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05 novembre 2011

François SAUVADET ne veut pas d'une candidature MORIN

(extrait du Figaro du 5 Novembre 2011)

Le Ministre de la Fonction Publique, François Sauvadet, Vice-Président du Nouveau Centre, prédécesseur d’Yvan Lachaud à la Présidence du Groupe NC à l’Assemblée Nationale, “ne soutiendra pas” la candidature à la Présidentielle d’Hérvé Morin.

mouvement démocrate,bayrou,politiqueFrançois Sauvadet veut mettre un terme à l'idée d'une candidature du Nouveau Centre, notamment celle du Président de sa formation, Hervé Morin. “Je ferai tout....”, y compris demander à son “ami Hervé” de renoncer à ses velléités de se présenter en 2012. “Une candidature à la présidentielle doit être utile à la majorité et utile au centre. Est-ce que c'est le cas pour la candidature Morin ? Je dis franchement : Non !”, explique le Ministre de la Fonction Publique, en soulignant que malgré le retrait de Jean-Louis Borloo, les intentions de vote en faveur d'Hervé Morin “ne décollent pas” : sa candidature “reste scotchée à 0,5-1%”.

Pis, à ses yeux, le principe d'une candidature serait “dangereux pour le Nouveau Centre et le centre” : “La présidentielle est une affaire sérieuse. Il serait dangereux pour le Nouveau Centre d'afficher la perspective d'une candidature qui, je pense, n'ira pas à son terme”, précise-t-il. Pour rendre crédible une candidature, il faudrait, selon lui, que le centre soit rassemblé. “Ce n'est franchement pas le cas. Je lui dis aujourd'hui : Stop ! Arrête ! Ça ne porte pas de crédibilité. Les temps imposent du rassemblement”, explique encore Sauvadet. Et s'il n'était pas entendu ? “Je ne le soutiendrais pas !”, assure-t-il.

"AVEC LE MODEM ?"....

“L'enjeu, aujourd'hui, n'est pas de négocier après un deuxième tour un quelconque programme dans lequel nous aurions de l'influence” ajoute-t-il. “Il faut que nous pesions sur le projet du candidat de rassemblement de la droite et du centre et que, demain, nous ayons un groupe parlementaire puissant”. Un groupe où le MoDem et le Nouveau Centre pourraient se retrouver, estime enfin François Sauvadet.

Décidément, le pauvre Hervé Morin n’a pas de chance avec les cadres de son propre parti. Outre des prises de position de plus en plus nombreuses d’élus NC, outre l’opposition à sa candidature du “Président Exécutif” (le numéro 2 du Nouveau Centre, rien que çà !), Jean-Christophe Lagarde (Député-Maire de Drancy), qui, demain, de valable et de poids dans le NC soutiendra encore la candidature d’Hervé Morin ? On peut se le demander.

De là à ce qu’il doive retourner à ses marmites et casseroles qu’il avait si bien mises en valeur lors de la présentation de ses derniers vœux....

Dur, la politique....

04 novembre 2011

"BAYROU L'EMMERDEUR"

 

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Dans tous les kiosques de cette semaine, l'hebdomadaire "LE POINT" titre en couverture, de façon très alléchante (et un tantinet provocatrice) : "BAYROU L'EMMERDEUR".

La lecture de ce dossier de plusieurs pages, abondamment illustré, ne manque pas d'intérêt ; même si certains points de vue exprimés, de par leur contenu très "journalistique" et personnel, appellent quelques réserves.

Un éclairage sur notre candidat qui souligne toutes les interrogations que suscite sa candidature. Bayrou_Emmerdeur_Point2042.pdf

30 octobre 2011

François BAYROU sur BFMTV - RMC - LE POINT le 30/10/2011

François Bayrou était l'invité d'Olivier Mazerolle, sur BFM TV et RMC, en partenariat avec Le Point, dimanche 30 octobre.

mouvement démocrate,bayrou,politique"Ce qui a changé depuis 2007, c'est que la montagne est en train de s'écrouler. Le seul choix pour l'avenir, c'est de surmonter les divisions", a-t-il prôné avec conviction.

