez-vous gouverner ? " en pensant qu’ils pointent une faiblesse de notre modèle ?
 
Si nous gardons une psychologie de gouvernance basée sur la confrontation et la trop grande domination d’un camp, évidemment cela sera difficile. Et c’est en cela qu’il s’agit d’un nouveau modèle puisqu’il nous oblige à revoir le mode de gouvernance en le basant sur la concertation, sur l’écoute et le partage.
 
Pour quelle raison, un parti devrait-il avoir raison sur tout pendant 5 années ? Quel être humain peut être à ce point présomptueux pour imaginer ainsi détenir la vérité ?
 
La France est le pays de la diversité, le pays de la démocratie. La France est le pays des Droits de l’Homme, celui où, au nom de ces valeurs, se doit d’exister une troisième force politique qu’on appelle le centre.
 
Le centre ouvre vers une nouvelle méthode, vers de nouvelles règles démocratiques.
 
Ces méthodes ne sont pas celles où l’on cherche la concentration des pouvoirs, où l’on cherche à avoir la main mise sur les médias : ces méthodes ne sont pas celles qui cherchent à monter les français les uns contre les autres, ce modèle, en favorisant l’expression démocratique du plus grand nombre, lutte contre les inégalités et cherche le rapprochement des positions, l’écoute de toutes les sensibilités.
 
Ce modèle nous l’appelons humaniste : il cherche à faire vivre les français les uns avec les autres, il cherche à ce que les outils industriels, technologiques et financiers servent les hommes plutôt que ne se servent des hommes.
 
 
Ce modèle ne permet pas une domination d’un camp sur les autres comme l’oriente le modèle bipolaire gauche/droite. Ce modèle oblige les politiques à s’écouter, à se parler et, bien évidemment, à mieux se comprendre, alors que l’actuel favorise la confrontation.
 
Et c’est seulement si le centre est indépendant, que s’annule la bipolarisation. Cela oblige à un fonctionnement différent, avec un respect, une écoute et, au final, un partage.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette indépendance nous aimerions la trouver, par exemple chez les Verts. Mais leur allégeance à la gauche leur enlève toute crédibilité.
 
L’écologie n’est pas une source clivante : tous les partis aujourd’hui sont écologistes et, au final, la seule manière d’exister pour les Verts est de se radicaliser par une position antinucléaire dogmatique, ou par des positions d’extrême gauche dont tout le monde perçoit l’utopie.
 
Ce centre-là, indépendant,  n’est pas un compromis entre la gauche et la droite  mais un interlocuteur de plus pour les français.
 
C’est un interlocuteur de plus qui, en diversifiant l’offre politique, permet aux français d’affiner la direction qu’ils souhaitent donner au pays.
 
Les clivages politiques sont nombreux et sur plein de sujets (conservateurs/réformistes, conservateurs/progressistes, égalitaristes/libéraux, etc).
 
Les français, du fait de l’évolution des modes de communications (multiplication des chaines de télévision, internet), sont mieux renseignés et utilisent plus de critères pour améliorer la direction politique qu’ils souhaitent donner au pays par leur vote et, naturellement, se sentent chaque jour plus à l’étroit dans un système bipolaire gauche/droite.
 
Une voie de plus qui ne soit pas à la marge, est un moyen de plus pour les français : cela constitue au final une amélioration de la richesse démocratique pour le pays.
 
Cette " danse du centre " à laquelle on assiste est, en réalité, seulement une manœuvre pour donner des voix en plus à la droite et n’enrichit pas le visage politique du pays. Cette fausse monnaie sanctuarise les « manœuvres politiques » qui visent à confisquer le pouvoir aux français au profit « des professionnels » de la politique.
 
Le Mouvement Démocrate souhaite, au contraire, que les personnes qui s’engagent en politique soient d’abord des hommes ou des femmes qui aient fait leurs preuves dans la vie réelle.
 
La politique ne doit pas, ne doit plus, être un métier car, alors, la motivation première des personnes qui l’exercent n’est plus de servir les français mais de servir en priorité leur mandat et leur prorogation, voire leur cumul.
 
Le centre est maintenant une réalité, une possibilité nouvelle pour la France, pour la démocratie et c’est le Mouvement Démocrate qui incarne cette nouvelle voie.
 
 
Patrick REVOL

LE CHOIX DÉSASTREUX DE L'ALLEMAGNE

TRIBUNE LIBRE

 

Le choix de l’Allemagne d’abandonner l’énergie nucléaire à très bref délai est un grave échec.

 

Un échec pour l’Europe qui est toujours dans l’incapacité chronique de définir une politique énergétique commune à l’ensemble de ses états. Mais aussi un échec pour l’écologie, l’avenir de notre planète, et les accords internationaux qui tendaient à faire réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et, dans cet objectif, les centrales nucléaires avaient cet avantage de nous préserver totalement de ces émissions-là, malgré d'autres risques, mais à la probabilité nettement moindre.

 

Si tout pouvait être résolu par le seul moyen des économies d’énergie (même s'il faut s'en soucier avec détermination), ou encore par le développement des énergies renouvelables (il faut le poursuivre sans relâche, notamment avec plus de volonté politique en France), ce serait très bien. Mais comme ces énergies ne peuvent se suffire à assurer le développement de la croissance économique, et les allemands n’ayant pas renoncé à cette dernière face à ses (ou nos) concurrents étrangers, ou ceux des pays émergents qui ne partagent pas du tout le même souci, l’Allemagne a fait le choix aberrant de redévelopper.... les centrales à énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) ! Or ce sont ces dernières qui contribuent le plus à la destruction de la couche d’ozone et au réchauffement de la planète. Et leurs émissions ont une durée de vie de ±100 ans pour s’éliminer de l’atmosphère. Donc la planète entière va devoir subir leurs effets nocifs pendant des générations entières.

 

C’est désastreux.

 

Mais comme les gouvernements allemands nous ont habitués depuis longtemps à des volte-faces spectaculaires et répétées en cette matière, espérons que la raison finira par l’emporter et qu’ils nous éviteront le redémarrage de ces usines à détruire notre planète. La décision actuelle, nous l'espérons, ne peut être que d'opportunité politique intérieure d'un moment en particulier où ils en avaient besoin.

 

Il n'y a guère que des écolos à courte vue pour se réjouir d'une telle bévue dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences.

 

Comme d'habitude.

 

François VAN DE VILLE