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07 mai 2009

BAYROU INTERDIT DE VISITE PAR L'U.M.P.

schu.jpgSelon une agence de presse - AFP - l'U.M.P. a interdit à François BAYROU l'accès à une chapelle où repose Robert SCHUMAN, l'un des pères fondateurs de l'Europe, à l'occasion d'une visite que François BAYROU faisait à proximité.

 

Ces gens-là ont décidèment toutes les audaces ! Ils ont même confisqué Robert SCHUMAN ! Une attitude de parfaits voyous.

Photo : Robert Schuman avec Jean Monnet

05 mai 2009

RASSEMBLEMENT AVEC FRANçOIS BAYROU

DIMANCHE 17 MAI

 

de 14 h à 18 h 30

 

au Mas de Saporta à LATTES (MONTPELLIER)

 

GRAND RASSEMBLEMENT

 

EUROPÉEN

 

autour de

 

François BAYROU

 

Robert ROCHEFORT

Anne LAPERROUZE

Marc DUFOUR

Philippe BERTA

et la participation de

Corinne LEPAGE, Jean-François KAHN,

Jean PEYRELEVADE, Jean-Luc BENNAHMIAS,

etc....

Réservez nombreux cette date dès maintenant.

Plus de détails vous seront fournis ultérieurement.

Inscription souhaitée au 01.53.59.20.00

ABUS DE POUVOIR (extraits)

plon.jpg"ABUS DE POUVOIR", le dernier livre de François BAYROU, à en juger par les innombrables échos qu'il suscite partout, est en passe de devenir un important succès de librairie.

 

Loin d'être un simple "pamphlet" - comme certains le prétendent au sens polémique du terme, synonyme de "torchon" - toute la philosophie politique de François BAYROU transparaît chapitre par chapitre. C'est un projet de société qui se dessine, face à un autre projet d'une autre société à l'opposé et qui est celui instauré par Nicolas SARKOZY. Il n'y a nulle animosité dans les propos. Certains évoquent aussi les mânes de François MITTERRAND s'en prenant à De Gaulle dans son retentissant "Coup d'État permanent" : cette évocation est totalement désuète. Il n'y a aucune comparaison possible.

 

Pour celles et ceux qui n'ont pas le temps - ou les moyens - de parcourir ce livre excellement bien écrit, qui se lit facilement, presque comme un roman, voici, à l'intention de nos fidèles lecteurs, quelques pages essentielles, même si celles-ci ne sont que de trop brefs extraits où ne peut transparaître le vrai message de François BAYROU.

 

Abus de pouvoir

 

"Nicolas Sarkozy a effacé le Parlement, il a effacé le Gouvernement et il a même effacé la fonction présidentielle en restant un chef de parti - Sa présence dans des réunions publiques de l'UMP n'est pas acceptable - Quand le chef de l'État doit être le Président de tous les Français et même un recours pour ceux qui n'ont pas voté pour lui"

 

Sarkozy, l'ennemi ?

 

"Je n'ai aucune animosité personnelle à son égard et je lui fais crédit d'être actif. Mais je suis fondamentalement en opposition avec ce qu'il construit et avec l'orientation qu'il donne à notre république".

 

Un risque révolutionnaire ?

 

"Je n'aime pas ce genre de formule et ce n'est pas le sentiment du pays profond : les Français sont, en partie, désespérés et se sentent isolés parce qu'ils ne voient pas de solution. C'est autre chose..."

 

« L'individualisation » du pays

 

"L'individualisation s'est crashée avec la crise des subprimes et la déroute financière du système. C'est le moment de relever la tête ! De promouvoir les valeurs de solidarité et d'égalité qui ont été tellement malmenées ces dernières années. Après, ça prendra des années... Plus une onde est profonde et plus elle se propage lentement".

 

La question des valeurs

 

"Ce qui me sépare de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas tant son programme que ses valeurs. La France dans laquelle je me reconnais, elle n'est pas dans le modèle qu'il nous renvoie. Sur ce point je suis gaulliste : je crois que les pays ont leur inconscient. Je crois que les nations ont leur histoire. Je crois que les peuples ont leur identité. La France a des valeurs qui, aujourd'hui, sont heurtées autant par les idées que par les comportements de son Président. Si je parle de viol, c'est parce que cet homme conduit le pays là où il n'a jamais voulu aller".

 

Modèle français, modèle américain

 

"Je pense que le modèle français est exceptionnel, unique et qu'il doit sans doute être amélioré, bonifié, mais pas effacé au profit d'un modèle anglo-saxon, américain, avec lequel il est en opposition frontale".

Réformes

 

"Je suis très méfiant sur la valeur réelle du mot réforme qu'on a utilisé à toutes les sauces, comme s'il était à lui seul le mouvement... Ce n'est pas la réforme qui compte mais le but. Pas le véhicule clinquant et bruyant, mais la destination. Dans ce sens, je crois bien davantage au progrès, un mot qui, lui, a une véritable signification".

 

Les propositions

 

"On me reproche de ne pas en faire suffisamment, mais mon livre est tout entier une proposition ! A chaque fois que je m'oppose à Nicolas Sarkozy, à chaque fois que j'invite à résister à son entreprise, c'est pour défendre une autre vision du pays. Une autre perspective. Un autre projet".

 

La revalorisation du Parlement

 

"La réforme constitutionnelle de 2008 est un trompe-l'oeil. La revalorisation du Parlement, elle sera effective à la minute quand on supprimera le cumul des mandats par référendum et qu'on instituera une loi électorale plus juste pour instaurer une vraie représentativité des forces politiques. Il faut également rendre le vote public et personnel et interdire aux parlementaires toute fonction rémunérée dans le privé".