"Tout le monde savait depuis des mois que les prévisions de croissance ne seraient pas respectées. Je suis frappé et inquiet de voir que les réponses que le Gouvernement apporte sont au coup par coup. La crise que nous rencontrons n'est pas une crise comme les autres. Elle exige des réponses nouvelles. Arrêtons de faire de la politique avec pour seul objectif de boucher des trous et travaillons à un plan d'ensemble", a d'abord défendu François Bayrou.

Pour le leader centriste, "ce qui a changé depuis 2007, c'est que la montagne est en train de s'écrouler". "Il y a eu tout un temps où on pouvait jouer aux divisions perpétuelles, le combat politique était présenté comme celui d'un camp contre l'autre. Cette bipolarisation, au profit de l'UMP et du PS, est détestable et désormais rendue impossible. Il n'y a plus le choix : ceux qui sont persuadés que la situation politique est grave et qu'il faut un changement profond doivent se mettre ensemble ! La situation du pays exige que les forces réformatrices surmontent leurs divisions Je défends devant le pays cette thèse différente, qui est la seule possible pour l'avenir. On a vu, plusieurs fois ces dernières semaines, des responsables politiques qui autrefois avaient fait d'autres choix, me rejoindre", a-t-il rappelé.

"Nous avons une guerre à mener : la reconquête de notre production"

"La première phrase de mon livre est : 'les mauvais jours finiront'. Je sais avec certitude que la France va s'en sortir, mais pas à travers les mêmes chemins usés", a poursuivi le président du Mouvement Démocrate. "Le déficit, la dette, les autres difficultés, tout cela vient d'une cause principale : on ne produit plus en France et on est obligé de donner tout nos ressources à l'étranger pour consommer en France. C'est pourquoi je propose qu'on fasse de la production en France une obsession nationale. Si nous sommes incapables de récupérer la production, nous ne pourrons pas redresser la France", a-t-il prévenu avec force.

"Nos télévisions sont fabriquées en Corée, au Japon. Vous croyez que les salaires sont de bas niveau dans ces pays ? Nos voisins allemands, avec la même monnaie, les mêmes salaires, récupèrent des secteurs perdus. Pour garder les produits, quand on est à un haut niveau de vie, il faut garder les produits haut de gamme, de qualité. Cette question de la production est une guerre à mener", a insisté François Bayrou.

"Je ne dis pas qu'il faut faire exactement comme l'Allemagne, car chaque pays a son propre modèle. Mimer l'Allemagne serait un échec. Il faut en revanche s'inspirer de la volonté allemande, pour l'adapter au modèle français", a-t-il souligné. "Nous devons d'abord rééquilibrer nos dépenses publiques. Pour cela, il faut trouver 100 milliards, soit en économies soit en recette. Je propose donc 50 milliards d´augmentation d´impôts et autant en réduction des dépenses. Des impôts qui seraient aux profits de celles et ceux qui sont le plus en difficulté", a précisé le député des Pyrénées-Atlantiques.

"Le dialogue social doit retrouver sa place"

François Bayrou a prôné "une stratégie pour maintenir nos industries et empêcher les délocalisations", sans pour autant accroître exagérément l'action de l'Etat. "Vous ne pouvez pas avoir une économie, comme en URSS, où l’État décide de tout. Il faut plutôt redonner toute sa place au dialogue social, pour que les partenaires puissent convenir d'accord par branche. Si on a pas de souplesse sur le plan de travail, on affaiblit l'outil de production du pays", a-t-il analysé.

Interrogé sur la possible responsabilité des 35h dans la baisse de la production en France, le leader centriste a rappelé qu'il avait "depuis le début, soutenu qu'elles étaient une erreur". "Cette décision a été prise alors que personne ne la demandait, sur un coin de table par Dominique Strauss-Kahn, dont l'unique but était de trouver une mesure emblématique à la veille d'élections difficiles pour la Gauche. Martine Aubry a fait appliquer cette réforme par idéologie. Si je suis prêt à toutes les souplesses et à tous les aménagements, je ne tolérerai pas en revanche une baisse des salaires, car les gens n'y arrivent déjà plus", a-t-il déploré..

"Une coordination économique sérieuse et efficace à l'échelle européenne"

"Ni l'euro ni l'Europe ne sont au bord de l'implosion. Mais les pays concernés sont menacés d'une vague de défiance et de doute. Or, c'est ce doute qui peut faire grimper les taux d'intérêt et un pays hyper-endetté comme le nôtre en serait ruiné. Nous aurions du faire deux choses à la fois : garantir les dettes des états, mais leur exiger la vérité et un plan de redressement de long terme. Il faut davantage de fédéralisme, mais pas tel que beaucoup croient le comprendre en France. Le fédéralisme, ça veut dire 'je respecte les différences' tout en organisant une coordination sérieuse et efficace, qui évite que chaque pays ne fasse n'importe quoi", a-t-il précisé. "Les pays les plus forts doivent consentir à aider ceux qui le sont moins. Un jour, peut-être en aurons-nous besoin nous aussi. Enfin, nous devons penser l'Europe de manière collective. Je sais que l'idée qu'elle se résume à la France et à l'Allemagne est à la mode. Mais c'est une idée de fausse. Chaque pays doit être traité sur un pied d'égalité", a défendu François Bayrou.

"Je garantirai poste pour poste dans l´Education nationale"

"Quand j'étais ministre, j'avais sanctuarisé l’Éducation nationale, maintenant les postes, les moyens et notamment les classes dans les écoles de village", a rappelé le président du Mouvement Démocrate. "Mais la situation de l'école ne dépend pas d'une vague de recrutement, elle dépend du soutien à un système éducatif mis à mal. Les enseignants pensaient que le savoir garantissait le respect. C'est terminé parce que nous l'avons laissé finir et, cela, je ne m'en satisfais pas", a-t-il expliqué.

"La morale à l'école ne se transmet pas en l'écrivant sur le tableau, mais pas l'exemple, car le maître respecte et est respecté. On doit aussi être capables de proposer une scolarité adaptée aux élèves déstabilisés et qui déstabilisent leur classe. Par ailleurs, si l'école est là pour transmettre des connaissances, des attitudes en matière de vivre ensemble, jamais elle ne transmettra tout. Je défends que dans un certain nombre de situation, ce qu'il faudrait c'est une école des parents", a soutenu François Bayrou.

27 octobre 2011

Le Député Daniel GARRIGUE ralie, à son tour, François BAYROU

Voir l'article paru dans l'hebdomadaire "L'EXPRESS" où le Député de Dordogne (Bergerac), ex-UMP, ex-porte parole de De Villepin, déclare qu'il soutient la candidature de François BAYROU.

LE PASSAGE EN FORCE du TCSP à Nîmes....

....QUI EST RESPONSABLE ?

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24 octobre 2011

Le PLAIDOYER de Philippe FOLLIOT, Député Nouveau Centre

mouvement démocrate,bayrou,politiqueFace à l’extrême gravité de la situation actuelle, je pense sincèrement que François Bayrou a la stature d’un homme d’Etat.

En effet, force est de constater qu’il a souvent fait preuve de courage et de constance, et ce dans un contexte qui ne lui a pas toujours été favorable, loin s’en faut.

Sur un certain nombre de sujets, et plus particulièrement sur celui de la dette, de l’Etat impartial, du rassemblement et de l’Europe, il a souvent été le premier à défendre une politique courageuse.

Il est en définitive l’un des rares hommes politiques à incarner une attitude responsable, notamment à l’égard des générations futures.