 

La présidentielle de 2012

 

"La vraie question sera : qui pourra battre Nicolas Sarkozy au second tour ? Et tout s'organisera autour de cette question".

 

Vote sanction aux Européennes

 

"Je n'aime pas trop cette conception des choses : l'Europe mérite tellement mieux... Mais, c'est vrai, tout scrutin national a forcément une dimension nationale".

04 mai 2009

LE TRANSPORT COLLECTIF À LA MODE NÎMOISE

Quelle mouche a donc piqué les nouveaux élus de Nîmes-Métropole qui ont en charge la mise en place du T.C.S.P. (Transport Collectif en Site Propre) nîmois. Du moins en ce qui concerne la ligne n°1 Nord-Sud. S’il l’on en croit les informations diffusées, c’est à n’y rien comprendre.

L’équipe précédente avait conçu, avec beaucoup de raison et de cohérence, d’aménager derrière la gare de Nîmes un espace multi-modal où se croiseraient en un seul lieu tous les différents modes de transport quels qu’en soient l’origine ou la destination (trains régionaux, TGV, bus, tramways, autos avec un parking sous-terrain). Un voyageur, quel qu’il soit, pouvait donc, dans ce projet, passer d’un mode de transport à un autre selon ses besoins, et ce à quelques mètres de distance seulement l’un de l’autre.

Jusque là, tout était clair.

tcsp.jpg Naissait parallèlement à cette réalisation déjà bien avancée (création de l’actuelle gare routière) le projet de doter la ville de Nîmes d’un nouveau mode collectif de transport ultra-rapide (T.C.S.P.) permettant de gagner le centre ville, ou d’en sortir, sans aucune contrainte de circulation pour permettre de désengorger la ville de la circulation ou du stationnement des véhicules qui occupent longuement l’espace public pendant la journée (principe des parkings relais extérieurs avec forfaits de circulation sur ces lignes nouvelles). D’où la notion de “site propre” où la voie des T.C.S.P. serait réservée à eux seuls pour leur permettre des performances de confort et de rapidité jusqu’ici inconnues.

Il était donc clair, jusque là, que ces lignes nouvelles croiseraient obligatoirement tous les autres modes de transport par un passage obligé par la gare multi-modale de Feuchères.

Mais patatras ! Rien ne va plus !

Des technocrates - dont chacun sait que le métier est surtout de réfléchir autrement - ont tout bouleversé. Adieu la cohérence ! Adieu la gare routière !

Venant donc de l’échangeur autoroutier de Nîmes-Centre, passant face au Stade Nautique, traversant le carrefour du Colisée, passant sous les ponts au bas de l’avenue Jean-Jaurès, voilà que notre futur T.C.S.P. va, selon ces technocrates, se détourner de la gare, remonter une partie du Jean-Jaurès pour s’engouffrer dans l’une des artères économiques les plus actives, mais aussi la plus étroite et encombrée, de Nîmes - la rue de la République - passer face aux arènes pour continuer ensuite tout droit vers le Boulevard de l’Amiral Courbet et faire le tour de l’Écusson, laissant totalement ignorée la gare et son complexe multi-modal plusieurs centaines de mètres plus bas.

Comprenne qui pourra !

gare.jpg Nos technocrates auraient donc abandonné à son triste sort une gare routière amputée d’un moyen de communication fort et devenu essentiel. Imaginez une personne descendant du train et lourdement chargée de bagages, voulant gagner les quartiers nord de l’Écusson, ou même rejoindre sa voiture garée sur un parking relais extérieur, elle devra remonter à pied toute l’avenue Feuchères, traverser l’Esplanade (et sa future dalle à cailloux) pour gagner on ne sait où, vers Courbet, le plus proche arrêt du T.C.S.P.. C’est cloche-merle !

Autre aspect aussi, et qui n’est pas le moindre : la circulation dans la rue de la République.

 

Véritable boyau entrecoupé de carrefours importants (Dhuoda, Montcalm), avec une largeur de chaussée limitée (plus ou moins sept mètres), voilà qu’on veut, dans cet espace restreint à forte vocation économique tertiaire, faire cohabiter ET une voie (nécessairement à sens unique) pour les véhicules, ET des aires de stationnement (ne serait-ce que pour les chargements ou déchargements de marchandises, ou des “arrêts-minutes”), ET une piste cyclable, ET des trottoirs sécurisés pour les piétons, ET, au beau-milieu de tout çà, une voie en “site propre” sécurisée elle aussi pour permettre aux rames du T.C.S.P. de remplir leur mission de transport ultra-rapide.

On est tenté de crier “Au fou !”. Et tout çà pour bouder la gare et son complexe multi-modal où nul passager du T.C.S.P. n’aura désormais accès !

Enfin, cerise sur le gâteau, la future ligne n°2 Est-Ouest - qui doit relier Courbessac (et notamment sa Smac) à Caremeau - croiserait la ligne n°1 (Nord-Sud) à.... Montcalm ! Va-t-on raser la Chambre de Commerce pour y créer un nouveau centre multi-modal, mais là où il n'y a aucun train ?

La presse relate un manque d’enthousiasme des futurs usagers, comme des riverains. On peut les comprendre.

Est-ce que les nouveaux élus de Nîmes-Métropole reviendront à la simple raison du bon sens ? Il est urgent de l’espérer. Et de leur dire haut et fort.

 

Jean BART