Philippe FOLLIOT

Député "Nouveau Centre" du Tarn

20 octobre 2011

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Philippe BERTA

mouvement démocrate,bayrou,politiqueLe Mouvement Démocrate du GARD a pris connaissance de la décision du Juge des référés concernant la demande de suspension des travaux de la ligne TCSP A54/Arènes.

Nous comprenons l’objectif qui a été recherché par cette décision du Juge des référés qui est, en fait, le “gardien des deniers publics”.

Toutefois, il nous apparaît qu’une fois de plus les chiffres avancés par le Président de Nîmes-Métropole - Mr FOURNIER - ont été tronqués, mais surtout  il apparaît qu’aucune réponse concernant la viabilité même du projet n'a été apportée.

Le plus terrible dans cette affaire étant malgré tout de constater qu’une fois de plus le Président de Nîmes-Métropole, Sénateur-Maire de la Ville de Nîmes, veut tenter un passage en force afin d’imposer ses choix obscurs, alors même que des décisions de Justice sur le fond sont en cours.

La sagesse eut été, en bon gardien et gestionnaire des deniers publics, de patienter jusqu’à ce que la Justice ait fini son travail.

Nous ne pouvons qu’une fois de plus constater et dénoncer la légèreté des décideurs concernant la gestion de ces travaux, ainsi que l’absence de dialogue et de concertation en bonne intelligence.

Philippe BERTA

Président du Mouvement Démocrate du GARD

16 octobre 2011

LETTRE de Philippe BERTA

mouvement démocrate,bayrou,politiqueCher(ère) ami(e) démocrate,

Dans quelques mois, nous, citoyens français, aurons à nouveau la possibilité de choisir notre destin. Ne nous trompons pas, et agissons afin de sortir notre pays de l’ornière dans lequel il se trouve, du marasme économique actuel, de la déprime de notre pays, de cette crise qui ne dit pas son nom et que nous subirons toutes et tous.

François Bayrou a écrit un nouvel ouvrage « 2012 Etat d'urgence », édité en août dernier, dans lequel il fait un constat précis de la situation actuelle, mais dans lequel il pose les bases essentielles du programme qui nous permettra de sortir notre Nation du fossé profond dans lequel elle s'enfonce chaque jour un peu plus. Il le fait au travers de deux axes essentiels : « Produire, Instruire».

Le 18 septembre dernier, en clôture de l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate, il y a ajouté un troisième verbe: « Construire ». Car au vu de tant d'affaires délictuelles commises par les plus hauts responsables de la République, bafouant toutes les règles éthiques les plus fondamentales, il est plus qu'urgent de « nettoyer » toutes les sphères administratives et politiques de l'Etat, et ce jusqu'au plus haut sommet, afin qu'enfin, nous puissions à nouveau être fiers de notre pays, de notre Nation. Comme vous pourrez le lire dans l'extrait du discours joint à ce courrier, François Bayrou le précise bien: Les voyous ne sont pas tous dans nos cités, mais aussi – et à commencer par là – au sein même de notre gouvernement, de l'Assemblée Nationale, des assemblées régionales et départementales, etc... – Nous ne pouvons plus attendre.

Et pour pouvoir enfin changer les choses, nous devons tous agir, dès maintenant. Nous avons besoin de ce changement, et cela sera possible dans quelques mois ! Rien ne se fera sans vous,  vos dons et cotisations sont indispensables. Certains d'entre vous n'ont ainsi pas encore renouvelé leur adhésion en 2011 et nous sommes persuadés qu'il s'agit d'un oubli. Il est ainsi possible de procéder à cette ré-adhésion par Internet directement sur le site du Mouvement Démocrate, ou d'envoyer le bulletin d'adhésion complété et accompagné d'un chèque de 20 euros minimum au siège du Mouvement Démocrate 133 bis rue de l'Université - 75007 Paris, en informant notre trésorier départemental Michaël Manen (adresse mail: mcmanen@gmail.com).

Vous remerciant de votre fidélité au Mouvement Démocrate, je vous rappelle que vous êtes chaleureusement conviés à participer aux Mardis démocrates du Gard, se tenant tous les troisièmes mardis du mois à l'Ever-In à partir de 18h30, 53 avenue Jean Jaurès à Nîmes.

Bien cordialement.
                                                                      

Philippe BERTA

Président du Mouvement Démocrate du Gard



Extraits du discours de F. Bayrou en clôture de l'Université de rentrée du 18 septembre dernier :

Eh bien il faudra à la France un Agenda 2020 et c'est cet Agenda 2020 que je vous propose de définir, en trois verbes :

Produire, instruire, construire la démocratie qu'il faut à notre pays et une république dignes de ce nom.

PRODUIRE

Je vais rapidement tracer ce qui me semble être les axes majeurs de cette idée. Je reprends le raisonnement.

Lorsque nous avons, devant nous, la forêt des problèmes qui se posent et qui sont tellement immenses que personne ne sait par quel bout les prendre, le labyrinthe des difficultés que nous rencontrons, et tout le monde cherche le fil d'Ariane sans savoir jamais où le trouver, lorsque l'on a ces problèmes devant soi, le déficit, la dette, le chômage, le pouvoir d'achat, évidemment une question s'impose : pourquoi sommes-nous condamnés à la succession de ces échecs ?

La conviction que je défends est celle-ci : il y a à ces questions une cause principale, une cause unique, c'est que nous ne produisons plus dans notre pays et que notre commerce extérieur s'effondre. Nous consommons beaucoup plus que nous ne produisons. Nous perdons des parts de marché à l'exportation et nous perdons des parts de marché sur notre propre marché.

Nous étions en excédent il y a sept ans et, d'année en année, au rythme de 10 à 15 milliards par an, nous sommes aujourd'hui sur un rythme de déficit, notre pays, la France, grande puissance, exportatrice nous dit-on, grande puissance agricole, industrielle, agroalimentaire, production de services, nous sommes aujourd'hui, aujourd'hui même, sur le rythme de 75 milliards de déficit du commerce extérieur par an.

(…) Et nous ne sommes pas déficitaires seulement, comme on le dit, par rapport à la Chine ou à l'Allemagne, nous sommes déficitaires par rapport, Francesco (Rutelli), à l'Italie de 7 milliards dʼeuros par an. Nous sommes déficitaires, Guy (Verhofstadt), par rapport à Belgique de 6,5 milliards dʼeuros par an. Nous sommes déficitaires vis-à-vis de tous les pays qui ont les mêmes contraintes et les mêmes règles et le même projet de société que le nôtre !

C'est pour cela que je soutiens que les problèmes sont chez nous, et c'est chez nous qu'il faut apporter des réponses !(...)

 
Deuxième verbe : INSTRUIRE

Dans le découragement national, lʼécole a probablement la première place. L'école, son affaiblissement, ses doutes, les doutes de la nation jouent un rôle absolument central.

Je veux vous dire que, ayant donné ma vie ou une grande partie de ma vie à l'éducation, ayant été ministre de l'éducation nationale en France, ayant réussi à nouer dans cette fonction des relations, je crois, de confiance et d'estime réciproques avec le monde de l'école -ils l'ont montré contre toute habitude politique lors de la dernière élection présidentielle- je vous dis qu'il est honteux et quʼil nʼest pas digne de notre pays que nous nous retrouvions, en termes de compréhension de l'écrit et de calcul mental, 23ème et 24ème dans le classement des nations développées ! C'est insupportable pour moi. Nous étions le pays que le monde entier regardait comme ayant, sinon la meilleure éducation du monde -il y aurait une part de chauvinisme- en tout cas une des meilleures éducations dans le monde.

En quelques années, nous n'avons cessé de régresser dans le jugement que le monde porte sur l'école de France et, hélas, que les parents et les enseignants portent sur l'école de France.Jamais je n'ai vécu un moment comme celui-ci où le nombre d'étudiants candidats au concours de recrutement s'effondre. Le niveau des candidats au concours de recrutement est gravement discuté.

Je veux vous dire que, l'an dernier, comme vous le savez, on a supprimé un poste sur deux parmi ceux qui partaient à la retraite, donc, au lieu de recruter 32.000 enseignants, on n'en a recruté que 16.000. Écoutez-moi bien, sur ces 16.000, il y a eu 1.000 postes qui n'ont pas pu être attribués faute de reconnaissance du niveau des enseignants par les jurys !

Je dis, au passage, concernant tous ceux qui nous expliquent que l'on va multiplier par 3, augmenter de 60 ou 70.000 le nombre des enseignants qu'il y a d'abord là-dedans une question de cohérence politique, mais je leur demande comment ils font pour que les candidats au concours obtiennent le niveau exigible pour devenir enseignant, sachant que, l'an dernier 1.000 postes n'ont pas été attribués au concours de recrutement ?

Ceci est une question centrale qui me semble remettre un certain nombre de débats et de propositions à leur place !

Doute des candidats, doute des enseignants, doute des familles. Jamais de ma vie, je n'ai vécu ce que l'on vit régulièrement aujourd'hui. Des familles qui, non seulement choisissent d'enlever leurs enfants de l'enseignement public pour les mettre dans l'enseignement privé, mais qui, de plus en plus souvent choisissent le privé hors contrat. Nous, le pays de l'éducation nationale !(…)

 
Troisième orientation : CONSTRUIRE POUR LA FRANCE UNE DÉMOCRATIE DIGNE DE CE NOM

Celui qui souffre le plus en France, c’est le citoyen. Celui qui voudrait être un citoyen de plein exercice dans une démocratie de plein exercice.

(…) J'ai toujours défini devant vous la démocratie comme le régime dans lequel les cartes sont sur la table. En France, hélas, les cartes qui sont sur la table sont une illusion et la plupart des décisions, en tout cas toutes les cartes maitresses sont sous la table.

C’est ce que nous découvrons avec l’incroyable succession de scandales qui sortent chaque jour, comme un tsunami se propage dans les allées du pouvoir et vient plonger dans l’incrédulité même les plus blasés d'entre nous.

On découvre que, dans les antichambres et les bureaux du pouvoir le plus important, le plus éminent en France, se livrent des guerres de trafiquants d’armes, de corrupteurs au nom des industriels et au nom de la France.

On prétendait que les voyous étaient dans les cités et qu’on allait les nettoyer au Kärcher ? On découvre qu’en réalité les voyous, les truands, les trafiquants, on les a installés au cœur de l’État !

(…) On découvre qu’en France, du haut en bas des pouvoirs, ces réseaux tantôt alliés, tantôt affrontés, ne cessent de mettre en place des ramifications, des tentacules qui enserrent les décideurs politiques et industriels, sans que le citoyen n’en sache rien. Eh bien, nous avons à dire une seule chose, s’il y a ces affaires, affaire Karachi, affaire Djouri, affaire Bourgi, affaire Tapie, affaire Guérini, Takkiedine et compagnie, avec leurs ramifications et leurs intermédiaires, tout cela nous fait honte, et c’est à cela en vérité qu’il faut en premier lieu passer le Kärcher ! (...)

14 octobre 2011

LA FRANCE EN ÉTAT D'URGENCE

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13 octobre 2011

LE VENIN DES PRIMAIRES AU PS

ubr.jpgL'ultime débat du 12 Octobre entre Martine Aubry et François Hollande ne sera pas sans conséquences sur leurs futures relations, quel que soit le candidat - ou la candidate - désigné par le scrutin de dimanche prochain.

Ils ont même soigneusement évité de se serrer la main en quittant le plateau.

Bonjour l'ambiance !

Entendre et voir l'éditorial de Christian Barbier dans l'Express.